Literature > Romance

CŒURS EN OTAGE

La maman de Taylor est problématique

Jun 22, 2025 - 12 Minutes

Chapitre 19

Mme Nguefack est un autre cas hein

  1. Une mère incroyable
  1. Confortablement de feu


__ Je ne veux pas de ta voiture Taylor, dis-je en allant dans sa chambre rassembler le peu d'affaires qui me reste. Taylor me suis en trombe.

__ Bella cette voiture est à toi...

__ Tu peux aller te faire foutre ailleurs avec ta fichue voiture, dis-je d'un ton irrité.

D'ailleurs dès ton retour tu ne me verras même pas dans ta maison. Puisque c'est comme ça que tu me vois... Une fille avide d'argent qui n'hésitera pas à aller écarter ses jambes facilement pour dd l'argent dès qu'elle en a l'occasion. Je sais que tu as raison de penser ça de moi Taylor. Je ne peux pas te blâmer sur ce point car je suis une prostituée de merde... Une salope... Mais j'ai une conscience Taylor. On avait un contrat et je sais ce que cela signifie de signer un putain de contrat de fidélité avec une personne. Même si je suis garce, je ne peux pas aller coucher avec d'autres hommes tant que je suis avec toi.

Tu ne me fais pas confiance et je te comprends. Mais je crois que la meilleure chose à faire c'est qu'on arrête toutes cette mascarade Taylor.

__ Bella écoute-moi s'il te plaît... Je sais que je ne suis pas un homme très facile à vivre... Mais je te promets que dans les jours à venir les choses vont changer. Mais je t'en supplie ne t'en va pas loin de moi Bella, dit-il d'un air triste.

C'est la première fois depuis que je connais cet homme... La première fois de le voir dans cet état de fragilité. Je l'aime tellement au point où je ne peux plus vivre sans lui. Si je ne l'aimais pas, j'allais déjà rompre avec ce contrat depuis des lustres et aller voir ailleurs. Mais mon cœur l'a choisi. Vivre loin de lui, sera pour moi une mort certaine.

__ Taylor...

__ Bella laisse-moi te montrer que je peux devenir quelqu'un de meilleure pour toi...

__ Non Taylor j'en ai plus qu'assez bordel ! Je n'en peux plus de cette fichue relation ou tu ne me fais pas confiance.

Il vaut mieux qu'on arrête immédiatement tout... Je m'en vais d'ici, dis-je en ouvrant la porte mais Taylor la referme à l'instant.

__ Qu'est ce que tu me veux Taylor ?

__ Je ne peux pas te laisser partir Bella, c'est impossible...

__ Non...

À cet instant Taylor a fait un acte que je n'aurais jamais pensé qu'un homme comme lui pourrait faire... Qu'un homme comme lui pourrait faire pour une fille comme moi. Il a posé un genou sur le sol, ses mains maintiennent ma taille et son visage coller à mon ventre.

__ Bella, à cause de toi moi Taylor Nguefack je m'incline devant toi aujourd'hui, juste pour t'empêcher de partir... Ne t'en va pas Bella, dit-il en déposant un doux baisers sur mon ventre. Cela envoie des ondes électromagnétiques sur mon corps...

Il se relève lentement puis croise mon regard.

__ Je sais que tu me désires autant que moi Bellaaaah, soufle t-il sur mon cou.

Comment puis-je te laisser partir après tout ce qu'on a partagé jusqu'ici ?

__ Je veux te montrer à quel point tu me rends complètement fou Bella, dit-il en me portant jusqu'au lit comme un bébé.

Il soulève ma robe sans invitation puis place son visage entre mes jambes.

Il commence à me sucer délicieusement. Il suce avec délice chaque recoin de mon intimité qui lui est complètement offerte. Je tremble de plaisir car c'est plus fort que moi.

__ Tes lèvres basses sont délicieuses Bella, soufle t-il entre mon intimité.

C'est tellement bon ce qu'il me fait ressentir en ce moment.

Malheureusement mon bonheur n'a pas duré car son téléphone s'est mis à sonner plusieurs fois.

__ Taylor Nguefack à l'écoute que puis-je faire pour vous ?

Merde ! J'avais complètement oublié... Ok je serai dans quelques heures.

Après cela, il passe un autre appel et cette fois ci, c'est sa secrétaire assistante Elana qui décroche.

__ Elena prépare un voyage en business class dans une heure, c'est un ordre...

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__ Mais Mr Taylor c'est beaucoup trop tôt...

__ Fais-le immédiatement ou je te promets que tu seras viré dans les prochaines secondes, dit-il d'une voix imposante.

__ C'est comme vous voulez Patron.

Taylor fait appel à sa gouvernante pour préparer ses affaires. Il va sûrement à un voyage d'affaires.

__ Tu compte aller où comme ça ?

__ Désolée j'ai une réunion d'affaires à Londres avec des investisseurs potentiels. Je dois m'y rendre d'ici quelques heures.

J'en ai pour deux jours. Alors je t'appelle dès que j'arrive à Londres, me dit-il d'un ton rassurant.

__ Okay, dis-je à contre cœur parce que je n'ai pas envie qu'il s'en aille immédiatement...

__ Ne t'inquiètes pas je te promets qu'on va rattraper ça, me dit-il avec assurance. Il pose ses mains sur les hanches puis m'embrasse sauvagement, pendant que ses mains maintiennent fermement mes fesses.

Après m'avoir bien malaxer les fesses, il dépose un doux baiser sur mes lèvres avant d'aller prendre une douche rapide.

Je suis assise sur le lit en train de l'observer s'habiller. Il est vachement beau et séduisant ce mec. Ses muscles bien sculpté lui donne un air de bad boy.

Après fini il retourne ses talons pour partir en me faisant un clin d'œil.

****Éclipse de plusieurs heures****

Après le départ du lion, Anna et moi avons décidé de mettre de la musique, danser afin de se détendre.

Verres à la main, robes fendues, talons aiguilles, corps huilés par la chaleur de la journée… on danse, rieuses, sur le marbre noir du grand salon.

Mes hanches dicte le rythme, ma longue chevelure balaie l’air comme un fouet. Anna, tout aussi magnifique dans une robe rouge sang qui colle à sa silhouette, me suit dans ce ballet charnel et audacieux.

— T’as vu comme je suis souple maintenant ? lance Anna en riant, une main dans les cheveux, l’autre en l’air.

— "T’es dangereuse, ma chérie. Tu vas faire des morts quand tu vas descendre au club ! répondit Bella, hilare.

On s' rapproche, dansant l’une contre l’autre, tournant autour comme deux prédatrices. Une danse de sirènes. Tout est fluide, libre, hypnotique.

Jusqu’à ce qu’un claquement sec retentisse à la porte.

Dans l’embrasure de la porte, une femme apparaît. Élégante, imposante, regard glacial. Ses cheveux courts sont taillés avec soin. Son sac Hermès pend à son bras comme une arme.

C'était **Madame Nguefack**, la mère de Taylor. Une femme que même les hommes politiques craignaient.

— Qu’est-ce que… c’est que cette débauche dans la maison de mon fils ? siffle la voix froide de la matriarche.

Anna recula immédiatement, confuse. Moi, je, garda sa posture. La musique s’éteint, mais mon cœur à bat encore comme un tambour de guerre.

— "Bonsoir Madame, répondis-je simplement, posément, sans baisser les yeux.

— Pas besoin de bonsoir venant de la traînée en chef.

Je suppose que tu es là fameuse Bella?

Une prostituée que mon fils paye pour coucher avec c'est ça ?

Celle qui a complètement ensorcelé mon fils, me dit-elle froidement.

Tu danses dans la maison de mon fils comme si c’était un club de bas étage. Tu n’as aucune honte ?

Le venin dans sa voix glace la pièce.

— Avec tout le respect que je vous dois, Madame… je crois que vous vous trompez de cible...

— Tu es une escort, oui ou non ? Une fille de nuit qui a réussi à séduire mon fils avec son corps qu'elle vend à tout les hommes riches du Cameroun comme une vulgaire marchandise, tonne t-elle d'une voix imposante.

— Je suis peut-être une escort, madame, mais au moins je suis honnête sur qui je suis. Et si Taylor me garde à ses côtés, c’est parce que je lui apporte ce que des femmes prétentieuses et aigries comme vous n’ont jamais su lui donner : loyauté, vérité… et amour.

Madame Nguefack s’avança d’un pas menaçant.

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— Écoute-moi bien petite traînée de merdeTu n’es qu’un divertissement temporaire dans la vie de mon fils. Une erreur. Une tâche dans l’honneur de notre prestigieuse famille. Tu n'as pas ta place dans la maison de mon fils sale petite sorcière.

— Alors effacez-moi, madame. Mais sachez que votre fils m’a demande de rester dans cette maison maison, ce champagne, cette robe. C’est ici que je dors. C’est à lui que je me donne. Et chaque nuit, il me regarde comme s’il avait trouvé son trésor. Vous pouvez me détester. Vous pouvez m’insulter. Mais vous ne pouvez pas m’effacer de sa vie. Parce que je suis déjà tatouée dans son cœur, dis-je d'une voix imposante.

Madame Nguefack me fixe un instant… puis tourna les talons, le visage fermé.

— C’est une guerre que tu ne peux pas gagner, Bella la vulgaire prostituée.

Mon fils ne restera jamais longtemps avec une ordure de ton espèce, lance t-elle froidement avant de monter les escaliers.

Malheureusement elle revient aussitôt qu'elle est montée sur ces escaliers.

__ J'en n'est pas finie avec toi, petite traînée.

Je repose lentement mon verre, le regard fixe.

— Vous êtes revenue pour m'insulter encore Mme?

— Je suis revenue pour te dire la vérité en face. Mon fils peut bien s’amuser avec toi, entre deux voyages, entre deux conquêtes faciles. Mais il n’épousera JAMAIS une prostituée de basse classe. Je dis bien Jamais !

— Prostituée de basse classe ?

Madame, il faut sortir un peu de vos clubs d’élites pour comprendre ce que signifie le mot “classe”. Ce n’est pas une question de nom de famille, ni de compte en banque. C’est une question de posture, de courage, et de dignité.

— Tu n’as ni dignité ni pudeur. Tu t’exhibes à moitié nue, comme une chienne en chaleur dans la maison que mon fils a bâtie avec son intelligence. Tu crois que porter une robe Dior va cacher ta vraie nature ? Tu resteras une chienne, même habillé en vêtements de luxe.

— Vous avez raison. Je suis une chienne. Mais une chienne fidèle, puissante, et bien nourrie avec l'argent de votre fils.

J'en conclus que votre fils Taylor adore les chiennes comme nous, dis-je froidement.

Pendant que certaines femmes passent leur vie à jouer les épouses parfaites en détournant les yeux devant les infidélités de leur mari, moi, je suis là. Entière. Présente. Et aimée. Ce n’est pas une bague qui fait une femme. C’est ce qu’elle fait quand le monde la regarde de travers.

— Tu n’es qu’un corps qu’il loue ! siffle Madame Nguefack.

Mais pour combien temps va t-il continuer à te louer et à t'entretenir ?

De la même façon qu'il t'a acheté pour être son objet de plaisir, c'est de cette même manière qu'il en achetera une autre petite traînée ! grogne t-elle en me lançant des regards meurtriers.

__ Pourquoi il dort avec moi tous les soirs alors qu’il pourrait payer mille autres filles ? Pourquoi il m’a confié ses secrets professionnels… beaucoup de choses que même vous vous ignorez ?

Vous me détestez parce que je suis ce que vous ne pouvez pas contrôler. Vous pensiez choisir la femme de votre fils. Mais Taylor n’est plus un enfant Mme.

Il sait ce qu'il fait alors vous n'avez pas le droit de venir lui dicter sa conduite.

Je m’approcha encore plus près d'elle.

ALORS, APPELEZ-MOI CHIENNE SI ÇA VOUS RASSURE. MAIS SOUVENEZ-VOUS D’UNE CHOSE, MADAME : MÊME UNE CHIENNE SAIT MORDRE.

Madame Nguefack me fixe, bouche entrouverte, suffoquée par mon audace… et la vérité.

— Je vous le ferai payer. Un jour, il ouvrira les yeux et sortira de cette bouteille où tu l'as enfermé.

— Peut-être. Ou peut-être qu’il est déjà réveillé… et qu’il a choisi les yeux grands ouverts, dis-je froidement.

La matriarche tourna les talons et quitte le salon pour de bon cette fois.

— Quelle connasse ! Quelle sale, sale connasse ! hurle-je en marchant pieds nus dans l’herbe, les yeux rougis de fureur.

Anna sortit juste derrière moi, inquiète, ses talons claquent sur la pierre.

— Bella, respire… respire, ma chérie. C’est fini. Elle est partie. Viens t’asseoir, allez bébé, me dit-elle doucement.

— Non ! Non, je peux pas rester là, calme, après ce qu’elle vient de me dire ! Elle m’a traitée comme un déchet ! Comme si j’étais une moins que rien Anna! crié-je en frappant de mon poing contre un arbre.

Elle n'a pas le droit de me juger comme ça Anna!

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— Tu l’as remise à sa place. Tu l’as brûlée vive avec tes mots. Elle a fui, Bella. Elle a fui !

— Elle croit que je suis qu’un corps. Qu’une vulgaire escort que son fils utilise et jette. Elle n’a même pas cherché à savoir qui je suis ! L'enfer que j’ai vécu ! Ce que j’ai traversé pour arriver là !

— Tu n’as pas à justifier tes actes, ma sœur. Tu vaux plus que tous ces gens déguisés en respectabilité.

Bella fit quelques pas dans l’herbe, levant les bras vers le ciel.

— Mais ça me tue ! Parce que je sens que même si Taylor m’aime, cette femme va tout faire pour me détruire. Et elle a du pouvoir, Anna… Elle a des connexions, des menaces. Elle est prête à tout. Et moi j’ai quoi ? Mon courage ? Mon cul ?

Anna la rejoignit, la força à se tourner vers elle.

— T’as ton intelligence. T’as ton charisme. Et surtout t’as ton cœur. Tu crois que Taylor est un idiot ? Il voit clair. Il sait exactement ce que tu représentes pour lui. Il est pas tombé amoureux d’un joli visage. Il est tombé amoureux d’une femme qui peut faire face à sa propre mère.

__ Tu crois vraiment qu'il est amoureux de moi ?

Mais est-ce que ça suffira ? Est-ce qu’il tiendra tête à sa mère jusqu’au bout ? Ou est-ce qu’il va finir par céder à ses caprices comme tous les fils riches qu’elle a formatés ?

— S’il renonce à toi, alors il ne te méritait pas. Mais s’il se bat, tu sauras que t’as pas juste gagné un homme. T’as gagné un roi.

Bella ferme les yeux, inspire lentement.

— Je l’aime, Anna. Et c’est ça qui me rend folle. Parce que je suis prête à tout… mais je refuse de me faire écraser par sa mère qui me déteste gratuitement. Je refuse de me taire. Même pour lui.

.

— Ma sœur… tu lui as mis un missile. Elle va faire une crise d’hypertension cette vieille femme aigris. Aïe ? C'est quoi son problème ?

C'est son fils qui te veux alors pourquoi elle s'en prend à toi et dit que tu as ensorcelé son fils ?

__ C'est son foutu problème Anna. Tant que Taylor veut de moi à ses côtés, je resterai pour lui. Quand il ne voudra plus de moi, je fermerai mes bagages et m'en ira loin de lui. Mais pour l'instant, il me veux alors ce n'est pas une vielle aigrie qui viendra me faire sortir de la vie de l'homme que j'aime.

Je suis debout, droite comme une déesse, sourit sans joie.

__ Woow ! Je suis vraiment très heureuse pour toi Bella. J'espère vraiment que Taylor sera capable de t'aimer en retour et de t'accepter telle que tu es.

__ C'est ma plus grande prière ma puce. Taylor est un homme très compliqué je te jure. Parfois je me demande bien s'il m'aime un peu... Parfois il me traite comme si j'étais la seule femme au monde.

Mais j'ai bien peur que ce rêve ne dure pas.

***Deux jours plutard***

*** Mireille Nguefack***

De toute les femmes qui existent sur cette terre, je n'aurai jamais pensé que mon fils allait choisir une traînée non... Une sale prostituée de merde comme petite amie. J'espère vraiment que cette relation va s'arrêter à une relation escorte girl avec son patron. Parce que plutôt mourir que d'accepter que mon fils bien aimé épouse ce genre de fille facile, prêt à tout pour l'argent. Cette petite traînée a envoûté mon fils. Elle n'est rien d'autre qu'une grosse salope, une opportuniste qui juste là pour son argent.

J'ai décidé d'attendre le retour de mon fils avant de rentrer chez moi. Pendant que j'étais tranquille en train de réfléchir, la porte s'ouvre brusquement.

__ Bonjour grand-mère !

__ Bonjour mon amour comment vas-tu ?

__ Je vais très bien merci grand-mère. Puis-je te poser une question ?

__ Bien sûr mon amour...

__ Pourquoi tu destete ma future maman Bella? Elle est très gentille...

__ Sacrilège ! Sacrilège ! Sacrilège ! Je vois bien que cette fille a non seulement envoûté mon fils, mais mon petit fils aussi bon sang !

Noah chéri... N'essaie plus jamais de dire que cette poufiasse sera ta future maman. Ton père ne va jamais la prendre en mariage. C'est une prostituée qui est mieux dans la rue que dans un foyer. D'ailleurs quel homme voudra d'elle comme épouse ?

__ Mais grand-mère Bella est très gentille, je l'aime beaucoup... Papa aussi est très attaché à elle...

__ C'est juste parce qu'elle a envoûté ton père mon enfant... Mais assez parler de cette traînée. Allons à table !

__ D'accord grand-mère !

À suivre...