Les chroniques de Nelly Carelle
By Nelly Carelle
Chapitre 13
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Le week-end s’acheva sur cette note, Stéphanie avait aimé passer du temps avec Jo.
Travailler avec des personnes compétentes le mettait au défi chaque jour et lui permettait de donner le meilleur de lui-même.
Il leur avait promis une petite prime à la fin du mois, ce qui les ravissait davantage. Après quelques minutes de réjouissance, tous reprirent leurs postes de travail. Stéphanie au sien. Stéphanie frappa à la porte du bureau de son patron.
— Entrez ! Elle fit son entrée toute joyeuse, vêtue d’un pantalon tailleur avec un haut fluide blanc qu’elle avait enfilé et des talons fermés qui lui donnaient fière allure.
Jo prit le temps de la contempler de la tête aux pieds. Il n'avait cessé de la dévisager ce matin lors de la surprise organisée par ses employés.
— Bonjour Boss !
— Bonjour Stéphanie, vous êtes radieuse aujourd’hui. Qui est à l’origine de votre beau sourire ?
— Personne boss, vous m’avez dit il y a quelques mois lorsque vous m’aviez recrutée que le sourire ne s’achète pas, il est gratuit. Je devais sourire autant que possible. C’est ce que j’applique.
— Haha ! Je ne savais pas que vous gardiez mes conseils.
— Oui ! Rassurez-vous je les garde et les applique.
— Vous vous êtes bien reposée de notre voyage ?
— Oui, merci boss. C’était une très belle expérience très enrichissante que vous m’avez fait vivre.
— Ne me remerciez pas, c’est le fruit de votre travail. J’ai les deux projets sur lesquels l’équipe travaille, voici les rapports d’avancement.
— D’accord pas mal. Jo se saisit des deux documents qu’elle lui tendait.
— Si vous n’avez besoin de rien d’autre M., je retourne à mon poste.
— Si, de vous !
— Pardon M. ?— Euh. Non, excusez-moi, vous pouvez disposer. Stéphanie sourit du coin de la bouche tout en sortant.
Jo Mec, qu'est-ce qui t'arrive ? Cette petite ne va quand même pas te faire perdre tes moyens. Jo, c'est ta secrétaire, n'oublie pas la règle numéro 1 : ne surtout pas mélanger sexe et travail, ça ne fait pas bon ménage.
Mais cette petite, elle devient canon de jour en jour, dommage qu'elle soit ma secrétaire et en couple avec un villageois qui ne la mérite certainement pas.
Il faut avouer que c'est grâce à moi qu'elle brille autant.
Jo, tu sais détecter les perles rares. Elle a vraiment tout pour faire une bonne petite amie, elle est très aimable et dévouée à son travail.
Seigneur, donne-moi une femme, sinon je risque de pécher…
Plus tard dans l'après-midi, la pause déjeuner est bientôt passée de trente minutes. Jo contacte Stéphanie sans succès, il entend le téléphone fixe sonner à son bureau mais personne ne décroche.
Il se décide à sortir lui-même. Stéphanie n'est pas encore revenue de sa pause, il est contrarié. Il a horreur du retard, elle sait qu'elle doit toujours être disponible à tout moment pour lui. Il se demande bien où elle peut être.
Arrêté à la porte de son bureau, il la voit déambuler dans le couloir avec un employé, tous les deux souriants comme si de rien n'était.
Elle pose son regard sur lui et constate qu'il est de très mauvaise humeur. C'est vrai qu'elle a duré un peu plus longtemps qu'à l'accoutumée mais elle avait eu une urgence à régler absolument.
Son collègue prend un autre couloir pour rejoindre son poste. Stéphanie marche toute anxieuse, elle arrive à son niveau et veut rejoindre son bureau.
— Mademoiselle, venez tout de suite dans mon bureau, ordonne-t-il sur un ton ferme avant de regagner son bureau.
Stéphanie entre à sa suite, ferme la porte et fait face à son boss qui cette fois-ci n'est pas assis à son siège mais sur la table les bras croisés.
— Euh, Monsieur... Je sais ce que vous pensez, ça ne se reproduira plus. Je suis dé…
— Fermez-la ! Merde ! Je n'ai pas besoin de vos explications. Elle sursaute puis il reprend.
— Connaissez-vous l'importance de votre poste au sein de cette entreprise ?" Elle secoue la tête.
— Répondez-moi quand je vous parle, bon sang ! Dit-il en haussant le ton.
— Oui Monsieur, je suis désolée.
— je m'en fous pas mal de vos excuses, vous devez toujours être là quand j'ai besoin de vous.
— Euh. Non, excusez-moi, vous pouvez disposer. Stéphanie sourit du coin de la bouche tout en sortant.
Jo Mec, qu’est-ce qui t’arrive ? Cette fille ne va quand même pas te faire perdre tes moyens. Jo, c’est ta secrétaire, n’oublie pas la règle numéro 1 : ne surtout pas mélanger sexe et travail, ça ne fait pas bon ménage.
Mais cette fille devient de plus en plus canon chaque jour, dommage qu'elle soit ma secrétaire et en couple avec un villageois qui ne la mérite certainement pas. Il faut avouer que c’est grâce à moi qu’elle brille autant.
Jo, tu sais détecter les perles rares. Elle a vraiment tout pour faire une bonne petite amie, elle est très aimable et dévouée à son travail. Seigneur, donne-moi une femme, sinon je risque de pécher…
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Plus tard dans l’après-midi, la pause déjeuner de trente minutes est bientôt passée. Jo contacte Stéphanie sans succès, il entend le téléphone fixe sonner à son bureau mais personne ne décroche.
Il décide donc de sortir lui-même.Stéphanie n’est pas encore revenue de sa pause, ce qui contrarie Jo. Il déteste le retard, elle sait pourtant qu’elle doit toujours être disponible à tout moment pour lui. Il se demande bien où elle peut être.
Arrêté à la porte de son bureau, il la voit déambuler dans le couloir avec un employé, tous deux souriants comme si de rien n'était.
Elle pose son regard sur lui et constate qu'il est de très mauvaise humeur. C'est vrai qu'elle a duré un peu plus longtemps que d'habitude mais elle avait une urgence à régler.
Son collègue prend un autre couloir pour rejoindre son poste. Stéphanie marche toute anxieuse, elle arrive à sa hauteur et veut rejoindre son bureau.
— Mlle, venez tout de suite dans mon bureau ! ordonne-t-il sur un ton ferme avant de regagner son bureau.
Stéphanie entre à sa suite, ferme la porte et fait face à son patron qui cette fois-ci n'est pas assis à son siège mais sur la table les bras croisés.
— Euh, Monsieur...
Je sais ce que vous pensez, ça ne se reproduira plus. Je suis dé…
— Fermez-la ! Je n’ai pas besoin de vos explications.Elle sursaute puis il reprend.
— Connaissez-vous l’importance de votre poste au sein de cette entreprise ?Elle secoue la tête.
— Répondez-moi quand je vous parle, bon sang ! dit-il en haussant le ton.
— Oui Monsieur... Je suis désolée.
— Je me fiche pas mal de vos excuses, vous devez toujours être là quand j’ai besoin de vous."
— M. J’ai eu une urgence que je devais régler, je…
— Je ne veux rien savoir, la prochaine fois que je vous appellerai sans réponse, vous aurez une mise à pied. Maintenant, disposez !
Stéphanie avait les yeux rouges, elle était au bord des larmes. Elle se retenait de ne pas craquer devant son boss.
Elle referma derrière elle et se dirigea aux toilettes pour étouffer ses pleurs. Jo frappa son poing sur la table, il y était allé un peu fort.
Dépasser sa pause de trente minutes n'était pas épuisant ni productif pour sa société, mais la voir rire aux éclats avec son employé et s'inquiéter de rien l'avait exaspéré. Il se devait d'être ferme.
S'il commençait à avoir de la familiarité entre elle et lui, elle ne ferait certainement plus son travail comme il se doit.
Il fallait qu'il redevienne le Jo grincheux et ferme des débuts. La journée était terminée, Stéphanie avait réglé les derniers détails et rangé son petit bureau.
Elle frappa à la porte de son boss.
— Oui ! Elle ouvrit la porte.
— M. J'ai terminé. Avez-vous besoin d'autre chose ? Jo la regarda un moment, ses yeux avaient enflé.
Elle avait beaucoup pleuré, il culpabilisait, lui qui était si gentleman et gentil avec les femmes, il se prenait mal avec sa secrétaire.
Il a envie de s'excuser mais son orgueil l'en empêche, il préfère rester campé sur sa position.
— Non ! Rentrez chez vous ! Stéphanie referma la porte sans lui faire de politesse, il était si froid, différent de celui qui lui avait parlé le matin avec beaucoup de bienveillance.
Elle prit son sac et rentra chez elle. Elle trouva son père au salon, la maison était si calme.
— Bonne arrivée ma princesse.
— Bonsoir papa !
— Pourquoi tu as cette mine, tout va bien ? Elle s'assit près de lui, s'adossa sur son épaule et soupira.
— Oui papa, juste le travail qui me fatigue, nous avons beaucoup de dossiers en cours .
— D'accord mais fais ce que tu peux, ne te rends pas malade.
— Ne t'inquiète pas papa.
— J'espère que ton petit détour pour m'acheter les médicaments et les donner à Yves ne t'a pas créé d'ennui au boulot ?
— Non papa, mon boss est très compréhensif.
— Ça doit être un homme bon, ce n’est pas n’importe quel chef qui voyage avec sa secrétaire pour les affaires.
Ta mère et tes frères n’ont pas cessé de le vanter le jour où il est venu te prendre pour l’aéroport.
— Oui papa, c’est quelqu’un de bien. Comme tous les bosses, il a ses humeurs, mais travailler avec lui est super.
— Je suis contente que tu t'épanouisses ainsi dans ton travail. Ce qui me rendrait encore plus heureuse, c'est que tu penses à toi.
J'aimerais te voir en couple avec un homme et que vous ayez de beaux enfants une fois mariée.
— Papa !
— Quoi ?
— Qui va prendre soin de toi ?
— Ne t'en fais pas, tu sais ta mère parle beaucoup, mais elle n'oserait pas abandonner son mari. Haha.
— Haha ! Papa, si elle t'entendait parler ainsi, elle aurait plusieurs sous-entendus.
— Ah ! Je ne suis pas l'auteur de ses pensées, ma fille. Ne t'inquiète pas pour ton pauvre papa. Grâce aux séances de kinésithérapie, je me débrouille déjà très bien.
C'est vrai que j'utilise toujours mes béquilles, mais mes mouvements sont beaucoup plus coordonnés.
— Je sais papa, si seulement je pouvais avoir l'argent pour ton opération. Tu marcherais mieux sans les béquilles.
— Tu as déjà beaucoup fait pour moi mon enfant, ça prendra le temps qu'il faudra, mais je réussirai à marcher normalement.
— Mais avec cette opération et quelques mois de rééducation, l'usage de tes pieds sera total.
— Je sais ma fille. Mais tu prendras autant d'argent où ?
Si on ajoute les frais de rééducation chez le kiné et toutes les dépenses autour de cette opération, on est à plus de trois millions de francs CFA.
Le peu que tu reçois de ton salaire, tu le finis sur mes soins et les besoins de la maison. Tu en fais déjà trop pour nous, je ne vais pas t'infliger cette charge en plus.
— Papa, tu ne seras jamais une charge pour moi. Si je suis ce que je suis aujourd'hui, c'est grâce à toi.
Ta santé est ma priorité et je ferai tout ce qu'il faut pour que tu retrouves l'usage de tes pieds, même si je dois m'endetter pour trouver cet argent.
— Je ne veux pas que tu t'endettes ma chérie. Tu ne vas pas passer ton temps à rembourser des dettes.
— Papa, je ne veux rien savoir. Où sont passés tes enfants et ta femme ?
— Ils sont allés à la veillée de papa Michel.— J'ai complètement oublié.
— Ne t'inquiète pas, demain tu pourras y faire un tour. Tu as besoin de repos.
— Bonne nuit papa chéri.
— Merci ma fille, bonne nuit.
~Chez Jo~
Je suis à table avec Maëlle, mais je ne cesse de penser à Stéphanie. Je me suis mal pris, elle doit penser que je suis un monstre.
— Papa !
— Oui chérie ?
— Cela fait la troisième fois que je t'appelle, tu as l'air ailleurs. Tu as un souci ?
— Non docteur tout va bien.
— Hum ! Quand tu dis ça, il y a lieu de s'inquiéter.
— Non, je suis juste absorbé par le travail.
— Tu ne sais pas mentir papa, tes paupières se dilatent.
— Haha ! Tu es déjà enquêtrice ? Cette petite va tout me montrer.
— Inspecteur Maëlle ! Pourquoi ta secrétaire ne vient jamais ici ?Jo est surpris par la question de sa fille.
— Parce que sa place c'est au bureau, pas chez moi.
— Je l'aime bien, d'autant plus qu'elle porte le prénom de maman. Elle me rappelle étrangement maman avec sa douceur. Peut-elle me rendre visite le weekend ?
— Ne redis plus de telles sottises. Comment peux-tu comparer cette femme à ta mère ? Ma secrétaire est trop vieille pour être ton amie.
— Ne sois pas vexée, je l'aime bien tout simplement. Je sais qu'elle est trop vieille pour être mon amie, c'est juste que je m'ennuie.
Aïcha a rejoint son père à l'étranger et je me sens seule.
— Je sais ma puce, je suis désolé. Elle reviendra pour les vacances.
— Tout ça c'est de ta faute, toutes les femmes qu'on t'a présentées ne t'ont plu. Tu ne veux donc pas te marier ni me donner des petits frères. Tu es égoïste papa.
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— Ce n'est pas de ma faute Maëlle. Je ne vais pas me marier à tout prix pour te satisfaire. Le mariage et les enfants ne sont pas des sujets à prendre à la légère.
Tu voudrais que je me marie avec la mauvaise personne et que je sois malheureux le reste de mes jours ?
— Non papa, mais je ne veux plus rester seule. Je n'ai plus faim, bonne nuit.
Elle se leva de table l'air triste et regagna sa chambre. Jo était débordé, il ne savait plus où mettre sa tête.Plus tard dans sa chambre.
Il se coucha, il alluma son téléphone et là dans sa galerie. Il se mit à regarder les photos du congrès de Johannesburg. Surtout celles de Stéphanie.
"Ah Stéphanie, ma chère et tendre épouse, il y a dix ans tu m’as laissé dans une souffrance atroce avec une enfant en bas âge.
Dieu seul sait comment j’ai trimé pour m’en sortir et donner la meilleure éducation à notre fille. Pourquoi je n’arrive pas à trouver une autre femme qui soit comme toi ?
Aucune ne t’arrive à la cheville. Je ne veux surtout pas épouser la mauvaise personne.
Montre-moi le chemin, mon ange gardien, conduis-moi vers la bonne.
Seigneur s’il te plaît, enlève-moi du célibat et place sur mon chemin la femme idéale qui sera une bonne épouse et une bonne mère pour ma fille."
Jo fit sa prière intérieurement puis s’endormit. Après une heure de sommeil, son téléphone se mit à sonner un numéro inconnu. Il se demandait bien qui c'était.
— Allô !
— Bonsoir chérie !
— Qui est-ce ?
— Tu ne reconnais plus celle avec qui tu t’amusais ?
— Nadia !
— Oui bébé ! Tu oublies vite les amies.
— Excuse-moi, tu m’as appelé avec un numéro inconnu et cela fait des années que tu es portée disparue.
— Haha ! Pas du tout ! J’ai juste changé d’air en allant me ressourcer en France. Ta Nadia est de retour.
— Dis plutôt que tu es allée au mariage, ça t’a dépassée et tu es rentrée.
— Haha ! Au moins tu sais qu’on ne peut pas me dompter en mettant la bague au doigt.
— Je t’ai dit il y a longtemps de laisser le bordel et de te poser.
— Haha sacré Jo. En réalité tu me manques énormément.
Cinq ans se sont écoulés, j’ai pensé qu’en m’éloignant de toi, j’oublierais les sentiments que j’avais pour toi, mais c’était peine perdue. Je n’ai cessé de penser à toi, toutes mes relations après toi ont abouti à des échecs…
— Très beau discours ! Tu ferais mieux de t'éloigner vraiment. Je ne suis pas l'homme qu'il te faut.
— J'ai changé Jo, je reconnais t'avoir blessé. Mais je te jure que je regrette, tu es un homme bon et j'ai tout gâché. Je suis désolée, laisse-moi une autre chance.
— Je pouvais accepter que tu me trompes avec un inconnu mais pas avec mon ami. Tu m'as blessé Nadia, toute l'estime que j'avais pour toi s'est envolée.
— Je sais bébé mais je compte réparer tout ça. Je sais que tu es toujours célibataire.
— Tu en es sûre ?
— Un homme marié ne décrocherait jamais un appel à cette heure.
— Je suis en couple Nadia.
— Je m'en fous, elle doit savoir que j'étais là avant, je sais que tu m'aimes encore Jo. Je voudrais qu'on se voie, on a beaucoup à se dire.
— Tu débarques soudainement et c'est toi qui fixes les rendez-vous ?
— Tu as toujours aimé les dominatrices mon cher Jo, j'espère qu'elle sait te mettre au lit comme je le faisais.
—Le sexe ne fait pas tout Nadia, je comprends que c'est la seule chose que tu avais à m'offrir. Ma chérie m'apporte bien plus.
— Je sais que tu veux que je me fâche en me disant ça. Je t'attendrai demain soir au restaurant français situé en ville. Bisou chéri.
Nadia raccrocha, Jo soupira. Il n'avait pas demandé à Dieu dans sa prière de faire revenir son ex, une femme à qui il avait tout donné, il l'aimait véritablement mais elle l'avait brisé le cœur en couchant avec son ami. Cette relation datait d'il y a cinq ans.
Elle avait découvert une autre facette de son patron et elle espérait qu’il changerait d'attitude envers elle au travail.
Une nouvelle semaine commençait, c'était lundi et les employés avaient organisé une petite fête pour célébrer la récompense de Jo.
Il avait été accueilli chaleureusement dans les locaux de l’entreprise par eux. Il était si fier d'avoir des collaborateurs comme ces employés.
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