Literature > Romance

CŒURS EN OTAGE

L'amour naît avec le temps

Jun 13, 2025 - 10 Minutes

Chapitre 11

💕💕💕

  1. Un moment inoubliable
  1. La colère de Elena

#CŒURS_EN_OTAGE 

______By Khimora_______

Chapitre 11

Même avec Maurice au début c'est lui qui dominait..  mais avec le temps, c'est moi qui ai su le dominer au final jusqu'à notre séparation.

**** Elena Obiang***

La pauvre arrive en sueur juste pour ne pas se faire gronder par son patron autoritaire. Mais elle le mérite bien cette garce après tout ce qu'elle m'a dit tout à l'heure. J'espère pour elle qu'elle a entendu mes gémissements cette vieille aigris.

Aujourd'hui mon cœur est brisé en mille morceaux à cause d'une salope au nom de Bella.

Elle n'est pas simplement une cliente de plus dans la vie de mon Mr Taylor, elle est… sa favorite. Dans mon cœur brisé, je sens une haine sourde m'envahir, une rancœur naissante que je n’avais jamais imaginée. L’idée que Mr Taylor Nguefack puisse se donner à une femme aussi facile, aussi dénuée de principes à mes yeux, me tap vraiment sur les nerfs. Cette petite salope de Bella s'est frayée un chemin dans la vie de mon patron, sans effort apparent, comme une évidence. Alors que moi je suis amoureuse de lui depuis que je travaille pour lui bon sang !

C'est très injuste. C'est injuste qu'il puisse choisir une femme comme cette prostituée de bas étage qui en a juste pour son argent. Cette petite traînée est une croqueuse d'hommes riches croyez-moi. Les filles comme elles, ne tombe jamais amoureuse car tout ce qui les intéresse c'est l'argent qu'un client riche peut lui offrir. L'amour et les principes n'ont pas de place dans sa vie. C'est moi qu'il aurait dû choisir, pas cette opportuniste de Bella.

Lentement, presque mécaniquement, je me tourne vers la porte de mon bureau. a

Après avoir entendu cette trainée de Bella gémir comme une folle dans les bras de mon Taylor, l'homme qui est censé être le mien.

Je traverse les couloirs à toute vitesse, incapable de contenir ma colère et ma frustration. J'étais partie pleurer dans les toilettes durant une vingtaine de minutes, ensuite j'ai nettoyé mon visage pour ne laisser aucune trace.

 Je me précipite dans la salle de repos où plusieurs de mes collègues sont réunis, buvant un café ou discutant de leurs exploits ici au sein de l'entreprise TAY CORP.

— Qu’est-ce qui ne va pas, Elena ? demande l'une des collègues, une femme brune au regard curieux.

Je me laisse tomber sur une chaise, les mains tremblantes. Je prends une profonde inspiration, mais au lieu de répondre directement, je me laisse aller dans un refrain, emportée par une explosion de rage mal maîtrisée.

— Vous ne croyez pas que Mr Taylor aime un peu trop les filles aux  cuisses légères, vous ? sifflé-je, le ton acide.

ACHETEZ LE LIVRE: SOUS L'EMPRISE D'UN CONTRAT

Les autres sont choqués par mes mots brusque. Elena, la secrétaire impeccable et professionnelle que je suis et toujours réservée, vient de lâcher une bombe dans cette salle.

— Qu’est-ce que tu veux dire par là Elena ? interroge l’un d’eux, un homme grand aux cheveux noirs, visiblement surpris par l'ampleur de mes mots.

Je tourne la tête vers lui, un sourire amer et sournois flotte sur mes lèvres.

— Eh bien, il y a cette salope… Euh je veux dirz ... Cette fille, là, Bella, dis-je en insistant sur le prénom. Elle a débarqué aujourd'hui à l’entreprise comme une tornade habillé comme si elle allait dans une boîte de nuit. Et voilà que Mr Taylor Nguefack la traite comme une reine, comme si elle était la seule à mériter son attention. Vous avez vu la tenue de cette traînée ? Comment est-ce possible qu’il accepte ce genre de choses dans cette entreprise alors qu'il a toujours été rigoureux avec nous sur nos tenues ? 

Il déteste qu'on s'habille de façon hyper sexy et extravagante. Alors qu'au fond, il adore les sa*lo**pes qui s'habille de cette façon, dis-je froidement.

Une autre collègue, plus jeune, hoche la tête avec une moue de dégoût.

— Mais… elle très belle, non cette bimbo?dit-elle, presque innocemment.

Je lève les yeux au ciel, exaspérée.

— Belle, eh bien oui je l'admets. Mais ce n’est pas juste une question de beauté Dina. 

C’est son attitude et sa mauvaise personnalité de prostituée qui me tape sérieusement sur les nerfs. Elle se comporte comme une… comme une femme qui ne sait rien faire d’autre que jouer avec les hommes pour obtenir ce qu’elle veut ! Je serre les poings, me retenant de ne pas hurler de rage avec le nom de cette chienne de Bella sur la bouche, car je la déteste tellement cette traînée.

Et Mr Taylor, il la laisse débarquer dans cette entreprise comme si elle était chez elle. Ça m’écoeure.

Cette garce arrogante est en réalité son escorte girl croyez-moi !

Les autres me regardent, silencieux, certains visiblement troublés par la violence de mes mots. D'autres, cependant, échangent des regards furtifs, curieux mais aussi un peu réticents à s’aventurer dans cette discussion avec le nom de notre patron sur les lèvres.

Un collègue, visiblement plus téméraire, prend la parole.

— Tu penses vraiment qu’il est… amoureux d’elle Elena ?

Je roule des yeux, me levant brusquement de ma chaise.

— Oh, mais il n’a aucune idée de ce qu’est l’amour, crois-moi. Il est juste attiré par ce genre de femmes qui ne demandent rien de plus que de l’argent avant de pouvoir coucher avec elle. Quelle femme normale et bien éduqué viendrai son corps pour de l'argent juste pour ?

C’est exactement ce qu’il veut : une salope prêt à tout pour de l'argent et qu’il peut posséder, qu’il peut contrôler et en faire son objet de plaisir.

Mes collègues échangent quelques regards gênés. Je me calme un instant, regardant fixement la tasse de café devant moi. Je crois que je me suis laissée un peu trop emporter bon sang. Maintenant tout le monde me regarde bizarrement.

Je ne veux pas que mes collègues se rendent compte que je suis folle amoureuse de notre patron.

— Si vous voulez la vérité, je vais vous la dire, continue-je, plus bas, comme si je confessai un secret. Il ne fait que chercher des femmes comme Bella pour apaiser son ego, pour se prouver qu'il peut avoir n'importe qui. Mais il ne réalisera jamais que ce qu’il veut vraiment, c’est le contrôle absolu, pas une véritable relation. Et une fois qu’il en aura assez d’elle, il passera à la suivante, comme il l'a fait avec d'autres escortes girls.

Mes mots flottent dans l’air, lourds de vérité et de ressentiment. Les autres m'écoutent, partagés entre l’envie d’approuver ce que je dis et la crainte d’être complices de telles choses sur le boss.

Receive my Stories your e-mail inbox as soon as I publish them.
Subscribe to my Blog

Je me lève brusquement, prête à partir, mais avant de quitter la pièce, j' ajoute, d’un ton glacial :

— Je n'arrive toujours pas à croire qu'un bel homme riche comme lui préfère coucher avec des salopes. C'est vraiment très bizzare.

— Elena, tu devrais vraiment faire attention à ce que tu dis sur notre patron. Son ton est calme, mais l’avertissement était clair. 

Ce n'est pas notre rôle de juger ce que notre patron fait de sa vie privée. C'est un homme d'affaires redoutable qui n'a peut-être pas ni le temps, l'envie de s'engager dans une relation sérieuse avec qui que soit, voilà pourquoi il aime ce genre de fille j'en sais rien.

Mais, si tu ne fais pas attention, il pourrait ne pas apprécier que tu te mêles de ce genre de choses sur sa vie ... Tu pourras également perdre ton emploi Elena. Tu connais très bien le tempérament de Mr Taylor.

Après avoir reçu un appel de mon patron, je me précipite dans son bureau.

 J' entre dans le bureau de Mr, son regard glisse sur cette salope de Bella, qui se tient là, le regard dur et froidbenvred moi. Un échange silencieux mais lourd se produit entre elle moi, une tension palpable dans l’air. Bella, la silhouette parfaite et indifférente, l''observe d’un regard tout aussi tranchant. 

Mr Taylor, de son côté, ne semble pas remarquer l’hostilité entre nous. Il était concentré sur ses affaires, comme à son habitude, assis derrière son grand bureau en verre sombre. Le visage fermé, il me jete un regard, me tirant de mes pensées.

— Elena, dit-il d’une voix ferme, viens ici. Appelle le service d'entretien, il y a un peu de désordre à nettoyer.

Je me redresse immédiatement, comme si je m'étais réveillée d’un profond sommeil. Ce n'est pas la première fois qu’il me demandait de gérer ce genre de détails, mais cette fois-ci, je sens une étrange rage monter en elle. Pourquoi lui ? Pourquoi toujours moi qui devait nettoyer les traces des autres, qu’elles soient physiques ou émotionnelles ?

Je tourne la tête une dernière fois vers cette Bella, son regard perçant. Bella ne me quitte pas des yeux, l’air tout aussi froid, comme si on était deux lionnes en train de se mesurer l'une à l'autre. 

Un moment passe dans ce silence tendu avant que je ne répond d’un ton contrôlé, mais avec une pointe d’agacement à peine dissimulée :

— Je vais m'en occuper, dis-je en me dirigeant vers le téléphone du bureau de Mr Taylor Nguefack. 

Je compose le numéro du service d'entretien sans un mot de plus, mon esprit bouillonnant de pensées conflictuelles. Tandis que j'attend qu’on me réponde, je ne peut s'empêcher de penser à ce qui vient de se passer, aux regards échangés, à l’étrange atmosphère qui pesait lourdement sur elle. Un sentiment de rejet et de jalousie grandissait en moi.

Quand la réponse arrivr enfin, je donne les instructions d’un ton impassible, bien que mon cœur bat plus fort à chaque mot.

Après avoir raccroché, je me tourna une nouvelle fois vers Mr Taylor Nguefack, mon visage impassible mais mon esprit agité. 

— C’est fait Monsieur annonçé-je simplement.

Mr Taylor me regarde à peine, un léger mouvement de la tête signifiant qu'il avait pris connaissance de la tâche accomplie. 

— Bien,dit-il d’un ton neutre. Puis il se tourne vers Bella. Tu peux partir maintenant, ajouta-t-il, sans même lui accorder un regard particulier. Il semble déjà être perdu dans ses pensées, comme s’il n’était plus préoccupé par sa présence.

Bella, d’un geste presque imperceptible, se lève et s’éloigne, toujours aussi fière et silencieuse. Mais avant d'atteindre la porte de sortie, la voix autoritaire du patron la stoppa.

ACHETEZ LE LIVRE: SOUS L'EMPRISE D'UN CONTRAT

Mr Taylor Nguefack se lève brusquement et se tient debout, ses bras croisés, les yeux fixés sur Bella avec cette intensité habituelle qui l'accompagnait chaque fois qu'il prenait une décision. 

— Nous partons à Dubaï pour un séjour d'affaires, Bella, annonça-t-il d’un ton autoritaire, sans même la regarder directement. Je veux que tu sois prête à me suivre. 

Bella se fige un instant. Elle n'avait pas vu cela venir. 

— Je comprends, mais… commence-t-elle, hésitante, je dois d’abord m'occuper de ma petite sœur. Elle a besoin de moi.

Je comprends que même si elle s’était plongée dans ce rôle d'escorte, sa sœur reste son lien avec une vie plus stable, plus innocente.

Mr Taylor ne semble même pas perturber par cette objection. Il croise les bras plus fermement, ses yeux deviennent plus perçants, plus menaçants presque. Son regard a cette habitude de faire plier les gens. Il sait qu'il pouvait obtenir ce qu'il voulait, peu importe les circonstances.

— Je ne veux rien entendre, Bella. Sa voix est calme, mais pleine d'autorité. Ton travail, c’est de me suivre où que je sois. Peu importe ce que tu as à faire ici. Tu m'appartiens pendant ces quelques jours, et ta sœur devra se débrouiller sans toi, conclu t-il fermement.

— Je… commence-t-elle à nouveau, mais ses mots se bloquèrent dans sa gorge. 

Elle sait ce que cela signifiait. Me Nguefack n'est pas un homme à qui l’on disait non, et chaque refus risque de compliquer encore davantage les choses. Il attend qu’elle s’incline, qu’elle obéisse, sans discuter. C'était le jeu auquel elle avait choisi de participer, mais cela ne signifie pas qu'elle en est à l’aise.

Mr Taylor Nguefack, comme s'il avait anticipé son hésitation, se rapproche d'elle d'un pas lent mais déterminé. Il se penchr légèrement en avant, son visage à quelques centimètres du sien. Le parfum subtil de son eau de toilette envahit l’espace, mais ce qui frappe surtout, c'était la pression de sa présence.

— Je ne répéterai pas. Prépare-toi pour ce voyage. Et laisse ta sœur régler ses propres problèmes pendant quelques jours. Sa voix était plus basse, plus insistant, mais toujours aussi ferme.

Débrouille-toi à trouver quelqu'un... Ou une nounou pour la garder. Mais je ne veux pas d'objection à ce sujet Bella.

Il se redresse, comme si la conversation était déjà terminée. Bella se retrouve à sa merci, sachant qu’elle n’avait pas d’autre choix que d'accepter. 

 Elle ne peut pas risquer de tout perdre maintenant, surtout pas ce qu'elle a construit à ses côtés.

— D'accord, murmure-t-elle finalement, résignée. Je vais me préparer.

Mr Taylor lui fait un signe de tête, un léger sourire en coin, comme s’il venait d’obtenir exactement ce qu’il voulait. 

— Bien. Prépare-toi, nous partons demain, Bella.

Fais-toi belle pour moi !

Alors qu'il se retournait pour se concentrer sur ses affaires, Belle reste un instant immobile, ses pensées tourbillonnent. Elle est dans ce monde, et il n’y avait pas de retour en arrière.

— Tu peux disposer, Elena. Il me renvoie d’un simple geste, sans vraiment me regarder.

J' hésita un instant, mais je me tourne et quitte le bureau, la porte se ferme derrière moi avec un claquement sec. Mais une pensée persiste dans mon esprit. Une pensée qui se forme de plus en plus clairement : Je ne resterait pas dans l'ombre éternellement.

À suivre...