Literature > Romance

Amoureuse de mon patron

By Nelly Carelle

Jun 23, 2025 - 12 Minutes

Chapitre 18

18.

~~Chez les Dubois~~

Éric pénètre dans le séjour, Carmen y est entrain de lire le journal, il soupire et se jette sur le canapé.

Sa mère pose son journal et porte son attention vers son fils qui a mine triste, elle se demande bien ce qui le tournante à ce point pour afficher cette mine.


-en voilà des manières, tu ne dis plus jamais bonjour à ta mère. Éric soupire avant de tourner avant de se redresser pour faire face à sa mère.

-bonjour maman ! Excuse-moi !

-Ça n’a pas l’air d’aller, raconte moi !

--maman je vais être père dans quelques mois. Dit-il l’air triste. Carmen est surprise…

--tu as engrossé qui ? Tu ne nous l’as pas présenté ?

--c’est émilienne ! Tu avais raison, elle attend un enfant de moi ! Elle sourit, elle est si heureuse. Carmen se lève et esquisse quelques pas de danse.

--je vais être grand-mère très bientôt pour la première fois ! Je suis si heureuse.

-maman arrête !

--quoi ? Tu n’es pas heureux ? Comment l’as-tu appris ? Dit-elle avant de se rassoir.

-il y’a quelques jours, je roulais en voiture lorsque je l’ai aperçu dans une rue, je suis descendu et nous avons marché jusqu’à la clinique de son Gynécologue ,

le médecin lui a demandé si c’était moi et elle a répondu sans état d’âme par un oui, je fus surpris et confus.

Je l’ai confronté et elle me l’a dit aussi froidement.

Émilienne m’a mis un coup de poignard en plein cœur, elle est si cruelle maman, et tu ne sais pas la dernière cet imbécile l’a appelé devant moi,

elle lui donnait petits noms <<bébé>> blabla, maman elle est passé à autre chose, elle m’a oublié ?

J’ai envi de peter la gueule de salaud Éric se lève furieux…

Sa mère l’arrête.

-hey revient là ! Tu n’as pas les idées clairs mon fils. Si tu fais ça c’est sur tu seras mort à ses yeux !

De ce que je comprends émilienne s’est mise avec quelqu’un d’autre c’est ça qui te contrarie le plus ?


--pas seulement ! Ça fait plus cinq mois qu’elle attend un enfant de moi, elle ne m’a rien dit ! Elle est cruelle cette fille.

--Calme toi ! Toi-même tu n’es pas resté tu y es pour beaucoup dans cette histoire, tu as été très maladroit avec cette fille, reconnais-le pour une fois.

Ce que tu dois chercher à faire c’est te rapprocher d’elle pas de créer les conflits à nouveau.

--maman elle est avec un autre, ça me tue ! Il se passe les mains sur la tête !

-C’est elle qui te l’a dit ?

--non ! Mais c’est évident vue la façon dont il échangeait.

-reste tranquille et fait marcher ta tête, fais comme ci tu n’avais rien entendu.

Tant qu’elle ne t’a rien dit tu dois la reconquérir. Tu n’as pas intérêt à te planter, je veux cette fille pour belle fille.

La vie te donne une seconde chance tu n’en auras pas une troisième. Réfléchis bien à la manière dont tu vas t’y prendre.

-d’accord maman ! Tu as raison ! Je dois me faire pardonner, émilienne et mon fils doivent me revenir.


--c’est un garçon ! Merci Seigneur ! Je serai grand-mère d’un petit garçon ma joie est grande. Ton père et tes frères seront très contents de l’apprendre. Ce petit ange sera gâté…

-je suis si heureux ! Je serai papa ! Le fruit de mon amour avec Émilienne ! J’ai hâte de le tenir dans mes bras et le serrer contre ma poitrine.

--voilà mon fils, je veux te voir ainsi, très optimiste. Et cette fois si, cesse de faire pleurer cette fille, montre toi galant comme nous les Dubois savons le faire.

-je ferai de mon mieux maman, ça sera compliqué.

-ne t’inquiète pas l’amour triomphe toujours ! Éric rentre plus rassuré et avec les idées plus clairs.

Couchée sur son lit, il entre dans la galerie de son téléphone et parcoure les photos de lui et Émilienne, il sourit face aux photos drôles.

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Ils étaient si beaux, tout allait si bien, il soupire. Il aimerait que tout redevienne comme avant…

Il va sur WhatsApp et clique sur le contact d’Emy ça fait des mois qui ne s’étaient pas échangés, les derniers qu’il avait échangé avec elle étaient des messages de haine,

il l’avait fait beaucoup de mal. Elle est en ligne, il lui écrit…

-hey miss ! Qu’est ce que tu fais éveiller jusqu’à cette heure ?

Il relis avant d’effacer la seconde phrase, il n’aimerait pas être en mode interrogation elle n’aimait pas ça .

--hey miss ! #émy Je suis dans mon lit avec un bon chocolat chaud, je n’arrive pas à dormir à cause de mes courbatures, mon fils ne se montre plus très tendre avec moi.

J’ai passé la journée au restaurant avec Dany, pour planifier les cinq ans d’existence de son restaurant pour l’occasion

il aimerait que je m’associe au service traiteur pour faire des pâtisseries et mignardises pour la fête qui se déroulera dans quelques jours dans le restaurant.

J’ai hâte d’y être pour célébrer avec lui ce moment important. Je sais que vous êtes des commères et que vous aimeriez connaître en réalité ce que j’ai avec lui , je vais vous le dire, n’allez pas le dire à votre boss.

En fait Dany s’est jeté à l’eau et m’a fait part de ses sentiments,

j’ai trouvé cela mignon et courageux de sa part dans une autre vie si je n’avais pas connu Éric ni avoir tous ses problèmes je l’aurai accepté volontiers, mais je l’ai clairement dit que je ne ressentais rien pour lui,

nous gardons de très bonnes relations de grand frère petite sœur, c’est un homme bien qui m’épaule et m’apporte son soutien au quotidien.

Mais que vois-je votre boss qui m’écrit, on va bien se marrer.


--Bonsoir Éric !

--Comment allez-vous, le bébé et toi ? -il va bien ! -et toi ?

--j’ai mal partout, j’essaye de me reposer. -je suis désolé !

-merci ! Qu’est ce que tu fais debout à cette heure ?

--je pense à toi !

--ok ! --c’est tout ce que tu trouves à dire ?

--que voulais-tu que je dise ? Sois heureux que je te réponde même c’est déjà un exploit. Je ne peux faire autrement je porte ton enfant.

-s’’il te plaît ne te fâche pas, je ne voudrai plus être à l’origine de tes pleures. Je voudrai passer chez toi demain, tu seras là ?

--non ! Je serai avec Dany !

--c’est qui ce mec ?

--le proprio du restaurant que tu avais voulu défoncé ! Éric serre ses poings, il repense aux paroles de sa mère et essaie de se contrôler.

--okey ! Vous vous voyez où et pourquoi ?

--tu es le FBI ?

--je le demande par rapport à mon fils, si quelque chose t’arrive lui aussi sera touché, donc ne t’imagine pas des choses.

-ouais c’est ça ! Je te crois M. Dubois ! D’un coup Éric lança l’appel vidéo, Emy ne l’autorisa pas.

-pourquoi tu refuses mon appel ? Je veux voir le bébé !

--quel bébé ? Il dans mon ventre !

--il n’y’a pas de soucis, met la caméra sur ton ventre je le verrai !

--Éric tu me fatigues arrête ! Haha ! Emy dessine un imoji de rire sur le moment Éric en fait de même.

--s’’il te plaît ne me refuse pas cet appel, je veux également voir ton ventre ! Je vais supplier jusqu’à ce que tu acceptes. Il ajouta les imoji qui font les yeux doux.

Il lança à nouveau l’appel, Émy refusa son appel, il vit directement le haut de sa nuisette et ses seins nus à travers le tissu ce qui l’excita sous le coup,

elle avait les cheveux en bataille et mine de bébé elle était si belle ça ne se voyait pas qu’elle avait le corps endolori par les courbatures.

Éric est couché sur son lit avec le torse nu, ses beaux yeux font de l’effet à Emy, il la regarde avec intensité…


-Décidément tu veux me rendre dingue, bon Dieu c’est quoi cette tenue !

--tu fais encore allusion à ma tenue je raccroche ! -et dire que ce salaud a osé te toucher, j’en crève.

Émy se retient d’éclater de rire, sinon elle ne sera plus crédible à ses yeux.

Elle remonte légèrement son haut et présente son ventre. Le petit vient de lui donner un coup, elle émet un petit cri.

--qu’est ce que tu as ?

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-le bébé vient de me donner un coup de pied !

--j’aimerai être auprès de de toi pour toucher ton ventre et ressentir cela, qu’est ce que ça fait de porter la vie ?

--c’est une belle expérience et une grâce, c’est parfois pénible mais le fait de savoir que je tiendrai notre fils dans les bras me réconforte.

-tu as dit notre fils, j’aime cette phrase.

--c’est le nôtre, tu as également mouillé, haleté, donner des coups de reins comme Fally Ipupa pour qu’il soit dans mon ventre. Haha !

-j’ai beaucoup travaillé c’est certain et à toutes les positions. Dieu en est témoin . Haha !

--pervers !

--au moins là tu reconnais mes compétences, dis entre lui et moi qui s’y prend le mieux ?

--Éric je n’entre pas dans ce jeu ! Je vais raccrocher, j’ai besoin de sommeil !

--bonne nuit mon double !

--bonne nuit Éric ! Éric raccroche ! Mon double ce nom fait sourire Émy, elle s’endort l’esprit plus léger, pour Éric c’est pareil de son côté.


~~le lendemain~~

Éric n’est pas allé au bureau aujourd’hui, émilienne lui a dit qu’elle ira voir Dany ce qui l’irrite d’ailleurs, il s’en fou il passera chez elle,

rendre visite aux siens et l’attendre même si elle est réticente à ce qu’il se rapproche à nouveau d’elle.

Après une douche rapide, il enfile un jeans un polo blanc et des baskets il se parfume et met des verres de soleil,

avec pour accessoires au cou et bras sa montre, un médaillon en argent qu’Émilienne lui avait offert avec leur photo gravé à l’intérieur,

elle lui avait fait le cadeau à Kribi, il ne l’avait jamais porté.

Il se rend dans un magasin et prend des jouets pour Sophia, puis un panier surprise pour Passy. Il met de la musique et fredonne les paroles tout en conduisant.

Il gare près du portail et sonne, il est d’ailleurs ouvert, il ouvre et longe la cour,

la petite était déjà sorti de l’intérieur dépassant sa grand-mère pour voir qui sonnait au portail.

Elle se rend compte que c’est Éric, elle lui saute dans les bras, il l’accueille dans ses bras tout en maintenant le paquet qu’il en main. Il la porte jusqu’à l’entrée, Passy y est.

--bonsoir maman !

--bonsoir mon fils ! Tu as pensé à nous aujourd’hui .

--oui je pense toujours à vous ! Émilienne et moi avons eu des différents,

je suis en partie responsable de cette distance qui s’est mise entre nous, je n’ai pas été un bon compagnon.

Je m’excuse de tous les torts que j’ai pu infliger à votre fille, aujourd’hui je sais qu’elle est enceinte de moi et je voudrai être présent pour mon fils et si possible la reconquérir.

Vous me laissez une chance de me racheter ? Demanda-t-il poliment.

-tu sais mon fils c’est bien de reconnaître ses erreurs, tout le monde n’est pas parfait.

Émilienne a besoin de calme pour mener à bien sa grossesse, je ne voudrai plus qu’elle souffre par ta faute alors tâche de bien te comporter envers elle.

Oui je t’accorde cette chance.

--merci maman ! Éric posa la petite et prend Passy dans ses bras ! Il lui offra le panier surprise, elle était contente de son geste…

Sophia croisa les bras dans un coin du salon et se mit à bourder.

-ma Sophia vient me voir, qu’est ce que tu as ?

--tu as offert un présent à mamie mais pas à moi, je ne compte plus à tes yeux papa Éric ? Éric se leva et la prit dans ses bras.

-bien sur ma puce, tu es mon bébé tu le sais au moins ? La petite bourda toujours ! Il s’assied et la posa sur ses genoux !

--Sophia arrête de jouer à l’enfant pourri gâté, Éric n’est pas obligé de t’offrir un présent à chaque fois qu’il vient, c’est impolie de le faire.

--pardon mamie ! Pardon papa Éric ! Je ne le referai plus.

--ne t’excuse pas ma puce, tu n’as pas été patiente. Je t’ai pris pleins de jouets (sortant les jouets du paquet) Le sourire se dessina à nouveau sur le visage de Sophia !

--youpi ! Merci papa ! Elle l’avait appelé papa spontanément et s’était jetée dans ses bras c’était si émouvant !

Passy se rend compte à quel point sa petite fille est très attaché à Éric, elle n’a pas cessé de le demander depuis tout ce temps .

-Mon fils j’allais mettre la table tu te joins à nous ?

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--oui maman ! Passy posa les couverts et le repas, tous les trois mangèrent en toute convivialité, Sophia lui racontait ses aventures avec ses camarades,

il ne s’en lassait pas et l’écoutait toujours avec plaisir malgré le fait que sa grand-mère lui disait de ne pas bavardé à table, la petite ne l’entendait pas d’une oreille…

Après le repas, Éric la porta sur ses pieds tous les deux continuèrent de parler jusqu’à ce qu’elle s’en dorme dans ses bras, c’était si mignon ! #emy Comme prévu,

j’étais passée au restaurant de Dany pour préparer l’anniversaire du restaurant, après avoir débattu longtemps avec l’équipe ,

nous avions établis des menus et des petits programmes pour faire jouer les clients et également des petits cadeaux pour les clients les plus fidèles. Après cela Dany me raccompagna chez moi .

Nous pénétrons dans le séjour, je fus surprise de voir Éric, il tenait Sophia dans ses bras qui s’était assoupie, ça se voyait bien que Dany était irrité de le voir.


--Bonsoir maman ! Salua Dany !

--bonsoir mon fils, comment vas-tu ? Les préparatifs avancent ?

-Je me porte bien ! Oui ça va bon train !

--j’en suis ravie !

-je ne savais pas que tu allais passer ! Dixit Émy à Éric !

--je suis venu passer du temps avec la petite et ta mère.

-okey !

--montre moi sa chambre je vais la poser sur son lit. Émy regarda sa mère et celle-ci acquiesça en signe d’approbation.

Éric la suivit à l’étage jusqu’à la chambre de la petite, il la posa sur son lit et lui posa sa couverture, il lui fit un bisou sur le front et les caressa les cheveux.

-ta fille est un ange, tu as de la chance de l’avoir. C’est une enfant exceptionnelle.

--merci c’est touchant ce que tu dis. Emy regarde sur une étagère et voit un paquets de jouets nouveau.

-c’est toi qui les a ramené ?

-oui ! -Merci, tu la gâtes trop !

-rien n’est trop beau pour ma princesse dit-il en regardant la petite qui dort. Il s’approcha d’Emy qui se tenait debout près du lit. Il lui prit la main malgré le fait qu’elle soit réticente.

--tu as peur de moi ?

-Non ! Tu ne devrais pas me toucher ainsi. -pourquoi ? -parceque euh…

--chut ! Je ne vais pas te manger. Je t’ai touché bien plus que ça, et tu as toujours pris ton pied. Dit-il d’un air taquin.

--décidément tu ne changes pas. Haha !

--j’aime te voir sourire, tu es si magnifique !

--merci. Dit-elle toute rouge. Il se rapprocha d’elle et posa ses mains sur ses hanches, Émy se sentait submergé par les émotions.

Elle baissa le regard. Il posa sa main sur son menton et le ramena en face de lui.

--regarde moi émilienne ! Elle le regarde, une lueur brillait dans ses yeux, le cœur d’Emy se mit à battre à chamade.

--je veux t’embrasser ! Même si c’est la dernière fois, ne me le refuse pas s’il te plaît !

--euh ! Nous ne pouvons pas faire ça .

-chut juste un petit baiser. Il se mit à caresser sa joue, et remonta avec son autre main de sa hanche jusqu’à ses cheveux, il ramena sa bouche vers lui, il prit ses lèvres en otage.

Elle ferma les yeux pour savourer l’instant, il s’y prit avec douceur et savoura les recoins de ses lèvres c’était si bon exquis.

Une fois de plus Éric avait réveillé ses sens, ses seins étaient tendus sous sa robe, Éric l’avait senti et s’était gardé d’aller plus loin il se détacha d’elle,

Émy avait comme un sentiment d’inachevé !


--bonne nuit ! Dit-il avant de s’éclipser Elle le suivit jusqu’au séjour, Éric dit au-revoir à Passy et fit mine de ne pas voir Dany.

Émilienne le regarda s’en aller, elle toucha ses lèvres elle avait encore la bouche humidifiée par le baiser qu’il venait d’échanger. Dany également rentra plutard.

Couchée dans son lit elle repense au baiser qu’elle avait échangé avec Éric,

il était entrain de briser les barrières et les défenses qu’elle s’était construite pour lui échapper..


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