Literature > Romance

CŒURS EN OTAGE

Love sur nous maintenant 💕

Jun 16, 2025 - 16 Minutes

Chapitre 14

Taylor maîtrise bien la chose 

  1. Allons-nous en d'ici Taylor
  1. Des moments magiques pour Taylor et Bella


Bella vaut mille fois plus que toi salope. Et le seul monde où je pourrais te regarder ou coucher avec toi, c’est un monde où je suis aveugle. Maintenant hors de ma vue !

__ Tu fait une grosse erreur Taylor Nguefack ! Cette fille n'a rien d'autre à t'offrir que son corps...

__ Dégage immédiatement de ma vue ! grogne t-il fermement.

Elle a le visage en feu, ses poings serrés. Elle s'approche lentement près de moi avant de lâcher une dernier mot avec un sourire sournois aux lèvres.

__ Tu sais ce que t'es petite pute ? Une salope... Une prostituée de merde qui se croit tout permis et pense que le monde et tout les hommes riches qui y sont, lui appartiennent.

S'habiller en vêtements de marque et se comporter comme la femme de Taylor NGUEFACK ne suffit pas à effacer l'odeur des spermes de tout les hommes du Cameroun qui puent en toi, sale petite prostituée de basse classe, grogne t-elle froidement avant de retourner ses talons pour partir. Je sens la rage et pin sang bouillonner dans mes veines.

Je ne peux pas laisser passer ça. Cette salope m'a bien cherché, elle va me croiser ce soir.

C'est dans un élan de colère que j'avance d’un pas rapide vers ma rivale, prête à en découdre, à la remettre à sa place par la force si nécessaire. Je veux la frapper d'une manière qu'elle n'oubliera jamais de toute sa vie.

__ Tu vas regretter de m’avoir parlé comme ça sale traînée, grogne-je d'une voix imposante.

Mais avant que je ne fasse un geste pour la frapper, une main ferme saisit mon bras avec une poigne d’acier.

Taylor, imposant, haut d’un mètre quatre-vingt-dix, me tire doucement mais fermement en arrière.

— Bella, arrête. Calme-toi, me dit-il avec une voix grave, autoritaire.

Je me dégage un instant, brûlante de colère, mais Taylor me force à le suivre vers la grande baie vitrée qui donne sur la terrasse-jardin.

Je me dégage enfin de la poigne de Taylor et me tourne vers lui, les yeux flamboyants de rage.

— Comment tu peux me demander de me calmer Taylor ? Elle vient de me traiter de prostituée de bas étage, de merde !

Comment puis-je rester là, à rien faire ? dis-je furieuse.

Taylor me fixe, implacable comme toujours.

— Parce que je ne veux pas de scène.

Pas ici. Pas devant tout ce monde qui attend de voir comment je me comporte.

Je suis un homme d’affaires, pas un gamin qui règle ses comptes dans la rue.

Il fait un pas vers moi, imposant.

— Tu n’as pas besoin de te battre pour moi. Je ne veux pas que mon nom figure demain matin à la une des journaux bordel de merde !

Je le regarde, déchirée entre la colère et ce mélange étrange de respect et de crainte qu’il impose.

Taylor approche sa main pour caresser doucement ma joue.

— Tu es plus forte que ça.

Tu es avec moi, pas contre moi.

Alors respire. Contrôle-toi. Parce que ce soir, je te protège.

Et personne ne viendra détruire ce que j’ai construit ni ce que j’ai choisi.

J' inspire profondément, sentant l’autorité de Taylor me calmer, peu à peu.

__ Allons-nous en d'ici Taylor, je sais que je ne suis rien d'autre qu'une grosse traînée qui vend son corps pour de l'argent. Mais c'est inutile que les gens me rappellent à chaque fois ce que je sais déjà, dis-je d'un ton irrité.

La portière de la voiture se referme doucement. On rentre dans sa voiture et un cortège de garde du corps se trouve juste derrière nous.

Arrivés devant l’immeuble où je vis, je sors mes clés, le visage légèrement fatigué.

— Tu vis seule ici ? demande-t-il, son ton mêlant curiosité et cette pointe d’arrogance qui le caractérise.

Je lève les yeux, croisant son regard avec un brin de défi.

— Presque. Ma sœur Mira habite avec moi. Elle est… a encore 15 ans.

J' ouvre la porte et l’invite à entrer.

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— Tu vas la voir, répond-je en fermant la porte.

L’intérieur de l’appartement contraste avec le luxe.

— Miraaah ! L'appelé-je d’une voix douce.

Elle arrive en trombe et lâche un bonsoir.

__ Bonsoir tout le monde !

__ Bonsoir belle demoiselle !

— Voilà Mira, ma petite sœur, dis-je en présentant Taylor d’un geste naturel.

Mira s’avance, le visage éclairé d’un sourire timide mais sincère.

— Enchantée, monsieur Nguefack. Ma grande sœur m'a beaucoup parlé de vous, dit-elle en souriant.

Taylor lui rend son sourire, cette fois plus authentique.

— Le plaisir est pour moi, Mira. Bella m’a beaucoup parlé de toi également.

— Je suis contente que tu sois là pour elle, murmure-t-elle finalement.

Taylor hoche la tête, conscient du poids de cette phrase.

— Je ferai tout pour elle, Mira. C’est une promesse.

__ Ma sœur est vraiment folle amour...

__ Mira tu peux aller dans ta chambre s'il te plaît ? dis-je d'une voix imposante.

__ D'accord Bella !

Mr Taylor vous êtes très beau vous savez ? Je comprends pourquoi ma grande sœur n'a pas pu résister à votre charme, finit-elle par avouer.

Mon Dieu ! Cette petite comère ne peut pas fermer sa petite bouche ou quoi ?

__ Merci beaucoup pour le compliment belle demoiselle, tu es encore plus belle que ta grande sœur.

Mais je n'en veux pas à ta grande sœur car elle n'est pas la seule à me courir derrière et à être folle de moi. Elles sont nombreuses Mira, dit-il d'un ton arrogant.

Il est vraiment sérieux ? Qui lui court après ? Tchuip !

__ Merci Mr Taylor, répond-elle avant de vouloir ajouter autre chose, mais je l'interrompt.

__ Mira s'il te plaît laisse-nous seul maintenant, dis-je d'une voix douce.

__ D'accord grande sœur ! À plus beau Monsieur Taylor !

__ À plus grande Mira!

La nuit a englouti la ville. Dehors, les phares des voitures forment des traînées lumineuses, comme les battements de cœur d’un monde qui ne dort jamais. À l’intérieur, le silence domine, interrompu seulement par les échos lointains des voitures.

Taylor Nguefack l'homme qui fait battre mon coeur, se tient devant moi, un mélange d’élégance glacée et de tension contenue. Costume noir impeccablement taillé, regard brûlant sous une façade contrôlée. Il me fixe sans un mot. J'ai grave envie de lui en ce moment... Envie de lui dire de ne pas partir et de me faire l'amour durant toute la nuit.

Taylor mon amour ne t'en va pas s'il plaît, reste avec moi ce soir. Depuis que j'ai commencé à me prostituer, je n'ai jamais emmené un autre homme chez moi. Mais avec Taylor, je suis prête à faire l'exception.

Comme s'il lisait dans mes pensées, il s’approche, ses mains viennent de saisir doucement mon visage.

Je sens son parfum enivrant, chaud, entêtant et son souffle contre ma peau. Nos regards s’accrochent une seconde avant qu’il ne m'embrasse comme lui seul sait le faire.

Lentement.

Profondément.

Il m'embrasse comme s’il cherche à me posséder par le goût, comme s’il veut imprimer sa présence en moi. Les doigts de Taylor glissent dans mes cheveux, tirant doucement pour exposer mon cou, qu’il parcourt de baisers brûlants, précis, presque cruels dans leur sensualité. Son autre main descend lentement, frôlant la courbe de mon dos, la cambrure de mes hanches, avec une assurance étudiée, maîtrisée.

Je m'accroche à lui, envahie d’un frisson incontrôlable. Chaque geste de Taylor semble calculé pour faire monter la tension. Il ne se précipite jamais, préférant effleurer plutôt que prendre, provoquer plutôt que céder. Ses doigts tracent des chemins secrets sur ma peau nue, entre sa nuque et le bas de mon dos, comme s’il lisait en moi.

Il me fait basculer lentement vers le canapé, la maintenant contre lui avec une autorité douce mais absolue. Ses lèvres quittent les miennes pour explorer mon cou, ma clavicule, descendant lentement, terriblement lentement, pendant que ses mains suivent une chorégraphie sensuelle.

__ Tu sais que t’es à moi, pas vrai Bella ? souffle-t-il contre ma peau.

__ Oui bé... balbutie-je en gémissant.

Je murmure un soupir, incapable de former une phrase cohérente. Le monde s’efface autour de nous. Il n’y a plus que ses mains sur moi, ses lèvres, sa voix grave et enveloppante.

Taylor me regarde, les yeux sombres d’un désir brûlant mais contrôlé. Il se penche à nouveau, ses lèvres capturent les miennes pour un baiser plus urgent, plus possessif, alors que ses mains explorent chaque centimètre de mon corps avec une précision presque scientifique.

Je sais que Taylor ne s’attache à rien ni à personne. Mais cette nuit, dans mon appartement, c’est lui qui donne l’impression d’être accroché à moi comme un naufragé à son dernier souffle.

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Et moi, je m’y abandonne. Je m'abandonne dans ses bras comme une ado qui vient de découvrir le plaisir pour la première fois.

Je suis toujours allongée sur le canapé, mon souffle devient irrégulier, mes yeux brillents d’un mélange d’envie et de confusion. J' avais connu des hommes. Puissants, riches, influents… Mais aucun ne m'avait touchée comme Taylor le fait à chaque fois. Il ne cherche pas seulement à me posséder : il me décortique, lentement, délicieusement, comme s’il veut disséquer chacun de mes nerfs, chacun de mes frissons.

Taylor, accroupi au-dessus de moi, me regarde avec ce regard noir et pénétrant, à la fois dominateur et fasciné. Il glisse un doigt le long de ma mâchoire, doucement, puis descend le long de ma gorge, s’attarde à la base de mon cou, là où ma peau frissonne déjà sous ses caresses.

__ Chaque partie de toi me répond, Bella. Tu fais la fière, mais regarde-toi trembler dans mes bras, soufle t-il dans mon cou.

Un frisson parcourt mon échine.

Il reprend possession de ma bouche, ses lèvres capturent les miennes avec autorité pendant qu'on monte les escaliers menant à ma chambre. Accroché l'un à l'autre. Je n'arrive plus à parler car les mots ne sortent plus de ma bouche. Je lui montre avec un simple doigt la direction de ma chambre. J'ai hâte de le sentir en moi. Cela fait deux foutues semaines qu'il ne m'a touché... Deux foutues semaines qu'il m'a manqué à moi et à mon corps déjà habitué à ses caresses. Lorsqu'on arrive dans ma chambre, il me pose sur le lit.

Cette fois, ses mains sont plus pressantes, mais toujours contrôlées. Il les connait déjà : les endroits où je tremble, ceux où je retiens ma respiration, et ceux où je perds le contrôle.

Ses doigts remontent lentement le long de ma cuisse, dessinent des arabesques invisibles sur ma peau. Chaque geste est étudié, précis, d’un professionnalisme déconcertant. D'habitude maîtresse de mes émotions et de mon corps, je m’abandonne peu à peu. Ce n'est plus moi qui dirige : c'est lui. Et curieusement, j'aime ça... J'aime quand il me torture de plaisir cet homme.

Taylor s’arrête un instant, m’observant avec une envie dévorante, le regard grave.

__ Tu sais ce que j’aime chez toi, Bella ? souffle-t-il.

Je secoue doucement la tête comme une bébé, la voix éteinte par le souffle court.

__ Tu crois que c’est toi qui contrôles. Mais en réalité… c’est moi qui fais de toi exactement ce que je veux, dit-il d'une voix rauque.

Et sans attendre de réponse, il recommence son exploration, ses mains se faufilent sous le tissu fin de ma robe. Je me cambre légèrement, offerte, vulnérable et enivrée. Mes soupirs deviennent- des murmures, des incantations presque. Taylor descend ses lèvres le long de mon ventre, sa langue laisse des traînées brûlantes sur son passage. Je tremble en ce moment comme un téléphone en mode vibration.

Je ferme les yeux, me perd dans le rythme lent et insoutenable de ses caresses. Il ne se presse pas toujours. Il aime me faire attendre, me faire supplier sans que je prononce un mot.

Le temps n’existe plus pour moi. Plus rien n’existe en ce moment . Juste ce lit, ce silence, cette lumière et le corps de Taylor qui est un dieu de patience et de plaisir, qui me punit avec grâce.

Lorsque je laisse échapper un gémissement étouffé, il sourit contre ma peau, satisfait.

__ Anh... Tay... Lor... gémis-je d'une voix douce.

__ Tu vois, Bella… Quand tu es avec moi, tu oublies que t’es une escorte. Tu redeviens une femme. Ma femme, ajoute t-il d'une voix sensuelle et imposante.

J'ouvre les yeux, troublée par ses mots, mais trop ivre de sensations pour les confronter. J'aime quand il m'appelle sa femme, même si je sais qu'au fond il ne voudra jamais épousé une femme comme moi.

Et tandis qu’il poursuit son supplice délicieux, je me se laisse sombrer totalement, incapable de penser , de résister, de jouer un rôle.

Ce soir, je ne suis pas Bella l’escort girl.

Je suis juste une femme, brûlante de désir, entre les mains d’un homme qui sait exactement ce qu’il fait.

Et j'en redemande avec gourmandise.

Taylor me déshabille lentement pendant que j'en fais de même. Cette fois-ci je suis toute nue et à sa merci. Il s'arrête un instant afin d'admirer mon corps. Je peux voir à quel point sa queue est déjà tendu. Une seule prière me vient à l'esprit en ce moment. Qu'il arrête de me torturer avec ses caresses et qu'il me pénètre tout de suite.

Il plonge ses doigts dans mon intimité, me faisant lâcher un gémissement.

__ Anh... Prends-moi s'il te plaît Taylor bébé...anh ... Pénètre moi je t'en supplie... Anh... Je n'en peux plus d'attendre bébé, dis-je en gémissant, ses doigts dans ma chatte.

Il va encore plus loin en introduisant sa langue dans ma chatte pour mon plus grand plaisir. Sa langue fait des vas et viens dans mon intérieur, mon liquide ne tarde pas à sortir Taylor l'avale avec délice. Il m'embrasse tendrement pendant qu'il me pénètre avec une précision chirurgicale.

__ Aaaaaaaaaaaaanh! gémis-je dans sa bouche.

Mon souffle se fait saccadé, s’élevant et retombant au rythme de la lente et méticuleuse descente de Taylor dans ma chatte.

Je flotte quelque part entre la fièvre et l’extase, suspendue aux moindres gestes de cet homme dont le pouvoir va bien au-delà de la richesse et de l’arrogance... Il sait donner du plaisir à une femme.

Taylor est penché sur moi, les paupières mi-closes, concentré. Il trace du bout des doigts chaque courbe, chaque creux, chaque frisson. Sa bouche suit ses mains avec une précision presque artistique. Il ne se contente pas de me toucher, il m'étudie. Il me donne des coups de reins doux et brutaux en même temps.

Il s’approprit chaque parcelle de moi sans effort, comme un homme fasciné par une œuvre rare qu’il serait le seul à comprendre.

Il remonte lentement jusqu’à mon oreille et me murmure, la voix voilée de désir :

__ Tu n’imagines pas à quel point ton corps est délicieux Bella, soufle t-il. J'aime quand il prononce mon nom à chaque fois avec ses douces lèvres.

Chaque fois que tu respires, j’ai envie de t’arracher à tout ce que tu crois savoir Bellaah...

Etourdie, le regard embué, je le fixe sans pouvoir parler. J'avais déjà eu des clients exigeants. Des hommes violents, des hommes pressés, des hommes maladroits. Mais Taylor n'est aucun d’eux. Il ne force rien. Il sait exactement quand aller lentement, quand accélérer, où frôler, où s’attarder. Il me lit comme un livre ouvert, un livre qu’il a envie de relire encore et encore.

Ses lèvres glissent sur le creux de mon ventre, puis plus bas. Chaque baiser est comme une brûlure douce, une promesse silencieuse qu’il tiendrait jusqu’au bout. Je gémit intensément, mes ongles s’enfoncent dans son dos, incapable de contenir ce flot de sensations qui me submerge. Je veux m retenir, je veu rester maîtresse de la situation, comme toujours. Mais c'est impossible. Il est en train de me réduire à l’état de désir pur.

Taylor la regarde une seconde, fier, dominateur.

__ C’est ça que tu voulais depuis le début, non ? Qu’un homme te fasse perdre le contrôle. Qu’il ne te paye pas, mais qu’il te prenne. Comme si tu lui appartenais, ajoute t-il d'une voix rauque.

Je hoche la tête, incapable de mentir.

Il reprend son exploration, descendant encore plus bas, franchit des frontières qu’aucun homme n’avait franchies avec autant d’élégance. Son souffle sur moi est une torture délicieuse. Ses gestes sont lents, mais chargés d’une telle intensité que chaque seconde semble durer une éternité.

Je hurle silencieusement, le dos arqué, les lèvres tremblantes.

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Ce n'est plus une mise en scène. Ce n'est plus du travail.

Je suis tombée. Sous le charme.ous le pouvoir.

Sous la domination sensuelle d’un homme que je n’arrive plus à haïr, ni à ignorer.

Taylor se redresse enfin, son torse contre le mien, nos visages tout près. Il me regarde longuement, son regard brûlant d’un feu calme.

__ Tu ne seras plus jamais la même après cette nuit, Bella , murmure-t-il.

Et je sais qu’il avait raison. Il continue de d'entrer et sortir en moi comme s'il était dans sa maison. Ses mouvements incroyables me font perdre la tête. Il me fait l'amour comme si aucune autre femme n'existait pour lui.

Mon corps est abandonné sous celui de Taylor, comme une fleur offerte à la nuit.

Taylor me fixe avec une intensité déconcertante pendant que son membre continue son exploration dans mon intimité.

Il veut que je me souvienne de chaque frisson sur sa peau, de chaque soupir entre ses lèvres, de la façon dont je m'abandonne à lui sans fierté, sans défense, avec ce mélange de vulnérabilité et de confiance.

Il me plaque brutalement contre la table cette fois-ci, me prend doucement, comme on ouvre un livre précieux, comme on prononce un nom sacré. Pas de brutalité. Pas de hâte. Juste une lenteur calculée, presque cérémoniale. Chaque mouvement est pensé pour durer, pour faire durer.

Je m’accrocha à lui, un gémissement glisse de mes lèvres, surpris, incontrôlé. Je n’avais jamais connu ça. Pas cette lenteur, pas cette douceur brutale dans l’effet. C’était comme si Taylor me faisait l’amour avec le poids de mille silences, mille regards, mille promesses qu’il ne prononcerait jamais mais que je ressens dans chaque geste.

Ses mains à lui tiennent mes hanches avec tendresse, mais aussi avec cette fermeté possessive qu’il ne cache plus. Il l’embrasse à nouveau, longuement, langoureusement, sa langue joue avec la mienne comme une caresse intérieure. Puis il murmure contre sa bouche :

__ Regarde-moi… Je veux que tu te souviennes qu'il ne t'ai plus permis d'ouvrir tes jambes à un autre homme Bella, m'intimé-je d'une voix sensuelle et possessive.

Et moi, prise dans cette vague lente et profonde, ouvre les yeux. Je le vois, coller à moi, avec ce regard d’homme trop fier pour dire qu’il est touché, mais trop honnête pour le masquer. Je sens les larmes monter pas de douleur, non. Des larmes de surprise, de beauté, d’un plaisir presque trop fort pour être contenu.

__ Putain bébé tu es vachement délicieux, soufle t-il.

__ Taylor... Je ... Anh... Annhh... Oh oui bébé j'aime ça... Ne t'arrête pas... Ne t'arrête pas bébé, dis-je sous l'effet du plaisir.

On bouge ensemble, lentement, comme deux âmes dansant au rythme d’un orage intérieur. Les souffles se mêlent, les peaux se frottent, les cœurs s’accélérent.

Taylor m'embrassa à nouveau, plus fort cette fois. Puis plus doucement. Puis il me serre contre lui, me gardant entre ses bras même après la dernière vague. J'ai crû qu’il allait parler encore une fois. Qu’il va briser ce nouveau silence chargé de tout ce qui n’a pas été dit.

Mais il ne dit rien.

Il reste là un moment, la tête enfouie dans mon cou.

Puis, sans un mot, il se redresse, me souleve dans ses bras avec une facilité presque arrogante. Je lâche un petit cri, surprise, mais me laissz faire, lovée contre son torse nu, bercée par son odeur et sa force tranquille.

__ Où tu m’emmènes Taylor ? » murmuré-je doucement.

Il ne répond pas. Il ouvre la porte de la salle de bain, et d’un geste précis, fait couler l’eau chaude dans la douche vitrée. La vapeur s’éleve lentement, remplissant la pièce d’un brouillard tiède et enveloppant.

Il me dépose doucement, nos regards connectés, nos souffles proches. Puis il entre avec moi sous l’eau.

Le contact de l’eau chaude sur nos peaux déjà brûlantes est comme une renaissance. Je penche la tête en arrière, fermant les yeux, laissant les gouttes ruisseler sur mon visage et glisser le long de mon cou, entre mes seins, sur son ventre.

Taylor me regarde, Il approche ses mains et commence à me savonner lentement, comme s’il voulait me purifier de tout ce que j'avais vécu avant lui. Ses gestes sont doux, attentionnés. Rien de pressé. Rien de mécanique. Il m'attrape ensuite par la taille,puis lentement prends mes seins dans sa bouche une par une.

Je tiens fermement sa longue queue déjà débout comme un soldat avant de l'engloutir dans ma bouche pour son plus grand plaisir. Je fais des vas et viens qui lui font perdre la tête.

__ PUTAIN bébé tu suces comme une déesse, gémit-il.

Heureusement pour nous, la distance entre la chambre de ma petite sœur et la mienne est longue. Sinon elle allait entendre comme cet homme torture sa grande sœur.

Et puis, encore une fois, sous l’eau, il me soulève pendant que j'enroule mes jambes autour de sa taille. Il pénètre avec une tendresse nouvelle. Une lenteur troublante. Il ne cherche pas le plaisir, cette fois. Il cherche l’émotion. Il veut m'écouter gémir, pleurer, vibrer dans ses bras. Et moi, je ne comprends plus rien. Je pleure. Vraiment. Des larmes douces. Des larmes de plaisir.

Je m’accrocha à lui comme une noyée à sa seule bouée.

__ Pourquoi… tu me fais ça Taylor… comme ça ? parvient-je enfin à dire dans un souffle.

Taylor me regarde, passe un doigt mouillé sous mes yeux et murmure simplement :

__ Parce que tu es à moi Bella... Parce que tu me fais perdre la tête.

Et je veux que ton corps le sache, même si ta tête refuse de l’entendre, m'avoue t-il.

Tu es là seule femme qui me fait perdre la tête Bella. Tu me rends complètement fou bébé... Je suis... Je suis... Je suis, balbutie t-il sans rien dire.

Je ne sais pas ce qu'il voulait me dire, ni ce qui l'a empêché de me l'avouer.

Ses mouvements dans mon intimité deviennent encore plus lents. Plus profonds. Plus tendres.

__ Annh bébé je suis morte... Anh Tayl... Tu m'as tué bébé... Aaaaaaaaaaaaanh !

__ Chuuuut réplique t-il d'une voix sensuelle. Je n'en ai pas encore fini avec toi Bella... Je veux te baiser et te faire l'amour de telles sortes que tu n'aurais plus jamais envie qu'un autre te fasse l'amour...

À suivre...