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CŒURS EN OTAGE

Love sur nous aujourd'hui 😍🥰

Jun 17, 2025 - 12 Minutes

Chapitre 15

C'est pas encore fini 😍🥰

  1. Taylor n'a pas fini avec elle
  1. ❤️❤️❤️

 


__ Chuuuut réplique t-il d'une voix sensuelle. Je n'en ai pas encore fini avec toi Bella... Je veux te baiser et te faire l'amour de telles sortes que tu n'aurais plus jamais envie qu'un autre te fasse l'amour.

De telles sortes que tu ne penseras à personne d'autre qu'à moi, souffle-t-il contre mon oreille.

L’eau ruissele encore, tiède, envoûtante, créant un cocon humide autour de nous. La buée couvre les parois de la douche, mais à l’intérieur, tout était parfaitement clair : deux corps, deux âmes suspendues dans une danse lente et brûlante.

Taylor n'a pas cessé.

Ses mains, ses lèvres, son bassin… tout en lui bouge avec une précision chirurgicale. Pas un seul geste de trop. Juste ce qu’il fallait pour la faire trembler, juste ce qu’il faut pour me tenir au bord, sans jamais me faire tomber.

Je n’en peut plus.

Chaque fibre de mon corps est tendue. Chaque muscle contracté. Il me fait languir d’un plaisir si profond, si maîtrisé, que je me sens à la fois bénie et torturée. Il lit mes soupirs,  mes gémissements étouffés comme un maestro. Il dirige mon corps comme on dirige un violon. Et moi… je n'ai plus aucune défense.

Les yeux fermés, la tête appuyée contre son épaule, je laisse échapper une supplique, presque sanglotante :

— Taylor… continue… s’il te plaît… t’arrête pas bébé…

Ce n'est pas du jeu. Ce n'est pas de la comédie. Ce n'est plus mon rôle d’escorte. C'est moi. Juste moi. Nue, vulnérable, accrochée à lui comme à une vérité interdite.

Taylor, en entendant ça, ralentit encore ses coups de reins. Un sourire imperceptible flotte sur ses lèvres. Il approche sa bouche de mon oreille et souffle :

— J'aime t'entendre gémir pour moi Bella, dit-il en continuant sa supplice.

Je réponds d’un gémissement mêlé de larmes et de fièvre. Mes jambes faiblissent, alors il me soutient d’un bras fort, me collant contre la paroi tiède. Il m’embrassa à nouveau, longuement, sans retenue. Puis il replonge dans ses gestes précis, tendres et hypnotiques.

Le bruit de l’eau masque nos souffles courts. Nos regards, eux, disent tout.

Et moi je  n’avais  jamais eu aussi peur d’aimer un homme.

Taylor Nguefack…

… Est en train de me faire perdre tout ce que je croyais savoir sur moi-même.

J' ouvre lentement les yeux. 

 Je ne veux plus être simplement prise. Je veux inverser les rôles. Lui montrer que je peux auss laisser une marque que même un homme comme lui ne pourrait jamais oublier.

Je pose les mains sur le torse de Taylor, le repousse doucement contre la paroi en verre. Mon geste est lent, sûr, sans brutalité, mais avec une autorité inattendue.

Taylor me fixe, surpris.

— Bella…murmure-t-il, d’un ton plus fragile qu’il ne l’aurait voulu.

Je ne répond pas. Je l’embrasse d’abord. Longuement. Profondément. Puis je glisse mes mains mouillées le long de son corps, m’attardant à chaque courbe, chaque creux, comme si je découvre une sculpture vivante. Mon regard ne quitte pas le sien. Et dans mes gestes,  il y a une maîtrise qui le désarme complètement.

— Maintenant, c’est moi qui décide bébé, souffle-je dans le lobe de son oreille.

Et il me laisse faire. Parce qu’il ne peut rien faire d’autre.

Je le guide, le force à ralentir encore. Je l’embrasse à nouveau, mais cette fois, ce n'est pas une supplication. C'est un baiser sensuel et vorace.

 Je sais comment faire parler un corps. Je sais comment le rendre fou… et sensible.

Taylor, sous mes caresses, s’accroche à moi, le souffle court. Ses yeux, d’habitude si froids, si contrôlés, brillent à présent d’un trouble qu’il ne comprends pas.

Puis il sent un nœud monter dans sa gorge.

Il essaie de le retenir.

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Mais je l’entoure de mes bras, le berçant doucement contre moi, ma bouche dans son cou,mes doigts caressent sa nuque avec une tendresse dévastatrice.

Et alors… il craque.

Une larme glissa sur sa joue. Il ferme les yeux, posz son front contre mon épaule. Le milliardaire. Le redoutable. Le dominateur. Brisé par une étreinte. Submergé par une femme qu’il pensait pouvoir contrôler.

— Qu’est-ce que tu m’as fait Bella… ? souffle-t-il, la voix tremblante.

Je le serre un peu plus fort.

— Je t’ai montré que tu peux lâcher prise… même si t’as passé ta vie à vouloir tout contrôler.

On reste ainsi, dans cette chaleur d’eau et de peau, sans bouger, sans parler. Juste lui, dans mes bras. Fragile. Humain. Vrai.

Mais l’instant de faiblesse ne dure pas.

Son regard s’assombrit soudain. Son souffle devient plus profond. Plus dense. Et lorsqu’il releve la tête pour croiser mes yeu. J'ai sut qu’il reprend les rênes. Qu’il reviens à ce qu’il est. Le prédateur. Le maître du jeu. Un homme qui ne se laisse pas dompter par une femme.

Il attrape mon visage entre ses mains avec une intensité brutale et tendre à la fois.

— Tu m’as fait pleurer, Bella...murmure-t-il d’un ton grave, presque animal.

— Je t'ai...

Mais je n’eut pas le temps d’en dire plus. Taylor m'embrasse violemment, m'embrasse comme un homme qui veut reprendre tout ce qu’il a cédé. Il me retourna d’un geste précis et me plaque doucement contre la paroi tiède. Il me pénètre lentement 

par derrière, les parois de mon intimité s'ouvre avec facilité pour l'accueillir comme une reine reçoit son Roi.

Son corps épouse le sien dans une tension maîtrisée, brûlante.

Il recommence.

Mais cette fois… plus lentement. Plus profondément. Plus intensément.

Je me cambre, agrippée au mur, les yeux fermés, les larmes coulent malgré moi, mêlées au ruissellement de l’eau. Je continue de pleurer de plaisir.

— Taylor… s’il te plaît… je vais perdre la tête… souffle-je entre deux gémissements.

— Perds-la bébé, répond-il simplement à mon oreille, d’une voix rauque... Perds-la Avec moi.

Et je la perd. Encore. Et encore.

Chaque mouvement de Taylor était une promesse tenue, une punition douce, une caresse précise qui frôle la folie. Il connait mon corps comme s’il l’avait créé lui-même. Il anticipe chacun de mes frissons, chacun de mes cris étouffés.

Je crie son prénom. Je pleure son nom. Je le supplie qu’il s’arrête… tout en le suppliant de continuer.

Nos corps encore chauds et humides s’enlacent alors qu’il me souleve à nouveau. Je suis, ivre... Ivre d'amour...de frissons et de sensations, je passe instinctivement ses bras autour de sa nuque, puis enroule ses jambes fermement autour de sa taille. Je ne veux plus qu’il me lâche. Plus maintenant. Pas après ce moment inoubliable.

Taylor, nu, fort, silencieux, son corps musclé coller aux miens, me porte avec une facilité insolente. Son regard reste fixé sur moi, intense, pénétrant. Dans ses yeux, aucune trace de fatigue. Juste ce feu, encore. Ce besoin de me posséder mille fois, sous mille formes, jusqu’à ce que j' oublie mon propre nom.

Il m'emmène lentement vers le fauteuil en velours bleu nuit, au coin de la chambre. Un fauteuil large, profond, presque conçu pour ce genre de délire secret. Là, il m' installe d’abord, puis me fit glisser sur lui, comme une offrande vivante.

Je m'installe à califourchon sur lui, toujours accrochée à ses épaules. Ma poitrine nue se souleve à un rythme saccadé, mes lèvres tremblent entre désir et vertige.

Mais Taylor, lui, est toujours dans cette lenteur calculée.

Il me fait pencher légèrement en arrière, me maintenant avec une main dans le bas du dos. Et de son autre main, il recommence son supplice. Lentement. Avec une douceur qui en devenait insoutenable. Il effleure mon ventre, remonte jusqu’à ma gorge, redescend… puis fait le tour de mes hanches, de mes cuisses, sans jamais me prendre complètement. Pas encore.

Je ferme à nouveau les yeux, la tête rejetée en arrière, complètement offerte à cet homme.

— Taylor bébé… gémis-je, entre rire nerveux et larmes incontrôlées.

— Chut, répondit-il, la voix basse, chaude contre ma peau. Tu vas supplier pour de vrai. Pas comme une habitude. Comme une nécessité.

Je le regarde, perdue, égarée dans ce mélange d’extase et de frustration.

Il me caresse comme s’il écrivait une lettre avec ses doigts. Une lettre silencieuse sur ma peau, où chaque mot est un frisson.

Puis il embrassa la courbe de ma poitrine, mes tétons avec une tendresse infinie, mon ventre, la naissance de mes cuisses… toujours lentement, toujours sans me faire tomber. Je suis suspendue à mon souffle, incapable de comprendre comment il peut me connaître aussi bien, aussi vite.

— Tu m’apprends des choses sur moi-même, murmure-je, haletante.

— Parce que je suis le seul homme qui sait comment te donner du plaisir, répond-t-il.

Et dans un mouvement fluide, précis, il me fait basculer plus près de lui.

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Le fauteuil bouge légèrement.

Et moi, je pleure à nouveau de plaisir.

Mes gémissements résonnent dans la pièce comme des prières païennes. J'ai sérieusement tout oublié : mon nom, mon rôle. 

Et Taylor, implacable, continue de me faire chanter dans toutes les langues.

Il me guida encore, me pousse à fondre, à exploser, à me cambrer en arrière en criant son prénom, encore et encore. Il veut que je m'en souvienne. Que mon fauteuil s’en souvienne. Que mon appartement tout entier en garde l’écho.

Quand enfin je m’écroule contre lui, vidée, tremblante, incapable de bouger, il me serre doucement dans ses bras, et murmure à mon oreille :

— Je n’ai pas fini avec toi. Mais maintenant, dors. Tu l’as mérité, soufle t-il.

***LENDEMAIN MATIN – 7h42***

Un rayon de soleil timide glisse entre les rideaux entrouverts, caressant ma joue nue. Je remue lentement, les paupières encore lourdes de la nuit passée. Mon corps tout entier vibre de souvenirs : ma peau garde la chaleur de ses mains, mes lèvres sont encore marquées par ses baisers, et l’écho de sa voix grave résonne dans ma tête comme une note suspendue.

Je tends la main vers l’autre côté du lit, cherchant à tâtons une présence. Mais mes doigts ne rencontrent que le vide. LeFroid. Abandonné.

J' ouvre les yeux. Le drap est froissé, mais vide. Aucune trace de Taylor. Pas même une odeur persistante. Seul le désordre subtil dans la pièce rappel qu’un homme y avait été, il y a quelques heures. 

Je me redresse, tenant le drap contre ma poitrine, comme si mon corps tout à coup s'est souvenu de ma solitude. Je tourne lentement la tête vers la porte d’entrée.

Fermée.

Il était parti.

Sans un mot. Sans un message.

Un pincement se fait sentir dans ma poitrine. Léger, mais présent. Une ombre fine qui glissa sur son cœur et qu’elle repoussa aussitôt. *Non. Ne ressens pas ça. C’est Taylor. Ce n’était qu’une nuit. Une nuit incroyable… mais une nuit quand même.*

Et pourtant, tout en elle protestait.

Elle se leva, enfilant lentement une chemise qui traînait. Elle marcha pieds nus jusqu’à la cuisine. Rien. Aucune tasse déplacée. Aucune trace de son passage du matin. Il n’avait pas pris la peine de la regarder dormir. Ni de la réveiller. Ni même de laisser un mot.

Sur la table basse, son téléphone clignotait doucement. Elle l’attrapa avec l’espoir ridicule d’un message. Rien.

Je ferme les yeux, m’adossant contre le mur. Je pense à la veille. À ses mains, à ses murmures, à cette douceur étrange qu’il avait eue…

Je m'apprête à se lever pour aller chercher mon téléphone on frappe à la porte.

Trois coups.Calmes. Assurés.

Je resserre mon peignoir autour de ma taille, et traversant l’appartement pieds nus. Mon cœur espère vraiment que ça Taylor.

 En ouvrant, jz découvre un jeune homme en uniforme, debout dans le couloir, les bras chargés de plusieurs bouquets de fleurs. Des roses rouges. Des pivoines. Des orchidées blanches.

— Livraison pour Mademoiselle Bella Mbarga, dit-il avec un sourire professionnel.

— Euh… c’est moi, réponds-je, surprise.

Il me tend une petite enveloppe attachée à un ruban de soie noir. Je prends la note, tandis qu’il dépose les bouquets dans le hall d’entrée, puis s’éclipse aussitôt sans rien ajouter.

Le cœur battant, j'ouvre l’enveloppe.

Une carte blanche, au design élégant, simplement signée :

 Parce que même une reine doit savoir à quel point elle est inoubliable.

 Merci pour cette nuit torride, Bella. Garde toujours ce joli sourire sur ton magnifique visage.

Et puis, soudain, une voix ensommeillée derrière moi :

— Waw… c’est quoi tout ça grande sœur ?

Je sursaute. Mira, ma petite sœur de 15 ans, cheveux en bataille et pyjama à motifs de pandas, s'est traînée jusqu’au salon, encore à moitié endormie.

— Tu veux ouvrir une boutique de fleurs ou quoi ? plaisante-t-elle en bâillant.

— C’est… une livraison. Un client.

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Mira s’approche et lut les initiales sur la carte que j'ai posée sur la table.

— "T"... Attends… c’est pas le Beau Mr d’hier soir grande sœur ?

— De quoi tu parles ?

— Bella, sérieusement. Le type avec le regard qui déshabille les gens sans parler. Celui qui t’a portée comme si t’étais une plume. Il a dormi ici, non ?

— Oui, il est parti tôt ce matin. Mais comment tu le sais ? Je l'ai vu quand il t'emmènait sur les escaliers.

__ Bébé je suis désolée tu n'aurais jamais dû voir ça...

__ Ne t'inquiètes pas grande sœur. Je voulais juste boire de l'eau et je vous ai vu monter les escaliers rien de plus.

Je sais que tu es amoureuse de cet homme et tu as droit d'avoir ton intimité avec lui.

__ Wow! Hey! Donc ma jolie petite sœur a grandi à ce point ?

__ Je comprend facilement les choses. Mais ne t'inquiètes pas grande sœur. Je te promets que je vais travailler très dur à l'école pour que tu sois fier de moi... Pour que nos parents le soient également.

Je ne vais pas me livrer aux hommes de si tôt pour ne pas te décevoir. Je veux que ton sacrifice en vaille la peine grande sœur. 

Tu as sacrifié une partie de ta vie pour moi... Jusqu'à ce que tu es devenues une prostituée juste pour moi... Je te promets qu'un jour tu seras fier de moi.

Je prie chaque jour que Dieu te donne la force d'abandonner cette vie et que tu trouves le véritable amour.

__ Mon bébé... Je ne sais même pas quoi te dire... Tu m'as fait pleurer... Tu as tellement grandi en deux ans seulement... Tu réfléchi comme une grande je suis déjà fier de toi mon amour... Je t'aime tellement Mira...

__ Moi aussi grande sœur !

— Maintenant va te préparer. Prends une bonne douche, habille-toi. Je te dépose à l’école dans quarante minutes, pas une de plus.

— Tu me conduis aujourd’hui ? Sérieux Bella? T’as retrouvé ton instinct maternel  ou quoi dit-elle d'un ton moqueur ?

— Dépêche-toi. Et arrête de parler Mira, lui ordonne-je 

— Oui, chef, répond ma petite sœur Mira en roulant des yeux avant de filer vers la salle de bain.

Je monte à mon tour dans ma chambre, puis dans  ma salle de bain.

L’eau chaude me fait du bien.  Les souvenirs de cette nuit me reviennent en boucle dans la mémoire. C'est Taylor qui a raison, sa présence est non seulement gravé sur mon corps, mais dans chaque recoin de ma chambre.

Je reste de longues minutes sous le jet, le visage levé, les yeux fermés. Je revois tout. Les mains de Taylor. Sa voix grave. Son souffle. Ses mots. La façon dont il m'a regardée comme  une vraie femme, pas comme une salope.

Je sors enfin de la douche, les idées un peu plus claires, et m’habille rapidement.

Mira était déjà prête, son petit sac à dos sur les épaules, une tartine dans une main.

— T’as vu, j’suis rapide comme l’éclair quand je veux grande sœur, dit-elle avec un clin d’œil.

— Tu veux une médaille pour ça petite emmerdeuse ? lançé-je en prenant mes clés.

La femme de ménage à sûrement eu un contretemps aujourd'hui. Elle n'est jamais en retard d'habitude.

On quitte l’appartement sous le soleil matinal. Dans la voiture, Mira met de la musique et on s'éclate toutes les deux comme deux folles.

Arrivées devant le portail de l’établissement, Mira sort du véhicule et se penche avant de claquer la portière.

— Au fait, lança-t-elle avec un sourire malicieux. S’il t’envoie encore des bouquets de fleurs demain matin… promets-moi de pas les cacher, hein ? J’veux les voir de mes propres yeux.

Je ne peux m’empêcher de rire.

— Va en cours, petite emmerdeuse.

__ C'est pour ça que tu m'adore grande sœur !

Mira me fait un clin d’œil avant de filer vers l’entrée. Je la regarde s’éloigner, le cœur légèrement apaisé par ce moment de complicité.

Mais dès que je me retrouve seule, l’odeur des fleurs revint dans ma mémoire… la voix grave de Taylor dans le lobe de mon oreille.

À suivre...