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MAN OF MY DREAM

L'amour donne des ailes ❤️

17 avr. 2025 - 10 Minutes

Chapitre 3

Une soirée en l'honneur de la future première dame ❤️🥰🥰

  1. Le discours émouvant du Président Ariel pour sa fiancée
  1. Les questions pertinentes des journalistes

  

__ Répète un peu ça que je te pète la gueule !

__ Tu sais bien que c'est moi le plus fort de nous deux Mr le Président, dit-il d'un ton moqueur.

Bonne nuit les amoureux ! Par pitié essayez d'y aller doucement avec mon petit neuveu qui est dans le ventre de Victoria, lance t-il pendant qu'on éclate de rire.

**** Daryl King***

Ce soir, mon grand frère Ariel King célèbre officiellement ses fiançailles avec sa Victoria. Tout le pays saura que c'est elle leur future Première dame et j'en suis heureux. Cette fête est la définition même de l'élégance et du luxe.

La salle de réception, baignée d'une lumière tamisée, résonne encore des applaudissements chaleureux de certains invités savourent ce moment magique. Ce moment où une jeune fille sortie de nulle part est prêt à devenir la Reine de tout un pays.

Quelques instants plus tard, les portes majestueuses s'ouvrent soudainement, laissant place à une procession d'invités de marque.

Des figures politiques influentes, des premiers ministres venus de diverses nations, des magnats de l'industrie et des journalistes renommés pénétrèrent dans la pièce, leurs regards curieux et admiratifs se posent sur le couple nouvellement fiancé. Les caméras des reporters s'activent immédiatement, capturant chaque instant de cet événement désormais public.

Ariel, bien que surpris par cette soudaine affluence, retrouve rapidement son assurance légendaire. Tenant fermement la main de Victoria, il s'avance pour accueillir ces invités avec toute son élégance. Les flashs crépitent, immortalisant l'image du président autrefois perçu comme un briseur de coeur de femmes, désormais transformé par l'amour.

Les invités de marque s'approchent tour à tour pour féliciter le couple. Un premier ministre étranger, sourire aux lèvres, déclara :

— Monsieur le Président, c'est un honneur d'assister à un moment aussi intime et significatif de votre vie. Votre union avec Mlle  Victoria symbolise l'espoir et l'unité que nous recherchons tous.

__ Je vous en prie Mr le Premier ministre, commence t-il 

C'est moi qui vous remercie d'avoir répondu présent.

Les journalistes, toujours à l'affût, posent des questions, cherchant à saisir l'essence de cette relation qui avait su transformer l'homme d'État. Ariel, avec une sincérité inhabituelle, répondit :

— L'amour a cette capacité unique de nous révéler à nous-mêmes. Victoria a su voir au-delà des apparences, et c'est grâce à elle que je me tiens devant vous, un homme comblé et reconnaissant.

Ariel s’avancr sur la tribune blanche aux dorures discrètes. Il pose sa main droite sur l’estrade et cherche du regard le pupitre, où un simple micro l’attendait. Il leve la tête, et le calme se fait entendre dans la salle.

SOIS MA REINE

  

__ Mesdames et messieurs, chers compatriotes, chers amis de notre nation, bienvenue à cette soirée qui, je l’espère, marquera le début d’un nouveau chapitre pour notre pays.

Ce soir, je ne suis pas seulement ici en tant que Président de cette grande nation. Ce soir, je me tiens devant vous en tant qu’homme. Un homme qui, au-delà des stratégies, des discours, des guerres politiques… a trouvé la paix. Un homme qui a trouvé l’amour.

Je suis connu pour être un homme de pouvoir, de discipline, de vision. On dit que je suis dur, parfois cruel, souvent inaccessible. Et c’est peut-être vrai. Mais ce que peu savent… c’est que même un roi peut se perdre sans sa reine.

Victoria Zuma a débarqué dans ma vie comme un vent de liberté. Elle n’a jamais cherché à me façonner à son image, mais à révéler l’homme que j’étais au fond de moi. Elle m’a rappelé qu’un dirigeant sans cœur finit par gouverner des ombres.

Les projecteurs tournent vers l’escalier où Victoria fait son entrée, accompagnée d’un léger souffle de violon. Chaque marche gravie semble suspendre le temps. Sa robe bleu marine avec un décolleté plongeant épouse parfaitement ses courbes généreuses et 

soulignent sa force tranquille. Lorsqu’elle atteint Ariel, elle lui prend la main, et un échange muet passe entre eux : reconnaissance, amour, complicité. J'adore ce couple !

__Voici Victoria Zuma, dit-il en la regardant avec les yeux d'un homme fou amoureux. La femme que j’aime. La femme qui a su voir l’homme derrière la fonction. Celle qui m’a défié, qui m’a remis à ma place… et qui m’a guéri, sans le vouloir, de mon orgueil.

Ariel se tourne vers le public, la main encore posée sur la sienne.

__Ce soir, je vous présente officiellement la femme qui partagera ma vie, mes espoirs, mes combats. Je vous la présente ce soir non seulement comme ma fiancée… mais comme votre future Première Dame. Je vous annonce également que nous attendons notre premier bébé ensemble, ma fiancée et moi.

La foule n'hésite pas à applaudire avec des cris de joie.

Il regarde Victoria avec fierté.

Un tonnerre d’applaudissements s’éleve. Certains ont les larmes aux yeux. D'autres sont simplement abasourdis de voir l’arrogant et jeune président célibataire le plus convoité, désormais fiancée à une femme beaucoup plus jeune que lui.

__ Victoria est bien plus qu’une compagne. Elle est un pilier, une voix, une force. Elle incarne la jeunesse, l’intelligence, la compassion et l’audace. Elle est l’image d’une Afrique du Sud en renaissance. Je l’ai vue défendre les plus vulnérables avec plus de courage que bien des hommes de pouvoir. Je l’ai vue parler à un enfant des rues avec plus de respect qu’on ne m’en a jamais donné au sein du Parlement.

Il serre doucement sa main.

 Elle ne sera pas une Première Dame d’apparat. Elle portera haut les valeurs de ce pays. Elle défendra les femmes, les enfants, l’éducation, l’unité. Elle parlera quand il faudra parler. Et croyez-moi… elle sait parler.

Je t’aime, Victoria. Et devant cette nation, je te promets de te protéger, de t’élever, et de ne jamais oublier ce que tu es : mon égal. Mon roc. Ma lumière.

— Je t’aime, Victoria. Et devant cette nation, je te promets de te protéger, de t’élever, et de ne jamais oublier ce que tu es : mon égal. Mon roc. Ma lumière.

Victoria, les yeux brillants, approche le micro.

__ Mesdames et messieurs, je suis honorée de me tenir devant vous à ce titre qui n’est pas seulement symbolique. Être Première Dame, ce n’est pas porter un nom ; c’est porter un engagement. Un engagement envers chaque femme et chaque enfant de ce pays, envers chaque citoyen qui rêve d’un avenir meilleur.

Elle balaie la foule d’un regard empathique.

 J’œuvre depuis toujours pour l’éducation des plus démunis, pour la santé de nos communautés rurales et pour l’autonomisation des femmes. À ce titre, je ne serai pas une figure décorative ; je serai à vos côtés dans les écoles, dans les hôpitaux, sur le terrain. Parce que le changement véritable se fait là où vivent nos compatriotes.

À l’arrière de la foule, plusieurs ministres se penchent l’un vers l’autre :

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__ Je ne l’avais jamais vue parler ainsi… Elle a ce don de toucher les cœurs, affirme le ministre d'État.

 __ On sent qu’elle sera un formidable soutien pour le Président, ajoute l'un d'eux.

Une première dame très jeune, belle et dynamique. 

__ C'est ça la modernité Mr le ministre, les temps ont changé et je pense que nous devons donner une chance à cette jeune dame qui a su gagner le cœur de notre président.

Mais la politique est un monde cruel et sans pitié car tout les coups sont permis. J'espère seulement qu'elle a le cardio et les reins solides pour affronter les tempêtes quand elle viendront, conclu t-il.

__ Oh que oui ! Cette petite a quelques choses de spéciale, entame l'autre.

Je la trouve différente.

Les journalistes ne ratent pas l'occasion de commencer à interviewer ma belle sœur Victoria.

— Mademoiselle Victoria, comment avez-vous réussi à séduire le président King, considéré comme l'un des hommes les plus puissants et les plus convoités d'Afrique du Sud ?

Victoria, loin d'être déstabilisée par la question, affiche un sourire confiant. Elle prend une légère inspiration, consciente de l'attention portée à sa réponse.

— Pour être honnête, je n'ai jamais cherché à séduire le président. Notre rencontre s'est faite de manière fortuite, dans un salon VIP luxueux. Ce soir-là, j'étais absorbée par une discussion sur des œuvres d'art exposées, et c'est dans ce contexte qu'Ariel et moi avons échangé nos premières paroles.

Elle marque une pause, laissant le souvenir de cette première rencontre illuminer son visage.

Sur ce point, je sais qu'elle a menti juste pour garder l'image parfait de mon frère Ariel.

— Ce qui a peut-être attiré Ariel, c'est que je ne l'ai pas abordé comme le président, mais comme un individu passionné par l'art et la culture. Notre conversation a rapidement dépassé les formalités pour toucher des sujets qui nous tenaient à cœur à tous les deux.

Les journalistes, captivés par son récit, prenaient des notes fébrilement. Un autre reporter intervint :

— Pensez-vous que votre approche naturelle a été la clé pour conquérir son cœur ?

Victoria hocha la tête, son regard pétillant de sincérité.

— Je crois que la sincérité et l'authenticité sont essentielles dans toute relation. Ariel a sans doute apprécié que je le voie pour ce qu'il est, au-delà de son statut. Nous avons partagé des moments simples, des discussions profondes, sans que je cherche à l'impressionner ou à le flatter.

Ariel, qui se tenait à proximité, s'approche et posa une main tendre sur l'épaule de Victoria.

— Victoria a su voir l'homme derrière le titre. Avec elle, je peux être moi-même, sans artifice. C'est cette authenticité qui m'a touché et qui continue de me séduire chaque jour.

Les flashs crépitèrent, immortalisant ce moment de complicité entre les deux amoureux. Victoria, avec assurance, conclut :

— En fin de compte, je n'ai rien fait de particulier pour "voler" le cœur d'Ariel. Nous nous sommes simplement trouvés, deux âmes partageant des valeurs et des passions communes.

SOIS MA REINE

Un reporter s'avança, micro tendu, et posa la question qui brûlent  les lèvres de tous :

 Victoria acquiesça, se remémorant cet instant avec émotion. Ariel poursuivit, sa voix empreinte de sincérité :

— Après cette première rencontre, nous avons ressenti le besoin de mieux nous connaître, de partager davantage. C'est ainsi que nous avons décidé de prolonger notre conversation dans un cadre plus intime, une suite d'hôtel où nous avons pu échanger librement, loin du tumulte de la soirée. Ces moments passés ensemble ont été déterminants dans la construction de notre relation.

Les journalistes, attentifs, prirent note de cette confidence, appréciant la transparence du Président. Un autre journaliste enchaîna :

— Félicitations pour l'heureuse nouvelle concernant l'arrivée prochaine de votre enfant. Avez-vous déjà réfléchi au prénom que vous souhaiteriez lui donner ?

Victoria, posant instinctivement une main tendre sur son ventre arrondi, répondit avec douceur :

— Nous avons effectivement discuté de cette question. Si c'est une fille, nous pensons au prénom Ariella comme Ariel et Victoria.

Si c'est un garçon, Ariel Junior King comme son père 

Les journalistes, satisfaits de ces confidences, continuèrent à poser quelques questions supplémentaires, toujours avec respect pour l'intimité du couple. La soirée se poursuivit dans une ambiance chaleureuse, mêlant célébration officielle et moments plus personnels, reflétant la nouvelle dynamique de la vie d'Ariel et Victoria.

La grande salle de réception, illuminée par des lustres en cristal, vibrait encore des échos de rires et de conversations animées lorsque l'atmosphère changea brusquement. Au milieu des discussions joyeuses, une journaliste se leva, son micro en main, et s'avança vers le couple, attirant l'attention de tous. Le murmure s'éteignit peu à peu tandis qu'elle prenait la parole avec une assurance qui contrastait avec la douceur ambiante.

— Monsieur le Président, Mademoiselle Victoria, dit-elle d'une voix ferme et claire, nombreux sont ceux qui remettent en question votre union, notamment en raison de l'âge de Victoria. Certains pensent qu'à 18 ans, elle n'a pas le droit de prétendre au rôle de Première Dame de l'Afrique du Sud. Qu'en pensez-vous ?  

Un silence lourd s'abat sur la salle. Quelques invités échangent des regards interrogateurs, certains hochant légèrement la tête en signe d'accord, comme s'ils partagent la même opinion. La question résonne, tranchante et implacable, dans ce décor où le faste se mêle désormais à la controverse.

Victoria, d'abord surprise par l'audace de l'interrogation, fixe la journaliste du regard. Son visage, éclairé par la lueur douce des chandeliers, ne trahit aucune hésitation. D'une voix posée, elle répond:

— Je comprends vos inquiétudes, et je ne les prends pas à la légère. Il est vrai que je suis jeune, et mon âge peut susciter des doutes quant à ma capacité à endosser un rôle aussi symbolique que celui de Première Dame. Mais permettez-moi de vous dire que le pouvoir d'une personne ne se mesure pas en années, mais en vision, en engagement et en la force de ses convictions.

Autour d'elle, quelques invités murmurent leur approbation, tandis que d'autres demeurent pensifs, partageant ou remettant en cause ses paroles. Le Président Ariel King, se tenant à ses côtés, prend la parole à son tour, sa voix imposante empreint de fierté et de soutien :

— Victoria est l'incarnation même du renouveau et de la modernité. Son énergie, sa passion pour les causes sociales et son engagement envers l'avenir de notre nation dépassent largement les chiffres d'un calendrier. Son âge n'est en aucun cas un frein, mais bien une source d'inspiration pour les jeunes de tout le pays.

Pourtant, la journaliste, imperturbable, ne céde pas le terrain, elle continue avec ses questions pertinentes au point où je me demande si elle n'a pas été envoyé par une personne malintentionnés. Juste pour humilier ma belle sœur Victoria devant le monde entier ?

— Mais... insiste-t-elle, comment pouvez-vous justifier qu'une jeune femme de 18 ans assume des responsabilités qui, selon la tradition, nécessitent une maturité acquise par l'expérience. La majorité des Sud-africains qui vous suivent pensent que votre fiancée qui a l'âge de votre petite sœur ou pourrait avoir l'âge de votre fille, n'a pas les ce qu'il faut pour devenir première dame de ce pays. Elle mérite encore de vivre chez ses parents et d'y faire la vaisselle comme une bonne petite fille de son âge.

Je pense que cela aura des impacts négatives sur votre renouvellement de mandat dans les années à venir. C'est vrai que les temps sont révolu, mais n'oublions pas que être première dame appel à de grandes responsabilités. Responsabilités, 

 qu'une petite fille de 18 ans qui apprend encore à laver son dessus ne pourra pas supporter le poids, je cite. Je suis une journaliste engagée et j'oeuvre pour un Afrique du Sud émergé.

 Alors Mr le Président Ariel King avec tout le respect que je vous dois, ne pensez-vous pas qu'il est risqué de remettre en question les valeurs établies de notre société...

À suivre...