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CŒURS EN OTAGE

Dîner romantique 😍🥰

Jun 19, 2025 - 17 Minutes

Chapitre 17

Love story sur nous maintenant 🤭🥰

  1. Réconciliation
  1. Un dîner romantique


Le soleil commence à baisser doucement sur l’horizon, enveloppant le yacht d’une lumière dorée.

__ Bon mon gars tu sais à quel point j'adore baiser comme toi...

__ C'est bon on a compris tu peux y aller Jordan bon sang ! dis-je en riant.

__ Mon amour ? dit-il à sa petite amie.

__ Oui bébé ...

__ J'ai hâte de me retrouver tout nu comme Adam et toi...

__ Putain mec fou le camp d'ici bordel !

__ Ok à plus tard !

Mon pote Jordan et sa petite amie Mila, après quelques verres et des regards brûlants d’intensité, décident de s’éclipser à l’intérieur du yacht. Bras dessus bras dessous, ils descendent dans l’une des cabines luxueuses, riant comme deux adolescents prêts à s’abandonner à leurs instincts. La porte se referme derrière eux… et très vite, quelques bruits étouffés commencent à s’échapper, laissant deviner un moment aussi torride qu’agité.

Sur le pont, Bella, toujours installée sur sa chaise longue, observait la mer. À ses côtés, moi, impeccable comme toujours dans une chemise en lin beige et un bermude sur mesure. Je me suis replongé dans mon ordinateur portable, concentré sur mes mails et mes graphiques. Mes doigts dansent sur le clavier avec précision, mon regard focalisé, imperturbable.

Elle tourne la tête vers moi, soupire une première fois. Rien. Je ne réagit pas.

— Tu comptes bosser encore combien de temps, là bebey? demande-t-elle en plissant les yeux.

Je ne lève même pas la tête. Je ne veux pas la prendre maintenant après cette nuit torride qu'on avait passé ensemble, je veux qu'elle garde son énergie pour les prochains jours.

— Le temps qu’il faudra. J’ai trois réunions en visio à caler et deux contrats à valider avant demain matin, répond-je simplement.

— On est sur un yacht. Au milieu de l’eau. Des gens se donnent du plaisir juste en bas, et moi je suis là comme une potiche pendant que Monsieur gère des “contrats à plusieurs millions”.

Je lève enfin les yeux vers elle, un sourcil arqué.

— Je t’ai invitée pour te détendre Bella. Je ne t’ai pas mise ici, sur ce bateau pour être mon assistante ou ma distraction constante.

— Ah ouais ? Donc en gros, je suis juste un joli meuble sur ton bateau c'est ça ?

Tu n'es vraiment pas romantique...

Je referme doucement mon ordinateur, sans brusquerie, et me lève. Je m'approche d’elle, les mains dans les poches, mon regard froid et intense.

— Non. Tu es bien plus qu’un meuble. Tu es... ma propriété momentanée. Et je tiens à ce que ce qui m’appartient reste calme quand je travaille bébé.

— Tu sais, t’as un don incroyable pour me rendre folle, m'énerver. Littéralement Taylor.

Je m’approche encore, jusqu’à être juste devant elle, imposant, sensuel, dangereux.

— Et toi, t’as un don pour toujours choisir le mauvais moment pour me provoquer Bella.

Je lui effleure doucement la joue avec mes doigts, puis ajoute :

— Mais si tu sais te montrer patiente… je te promets que ce soir, tu n’auras même plus la force de te plaindre, avoué-je.

Bella sent un frisson parcourir son dos. Je la frustre. Je l’agace. Et pourtant, elle ne veut que moi.

— Alors dépêche-toi de finir ton boulot, boss, lance-t-elle, mi-moqueuse, mi-provocante.

Je sourit en coin, puis retourne à mon ordinateur avec un calme glacial.

Bella, quant à elle, se lève, marche lentement vers la piscine du yacht, et plonge d’un geste élégant pendant que je matte son gros cul se trémousser parfaitement, à un rythme soutenu.

Le soleil commence à disparaître lentement derrière les collines dorées du littoral camerounais, enveloppent le ciel d’un mélange de rose pastel et d’orangé flamboyant. Sur le pont du somptueux yacht amarré non loin de Kribi, Bella est encore étendue sur un transat, les jambes croisées, les lunettes de soleil remontées sur ses cheveux, les lèvres légèrement entrouvertes par une satisfaction non dissimulée. Jordan, fidèle à lui-même nous casse les oreilles avec le bruit de leurs ébats sexuels.

Quant à moi, je suis toujours dans mon pantalon en lin blanc et d’une chemise Dior légèrement déboutonnée sur mon torse sculpté, observe la scène depuis l’arrière du yacht. Je tiens mon téléphone dans une main, des messages défilent sur mon écran, mais mon regard ne quitte pas Bella. Je l'ai vue rire, nager, s’allonger au soleil comme une déesse. Elle est sublime, comme toujours.

— Préparez la salle privée au sommet de l’hôtel Cristal Palace. Oui, pour ce soir. Deux couverts. Pas de retard.

Je raccroche et me tourna vers Bella.

M’approche d’elle, silencieux, puis m’incline pour lui murmurer à son oreille :

— Prépare-toi. On quitte le yacht dans vingt minutes. Je t’emmène dîner. Pas n’importe où. Tu vas adorer.

— Encore un de tes plans de milliardaire mystérieux ? demande-t-elle avec un sourire en coin.

— Toujours. Et ce soir, j’ai réservé le toit panoramique du Royal Palace Hotel, rien que pour nous deux. Robe chic exigée, beauté naturelle déjà cochée.

— Donne-moi dix minutes. Tu vas regretter de m’avoir invitée. Je vais faire de l’ombre à toutes les étoiles de Yaoundé ce soir.

Le trajet entre le port privé et le centre de la ville s'effectue dans le silence doré d’un SUV de luxe, aux vitres teintées. Je conduis moi-même, concentré, sobrement élégant. Bella, quant à elle, porte une robe rouge vif fendue jusqu’à la cuisse, qui épouse parfaitement ses courbes. Ses boucles tombaient en cascade sur ses épaules, et un parfum délicat flotte dans l'air, mélange de jasmin et de tentation.

Lorsqu’on arrivèr à l’hôtel, un ballet de voituriers, portiers et gardes en costards noirs se mit en branle. Dès que la portière s’ouvre, tous les regards se tournent vers Bella. Même dans un lieu habitué à accueillir ministres, stars et dignitaires étrangers, sa présence semble électriser l’air.

Je lui tendit ma main pour l’aider à sortir. Elle descend lentement, en pleine maîtrise, et pose son talon aiguille au sol avec l’assurance d’une reine.

— Monsieur Nguefack, votre table est prête, déclare le manager de l’hôtel qui nous attend à l’entrée.

— Parfait. Champagne au frais ? demande-je sans même m’arrêter.

— Bien sûr, Monsieur. Et le chef est personnellement en cuisine ce soir, dit-il en me suivant derrière.

On prend l’ascenseur privé jusqu’au dernier étage. Là, une terrasse illuminée de centaines de bougies nous attend. Une vue à couper le souffle sur la ville, des musiciens live jouent de la roumba douce, et une table dressée avec une élégance rare, nappes brodées, vaisselle en porcelaine fine, couverts dorés.

Bella reste un instant sans voix.

— Tu fais toujours ça pour tes escorts ? murmure-t-elle.

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Je lui lança un regard intense.

— Je ne fais ça que pour toi, Bella. Parce que ce que tu représentes dépasse largement les apparences.

On s’asseoit. Le champagne coule, les plats s’enchaînent : carpaccio de langouste, filet de bœuf en croûte, mousse de mangue au gingembre. Mais plus encore que la cuisine, c'est l’alchimie entre nous qui domine la soirée.

Vers la fin du repas, alors que Bella riait à une anecdote de Taylor, il s’interrompit soudainement, l’air sérieux.

Le dîner avait été un véritable ballet de luxe : plats raffinés, silence feutré, regards brûlants. Les gardes sont restés discrets à distance, la musique légère s'était estompée, ne laissant plus que les murmures du soir et le cliquetis du cristal. Bella, assise sur son fauteuil en velours crème, termine doucement sa coupe de vin rouge millésimé. Le regard un peu rêveur, elle contemplait les lumières de la ville par les baies vitrées.

Je me lève lentement.

— Ne bouge pas, dit-il d’un ton calme mais impérieux.

Il se dirigea vers le coffre discret posé dans un coin du salon, l’ouvrit et en sortit un petit écrin noir en cuir. Il le ramena, le posa devant elle, sans un mot. Puis, il s’assit à nouveau, les jambes croisées, les yeux fixés sur elle.

Bella fronça légèrement les sourcils, curieuse.

— Qu’est-ce que c’est ?

— Une preuve que tu n’appartiens plus au monde. Tu m’appartiens Bella.

Bella entrouvre l’écrin, et ce fut comme une gifle de lumière.

Une chaînette en diamant pur, fine, élégante, presque discrète, mais dont les pierres scintillent comme une rivière de feu sous la lumière. Le bijou est orné d’un petit pendentif en forme de goutte, gravé très discrètement de deux initiales enlacées : T & B.

— Taylor... c’est…

Je la coupe d’un ton neutre :

— Ce n’est pas un cadeau. C’est un rappel. Que je te veux dans ma vie. Et que je ne tolère aucun rival.

— Tu peux m’aider à la mettre ?

Je la fixe longuement. Puis, sans un mot,jee lève, marche lentement derrière elle. Mes mains, d’abord fermes, devient presque tendres lorsque j'écarte ses cheveux de sa nuque. Bella sent mon souffle chaud effleurer sa peau nue. Sa robe a un décolleté dans le dos, et sa peau frissonne sous la caresse de l’air.

J' ouvre doucement la chaînette, la passe autour de son cou. Mes doigts touchèrent sa clavicule. Puis glissent lentement, avec une précision calculée. Il referme le fermoir. Le clic métallique fut comme un sceau.

Bella ferme les yeux.

Je posen mes deux mains sur ses épaules, et me penche pour murmurer à son oreille :

— Tu es à moi, Bella. Ce diamant... ce n’est pas un bijou. C’est une frontière. Qu’aucun homme n’a le droit de franchir. À part moi.

Elle ouvre les yeux, le cœur battant.

— Et si un jour je veux enlever cette chaînette ? demande-t-elle dans un souffle.

Taylor contourna le fauteuil, s’accroupit devant elle, planta ses yeux dans les siens, sombres, intransigeants, et répondit :

— Alors je te la remettrai. Encore. Et encore. Jusqu’à ce que tu comprennes… que je ne te laisserai jamais partir.

— On va où ? demande-t-elle enfin, curieuse, en tournant la tête vers moi.

Je ne la regarda pas, gardant les yeux rivés droit devant moi, ma mâchoire serrée, l’air mystérieux.

— Patience, répondit Taylor d’un ton calme.

Vingt minutes plus tard, la voiture ralentit en entrant dans une résidence privée, surveillée par une sécurité stricte. Des portails coulissants s’ouvrent automatiquement, et le véhicule grimpe une allée bordée de palmiers illuminés. Tout autour d’eux, des villas et immeubles modernes avec vue sur l’océan s’étendaient dans un calme absolu. **Un quartier ultra sélect de Kribi**, peuplé de diplomates, de fortunes anciennes et de jeunes milliardaires comme lui.

La voiture s’arrêta devant une grande entrée privée, au design épuré.

Quand il n s’arrête enfin devant une immense résidence ultra moderne gardée par des vigiles armés, Bella fronce les sourcils. Le panneau affichait un nom qu’elle connaissait bien :

"Les Cimes d'Émeraude", un complexe de penthouses réservé aux élites politiques et milliardaires étrangers.

Un agent de sécurité ouvre la portière avec un respect presque militaire.

— Bienvenue, M. Nguefack.

Bella descend, impressionnée, et suivit de moi vers un ascenseur privé à reconnaissance biométrique

Je descend, contournae le véhicule et ouvrit moi-même la portière de Bella, lui tendant la main.

— Viens.

La porte s’ouvre sur un véritable paradis suspendu.

Le souffle de Bella se coupe net.

Un salon immense, aux baies vitrées donnant une vue plongeante sur l’océan Atlantique**, s’étend devant elle. Le sol en marbre ivoire, les murs ornés de tableaux d’art africain contemporain, des canapés design crème et beige, un lustre de cristal en cascade, une piscine intérieure à débordement, un dressing vitré à perte de vue, et une chambre principale digne d’un palace princier.

— Qu’est-ce que… qu’est-ce que c’est que ce lieu Tayl ? murmure-t-elle, les yeux écarquillés.

Je m'approche lentement, les mains dans les poches, l’air aussi décontracté qu’arrogant.

— Ton nouveau chez-toi.

Elle se retourne brusquement.

— Pardon ?

— Je t’ai acheté cet appartement. Entièrement meublé. Tout ici est à toi.

Elle cligna des yeux, comme si elle avait mal compris.

— Tu m’as… acheté ça ?

— J’ai visité ton appartement actuel, Bella. C’est beau, oui. Confortable. Mais…

Il eut un petit rire sec, puis planta son regard perçant dans le sien :

— C’est loin d’être à la hauteur d’une femme qui partage mon lit.

— Tu veux dire que mon appart te déplaît ?

— Non. Je veux dire qu’il m’insupporte. Trop… fade.

Je m’approche d’un pas lent, dominant, puis ajoute :

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— Quand je couche avec une femme, je ne lui donne pas un bijou de pacotille. Je lui offre une vie. Du marbre sous mes pieds, de l’or sur sa peau, et l’océan devant sa fenêtre, tonne-je d'un ton arrogant.

Bella se tient face à la vue de l'océan, les bras croisés sur sa poitrine, encore sous le choc du cadeau que je viens de lui offrir. C'est logique qu'elle soit aussi surprise. Taylor Nguefack ne fait pas les choses à moitié.

Elle n’arrivait pas que ce palace lui appartient désormais.

Je l’observe en silence, adossé à la cloison, les mains dans les poches. Mon regard sombre glisse sur elle comme une onde chaude, sans pudeur mais sans vulgarité. Je la déshabille des yeux, oui.

— Tu te rends compte que t’es en train de trembler de joie Bella ? murmuré-je.

— C’est trop, souffle-t-elle. Trop beau. Trop irréel. Trop…

Je m’avance lentement, chacun de mes pas résonnent sur le marbre. Lorsque je fut à un souffle d’elle, je lève la main et effleure doucement sa mâchoire, son cou, puis son épaule nue.

— Justement. Tu mérites ce “trop”.

Elle ouvre les yeux, croise les miens. Et là, il n’y a plus de mots.

Nos lèvres se cherchent, se trouvent, se cognent presque, comme deux bêtes affamées. Le baiser est brutal, brûlant, chargé d’une tension contenue depuis trop longtemps. Elle m’attrape par la chemise, me tira contre elle, me pousse jusqu’au salon.

Les talons de Bella ont disparu depuis longtemps. Pieds nus, elle grimpe légèrement sur le large canapé en velours beige, me dominant d’une tête.

— Alors c’est ça, l’appartement de rêve ? fit-elle d’un ton insolent.

Je lève les yeux vers elle, ma mâchoire serrée par le désir. J' écarte lentement les pans de ma veste, la laisse tomber au sol, puis détache les boutons de ma chemise un à un, sans la quitter des yeux.

— Il manquait quelque chose pour le rendre parfait.

— Quoi donc ?

Je la saisit brutalement par la taille et la fait tomber sur mes genoux commune plume.

— Toi, murmure-je contre sa bouche. Il manquait toi Bella.

Nos corps se mêlent dans une danse désordonnée et puissante. Nos vêtements s’éparpillent un à un dans le salon, robe de créateur, chemise italienne, lingerie fine… Le luxe n'a plus d’importance maintenant. Il n’y a plus que nos peaux, nos soupirs, nos envies.

Je me lève, prend Bella dans mes bras comme une plume et la porte jusqu’à sa nouvelle chambre, vaste, où un lit king-size trônait au centre, couvert de draps blancs comme une promesse de recommencement.

Je la dépose doucement au milieu du lit, puis se glisse sur elle avec une lenteur calculée, regardant chaque réaction de son visage, chaque frisson qui lui traverse la peau.

— Ce soir, dit-je d’une voix basse, ce n’est pas le milliardaire qui te touche.

— Ah non ? souffle-t-elle en se cambrant légèrement.

— Non. C’est l’homme que tu rends fou Bellaaaah, finit-je par lâcher.

Bella sourit, presque émue. Puis elle m'attire à elle et renverse la situation d’un mouvement de hanches. Elle prend le dessus, m'enfourche avec une grâce féline. Ses cheveux tombent en cascade sur son visage, ses mains glissent sur mon torse puissant. Je soulève sa robe sans effort et glisse ma queue dans son intérieure déjà chaude et mouillée pour moi. Elle lâche un crie de gémissements résonnent dans toute la pièce.

__ Aaaaaaaaaanh...

__ Oui bébé bouge pour moi, soufle-je d'une voix rauque.

Elle se met à bouger lentement, avec tout le savoir d’une femme qui a vendu du plaisir… mais qui, ce soir, ne fait aucun effort. Ce n'est pas du travail. C’était un cri. Un besoin. Une envie de moi.

Je grogne, la saisit à la nuque et la ramena à moi dans une étreinte presque sauvage. On roule dans les draps avec force.

Les heures passèrent sans qu'on ne se rendent compte. Parfois tendres, parfois brutaux, parfois silencieux, parfois haletants. On inaugure chaque recoin de l’appartement : le lit, la baie vitrée, le canapé, même la salle de bain où Bella finit dans la baignoire, riant sous la pluie chaude de la douche pendant que moi, torse nu, la regarde comme une œuvre d’art vivante.

Le silence s’était installé comme un voile précieux. Seuls les soupirs des vagues au loin et les respirations lentes de nos deux corps enlacés meublent la nuit.

Bella se repose contre mon torse, une jambe jetée par-dessus mes hanches, ses doigts jouent distraitement avec la chaîne dorée que je porte au cou. Son souffle était apaisé, son corps détendu, mais son cœur bat toujours trop vite. Comme si elle ne veut pas que cette parenthèse prenne fin.

Quant à moi, je garde une main sur ses reins, l’autre glissée dans sa chevelure brune. Je ne parlait pas. Je sens. J'absorbe. J'aurais voulu que ce moment s'arrête à jamais.

Puis, sans prévenir, je bouge lentement. Très lentement. Il la fait basculer à nouveau sur le dos, avec une infinie délicatesse, comme si elle est faite de verre précieux. Nos regards se croisent dans l’obscurité, et Bella sait immédiatement ce que je veux. Ce qu'on veut tous les deux d'ailleurs.

— Encore ? souffle-t-elle, un sourire langoureux au coin des lèvres.

Je me pencha, caresse sa joue du bout du nez.

— J’ai pas fini de te découvrir Bella… Et toi non plus, avoue.

Elle rit légèrement, presque honteuse de son propre désir.

— Non. J’en veux encore bébé...

Alors je l’embrasse. Doucement, longuement. Pas un baiser de conquête. Un baiser de silence, de connexion. De besoin.

Mes mains reprennent leur route, glissant le long de son flanc, s’attardant sur ses seins déjà tendu pour moi, son ventre, sa hanche, puis sur sa cuisse que je remonte lentement. Bella ouvre les jambes sans réfléchir, offerte, détendue,prête.

Mais cette fois, je ne précipite rien.

Je m'ntroduit en elle avec une lenteur exquise, un gémissement étouffé s’échappant des lèvres de Bella tandis qu’elle s’arque légèrement pour mieux m'accueillir. Je reste là, en elle, immobile un instant, la regardant dans les yeux. Et murmure :

— C’est là que je me sens… chez moi Bella, lui intimité-je d'une voix rauque.

Bella, les yeux mi-clos, prend ma nuque entre ses mains et m’attire plus près encore.

— Ne dis rien. Bouge… doucement bébé, m'ordonne t-elle d'une voix sensuelle.

Et moi j'obéis.

Ce n'est pas une montée en puissance. C’était une valse lente, un va-et-vient parfaitement rythmé, sans brutalité. Chaque mouvement de bassin déclenche un soupir, un frisson, un frottement chaud entre nos peaux moites. Bella enserre sa taille de mes jambes, ses mains agrippent mes épaules. Le monde peut bien exploser dehors, elle s’en fiche. Là, dans ce lit immense, elle vie vraiment dans mes bras.

Je descends mes lèvres le long de sa clavicule, l’embrasse entre les seins, puis remonte pour capturer son regard.

— Regarde-moi, Bella...

Elle ouvre les yeux, le cœur au bord des larmes. Je suis trop proche. Trop vrai.

— Je suis là bébé, souffle-t-elle.

On reste ainsi, accrochés, liés, dans un rythme profond et lent, jusqu’à ce que nos souffles deviennent plus courts, nos gestes plus frénétiques, mais toujours tendres, toujours maîtrisés. Et quand l’orgasme arrive, c'est une vague chaude et silencieuse, comme une marée douce qui nous submerge dans un long gémissement commun, étouffé entre deux baisers.

Je me laisse tomber sur le côté, gardant Bella tout contre moi. Elle posa sa tête sur son bras, les yeux brillants.

— T’as pas juste pris mon corps bébé, murmure-t-elle.

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— Je sais, réponds-je.

Un long silence.

Puis elle ajoute :

— T’es en train de me faire peur, Taylor.

— Et moi… t’es en train de me faire espérer Bella...

On ne dirent plus rien. Parce que parfois, le silence dit bien plus que tous les mots.

On reste coller ainsi jusqu'au lendemain.

*** Bella Mbarga***

Le soleil se glisse lentement à travers les voiles légers de la chambre. La lumière dorée embrasse ma peau nu, étendue sur le lit immense, blottie contre Taylor. Il n’y a plus de masque, plus de jeu, plus de rôle à jouer. Juste deux corps fatigués mais apaisés. Deux âmes calmes après la tempête.

Taylor était déjà éveillé, le regard fixé sur le plafond. Moi, encore somnolente, j'ai une main posée sur son torse nu, mes doigts tracent de petits cercles sans vraiment y penser. J' ouvre lentement les yeux, inspire profondément, puis sourit contre sa peau.

— Tu sens bon le matin Mr Nguefack, murmuré-je.

— Et toi, t’es plus dangereuse encore dans ton sommeil, réplique-t-il d’un ton moqueur, les lèvres à peine relevées.

On échange un regard tendre. Le genre de regard qui dit "j’aimerais rester là toute la journée. Mais Taylor, lui, a déjà l’esprit en alerte. Le devoir l’appele, comme toujours.

Il se redresse doucement, attrape la serviette accroché dans un petit coin de la chambre.

__ Je t'accompagne dans la douche bébé ? lui demande-je

__ Tu sais qu'il est presque impossible pour moi d'être dans la même pièce que toi et ne pas te baiser... Mais bon! Je ferai une exception aujourd'hui car je sais que tu es fatiguée.

Il a raison je suis très fatiguée et j'ai mal aux jambes. Taylor ne joue pas quand il s'agit de me faire faire crier de plaisir. Il ne m'a pas donné cadeau ce mec.

Après une dizaine de minutes à prendre une douche tout les deux, on revient dans la chambre. Il s'habille à la hâte et attrape sa montre sur la table de chevet et l’attache à son poignet.

— Tu repars déjà dans ton monde de requins en costard ?

Il se tourna vers moi, caresse ma cuisse nue du bout des doigts.

— Je dois passer à l'entreprise. Réunion à 9h. Mais avant ça… j’ai encore une chose à te montrer, dit-il imposant.

— Quoi ? Encore un miroir en diamant ? Des chaussures de Cendrillon ?

Taylor rit doucement.

— Non. Mieux. Viens, dit-il en me tirant contre son torse, appuyant fermement mes fesses comme un pervers.

__ Taylor je suis encore toute nue tu t'en rends compte ? Tu veux que je sorte ainsi...

__ Chuuuut ! réplique t-il. Personne à part moi n'a le droit de te voir nue tu devrais le savoir.

J' enfile une robe qui traîne sur une chaise et l’accompagne pieds nus jusqu’à l’ascenseur privé. On descend jusqu’au parking souterrain, encore désert à cette heure. Une légère odeur de cuir neuf flottait dans l’air.

Et là, juste en face de l’ascenseur, brille une voiture flambant neuve. Une Mercedes-Benz Maybach rose poudré, intérieur crème, jantes noires étincelantes. Élégante. Puissante. Unique.

Je m’arrêta net.

— Taylor... c’est quoi ça ?

Ile tendit la clé, suspendue à un porte-clés Hermès.

— C’est ta voiture. Plaques personnalisées. Carte grise à ton nom. Assurance premium. Et elle est équipée d’un système de sécurité biométrique. Seule toi peux la démarrer.

Je recule d’un pas, choquée, presque nerveuse.

— Attends, attends… Non. C’est pas sérieux là. Une Maybach ?! Taylor, t’es malade !

— Tu mérites ce qui est rare. Ce qui ne passe pas inaperçu. Ce qui roule au-dessus des autres. Comme toi.

— Mais… je… tu m’as déjà offert un appartement de rêve, et maintenant une voiture à plusieurs centaines de millions ?

— Je t’ai offert un toit pour te protéger et t'éloigner des regards des vautours qui te tournent autour. Et maintenant un volant, pour te rappeler que tu conduis ta vie.

Il s’approche, glisse une main derrière ma nuque et ajoute plus bas :

— Et que tant que t’es dans la mienne, je m’assure que tu roules en première classe Bella.

Je reste figée. Les émotions s’entrechoquent en elle. Joie. Vertige. Tendresse. Méfiance. Gratitude. Tout en même temps.

Je me tourne vers la voiture, effleure la carrosserie, les yeux brillants.on reflet lui renvoie une image que j' avais presque oubliée : une femme désirée, respectée, choyée.

— T’es en train de me pourrir, Taylor.

Il sourit, fier.

— Je cultive ce qui me plaît. Et toi, t’es devenue mon...

Je me jette dans ses bras sans prévenir, enroule mes bras autour de son cou et l’embrasse avec fougue.

— Promets-moi juste une chose, dis-je en reculant légèrement.

— Tout ce que tu veux.

— Ne me transforme pas… juste pour me jeter plus tard.

Il me regarde, sérieux, et dit sans détour :

— Je ne jette pas ce que j’ai mis du temps à mériter.

Puis il ajouta, sur un ton plus léger, en me glissant la clé dans la main :

— Et fais gaffe à la vitesse. T’as beau être sexy, la police n’a pas ton numéro.

À suivre...