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J'y ai cru- Chapitre 1

Écrire est un art

Jun 9, 2025 - 8 Minutes

Une enfance difficile

Pourquoi aimer si nous devons souffrir ? Plusieurs d’entre nous évitent d’être amoureux.

Malheureusement, cela est inéluctable.La maladie du cœur est la plus douloureuse car elle ne se guérit pas à l'aide d'un médicament ou de quelques soins. Elle se remédie seule et cela prend du temps !La déception amoureuse est devenue une coutume pour chacun de nous.

 Personne ne me dira le contraire. Pour moi, elle a été comme une compagne. Je l'ai vécu tout le temps. À un moment de ma vie, je me suis demandé si le bonheur existe ?

Si l’amour véritable est réel ? Pourquoi je ne suis pas heureuse comme les autres ? Pourquoi suis-je toujours déçue ? Ces questions m'ont tourmenté. Elles m’ont conduite à la dépression. 

Les regrets, la tristesse, les pleures étaient au RDV. Ma vie n'avait plus de sens.À chaque fois que je décidais de ne plus donner mon cœur à un homme, je finissais pas le faire pour avoir de nouveau le cœur brisé.

Malgré les encouragements de mes ami(e)s, cela ne changeait rien. Lorsque je me retrouvais seule enfermer chez moi c’était la solitude totale. 

Parfois, la musique et le dessin me faisaient oublier pour un petit temps. Ce sont mes hobbies qui me calmaient. Dans la musique, je m’égare, je me retrouve. 

Concernant le dessin, c’est un don de Dieu. Je dessine depuis l’âge de 7 ans. Mes dessins n’étaient pas comme pour les enfants de mon âge. Je suis très créative. J'aime surprendre à travers mes dessins.

Mes tableaux sont vivants. Ils racontent chacune une de mes histoires. J’ai toujours dessiné dans le silence. Personne ne le savait même pas mon frère. Je n’avais pas le courage de les montrer à qui que ce soit. Je le faisais toujours bien garder dans mes calepins.

Originaire du centre, j'ai toujours vécu dans la ville de Yaoundé. Je m'appelle Ngono Nadège. Je suis née dans une famille pas très aisée mais mes parents faisaient tout pour que mon grand frère Fabrice et moi ne manquions de rien.

On louait une petite maison à Obam au niveau du camp sic. Lorsque mon histoire tragique a commencé, c’est lorsque nous avons perdu nos parents dans un accident de voiture.

Cela m'avait chamboulé mon frère et moi. J'avais 16 ans et lui en avait 18. Nous n'avions pas eu d’autres choix que de rester avec notre oncle, le frère de papa qui vivait à Nsam. Il a une grande mais que lui-même a construit.

Il a trois enfants. Deux filles et un garçon qui est l’ainé. Les deux filles jumelles Maggy et Marie, le garçon Ricardo qui a toujours été très gentil avec nous contrairement à nos deux cousines.

Pour savoir ce qui m'ait vraiment arrivé, laissez-moi-vous compter mon histoire.

Mes cousins et mon frère, nous allions à l’école. On suivait nos cours au lycée d'Efoulan.Les deux garçons étaient en classe de terminale D tandis que nous les filles étions en seconde A.

 Nous avions d'excellentes notes sauf Marie. Elle ne s’en sortait pas. Lorsque je voulais l'aider, elle refusait toujours.

Son père était très sévère envers elle parce qu’il lui reprochait de ne rien vouloir faire. Elle ne pensait qu’à se balader, visionner et manger. Il lui avait interdit toute sortir mais elle le désobéissait toujours.

Des fois, il bat*tait sur elle pour qu'elle revienne à la raison. Plus il le faisait, plus cela empirait.Il voulait même l’envoyer à l'internat, sa mère s'y est opposée. 

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Marie est la plus têtue des jumelles mais la moins haineuse. Celle qui m’a rendu la vie plus difficile est Maggy. Elle créait toujours ses canulars pour que je me fasse gronder.

Cela fonctionnait toujours.La femme de notre oncle me punissait tout le temps pour rien. Elle savait très bien que c’était des coups montés de sa fille. Je pouvais aller à l’école sans mon argent que mon oncle lui laissait.

C’étaient Fabrice et Ricardo qui partageaient avec moi. Instant pub : abonnez vous à la page Attractive Scents Mon oncle m'appréciait beaucoup ce qui engendrait de la jalousie de ses filles et des disputes entre son épouse et lui.

Elle lui reprochait de trop me gâter et d'oublier ses propres enfants. Il lui disait le contraire.Un fois, ça s’est terminé avec des casseroles qui s'en volaient. Cela me mettait mal à l'aise.

Si j'avais une solution en ce moment-là, je devais quitter cette maison.

Mon frère lui tenait souvent tête mais je lui disais de laisser car nous étions chez elle et elle pouvait nous faire tout ce qu'elle voulait parce qu'elle sait que nous n'avions pas où vivre à cet époque Il avait expliqué la situation à notre oncle.

 Dorénavant, il nous donnait directement notre argent de semaine pour l’école. Cela n'enthousiasmait pas notre chère tante.Nous avions vécu mon frère et moi dans cette atmosphère jusqu’à ce que j'ai attend l’âge de 21 ans. 

Mon frère n'en pouvait plus. Un jour, il sortit de la maison après une grosse dispute avec la tante et ne revint jamais. J’étais anéantie. On l’avait cherché partout. Mon oncle voulait lancer un avis de recherche mais ma tante refusa.

Elle lui affirma que Fabrice lui avait confié qu'il voulait quitter la maison depuis déjà.

Elle ajouta que depuis qu’il était parti, elle avait constaté que son argent de la réunion avait disparu. Mon oncle était en colère. Je savais bien qu'elle mentait. 

Cette soirée-là, je lui avais tenu tête. Elle avait traité mon frère de voleur. 

Moi : tata je ne peux pas accepter ça. Fabrice n'est pas un voleur.

Ma tante : tu parles comme ça à qui ? prostituée !

Moi : je ne t'ai jamais manqué de respect dans ta maison mais jamais je n’accepterai que tu parles mal de mon frère et que tu me traites de femme de rue.

Ma tante : idiote ! Je vais te montrer attend.

Elle voulut me battre mais Ricardo vint à mon secours et l'en empêcha.

Elle le regarda et s'en alla.J’étais en larmes. Pourquoi ma tante était si méchante avec mon frère et moi ?

Pourtant, nous ne l'avions jamais rien fait de mal. J’ai terminé de faire la cuisine puis j'ai pris mon bain.

J’étais couchée à plat ventre lorsque je reçus de l'eau sur le corps.Je me retournai, je vis Maggy avec un petit seau à main.

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Elle m'exigeait d'aller laver les assiettes car elle avait des examens et elle ne pouvait pas travailler pour le moment. Je me levai en lui disant :

Moi : tu ne peux pas me le demander simplement ? Tu préfères me verser de l'eau. Regarde mon lit, il est tout mouillé.

Maggy : je m'en tape ! Fait ce que je te demande de faire ou bien j'appelle maman sale orpheline !

Je me suis jetée sur elle tel un fauve. On se mit à se battre. Je l'avais mis au sol et bien corriger. Elle criait tellement fort que sa mère, Marie et Ricardo vinrent pour nous séparer. Ma tante me donna une gifle.

Ricardo se mit devant moi. Il était en colère contre sa mère.

Ricardo : maman, tes filles et toi vous exagérez. Qu'est-ce qu'elle vous a fait au juste ?

Maggy : toi tu la fermes ! On l’envoie, elle ne part pas pourquoi ?

 Ricardo : villageoise ! Tu ne sais rien faire de tes mains. Au moins Marie sait cuisiner. À part faire la fille à maman et faire le make UP que sais-tu faire ?

Maman : ne parle pas à ma fille ainsi. Mes bébés, allons. Quittons cette chambre qui dégage.

Maggy : non maman ! suis comment ton fils me parle. Un imbécile !

Ricardo l'a pris par les cheveux et l’a trainé au sol. Sa mère, Marie et moi séparions de toutes nos forces mais il est trop fort pour nous.

Il la laissa finalement. Elle était en larmes et me promit de ne pas en rester là avec moi.Où allais-je dormir ? Riccardo me proposa de dormir avec lui dans sa chambre.

Je ne vis aucun inconvénient.Lorsque je suis entrée dans sa pièce, je pensais à mon frère. Je me demandais s'il allait bien ? S'il avait mangé et où il dormait ?

Même Ricardo ne savait pas où il se trouvait.On parla toute la nuit de tout et de rien. Mon cousin est comme Fabrice.

Très protecteur envers moi et gentil.Il me disait qu’il allait parler à papa de tout ce que sa mère me faisait subir.

Je m'y étais opposée car je ne voulais plus de ba*garre entre eux. J’étais fatiguée d’être la cause de chacune de leur dispute. Je n’allais plus à l’école.

Ma tante avait convaincu mon oncle que j’avais refusé l’école. Cette femme me terrifiait !Heureusement pour moi, j'avais eu mon baccalauréat. 

Elle me traitait de sorcière parce que ses filles n'avaient pas eu leur examen pourtant nous étions dans la même classe. Elle disait que j’avais avalé le cerveau de ses enfants.

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Un soir, alors que je jouais aux jeux vidéo avec le télépone de Ricardo puisque moi je n'en avais pas, Marie entra dans ma chambre et me salua.Elle avait un cahier à main.

 Marie : Na, s'il te plaît je ne comprends pas comment on calcule les inéquations. Ça me dépasse

Moi : ne t'en fais pas ma Sister. Je vais t'aider.

J’étais heureuse qu'elle vienne me demander de l'aide.Je lui expliquai dans la salle de répétition.

Après explications, je mis un exercice pour qu'elle aille le faire. Elle ne comprend pas vite mais j’avais trouvé une méthode pour que la communication soit distincte.

Ensuite, je lui donnais des devoirs à faire qu'on corrigerait le lendemain soir.

Elle me remercia.Ricardo était un peu absent parce qu’il composait un concours qu'on avait lancé. S'il réussissait, il devait continuer ses études au Canada.

Cela n’empêchait pas qu'il me défendait toujours de temps à autre…Avec Marie, le courant passait. Elle assimilait bien.

Je l'aidais dans ses études… Elle me donnait toujours à manger lorsque ma tante m'en refusait. Elle n’était plus pour les manigances de sa sœur et sa mère.

Ma tante l’avait bien remarqué et m'avait strictement interdit de m’approcher de mon enfant parce que selon elle, je suis une sorcière, je l’avais envouté.

Je me sentais mal. Mes parents me manquaient. Mon oncle n’était pas là tout le temps. J’avais demandé à Ricardo de m’aider à chercher un petit boulot car je n'avais ni vêtements ni chaussures.

C’était toujours lui qui me dépannait. Ce que mon oncle laissait à sa femme pour moi, je ne le voyais pas. Je n'avais jamais su comment elle avait fait pour qu'il lui remette à nouveau mes sous.

Mon cousin me promit de chercher. Les jours passèrent, les notes de Marie étaient excellentes. Son père la félicita.

Elle ne manquait pas de dire à Tonton que c’était grâce à moi.

Pour nous récompenser, il nous donna 15.000f pour nos besoins. Marie m’amena au marché de Nsam pour fouiller quelques petites tenues. On s'en alla sous les regards menaçants de sa mère et de sa sœur 

A SUIVRE…

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La famille n'est pas toujours ceux avec qui nous partageons le même sang.