SOUS LE CHARME DE MON BEAU-FRÈRE
CHAPITRE 40
Humm Marina.
- Une nuit voulue

Marina Gracia
Je suis vraiment en retard, mais ce n’est pas mieux que j’oublie ce dîner. De toute façon, j’aurais juste mal de le voir si heureux avec Silvana, la femme qu’il aime… et non moi. Mon frère a perdu tout espoir de pouvoir la récupérer. Malgré tout ce que je dis, il ne veut plus essayer. Elle a été claire la dernière fois. J’ai juste peur pour Angel. Je sais qu’elle ne l’aime pas, c’est mon frère qu’elle aime, et lui… lui, il va souffrir.
Chaque nuit, je l’entends pleurer, et je l’ai déjà surpris avec une photo d’Éthan dans les mains, en train de lui parler. Ça me déchire.
Bref, je viens d’arriver à l’appartement d’Angel. Je sonne deux, trois fois. La porte s’ouvre lentement… et je le trouve dans un sale état. Merde. Il a bu. Et cette table retournée… Qu’est-ce qui s’est passé ici ?
Angel (sourire triste, yeux brillants) : Oh, la belle Marina… tu es enfin là. Entre.
Il me tire doucement à lui et referme la porte derrière nous.
Moi (inquiète) : Euh… Angel, t’as bu ? Où est Silvana ? Il s’est passé quoi ici ?
Angel (rire amer) : Ha ha ha… Elle m’a laissé en plan. Je lui ait fait ma demande, Marina. Je voulais qu’elle devienne ma femme. Et tu sais ce qu’elle a fait ? Elle m’a balancé qu’elle ne m’aimait pas. Pas du tout. Elle a piétiné mon cœur. Pourquoi m’avoir dit oui si c’était juste un jeu ? Pourquoi m’avoir fait croire à quelque chose ?
Moi : Quoi ? Calme-toi… Je suis vraiment désolée, mais… hum… hm…
Il me coupe en capturant mes lèvres. Et je fonds. Ce baiser me foudroie. Ses lèvres sont chaudes, douces, mais pleines d’un feu que je n’avais jamais goûté. Il m’embrasse avec rage, avec frustration, et je me laisse emporter. Son haleine est un mélange d’alcool et de désir brut. Ses mains se baladent sur mon corps et déclenchent des frissons incontrôlables. Et soudain, il me soulève, sa main remontant ma robe sans retenue. Je ne sais pas si je vais regretter ce qu’il s’apprête à faire, car il n’est clairement pas dans son état normal… mais moi, j’en ai envie. Follement.

Merci Silvana… je pense en silence, en entourant sa taille de mes jambes.
Il m’emmène jusqu’à sa chambre et me jette sur son lit sans douceur. Et je n’en demande pas plus. Il ne lui faut que quelques secondes pour me débarrasser de ma robe, son short atterrit quelque part dans la pièce. Ses caresses sont brutales, ses baisers tout autant, et j’en suis tremblante. Il me retourne d’un geste sec, me met à genoux devant lui… et me pénètre d’un coup sec.
Moi (hurlant de surprise et de douleur) : Aïe ! Huh… haaa !
Ma chatte se referme instinctivement sur son membre. Mon Dieu… c’est… monstrueux. Je n’arrive même pas à comprendre comment il a pu entrer tout entier.
Angel (haletant, voix grave) : Bien serrée comme j’aime… Accroche-toi, ma belle.
Il commence à me prendre avec des coups de reins puissants, précis. Chaque poussée arrache un cri à ma gorge. Il me baise fort, sans ménagement. C’est violent, c’est cru, mais c’est bon.
Moi (gémissant, agrippant les draps) : Haa… huh… Angel… c’est… c’est trop…
Il continue, plus intense encore, exprimant sa rage, sa déception, tout son cœur brisé dans chaque va-et-vient. Je me tords sous lui, incapable de penser, seulement de sentir. Je ne sais plus s’il est vraiment ivre. Son corps sait exactement ce qu’il fait. Mon Dieu… il va me tuer de plaisir. Je le sens. Il me pousse à bout, encore et encore, jusqu’à ce que je ne sois plus que cris, sueur, et orgasme en approche . Mes jambes tremblent, mon ventre se contracte, je suis au bord du gouffre.
Moi (à bout de souffle, gémissante) : Seigneur… Angel… continue… oui… encore…
Angel (voix rauque, haletante) : Comme tu veux, ma belle…
Il resserre sa prise sur mes hanches et redouble d’intensité. Ses coups de reins deviennent plus féroces, plus profonds, plus impitoyables. Je n’ai même plus la force de crier, seuls des gémissements rauques et ininterrompus sortent de ma bouche. Ses doigts s’enfoncent dans ma peau. Je sens tout son corps tendu contre le mien. Il me baise avec une telle rage qu’il m’arrache littéralement à moi-même. Mes jambes tremblent, mon ventre se contracte, je suis au bord de l’implosion.
Angel (grognant) : Putain… Marina… je vais…
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Il se tend brusquement, pousse un râle guttural, et éjacule en moi, dans un dernier coup de reins profond, possessif, animal. Son corps se relâche immédiatement après, lourd, brûlant. Il se laisse tomber sur moi, son souffle chaud contre ma nuque, haletant.
Angel (à peine audible) : Merde…
Mon cœur bat à tout rompre. Mon corps est encore en feu, tremblant sous lui. Je ferme les yeux un instant, incapable de dire un mot, le sentant toujours en moi... ~ Voix de l'auteure ~
Le lendemain matin
Chez les El Chapo, Joaquin et Samantha discutent tranquillement dans le salon quand Tanya entre, les yeux rougis et les joues trempées de larmes.
Joaquin : Mon amour, tu sais que je n’ai pas pensé ce que j’ai dit. Je voulais juste qu’elle réalise son erreur.
Samantha : Ne t’inquiète pas, mon chéri. J’ai compris. Tu es un super papa pour nos filles et j’espère qu’elles seront aussi heureuses avec leurs hommes que moi je le suis avec toi.
Elle lui donne un baiser.
Tanya (en larmes) : Maman, s’il te plaît, papa… ne me renvoyez pas. J’ai besoin de ma maman.
Samantha remarque l’état de sa fille, surtout son ventre légèrement arrondi. Elle s’approche immédiatement.
Samantha : Ma princesse, qu’est-ce qui se passe ?
Tanya (haletante, suffoquant) : Je… c’est Catalina… Je…
Joaquin intervient et l’aide à s’asseoir sur le canapé. Il remarque alors les marques rouges sur la joue de Tanya.
Joaquin (hors de lui) : Qui a fait ça ?! C’est lui, hein ?!
Tanya continue de pleurer sans répondre.
Samantha (caressant doucement le dos de sa fille) : Mon amour, arrête de pleurer, tu vas faire du mal à ton bébé.
Joaquin (grinçant des dents) : Tu vois ce qu’il lui a fait ? Et après, on va dire que je suis trop dur. Il ose lever la main sur ma fille alors qu’ils ne sont même pas encore mariés ! Je ne veux plus de lui près d’elle !
Tanya (en pleurant) : Non, papa… s’il te plaît, je l’aime. Je sais que c’est de ma faute… Hier, j’étais à l’appartement quand son ex est arrivée… elle est aussi enceinte de lui…
Elle leur raconte toute la scène, de l’arrivée de Catalina à sa fuite.
Samantha : Ma chérie, je comprends. Mais tu n’aurais pas dû fuir. Tu sais, il doit sûrement être inquiet en ce moment. Je ne défends pas ce qu’il a fait, mais tu aurais pu rester à la maison et discuter après avec lui .
Joaquin : Je vois surtout qu’il ne se contrôle pas. À cette allure, je me demande où vous allez…
Tanya : Désolée, maman, papa… J’avais peur qu’il ne me croie pas. Il était si inquiet pour elle… On aurait dit que c’était elle, sa femme. Moi, il m’a à peine regardée. Pendant toute l’opération de Catalina, j’étais invisible. J’ai eu mal…

Samantha : Écoute, Tanya, tu n’es plus une petite fille. La vie de couple, ce n’est pas facile. Tu ne peux pas fuir au moindre problème ni pleurer à chaque dispute. La vie à deux, c’est un combat qu’on mène chaque jour. Tu crois que ça a été facile de supporter ton père tout ce temps ? (Elle sourit doucement.) Bien sûr que non. Mais j’ai su m’adapter. Et si moi j’ai pu le faire, toi aussi tu peux le faire. Ne laisse rien ni personne briser ton couple. Et pendant que tu es ici à pleurer, qui sait ce que cette Catalina est en train de faire pour attirer ton Brandon ?
Joaquin : Exactement. Ma fille, on se bat pour ce qu’on aime. Montre que tu es une gagnante.
Samantha : Allez, va te doucher, mange un peu, repose-toi. Tu restes ici cette nuit. J’ai encore deux ou trois choses à te dire. Demain, tu retournes à San Francisco.
Tanya : Merci maman… merci papa.
Joaquin : Et dis-lui que j’attends la date du mariage. Il n’a pas honte, à te mettre enceinte en quelques mois seulement, et puis…
Samantha : Et puis rien du tout. Tu es vraiment insupportable, mon amour.
Tanya se lève, esquisse un petit sourire et fait ce que sa mère lui a dit.
➰
De l’autre côté, à San Francisco , Brandon rentre à l’appartement pour se changer, avec l’intention claire de parler à Tanya et de se réconcilier. Mais grande est sa surprise lorsqu’il ne la voit nulle part. Il remarque aussi que quelques-uns de ses vêtements ont disparu.
Il tente de l’appeler, mais elle ne répond pas. Alors, il décide d’appeler sa belle-mère.
Brandon : Bonjour maman, Tanya est avec vous ? Je… je ne la trouve pas ici.
Samantha : Oui, elle est ici. Elle est arrivée ce matin. Mais ne t’inquiète pas, je vais faire en sorte qu’elle rentre demain.
Brandon (visiblement bouleversé) : Non… je viendrai la chercher moi-même. Tout est ma faute. J’aurais pas dû m’emporter… Avec tout ce stress, j’ai oublié que le médecin lui avait prescrit du repos et d’éviter les émotions fortes. Mince…
Samantha : Ça ira, mon fils. Elle dort comme un bébé, et le vôtre va bien aussi.
Brandon : Merci beaucoup, maman. Vous êtes vraiment gentille.
Ils discutent encore un moment avant qu’elle ne raccroche. Brandon prend une douche, puis file directement à l’hôpital. Catalina ne s’est toujours pas réveillée...!