CŒUR EN OTAGE
Minimum un homme qui te défend contre le monde entier
Chapitre 13
Taylor n'aime pas qu'on joue avec ses nerfs 🤭
- Elle est mienne
- La gifle de la gloire

__ Tu en est vraiment sûr ma puce ?
Ou parce qu’il ne supporte pas l’idée qu’un autre touche ce qu’il a payé.
__ Peu importe les filles... Tout ce que je sais, c'est ce que je suis grave amoureuse, même s'il ne ressent pas la même chose que moi.
__ Je veux juste de ton bien Bella... Avec Taylor Nguefack, tu souffriras pour rien ma puce, dit Anna d'un air triste.
__ Je le sais Anna, mais c'est impossible pour moi de l'oublier.
__ Et si on allait à la plage pour se détendre ? dit Emma avec enthousiasme.
__ C'est une super idée les filles... Allons-y !
Mes copines et moi sommes partis à la plage pour une journée entre filles.
*** Éclipse de deux semaines***
*** Taylor Nguefack***
Cela fait deux foutues semaines que je n'ai pas revu Bella parce que j'étais en voyage d'affaires aux Etats Unis. Je suis de retour dans mon bureau après deux semaines d'absence. La première image qui apparaît, est celle de Bella et moi en train de nous envoyer en l'air.
Le silence de marbre qui règne dans mon bureau est troublé par le bruit sec de ma montre en or contre la baie vitrée
de mon magnifique bureau. Assis dans mon large fauteuil en cuir noir, face à la baie vitrée qui domine la ville de Douala, je regarde fixement l’écran de mon téléphone posé devant moi. Les buildings scintillent au loin, mais rien n'est aussi tranchant que mon regard.
Costume noir taillé sur-mesure, chemise ouverte sur un torse musclé, une Rolex en or blanc au poignet et une bague noire gravée à mon annulaire. Je respire le pouvoir. L’arrogance coule dans mes veines comme du champagne millésimé.
Je tend une main paresseuse vers mon téléphone, compose un numéro que je connais par cœur et le porte à mon oreille, sans attendre.
Bip... bip...
Bella me répond avec une voix légèrement endormie.
__ Allô ?
— Prépare-toi. Ce soir, 20 heures. Gala privé au Hilton Palace. Tu m’accompagnes, dis-je d'un ton direct.
— Attends... quoi ? Tu m’appelles pour me donner un ordre, comme ça, sorti de nulle part Taylor ?
— Tu es à mon service ou je me trompes ? Tu savais très bien ce que ça impliquait de signer ce contrat Bella. J’ai besoin de toi à mon bras ce soir. Élégante. Sexy. Irrésistible. Tu es capable de ça, ou je dois appeler quelqu’un d’autre ? je lâche ces mots d'un ton autoritaire et implacable.
— Tu sais parler aux femmes, toi... Bravo ! dit-elle froidement.
— Je n’ai pas besoin de parler. Je commande, on exécute. Ce soir, tu dois simplement jouer ton rôle : belle, discrète et à moi.
Je me lève lentement, marchant jusqu’à la baie vitrée. J'observe mon reflet, lisse et glacé, tel un roi inspectant son armure.
— Il y aura du beau monde. Des investisseurs. Des ennemis. Des hommes qui voudront ce que j’ai. Et je veux qu’ils voient que même ça, ils ne peuvent pas l’avoir.
Elle savait à quoi elle s’était engagée avec moi. Escort girl de luxe, oui. Mais je ne suis pas comme les autres. Avec moi, tout est jeu de pouvoir, domination, apparence.
— D’accord. Je mettrai la robe rouge. Celle que tu aimes.
— Excellent. J’enverrai la voiture à 19h45. Sois prête.
Je raccroche sans attendre de réponse.
*******
La nuit ne tarde pas à tomber. Le moteur de ma voiture s'arrête devant le Hilton Palace, où les invités les plus puissants d’Afrique centrale se pressent sur un tapis rouge tendu comme un royaume à conquérir. Caméras braquées. Flashs crépitants. Journalistes à l’affût. La sécurité filtre chaque arrivée avec une précision chirurgicale.
Des Range Rover noires, des Porsche, des Rolls… Mais soudain, un murmure s’éleve parmi la foule.
Je pénètre la pièce comme un général entre dans un théâtre de guerre, le pas lent, calculé, chaque geste mesuré. Ma présence impose le silence, le respect... et la peur. À mon bras, Bella Mbarga mon escorte girl incarne l’élégance sulfureuse. Une créature magnifique et mystérieuse.
Les hommes les plus riches de Douala sont là. Ministres, PDG, héritiers de familles influentes, banquiers, diplomates étrangers, magnats du pétrole. Mais tous, sans exception, se levent comme un seul homme. Non pas par politesse, mais par obligation.
Les chuchotements reprennent, plus bas cette fois, remplis d’admiration contenue ou de jalousie.
— C’est lui Taylor Nguefack. Le célibataire le plus convoité de la ville, en chair et en or…
— On dit qu’il a racheté deux banques en une semaine, chuchote une autre voix dans la foule.
— Le plus jeune à entrer au conseil des investisseurs panafricains vous vous en rendez compte les filles ? Il est très beau et séduisant, ajoute l'une d'elles.
— Et cette femme à son bras... Je veux dire cette petite garce fait quoi coller à lui comme ça ?
Et moi qui pensais qu'il allait venir seul afin que je puisse tenter mon coup avec lui?
__ Non ma chère ! J'ai préparé cette événement avec soin durant une semaine en avance juste pour Taylor Nguefack. J'ai le cœur brisé de le voir avec une autre femme. Mais quoi qu'il en soit, je n'abandonne pas.
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Dès les premiers pas dans la salle, les vautours se jetèrent à mes pieds.
— Monsieur Nguefack ! Vous êtes très beau et élégant comme toujours !
__ La beauté et l'élégance font partie de moi Daniel, c'est dans mes gènes, dis-je d'un ton arrogant.
— Taylor, quel honneur de vous revoir ! ajoute un autre homme d'affaire.
J’ai envoyé une proposition à votre assistante, un projet immobilier à Kribi, je serais ravi que vous y jetiez un œil.
— Et mon fils serait honoré de pouvoir effectuer un stage dans l’une de vos sociétés, dit un autre homme d'affaire de la cinquantaine.
Ils ne sont plus des hommes et des femmes riches. Ils sont des mendiants parfumés, prêts à vendre leur dignité pour une signature avec moi, c'est ridicule.
Et moi…je les regarde de haut, comme je triais des factures. Je hoche à peine la tête. Je les écoute à moitié. Je ne sourit pas. Je les laisse venir à moi tel des troupeaux perdu.
Bella, toujours à mon bras, reste droite, mystérieuse, un sourire poli figé sur les lèvres. Elle sentait les regards percer sa peau, les langues murmurer dans son dos :
— C’est une escorte, c’est sûr.
— Il la loue, comme tout le reste de ses conquêtes. Qu'est ce que l'argent ne nous fera pas faire ?
— Elle est sublime, mais elle reste une escorte girl, ajoute une autre froidement.
Je sais ce ces demoiselles sont toutes jalouse de me voir dans les bras d'une autre femme. Elles sont là à critiquer Bella, mais pourtant elles sont pareilles qu'elle.
Mais je ne dit rien. À un moment, je m’arrête net, lève un sourcil à un vieux politicien au gros ventre qui tente de me glisser une enveloppe.
— Garde ton papier. Ce que tu proposes ne m’intéresse pas. L’avenir ne se construit pas avec les hommes du passé Mr le politicien, dis-je froidement.
Je travaille avec des jeunes qui sont d'actualité, pas des vieux politiciens qui ont un pied à la retraite, un autre à la tombe.
L’homme rougit, puis bafouille un "bien sûr, bien sûr", et recule lentement.
__ Pourquoi Taylor ? me questionne Bella d'un air surpris.
__ C’est la jungle ici Bella. Mais moi, je suis le lion. Ils le savent.
Elle ne répond pas, mais elle me croit. Parce que tout dans cette salle de luxe, confirme j' incarne le pouvoir incontestable.
Je m’avance vers la table d’honneur toujours accompagné de Bella qui a volé la vedette à toute les femmes présentes ici. Elle est sublime et resplendissante, digne d'être dans les bras de Taylor NGUEFACK.
Ce soir, le roi est là.
Et personne ne va oser cligner des yeux sans ma permission.
La soirée bat son plein. Les Verres de champagne servis en cascade, rires forcés, poignées de main aussi froides que les bijoux des femmes présentes.
Bella, toujours assise près de moi à la table d’honneur, sent les regards hostiles de plusieurs femmes qui fantasment sur moi se poser sur elle avec froideur.
Quelques minutes après, un homme s’approche lentement, précédé de son parfum trop fort et de son sourire trop large.
C'est Mathias Djoumessi, PDG d’un groupe pétrolier rival, autrefois proche de moi, aujourd’hui relégué à l’ombre de mon succès. Un homme rusé, venimeux, toujours prêt à mordre dans les faiblesses de ses ennemis.
Il s’avance verre à la main, et s’adresse à Bella avec une impolitesse glaciale :
— Et vous, mademoiselle... Vous êtes ?
Quelle est votre... contribution à l'entreprise TAY CORP ?
__ Je ... Je.. balbutie Bella d'un air surpris.
__ Ou bien vous lui écarter les jambe en échange de quelques billets de banque de sa part, lâche t-il fort, pour que tout le monde entende ses dires. Je sens la rage monter en moi. Pas étonnant ! Taylor Nguefack adore les filles comme toi...
Un rire gras jaillit de quelques invités faibles d’esprit. Bella sent son sang se glacer. Elle ouvre la bouche, mais rien ne sort. Les mots restent bloqués dans sa gorge, coincés entre humiliation et fierté.
Je reste immobile. Lentement, je pose ma coupe de vin, me lève, et fait face à Mathias. Ma voix, lente et froide, coupe le silence comme un rasoir.
— Je vois que même dans ton agonie financière, tu n’as rien perdu de ton talent de comédien misérable enfoiré de merde… connard. Tu es venu quémander un contrat avec moi ? Ou tu cherchais juste à salir la seule femme dans cette pièce que tu n’auras jamais les moyens d’approcher connard ?
Mathias serre les dents de colère, mais j'avance encore.
— Bella Mbarga vaut plus que ta société entière crois-moi, dis-je d'une voix imposante et autoritaire.
Elle, au moins, n’a pas besoin de corrompre des députés pour se sentir exister. Elle n’a pas besoin de se cacher derrière un nom de famille ou un héritage que tu as déjà dilapidé espèce d'enfoiré.
Le silence dans la salle est total. Tous les regards sont fixés sur cet enfoiré de Mathias et moi. Je n'accepterai jamais que quelqu'un d'autre manque de respect à Bella. Elle est ma propriété et personne ne peut ternir son image devant moi.
— Tu veux parler de femmes Mathias? Commençons par la tienne, tiens. Celle qui m’a supplié par message de venir chez toi pendant que tu étais en déplacement pour la baiser correctement... Il paraît que tu es non seulement nul à chier au lit, mais aussi un faiblard. Pour ton information je n'ai pas eu du mal à la baiser comme une chienne qu'elle est ta putain de femme. J'ai bien pris mon pied avec elle... Je l'ai fait pour qu'à chaque fois que tu vas monter sur elle et lui faire l'amour, qu'elle n'oublie jamais ma queue dans sa chatte, dis-je froidement. Mais ne t'inquiètes pas j'avais utilisé les préservatifs sinon j'allais déjà l'enceinter ce jour-là.
Tu aurais dû voir la tête de ta salope de femme me suppliant de lui prendre par tout les trous possibles... Pour conclure tu sais ce qu'elle m'avait dit ? Qu'elle adore être ma salope... Qu'elle adore sucer ma queue comme une chienne, conclue-je d'une voix imposante.
Tu veux qu’on lise les captures ici et maintenant connard ?
D'ailleurs pourquoi ne pas lui demander à elle?
Un souffle de stupeur et de ricanements étouffés parcourt la salle. Le visage de Mathias devient livide, sa mâchoire crispée. Il recule d’un pas, ses yeux clignotent de rage impuissante.
__ Espèce de connard tu vas me le payer Taylor, je vais te tuer... Je vais me venger connard, dit-il d'un ton irrité pendant que mes gardes le retient.
— Retiens ça, Mathias. Quand tu parles de ma compagne, lave-toi la bouche. Et si tu veux encore exister dans ce pays, évite de croiser mon ombre petit con. La prochaine fois que tu oserait insulté ma compagne, je publierai les vidéos de moi baisant ta chienne de femme telle une salope, conclue-je froidement.
Je retourne m’asseoir, le calme reviens sur mon visage. Je reprends ma coupe de vin comme si de rien n’était.
Les murmures reprennent, et Mathias s’éclipse, humilié, brisé, anéanti. Ce soir, devant tout le gratin, il a tenté d’attaquer Taylor Nguefack.
Et ce soir il a appris, comme tous les autres, que personne ne frappe le roi… sans y laisser des plumes. Il m'a poussé à bout dès l'instant qu'il s'en ai pris à Bella. Je devrais réagir et lui dire ses quatre vérités.
La musique reprend en sourdine à l’intérieur du salon d’honneur.
J'aperçois Bella marcher vite en direction du jardin, le cœur battant, la respiration courte. Je me lève lentement et la suit derrière.
La brise nocturne caresse sa peau, soulevant quelques mèches de cheveux échappées de son chignon. Elle pose ses mains sur la rambarde dorée, ferme les yeux, et respire . Elle est vraiment magnifique cette bout de femme.
Je me suis appuyé contre un pilier, les bras croisés, le regard posé sur elle. Imposant, comme toujours. Mais mon visage a changé. Moins arrogant. Plus dur. Plus... humain.
— Tu me fuis maintenant Bella ? dis-je d'une voix rauque.
Bella détourne le regard.
— Bella (doucement) : Je ne fuis pas. Je reprends mon souffle Taylor.
Je m’approche lentement, pointons mon visage aux siens.
— Je t’ai défendue devant ce connard de Mathias. Tu devrais au moins me regarder dans les yeux.
— Et tu crois que c’est ce que je voulais ? Que tu humilies une femme en mon nom, comme si j’étais une enfant ou un trophée cassé Taylor ?
Même si c'est vrai que tu as couché avec cette femme. Tu n'aurais pas dû dire cela à son mari Taylor.
Je la fixe, intensément, avant de m’approcher si près qu’elle peut sentir mon souffle.
— Tu crois que j’ai fait ça pour toi ? Je l’ai fait parce qu’il m’a manqué de respect. Tu es avec moi. Donc tu es intouchable, soufle-je doucement dans son oreille.
Mais quoi qu'il en soit, je n'ai fait que lui dire les quatre vérités qu'il méritait d'entendre. Il a épousé une salope déguisé en ange. Il méritait de le savoir.
Elle ouvre la bouche, mais rien ne sort. Son regard vacille.
Je lève la main et, lentement, je caresse sa mâchoire du bout des doigts. C'est la première fois que je la touche avec douceur. Presque tendrement.
— Tu peux croire ce que tu veux Bella. Me haïr si ça te rassure. Mais ne doute jamais de ça : tant que tu marches à mes côtés… personne ne t’écrasera, ne t'humiliera. Pas même Mathias, souffle à nouveau entre ses douces lèvres.
Un long silence tombe. Le moment est brûlant, électrique.
Puis elle murmure:
— Et si cela continue ? dit-elle doucement.
— Alors je remettrai chacun à sa place. Et je détruirais quiconque oserait t'humilier à la moindre occasion.
Un battement suspendu.
Puis elle baisse les yeux, incapable de soutenir mon regard plus longtemps. Je la maintiens fermement par la taille, prends son visage en coupe avant d'envoyer ma langue dans la sienne, dans un baiser sensuel et vorace. Je caresse doucement son dos, avant d'approfondir le baiser.
__ Tu es la plus belle de cette soirée Bella, murmuré-je entre ses douces lèvres, dis-je en mangeant ses lèvres.
__ Taylor... souffle-t-elle dans ma bouche.
Je recule d’un pas, et reprend mon masque d’indifférence froide.
— Tu as trois minutes. Ensuite, on retourne à l’intérieur.
__ Tu n'es vraiment pas romantique tu sais Taylor ? dit-elle d'un ton irrité
__ Le romantisme n'a jamais été mon point fort, tu le sais bien.
Nous retournons ensuite dans la salle.
Les lumières se rallument légèrement, tandis qu’un homme élégant s’avance vers le micro sur la scène, sous les regards attentifs des invités.
C'est lui le fameux organisateur de la soirée, un homme d’une soixantaine d’années au costume impeccable, sourit chaleureusement. Il s'appelle Mahamadou Diop. Un homme redoutable qui a conquis le monde des affaires avec un bras de fer.
— MESDAMES ET MESSIEURS, PERMETTEZ-MOI DE PRENDRE UN INSTANT POUR REMERCIER UNE PERSONNALITÉ EXCEPTIONNELLE, SANS QUI NOTRE CAUSE NE POURRAIT AVANCER AUSSI VITE.
UN HOMME DONT LA RÉUSSITE EST AUSSI IMPRESSIONNANTE QUE SA GÉNÉROSITÉ : "TAYLOR NGUEFACK".
Un murmure parcourt la salle, des têtes se tournent vers moi, qui se trouve debout, digne et imposant.
— GRÂCE À SA CONTRIBUTION DE PLUSIEURS MILLIONS DE FRANCS CFA, NOTRE FONDATION PEUT DÉSORMAIS ÉLARGIR SES ACTIONS ET TOUCHER ENCORE PLUS DE VIES.
TAYLOR, VOTRE ENGAGEMENT EST UN EXEMPLE POUR NOUS TOUS.

Je hoche la tête sans un mot, laissant mon regard balayer la salle avec cette assurance implacable.
Bella, à mes côtés, m' adresse un sourire fier, consciente que ce moment me place une fois de plus au sommet, pas seulement par ma fortune, mais par mon pouvoir d’influence.
Les applaudissements éclatent dans la salle.
Le DJ reprend doucement la musique, et la soirée reprend son cours.
La musique vibre dans la salle, un morceau entraînant, élégant, parfait pour une soirée où le luxe et le pouvoir règnent en maîtres. Les invités, en tenues scintillantes, se sont regroupés autour de la piste de danse.
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Le DJ, un homme prend le micro avec un sourire sournois aux lèvres.
— Mesdames et messieurs, ce soir, on a l’honneur d’accueillir un invité exceptionnel. Le milliardaire le plus redoutable de la ville, Mr Taylor Nguefack, accompagné de sa cavalière, la magnifique Bella !
Messieurs dames, faites du bruit !
Un frisson parcourt la salle.
D'un pas assuré et imposant, j’avance vers la piste, la main tendue vers Bella.
Sans un mot, on se rejoint au centre de la piste de danse, tous les yeux rivés sur nous.
La musique s’intensifie, et je guide Bella avec une aisance parfaite. Notre danse est un équilibre subtil entre puissance et grâce, passion et contrôle.
Chaque mouvement, chaque pas, chaque regard échangé raconte une histoire : celle de deux êtres liés par une force presque magnétique.
Les invités se mettent à applaudir, émerveillés. Les flashs des caméras crépitent, capturant l’instant où moi Taylor Nguefack, le titan du business, montre une autre facette de moi-même celle d’un homme capable de danser. Je sais également que certaines femmes ici présentes auront aimé être la place de Bella.
Bella brille aussi, sûre d’elle, dans cette danse où elle ne se contente pas d’être mon escorte elle est ma reine, ma partenaire égale. Je ne peux m'empêcher d'admirer sa beauté cette bonne femme au joli cul.
__ Pourquoi tu me regardes ainsi Taylor ?
__ Chuuuut réplique-je d'une voix rauque.
Quand la musique s’arrête enfin, les applaudissements se font tonnerre.
*** Bella Mbarga***
Après avoir fini de danser avec Taylor, j'ai pris la direction des toilettes.
Je referme doucement la porte des toilettes après une danse incroyable avec l'homme qui fait battre mon cœur. J'ai pris quelques minutes pour me rafraîchir, remettre du rouge à lèvres. Il y a beaucoup de femmes qui m'ont lancent des regards glacials durant toute la soirée. Je sais qu'elle veulent toutes passées sur le lit de mon Taylor. Mais c'est peine perdue car il est à moi et je ne compte le partager avec une autre. Même si notre relation est purement sexuelle et sous contrat, tant que je demeure son escorte girl, aucune autre ne viendra me le voler ou je lui arracherai les yeux.
Je marche d’un pas calme vers la table d’honneur…
Jusqu’à ce que j' aperçois la silhouette d’une femme, debout devant mon Taylor.
Elle est Grande. Élégante. Élancée. Une robe bleu fendue jusqu’au haut de la cuisse. Décolleté appuyé. Assurance arrogante.
Elle rit. Fort. Trop fort au point où j'entends ses rires. Je sens un pincement au cœur.
Et Taylor… ne bouge pas.
Je m’arrête à quelques mètres d'eux, sans faire de bruit. Observant. Écoutant leur conversation.
— Mon Taylor, tu mérites mieux qu’une escort girl qui n'a rien d'autre à t'offrir son corps qu'elle donne déjà à d'autres hommes pour de l'argent. Moi, je suis plus qu’une distraction. Je suis une femme de pouvoir, une femme d'affaires, une femme puissante et riche Taylor. Ensemble nous pourrions construire un empire crois-moi.
Tu as besoin de quelqu’un qui t’élève, pas qui te donne ses fesses qu'elle offre à tout le monde en échange d'argent.
Mon sang se glace à l'instant. Pour qui elle se prend cette salope pour parler de moi ainsi ?
Taylor lève lentement les yeux vers cette femme.
Son regard est glacial. Tranchant comme une lame.
— Tu sais qui je suis ? lui questionne t-il
— Évidemment. Taylor Nguefack. Le roi de l’industrie, du pétrole, de tout.
Et je suis celle que tu finiras par vouloir, quand tu auras fini de t’amuser avec ta… petite pute.
J'entends de nouveau cette salope qui prononce mon nom avec des insultes.
— Sérieusement. Tu te caches derrière une pute que tu appelles escorte girl maintenant.
Je m’approche lentement. Mais la femme m'aperçois et hausse le ton, plus venimeuse encore :
— Tiens, la voilà. La prostituée de luxe.
Tu devrais la remercier. Grâce à lui, tu as enfin quelqu’un qui te paie pour être son objet de Plaisir...
Puis BAM.
La gifle part comme un éclair.
La salle entière se fige.
La tête de la femme bascule sous le choc. Rouge de rage. De honte. De douleur.
__ Comment oses-tu me gifler sale prostituée ?
Elle me foudroie du regard, la main sur la joue.
__ Ose encore m'insulter et je frappe mon talon sur ta sale bouche pétasse, grogne-je d'une voix autoritaire.

Taylor l’interrompit d’un ton si sec, si tranchant, qu’on aurait dit une gifle verbale :
— Maintenant ouvre grandement tes oreilles et écoute-moi très bien parce que je déteste me le répéter.
Bella vaut mille fois plus que toi salope. Et le seul monde où je pourrais te regarder ou coucher avec toi, c’est un monde où je suis aveugle.
À suivre...
