MAN OF MY DREAM
Vive les mariés 💍🎉🎉
Chapitre 7
Un mariage de rêve
- L'arrivée de Sublime
- L'interruption du mariage
Chaque mètre la rapproche de l’homme qu’elle aime, de sa nouvelle vie… et de son destin. Et moi sa mère, j'en ai juste des lames aux yeux.
*** Daryl King***
Dans une aile privatisée du luxueux hôtel de la côte, la suite présidentielle a été transformée en un véritable atelier de haute couture. Tissus sur-mesure, accessoires de luxe, montres rares alignées comme des bijoux de guerre. L’atmosphère est aussi tendue que celle d’une salle de briefing diplomatique.
Au centre de cette ruche d’élégance et de pression, mon grand frère Ariel King, président de la République, l’homme le plus redouté et désiré du pays. Je suis debout, le torse nu, pendant qu’une équipe internationale de stylistes m'habille pièce par pièce.
— Pas cette cravate. Elle est trop prévisible, lâche-t-il d’une voix glaciale.
Le styliste italien hésite à protester, mais se ravise. Personne ne discute Ariel King, surtout pas aujourd’hui.
Pendant que deux costumiers britanniques ajustent la veste noire en soie brodée à la main, et qu’un barbier marocain peaufine son rasage avec une lame d’orfèvre, moi son petit je regarde avec satisfaction.
Je suis plus décontracté, habillé d’un costume ivoire sur-mesure, tient un verre de whisky à la main.
— Et dire que toi, Ariel King, symbole d’autorité, de pouvoir, de solitude, va se marier dans quelques minutes. Le monde n’est plus ce qu’il était, dis-je en riant à gorge déployée.
Ariel arque un sourcil, un demi-sourire arrogant aux lèvres.
— Je ne me marie pas. Je fais une alliance avec la femme la plus dangereusement fascinante que j’aie jamais connue dans ce monde, lâche t-il en riant.
J'éclate de rire.
— Tu l’aimes comme un fou, la jolie. Et tu détestes que ça se voie aux yeux du monde...
Ariel s’approche du miroir géant et ajuste lui-même les boutons de sa chemise en satin avec élégance.
— Ce n’est pas de l’amour, Daryl. C’est… une fusion. Elle et moi, on ne s’aime pas. On se reconnaît. On se défie. On se dompte. Et le monde devra s’y habituer, dit-il en plaisantant.
— Tu vois, c’est ça ton problème. Même quand tu parles de sentiments, tu fais peur. Et pourtant, elle t’a dit oui. T’as gagné.
Le président enfile enfin sa veste, taillée à la perfection. Il porte une chemise immaculée, une cravate en soie noire nouée façon Windsor, et une broche ancienne représentant un aigle d’or — l’emblème de notre famille.
Il se tourna vers moi, le regard dur mais fier.
— Elle m’a dit oui parce qu’elle est la seule femme qui n’a jamais voulu me plaire. Elle voulait juste exister à côté de moi. Et ça… ça m’a fait plier, ajoute t-il toujours en blaguant.
Un assistant lui tend sa montre Patek Philippe, qu’il fixe à son poignet avec une précision chirurgicale.
— êtes-vous prêt, Excellence, annonce son garde du corps personnel.
Mon frère Ariel lance un dernier regard à son reflet. Il est impeccable. Féroce. Magnétique. Irrésistiblement très beau.
— Alors allons-y. J’ai une reine à aller chercher, affirme t-il d'un ton arrogant.
Je termine mon verre d’un trait, passe mon bras autour des épaules de mon frère avec un sourire provocateur.
— T’as intérêt à pas pleurer quand tu la verras entrer, hein ? Même toi, le président, t’as pas le droit d’avoir les yeux rouges à la télé nationale.
— Si je pleure, ce sera parce que le monde entier saura qu’elle est à moi cette belle paire de fesses au nom de Victoria Zuma, déclare t-il d'un ton imposant pendant que j'éclate de rire.
__ Tu es complètement fou tu le sais bro?
__ Oui je suis complètement fou de ma jolie gamine Daryl !
Ma future femme possède une belle paire de fesses ou non ?
__ Bien sûr que oui et c'est pour cette raison qu'elle t'a fait perdre la tête comme un idiot !
On sort ensemble, escortés par une nuée de gardes présidentiels et de photographes discrets.
Dehors, une limousine blindée nous attendait, prête à nous conduire vers l’église où le destin nous attend, sous les projecteurs du monde.
Mais alors qu’il atteignait la dernière marche, un mouvement attire son regard. Chloé King.
Debout à quelques mètres de lui. Amaigrie. Sobrement vêtue. Sans maquillage. Son regard brun planté dans le sien.
Le temps sembla s’arrêter.
Même les gardes hésitent à intervenir.
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Ariel sent son corps se tendre. Cette sœur qu’il avait envoyée en prison après l’incident tragique qui a eu lieu il y a deux semaines.
Quand elle avait, dans un accès de jalousie, poussé Victoria la fiancée dans les escaliers, qui a failli coûter la vie de Victoria et son bébé. Notre petite sœur est là car Ariel a ordonné qu'on la libère aujourd'hui afin qu'elle participe à son mariage comme un membre de la famille King.
Chloé fait quelques pas hésitants vers nous, les larmes aux yeux.
— Ariel mon frère, Daryl...
Il ne bouge pas. Il la fixe. Ses mâchoires se contractent.
— Je sais que j’ai fait quelques de mal...
Pardon. Pardon d’avoir blessé la femme que tu aimes. Pardon de t’avoir fait du mal à ton fils dans son ventre. Merci de m'avoir libérée.
Chloé tomba à genoux, là, devant tous.
— Tu peux me haïr toute ta vie, mais laisse-moi au moins te dire que je suis prête à payer pour tout. Même si tu ne veux plus jamais me revoir, dit-elle en pleurant toutes les larmes de son corps...
Ariel serre les poings, ses yeux sombres fixent notre petite sœur comme s’il cherchait au fond d’elle la vérité. Puis, lentement, il
s’avance.
Chloé ne bougea pas.
Et contre toute attente… Ariel King, le président impitoyable, se pencha et la prend dans ses bras.
Il murmura doucement à son oreille :
— Tu m’as blessé comme jamais. Mais tu restes mon sang. Et aujourd’hui, je ne veux pas de haine dans mon cœur ma princesse d'amour, je t'aime ne l'oublie jamais. Même si je me marie avec Victoria, tu es et resteras ma sœur de sang. Rien n'y personne ne pourra changer cela. J'ai veillé et pris soin de toi durant toute ces années après la mort de nos parents, saches que je continuerai à le faire jusqu'à la fin de mes jours. Mon amour pour toi resteras intact, conclu t-il.
Chloé éclate en larmes contre lui. Ses mains tremblent.
Il l’aide à se relever, la regarda droit dans les yeux.
— Ce mariage, c’est ma nouvelle vie. Si tu veux encore une place dans la mienne, tu devras la mériter. Jour après jour. Et tu commenceras par demander pardon à Victoria, face à face. Le moment venu j'espère que j'ai été assez clair avec toi ?
Elle hoche la tête, incapable de parler.
__ Je t'aime également petite sœur. J'espère juste que tu as appris de tes erreurs, lui dis-je en la prenant dans mes bras.
__ Bien sûr Daryl !
Alors qu’il s’apprête à refermer la portière de sa limousine, Ariel lève la main, arrêtant le chauffeur d’un simple geste.
Son regard se posa une dernière fois sur notre petite sœur Chloé, encore bouleversée par leur échange.
— Attendez.
Les stylistes, qui remballent déjà leurs affaires, se figent lorsqu’il se retourne vers eux avec autorité.
— Vous deux. Restez.
Il désigne du menton les stylistes sud-africains et américains qui ont travaillé sur lui quelques instants plus tôt.
— Habillez-la. dit-il, en désignant Chloé. Elle ne rentrera pas dans cette église comme une ex-détenue. Elle est une King. Ma petite sœur. Et je ne tolérerai aucune ombre sur ma famille aujourd’hui, ordonne t-il fermement.
Chloé écarquilla les yeux.
— Mais… Ariel, je n'ai plus assez de temps... Je peux y aller comme ça...je peux rester discrète et éviter de me faire filmer par les journalistes.
— Tu seras discrète. Mais tu seras digne. Et tu porteras ce que tu mérites, tu es tout de même la petite sœur chérie de Ariel King !
Les stylistes s’inclinent légèrement.
— Oui, Excellence Mr le Président, nous allons nous mettre au travail immédiatement !
Ariel ajoute, froid mais bienveillant :
— Elle doit être prête dans moins de quarante minutes. Faites-la rayonner comme une princesse King. Mais restez sobres. Elle n’est pas la mariée, ajoute t-il pendant que les stylistes, les gardes du corps et moi rient de bon cœur.
Chloé murmure un "merci Ariel", mais il ne répond pas. Il n’en avait pas besoin. Le pardon avait été donné. À elle d’en faire quelque chose.
Sans un mot de plus, il monta dans la limousine présidentielle noire**, cette fois pour de bon. Les portes se referment dans un souffle, et la voiture démarre, suivie d’un convoi discret mais redoutablement sécurisé.
À l’intérieur, Ariel fixe un instant le paysage qui défilait.
Ses doigts jouaient nerveusement avec sa montre.
Mais ses pensées étaient ailleurs.
— Victoria mon amour... J'arrive pour toi ma Reine murmure-t-il pour lui-même.
Ses lèvres s’étirèrent en un sourire à peine visible aux yeux de tous.
— Tu m’as fait tomber, me petite Victoria Zuma. Moi, le roi du pouvoir, du silence, de l’invincibilité. Et pourtant, je suis prêt à attendre toute une vie pour te voir franchir cette porte en blanc.
Il inspire profondément.
— Viens à moi. Ma reine. Mon égal. Ma faiblesse et ma force à la fois, déclare t-il d'une voix rauque.
L’église commença à apparaître à l’horizon. Majestueuse, décorée de fleurs blanches, de drapés ivoire, et entourée de policiers et de journalistes. Les invités prestigieux avaient déjà pris place, impatients.
La voiture présidentielle s’immobilise. Ariel descends avec la lenteur d’un homme que rien n’ébranle. Il monte les marches de l’église sous les regards du monde entier, l’allure impériale, le cœur battant.
Il entra enfin dans la nef. Et là, il attend sa bien aimée.
Debout à l’autel, seul, charismatique, implacable…
************
L’église Saint-Raphaël, entièrement privatisée pour l’événement, était illuminée comme un palais céleste. Lustres en cristal, orchidées blanches, tapis ivoire, encens discret… Le silence régne, impressionnant, solennel.
Au premier rang, des ambassadeurs, chefs d’État africains, milliardaires, artistes internationaux, et dignitaires politiques retiennent leur souffle. Les caméras des médias sont éteintes, sur ordre du Président lui-même. Mais le monde entier attend les images officielles.
Debout près de l’autel, dans son costume noir de président, Ariel King fixe la porte d’entrée.
Et soudain… les grandes portes de l’église s’ouvrent. Un souffle traverse la nef.
Et Victoria Zuma la future mariée apparaît dans toute sa splendeur.
Portée par la lumière dorée du soleil, encadrée par sa mère, sa meilleure amie Alicia, et sa petite sœur Léa qui tiennent sa traîné de princesse, ma belle Victoria avanve divinement. Son grand frère David lui tient par la main tel un père le ferai.
Elle portait une robe conçue par les plus grands stylistes du continent et des États-Unis. Un chef-d'œuvre d’élégance, mêlant dentelle ivoire brodée d’or et soie fluide. Sa silhouette gracieuse, sa tête haute, sa démarche lente et royale imposent le silence et le respect.
Son regard, maquillé avec finesse, est fixé sur l’homme qui l’attend.
Et Ariel King, président tout-puissant, maître des décisions les plus graves de la nation… est **anéanti** par la vue magnifique de sa future épouse.
Il ne cligne plus des yeux. Sa mâchoire s'est légèrement desserrée. Son cœur bat comme un tambour de guerre dans sa poitrine. Putain! Mon grand frère est vraiment très amoureux de ce bout de femme !
Elle n'est pas juste belle.
Elle est insondable, intouchable, angélique, divine...
Une larme, fine et discrète, coule sur sa joue. Il ne l’essuie pas. Il la laissa glisser, comme un hommage à ce moment où l’homme a définitivement pris le pas sur le président.
__ Woow ! Qui aurait cru que mon grand frère Ariel King versera une goutte de larme pour cette beauté ?
__ Boucle-la petit con! Tu n'as jamais été amoureux, mais tu le comprendras un jour, me lance t-il.
Victoria avanceavec grâce, saluée par des murmures d’admiration.
— C’est elle ?
— La future première dame, Wow ! Elle est si jeune et belle.
— Une vraie Reine de beauté... J'aurais vraiment aimé être à sa place. Elle va devenir la première dame de ce pays.
Même les diplomates les plus froids sont bouleversés par sa beauté.
Arrivée à l’autel, Victoria relève doucement les yeux vers Ariel. Son regard le transperce. Et il comprend qu’il ne serait plus jamais seul.
Elle lui souffle presque sans voix :
— Je suis là, mon amour, murmure-t-elle doucement
Il répond d’un murmure rauque :
— Tu es… magnifique. Tu es ma fin et mon commencement bébé, affirme t-il avec assurance.
Les invités retiennent leur souffle.
Puis l’officiant religieux prend la parole, mais Ariel n’entendait plus rien. Le monde a disparu pour nos deux tourtereaux.
Il n’y a plus que elle et lui.
Il prend une profonde inspiration, regarde l’assemblée et déclara :
— Mesdames et messieurs, avant de commencer, je tiens à m’excuser… Je ne pensais jamais célébrer un mariage aussi prestigieux... et encore moins en présence de tant de gens plus puissants que moi. Heureusement, ici, c’est Dieu le patron… et c’est le seul que le président Ariel King ne peut pas contrôler !
L’église éclate de rire. Même Ariel esquisse un vrai sourire, sincère, humain. Victoria, amusée, secoue légèrement la tête.
Le prêtre poursuit avec humour et douceur :
— Mais blague à part, l’amour, lui, ne connaît ni statut, ni costume, ni frontière mes enfants. Et aujourd’hui, nous sommes tous ici pour cela. Alors, commençons par ce qui est sans doute le moment le plus attendu…
— Maintenant... dit-il en posant les mains sur le livre sacré devant lui, c'est à vous de vous engager, l'un envers l'autre. Ariel... Victoria... Faites vos vœux.
Monsieur le Président… c’est à vous. Le silence revint, dense.
Ariel garde les yeux fixés sur Victoria, comme s’il ne voyait plus rien autour de lui. Bonté divine ! Victoria Zuma a complètement ensorcelé mon grand frère.
Il prend une profonde inspiration, serre un peu plus ses mains dans celles de sa future épouse, et parle d’une voix grave, mais vibrante d’émotion :
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__ Victoria bébé... Toi et moi, ça n’avait rien d’évident. Tu es entrée dans ma vie comme une tempête. Tu m’as bousculé, défié, regardé comme aucun autre ne l’a jamais fait. Pas comme un président. Pas comme un homme puissant. Mais comme un homme blessé, orgueilleux… et profondément seul.
Je croyais que l’amour était un luxe que je ne pouvais pas m’offrir. Je croyais que le pouvoir protégeait du vide. Jusqu’à ce que tu arrives.
Tu as su parler à la partie la plus secrète de moi. Celle que personne ne voit. Celle que moi-même, j’ai enterrée depuis des années.
Victoria mon cœur… avec toi, je n’ai pas besoin de masque. Avec toi, je suis moi. Entier. Libre. En paix.
Et aujourd’hui, devant Dieu, ma famille, les nations et le monde entier, je te promets ceci :
Je te protégerai. Je t’honorerai. Je t’aimerai chaque jour un peu plus, même dans le silence, même dans les tempêtes. Et même quand mes mots manqueront, mon regard te dira toujours combien tu es ma lumière.
Je te choisis, Victoria Zuma. Maintenant, demain, et pour tous les jours de ma vie.
Un silence.
Puis une première larme coule sur la joue de Victoria. Elle mord doucement sa lèvre pour ne pas éclater. Dans les bancs, plusieurs invités essuient discrètement leurs yeux. Même les gardes du corps, pourtant formés à l’impassibilité, ont du mal à dissimuler leur émotion.
Le prêtre, lui aussi ému, murmure :
— Amen…
Le moment était suspendu, comme si le temps lui-même avait arrêté de courir, juste pour écouter l’amour parler.
— Mes chers amis, je dois vous avouer que ce mariage est particulièrement important pour moi. C'est un honneur de marier deux personnes aussi influentes. Mais... Il fait une pause, scrutant les visages des invités, qui sont tous figés. Puis il se tourne vers Ariel et Victoria.
Il y a une chose que je dois vous dire avant de continuer : je suis en réalité un peu nerveux...
Les invités se regardent en éclatant de rire.
— Vous savez pourquoi ? Parce que, comme beaucoup de gens dans cette pièce, je me demande comment une personne aussi brillante et exceptionnelle que Victoria Zuma puisse avoir décidé de passer sa vie avec un homme aussi... Beau gosse et séduisant qis notre président bien aimé, affirme t-il en se tournant vers Ariel avec un clin d'œil complice.
Êtes-vous devenu un poète à cause de votre amour pour cette beauté Mr le Président ? Vous avez fait un discours digne d'un poète!
La salle éclate de rire. Même Ariel n'a pas put retenir un sourire lumineux.
Le prêtre, avec un petit rire, reprend avec un ton sérieux :
— C'est bien, ça ! Nous sommes ici pour célébrer l'amour, et un peu d'humour ne fait jamais de mal, n'est-ce pas ?
Tout le monde acquiesce avec des sourires complices. Le prêtre fait un signe de tête vers ma belle sœur Victoria de faire son vœu.
— Et maintenant, ma chère Victoria... Il est temps pour toi de faire tes vœux.
Elle prit une profonde inspiration avant de parler, sa voix tremble légèrement, mais ferme dans la conviction de ses mots :
— Ariel mon cœur...commence-t-elle, en l’appelant par son prénom pour la première fois avec tant de douceur.
Depuis que je t’ai rencontré, je n’ai cessé de chercher un sens à ma vie. Tu es mon ancrage, mon port d'attache dans un monde qui est parfois trop vaste, trop complexe, trop effrayant.
Elle fait une pause, comme pour digérer ses propres sentiments. Je t’ai vu arriver dans ma vie avec toute la force d’un homme déterminé. Tu as voulu me posséder, mais moi, je n’ai voulu que de toi. Pas ton pouvoir, pas ta richesse… Toi. L'homme derrière le président. L’homme qui a su voir l’âme d’une femme, même dans ses silences.
Elle baisse légèrement les yeux, avant de les remonter vers lui, les larmes frémissent au coin de ses paupières.
— Ariel, tu m’as appris que l’amour n’est pas une faiblesse, mais une force. Une force qui nous pousse à être meilleurs, à nous soutenir même dans nos moments de doute.
Elle prend un autre souffle, plus profond, et continue : Tu as vu en moi quelque chose que moi-même je n’avais pas vu. Tu m’as montré que j’étais capable d’aimer avec une telle ferveur que j’en perds parfois mes repères.*
Elle leva une main, se saisissant de celle d’Ariel, et, les yeux plongés dans les siens, elle ajoute avec une intensité rare :
— Je te promets d’être ton phare dans l’obscurité, ton abri quand le monde s’effondrere autour de toi. Je promets de te soutenir dans tes choix, de te comprendre, même quand le poids des responsabilités sera trop lourd à porter. Je te promets de ne jamais t'abandonner, même quand le vent soufflera fort. Je serai là, avec toi, à chaque pas, à chaque combat, à chaque victoire.
Ses mots sont simples, mais chaque syllabe semble portée par un élan profond de sincérité et d'émotion pure.
Elle prit un dernier moment pour se ressaisir, puis, d’une voix douce et déterminée, elle conclut :
— Ariel, je te choisis, chaque jour, à chaque instant. Je te choisis pour la vie. Et je te fais la promesse de t’aimer toujours, jusqu’à la fin de mes jours, ajoute t-il.
Tous les regards étaient fixés sur les deux âmes qui s’étaient promises l’un à l’autre, dans la lumière et l'ombre, dans la joie et la douleur.
Ariel, profondément ému, ferma les yeux un instant, absorbant la puissance de ses vœux. Il n’avait jamais ressenti une telle force en lui-même, une telle sécurité dans cet engagement. Victoriavenait de lui offrir bien plus que son amour. Elle lui avait offert sa vie, son cœur, et un futur qu’ils construiraient ensemble.
Le prêtre, les mains jointes, sourit et murmure :
— Amen.
Le prêtre, après avoir conclu les vœux des mariés, leva les yeux vers l’assemblée, un air solennel sur son visage. Le moment crucial est arrivé. D’une voix forte, il prononce la phrase traditionnelle qui clôture la cérémonie:
— Si quelqu’un s’oppose à cette union, qu’il parle maintenant ou qu’il se taise à jamais.
La tension monta immédiatement. Tous attendent, suspendus à ce moment précis où une voix pourrait interrompre cette promesse sacrée. L’assemblée est silencieuse, les regards nerveux se cherchant, mais personne ne répond immédiatement.
Puis, un bruit léger, presque imperceptible, attire l’attention de tous. La porte arrière de l’église, qui avait été laissée légèrement entrouverte, s’ouvre en grand. Un frisson parcourut la salle, et tous les yeux se tournent dans la direction du bruit. Sublime, l’ex-petite amie d’Ariel, apparaît...
À suivre...