Amoureuse de mon patron
By Nelly Carelle
Chapitre 16
#émy
Je suis déjà à quatre mois de grossesse, mon petit ange ne me dérange pas, je n’ai pas de malaises comme peuvent l’avoir certaines femmes enceintes, au contraire je suis en pleine forme, je rends grâce à Dieu pour cela.
Vous avez vu comment votre boss m’a traité il y’a quelques jours au restaurant ? Voilà pour quoi je me suis abstenue de lui annoncer ma grossesse.
Je ne comprends pas pourquoi il éprouve autant d’animosité en vers moi, on dirait pas l’homme qui m’aimait follement par le passé, à cause d’un mensonge Éric m’a condamné et me juge, ça me fait si mal qu’il me traite ainsi.
J’apprête ma fille, nous irons au manège pour qu’elle s’amuse, elle si contente d’y aller.
Sophia a très bien accueilli ma grossesse, elle si impatiente de tenir son petit frère dans ses bras.
Les jeans me rentrent difficilement, j’ai pris quelques kilos en plus, je fais attention à ce que je mange pour ne pas exceder.
J’arbore une jupe jeans avec une chemise blanche oversize et des baskets aux pieds, ils sont si confortables, j’arrange ma perruque longue métisse,
avec mon sac à main noir en cuir je suis parée on dirait une petite fille de 15 ans haha, décidément Éric c’est un bon enceinteur, les hommes me courent après depuis que j’ai cette grossesse haha !
--maman je suis prête ! Dixit Sophia.
--tu es belle ma fille ! Défile comme un mannequin maman te regarde.
Sophia s’exécute ce qui arrache un sourire à sa mère.
-quelle beauté ! Mon ventre produit de bons fruits !
-Maman ton ventre n’a pas d’arbres fruitiers.
--haha ! Sophia c’est une façon de parler c’est une figure de style !
--c’est quoi ça ?
--tu verras ce cours au collège !
--d’accord ! On n’y va ?
--tu t’en vas sans dire au-revoir à ta mamie ? Dit Passy qui sort de la cuisine !
--mamie je m’en vais !
-Viens me faire une bisou s’il te plaît ! La petite s’exécute et rejoint sa mère.
--maman à toute à l’heure ! Dixit Émy ! Emy tient la main de sa fille et toutes les deux sortent de la propriété.
Elles prennent un taxi pour le manège.
Elles arrivent sur le lieu après quelques minutes , c’est un grand espace de plein avec pleins d’attractions en plein air pour les enfants.
Sa fille est tout excitée, elle veut tout essayer.
--maman ! Maman ! Je veux ça ! Ça aussi ! Et ça !
--Sophia ne me fatigue pas ma chérie, allons y doucement.
Ça te dirait si on fait un joli maquillage comme pour les princesses, regarde devant nous il y’a pleins d’enfants maquillés .
--oui youpi allons y ! Sophia tire la main de sa mère jusqu’au maquilleur.
-bonjour M. Je veux que vous me transformez en princesse ! Dixit la petite . Le maquilleur regarde Émy et tous les deux sourient.
L’enfance, l’âge de l’insouciance.
--d’accord votre Altesse ! Asseyez vous là je vais voir ce que je peux faire.
-merci ! Après quelques minutes il avait fini de faire les dessins sur son visage, ils étaient beaux. Il lui tient un miroir.
-voici le résultat final, ça vous plaît votre Altesse ?
--j’adore ! Merci M.
--je vous en prie ! Bonne journée ma reine ! Emy se me mit à sourire.
--maman je veux faire du poney.
-d’accord ! Je t’y emmène. Émy conduit sa fille au manège à poney, la petite s’amuse enorment. Après plusieurs tours, elle descend.
Et tire à nouveau sa mère vers d’autres attractions.
Émy se régale de la voir aussi heureuse le côté positif d’être au chômage ce qu’elle avait plus de temps pour sa fille, et seul son bonheur lui importait.
-tu t’es bien amusée ?
-oui maman ! Merci !
-d’accord ! J’ai repéré un fast-food près du manège on n’y fait aussi des glaces, ça te dit d’y aller ?
-oui maman ! Sophia lance quelques grands pas devant sa mère, Émy est concentrée sur son téléphone qu’elle ne surveille pas la petite, elle lève la tête et ne voir plus sa fille.
Elle est affolée et se met à l’appeler, il y’a de la foule, Sophia peut être n’importe où.
-Sophia ! Criât-elle ! Elle se renseigne auprès des passants.
--vous avez vu ma fille ? Une petite fille en robe blanche avec des pieds-nus et cheveux frisés ?
--non madame ! Réponds les passants.
Émy prend peur, avec tous les enlèvements d’enfants qui se déroulent elle n’imagine pas sa fille loin d’elle.
Elle marche jsuqu’à la sortie mais rien, elle regarde aux alentours elle ne voit pas la petite, elle avance près du fast-food mais elle ne trouve pas sa fille.
ACHETEZ LE LIVRE: Amoureuse de mon patron
Soudain une voix raisonne derrière elle.
-maman, je suis là !
Elle se retourne, et voit sa fille dans les bras d’Éric, elle est soulagée et se précipite vers elle.
Éric dépose la petite qui se jete dans les bras de sa mère.
Émy est très émue quelques larmes lui échappent elle croyait ne plus revoir sa fille.
-Sophia ne me refais plus une frayeur pareille, je t’ai cherché partout…(pleures) j’ai cru qu’il t’était arrivée quelque chose de grave.
--je suis désolée maman je ne le referai plus. Émy serre la petite contre elle.
Elle essuie les larmes de sa mère qui se ressaisit aussitôt.
-papa Éric m’a ramené ! Emy lève la tête et le voit aux côtés d’une jeune fille. Il n’a pas cessé de regarder la scène. Émy dépose la petite qui s’agrippe à son pied.
--Merci Éric !
-je t’en prie ! Je l’ai vu à la sortie qui te cherchait désespérément. Bonne journée !
--papa Éric, vient manger avec nous s’il te plaît !
--cette petite est trop chou ! Éric moi je craque ! En tout cas, s’il refuse je viens avec volontiers avec toi ma puce.
Dit la jeune fille qui accompagne Éric. Émy la fixe avec un air de jalousie, elle a la peu clair et les cheveux frisés comme ceux d’Éric.
De taille moyenne avec un corps de mannequin, elle est belle et sourit à Sophia.
-d’accord tu peux venir avec nous. La petite s’approche d’elle
--comment tu t’appelles ? Tu es qui ?
--Sophia arrête on ne pose pas ce genre de questions .
-Ne t’inquiètes pas ! Pas la peine de la réprimander ça ne me gène pas d’y répondre. Elle avait un accent anglais, elle n’était certainement pas du pays.
--je m’appelle Daniella ! Je suis la petite sœur d’Éric ! Dit-elle souriante
--moi je m’appelle !
--Sophia ! Tu vois je connais ton prénom ! Haha !
Émy s’en voulait d’avoir été jalouse de sa sœur durant un instant.
Éric lui avait dit qu’il avait une sœur et un frère des jumeaux. Daniella prit la main de Sophia pour le restaurant.
--Dani nous avons des choses à faire !
-Éric décoince, tu ne vas pas gâcher notre moment ! Pas Sophia ?
--oui oui ! Papa Éric décoince, ce que tata a dit !
--haha ! Ce qui les fait sourire. Éric n’avait pas d’autres choix que de les suivre, il marchait près d’Emy, un silence régnait entre les deux.
-euh…alors tu deviens quoi ?
--Tchuips ! Bourda Émy !
--ok ! Tu n’es pas d’humeur à parler ?
-depuis quand tu t’intéresses à ma vie ? Tu m’as bien fait comprendre que je valais plus rien à tes yeux !
--je sais que je me suis montré très blessant par moment, je m’en excuse.
-ok !
--tu deviens quoi ?
--je fais des pâtisseries que je livre dans les restaurants et aux particuliers.
-cool ! Et qu’est ce que tu faisais avec ce type dans ce restaurant ?
--ce type comme tu l’appelles, c’est le gérant de ce restaurant et l’un de mes plus fidèles clients, je venais lui livrer sa commande et il me proposait de ma raccompagner avant que tu ne me traites de tous les noms d’oiseaux.
Éric s’en voulu, il avait jugé sans fondement.
--je vois ! Moi qui croyait que c’était le père du bébé !
--tu n’es vraiment qu’un idiot toi ! Tu es aveugle ou quoi. Tchuips ! Dit -elle tout en le devançant l’air énervée.
-hey Émy attend, j’ai dit quoi de mal !
-rien !
-Qui t’a mis dans cet état ? Qui a osé te faire ça ?
--haha !
--qu’est ce qui te faire rire.
-toi !
--pourquoi quand je parle sérieusement tu te mets à rire ?
--parceque c’est mieux que j’en rire ! Si je pleure maintenant qui me consolera.
-Hum ! Éric la regarde à nouveau, elle a prit du poids et a bonne mine.
L’adage qui disait que c’est lorsqu’on perd quelques chose que l’on reconnaît vraiment sa valeur, Éric s’en mordait les doigts.
--en tout cas je voulais te dire que tout le potentiel est encore en place et bien plus ! L’homme qui partage ta vie doit être un chanceux !
--tu vois aussi je dis que tu ne réfléchis pas plus loin que le bout de ton nez, tu le prends mal.
Mais merci du compliment, il prend si bien soin de moi et me comble sur tous les plans.
Tu ne peux pas imaginer à quel point je prends mon pied au lit avec lui, il fortifie bien le bébé. Haha !
#éric
Putain cette fille se moque de moi, dites moi qu’elle ne m’a pas fait ça !
Je ne peux l’imaginer avec autre encore moins qu’il ait posé ses sales pattes sur elle.
Émy m’appartient et à personne d’autre, je vais tuer quelqu’un c’est certain.
Il s’approcha d’elle, Émy s’arrête pour lui faire face.
-sache que tu es à moi et personne d’autre mets ça dans ta tête. Je vais tuer ce mec
-haha ! Tu es vraiment taré ! Tu oublies que tu as mis fin à notre relation ?
-je ne t’ai pas demandé de te remettre avec un homme jusqu’à lui faire un enfant.
-poussez toi je veux passer ! Je m’en fou de ce que tu peux penser.
--émilienne attends ! Tous entrent dans le fast-food, et prennent une table.
-Sophia qu’est ce que tu aimerais prendre ? Demanda Daniella.
-une pizza et une glace à la fraise !
-miam ! Je prendrai là même chose que toi ! Et vous ? S’adressant à son frère et émilienne.
-un jus de fruits pour moi. Dixit émilienne .
-un cocktail de jus de fruits moi. Dixit Éric !
Le serveur vint prendre leurs commandes et revint une demie heure avec un plateau chargé de leurs commandes.
Daniella et Sophia se mirent à manger avec appétit…
Émy sirotant son verre avec une pipette sous le regard pesant d’Éric, elle n’en avait rien à faire. Elle se mit à manipuler son téléphone tout en souriant.
Il se demandait bien ce qui lui faisait autant rire.
Elle était tellement belle émilienne, ses fossettes se dessinaient lorsqu’elle riait.
-alors c’est toi la fameuse Emilienne, dont mon frère est tombé fou amoureux ? Demanda Daniella, Émy leva la tête vers elle.
-c’est du passé !
--c’est bien dommage ! J’aurai aimé te connaitre, ça m’aurait fait du bien d’avoir une autre présence féminine dans la famille qu’autre ma mère.
Emy lui sourit.
-j'ai terminé mes études à l’étranger et je suis arrivée au pays depuis un mois pour m’insérer sur le plan professionnel.
-c’est cool, tu as un bel accent.
--merci !
-tu as fait des études dans quel domaine ?
--dans le secteur de la finance tout comme toi !
--une consœur !
-oui ! Je ne suis qu’une débutante face à toi !
--ne t’inquiète pas tu prendras vite tes marques, et apprendras vite sur le terrain.
-merci Émy ! Tu es gentille !
--papa Éric tu m’as beaucoup manqué ! Pourquoi ne viens-tu plus nous voir ?
--euh ! J’ai eu beaucoup d’occupations mais je viendrai dès que je serai libre je te le promets.
-ne fais pas de promesses que tu ne peux pas tenir. Dit Émy subtilement à Éric. Celui-ci lui pince la cuisse.
--aïe !
--maman qu’est ce que tu as ?
--rien ! Dit-elle en lançant un regard noir à Éric ! Ce qui lui arraché un fou rire !
--les adultes je ne les comprends pas tata ! Dixit Sophia s’adressant à Daniella.
-pourquoi dis tu ça Sophia ?
-par exemple regarde papa Éric et maman.
Parfois maman dit tout seule qu’elle le déteste, qu’elle aimerait lui refaire le portait, je ne savais pas qu’elle était peintre.
Mais elle le voit aujourd’hui et sourit avec lui. C’est compliqué d’être adulte, je veux rester une enfant toute ma vie.
Daniella et son frère éclatent de rire, Émy est honteuse comment sa fille peut la descendre ainsi.
-moi je t’embarque direct pour la maison, tu me tiendras compagnie tu es trop mignonne.
--merci ! Maman dit que je suis une poupée vivante.
-elle a raison ! Quelle beauté ! Dixit Daniella souriante.
ACHETEZ LE LIVRE: Amoureuse de mon patron
-je veux bien aller avec toi mais je ne peux pas laisser ma mamie, ma maison , mes camarades et ma maîtresse.
--je les embarque tous !
--c’est chouette ! Je vais y réfléchir avec maman ! Dit la petite l’air sérieuse, elle continue son repas comme si de rien n’était.
--ta fille est un vrai phénomène, je l’aime bien !
--merci Daniella ! Après avoir fini, Éric paya la note. Ils sortirent du restaurant .
-au revoir Sophia, j’étais heureux de te revoir, tu salueras ta mamie de ma part ma puce !
--d’accord papa Éric ! Tu manques beaucoup !
--toi aussi ma belle ! Prends soin de toi ! Daniella lui fit un bisou d’au revoir.
Éric avait juste posé son regard sur Émy, il était très déstabilisant, il lui faisait toujours autant d’effet cet homme.
Éric et sa soeur s’en allèrent. Émy arrête la main de sa fille jusqu’à l’arrêt de taxi.
-tu crois qu’il viendra me voir papa Éric ? Demanda la petite avec ses petits yeux attendrissants.
-aucune idée mon bébé !
~~ Chez les Dubois~~
--vous êtes de retour les enfants !
--oui maman ! Tu ne devineras pas qui nous avons vu. Dixit Daniella. Toute intriguée, elle se redressa pour mieux suivre sa fille.
Éric prit place à côté de sa sœur.
--Nous passions par la place du boulevard où se tient la foire en ce moment lorsqu’Éric vit une petite fille qui semblait connaître, c’était Sophia la fille d’Emy.
La petite avait échappé à la surveillance de sa mère et s'était perdue. Nous lui avons demandé où elle allait ?
Elle nous a répondu que sa mère et elle se rendaient au fast-food qui se trouvait de l’autre côté de la foire, nous avons attendu sa mère là.
Et quelques minutes plutard elle nous a retrouvé, très émue de voir sa fille, elle croyait l’avoir perdu.
Je comprends pourquoi mon frère à flasher sur cette fille, elle est belle et intelligente.
--ça s’est bien passé ? Ton frère s’est bien comporté ?
--oui maman je veillais au grain ! Haha ! t’inquiète pas, il était plutôt entrain de la relooker, pas vrai ?
-ce n’est pas vrai !
-maman regarde comment il devient tout rouge haha !
-haha ! Carmen se mit à rire également !
-il l’aime toujours, il fallait les voir se chamailler et se taquiner. Haha !
-est ce que ton frère va alors laisse son orgueil de côté pour se remettre avec qu’elle.
--nous avons mangé avec qu’elle c’était super !
-c’est bien ma fille !
-je ne peux pas retourner avec qu’elle maman ! Elle est enceinte d’une autre !
-tu en sur ? Dixit Carmen surprise !
--oui ! Son ventre s’arrondit et est déjà bien visible.
--tu ne t’es jamais demandé si cet enfant pouvait être de toi, vue la façon dont tu t’es comporté normal qu’elle eut peur de te le dire.
--maman tu veux me dire qu’Émilienne m’aurait caché qu’elle attendait un enfant de moi ?
-tu vois je te parle de ça ! Tu dois apprendre à maîtriser ta colère !
Quand tu aimes tu deviens possessif, surtout avec cette fille je ne sais pas ce qu’elle t’a fait mais tu l’aimes comme un malade.
Tu l’as trop fait pleurer avec tes actes et tes paroles blessantes.
J’ai voulu arranger les choses tu as joué à l’orgueilleux, quand on aime on fait des compromis, on pardonne à l’autre et apprend de ses erreurs, tu as été trop dur en vers cette fille.
Si c’était à moi qu’on faisait pareil chose je ne reviendrai plus dans ta vie. Éric suite religieusement sa mère, elle n’a pas tort.
Il lui a fait du mal. Il n’imagine pas le nombre de fois qu’elle a versé des larmes par sa faute.
--je rejoins Dany dans sa chambre, je vous laisse.
-okey ! Demain nous irons une journée chargée !
Nous irons dans les orphelinats pour redonner du sourire aux enfants dans le cadre des activités de la fondation.
--d’accord maman ! Dixit Daniella avant de rejoindre son frère.
-tu te joins à nous Éric ?
--pas cette fois ! J’ai besoin de réfléchir à ma vie ! Je suis si perdu, j’ai l’impression d’avoir perdu quelque chose en moi.
-tu en as besoin ! Tu devrais aller passer un week-end loin d’ici avec Jerry pour te remettre les idées en place.
Mais il n’est jamais trop tard pour reconnaître ses erreurs mon fils. Ne soit pas un homme avec pleins de regrets demain, sinon tu en souffriras.
- Lien pour écrire à l'auteure
