SOUS LE CHARME DE MON BEAU-FRÈRE
CHAPITRE 39
Silvana ehhhh 🤧
- Cœur brisé
- Retrouvailles intenses

Silvana El chapo
Depuis qu’on a failli coucher ensemble et que je l’ai repoussé, Ethan n’est plus revenu, et tout ce qu’il faisait pour se faire pardonner me manque terriblement : ses sérénades improvisées, les fleurs qu’il m’envoyait chaque matin, les chocolats que j’adorais et qu’il ne manquait jamais de déposer à ma porte… Marina, elle, est devenue distante depuis que je lui ai avoué que j’étais en couple avec Angel. Elle m’a reproché de rester avec un homme que je n’aimais pas, alors que celui que j’aime n’attendait qu’une seule chose : une chance de se racheter.
Je crois qu’il est temps de mettre un terme à cette relation avec Angel. D’ailleurs, il m’a invitée à dîner chez lui ce soir. Il a aussi convié Marina, mais elle m’a dit qu’elle arriverait un peu en retard, donc je vais y aller seule pour l’instant.
Une trentaine de minutes plus tard , me voilà devant sa porte. Je sonne, et presque aussitôt, la porte s’ouvre sur Angel, vêtu d’une tenue décontractée. Il est vraiment beau, je dois l’admettre.
Angel (souriant) : Mon amour, déjà là ? Et Marina ?
Moi : Elle va avoir un peu de retard, dis-je en entrant.
Je reste un instant figée en découvrant la table magnifiquement décorée avec des pétales de roses, des bougies allumées… tout est parfaitement agencé, romantique à souhait.
Moi : C’est vraiment très beau, tu as tout préparé toi-même ? .
Angel (en souriant légèrement) : Oui , tu crois qu’elle va durer ? Je ne veux pas qu'elle manque cette soirée si spéciale pour nous .
Moi (essayant de ne pas prêter attention à cette question étrange) : Peut-être, mais on peut commencer à manger, moi j’ai déjà faim.
Angel : Oh, j’oubliais que tu ne peux pas t’empêcher de manger. Heureusement que dans deux ou trois semaines, notre bébé sera là.
Je fronce les sourcils. C’est la première fois qu’il dit notre bébé. Je suis mal à l’aise, c’est clair. Il faut que je mette un terme à tout cela ce soir. Nous nous installons à table. Le dîner est très bien cuisiné, j’adore ce qu’il a préparé, alors je mange proprement, concentrée sur l’assiette, jusqu’à ce que je ressente quelque chose de dur en bouche lors du décès. Je m’arrête aussitôt. Angel me fixe, un sourire étrange au coin des lèvres. Je retire l’objet de ma bouche… et sans pouvoir me contenir, les larmes me montent aussitôt aux yeux en découvrant ce que c’est : une bague. Quand je lève à nouveau les yeux vers Angel, il est déjà à genoux devant moi.
Angel : Ma belle Silvana… Cela fait seulement quelques mois que nous nous connaissons, mais je peux déjà affirmer que tu es la femme de ma vie, celle que je désire de tout mon cœur. Bien avant même notre rencontre, je te suivais sur Instagram, et c’est là que je suis tombé éperdument amoureux de toi. Mais je ne pouvais rien faire à ce moment-là, tu étais en couple, tu avais l’air heureuse avec lui , (prenant une inspiration), mon amour, je sais que tu as beaucoup souffert, mais laisse-moi être ton pansement, celui qui réparera tout. Je ne suis pas parfait, je ne le prétends pas, mais je promets de tout faire pour te rendre heureuse à partir d’aujourd’hui. Et surtout, je m’engage à aimer ton bébé comme s’il était le mien. Tout cela, si tu me fais l’honneur d’être l’homme le plus heureux du monde… Silvana EL CHAPO, veux-tu m’épouser ?
Je suis figée. Mon Dieu… je ne peux pas. Il est si gentil, si attentionné… mais je ne l’aime pas comme lui m’aime. Il est un ami précieux, un pilier, mais rien de plus. Mon cœur appartient à un autre, à celui dont je porte l’enfant. Comment lui dire non sans le briser ? Il est sincère, tendre, et pourtant je ne peux pas l'aimer . C’est impossible. Je me lève, les larmes aux yeux
Moi (pleurant, la voix tremblante) : Je… euh… écoute Angel… tu es quelqu’un de bien, mais… je ne peux pas te faire ça. Tu mérites bien mieux que moi.
Angel (surpris, inquiet) : Comment ça ? Silvana, je sais que c’est difficile pour toi de te laisser aller, mais…
Moi (doucement mais fermement) : Mais je ne peux pas t’épouser, Angel. Je suis désolée… Je ne t’aime pas comme toi tu m’aimes. Et je préfère te le dire aujourd’hui que te mentir chaque jour en me réveillant à tes côtés. Je suis vraiment désolée.
Je commence à reculer pour partir, mais il m’attrape brusquement par le bras
Moi : Aïe… tu me fais mal.
Angel (voix tremblante de colère) : Dis-moi la vérité. C’est à cause de lui, pas vrai ? C’est à cause de cet idiot qui t’a manipulée et brisée que tu me rejettes ? C’est pour lui que tu me dis non ?
Moi : Non… mais…
Angel (hurlant) : Mais rien du tout, Silvana ! Qu’est-ce que je n’ai pas fait pour toi, hein ? Pourquoi m’avoir donné de l’espoir pour mieux me le reprendre ? Qu’est-ce qu’il a de plus que moi ? Grâce à moi, tu es sortie de ta dépression, et ton enfant… s’il est encore en vie aujourd’hui, c’est aussi grâce à moi ! Alors pourquoi me rejeter pour ce chien qui t’a piétinée ? Vous avez repris votre relation, c’est ça ? Tu couches de nouveau avec lui, pas vrai ? Tu ne m’as rien dit parce qu’il est ici, c’est ça ?
Moi : Je suis désolée… Pardonne-moi. Je n’aurais pas dû… Je voulais l’éloigner de moi, c’est pour ça que je t’ai dit oui au départ, mais…
Angel (hors de lui) : SORS D’ICI AVANT QUE JE NE TE FASSE MAL ! TU M’AS UTILISÉ, C’EST ÇA ? JE N’ÉTAIS QU’UN PUTAIN DE JOUET POUR TOI ?
Moi (en larmes) : Non, écoute-moi, je…
Il me tire brutalement vers la porte.
Angel (en criant) : DÉGAGE D’ICI !
Il referme violemment la porte derrière moi. Je reste un moment devant, tremblante, le cœur brisé. Ce que je voulais éviter est arrivé… mais je n’allais quand même pas me marier avec lui alors que je ne l’aime pas !
Une fois dehors , je parviens tant bien que mal à appeler un taxi pour rentrer à l’appartement, les larmes ne cessant de couler.

***
Le taxi me dépose devant l’immeuble. Je descends péniblement, encore secouée par tout ce qui vient de se passer chez Angel. Tandis que je me dirige vers l’entrée, je lève les yeux… et je le vois. Éthan. Il est là, figé. Nos regards se croisent, et durant de longues secondes, aucun de nous ne bouge. Il semble hésiter, comme s’il avait envie de venir vers moi mais se retient, sûrement parce que je l’avais repoussée, que je lui avais dit de ne plus revenir. Mon cœur se serre. Il s’apprête à faire demi-tour quand, sans réfléchir, je tends la main.
Silvana (les larmes aux yeux) : S’il te plaît… ne t’en va pas… j’ai besoin de toi…
Je le supplie du regard, incapable de masquer ma douleur. Et comme s’il n’attendait que ça, il s’avance doucement, à pas feutrés, puis me prend dans ses bras. On se serre si fort que j’ai l’impression de ne faire qu’un avec lui. J’ai presque mal au ventre, mais je m’en fiche. Je veux juste lui, là, maintenant.
Éthan (me couvrant de baisers) : Désolé bébé, je m’excuse pour tout. Plus jamais je ne te ferai de mal...
Ses lèvres se posent un peu partout sur mon visage, et je me mets à pleurer davantage.
Silvana (essoufflée, haletante) : Je t'aime tellement . J’ai envie de toi, mon amour… Je veux que tu me fasses du bien…
Aussitôt dit , il m’embrasse passionnément, et je me laisse faire, emportée par ce qu’il me fait ressentir. Il me soulève avec précaution, malgré mon ventre déjà bien arrondi et lourd, et se dirige vers l’entrée en continuant de m’embrasser, comme si rien d’autre n’existait autour de nous.
Une fois dans l’appartement, Ethan referme la porte derrière nous d’un pied sans me lâcher. Ses mains sont posées fermement sous mes cuisses, et son regard planté dans le mien me fait frissonner. Il me conduit directement dans ma chambre et referme la porte, ensuite il me dépose tout doucement au milieu de la pièce.
Je reste là, debout, un peu tremblante, le cœur battant à tout rompre, tandis qu’il me fixe longuement, comme s’il cherchait à imprimer à nouveau chaque parcelle de moi dans sa mémoire. Puis, sans dire un mot, il fait lentement glisser ma robe le long de mon corps, la laissant tomber au sol dans un silence presque solennel. Ses lèvres viennent embrasser mon épaule nue, avec une tendresse bouleversante. Ensuite, il descend doucement, se mettant à genoux devant mon ventre arrondi . Il l’effleure d’un baiser, puis y murmure, sa voix chaude et grave :
Ethan : Ce soir, mon trésor… tu vas enfin faire connaissance avec papa.

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Je fonds et ne peux pas retenir mes larmes. C’est plus fort que moi. Il lève les yeux vers moi, puis remonte doucement le long de mon corps, embrassant chaque centimètre de peau, jusqu’à mes lèvres. Là, il boit mes larmes avec sa langue, lentement, tendrement, avant de m’embrasser avec une fougue contrôlée, une douceur qui explose en passion. Ce baiser me consume. Il est entier, profond, il m’avale littéralement, et je lui rends tout avec autant d’intensité.
Moi (haletante) : Ethan… je te veux…maintenant .. s'il te plaît...
Sans plus tarder, il me soulève, me fixant intensément, puis me dépose délicatement sur le lit, sa douceur me donnant des frissons. Étendue là, mon cœur bat fort, je respire difficilement, tandis qu'il retire lentement sa chemise, dévoilant son torse musclé. Ses yeux, empreints d'une passion intense, restent rivés aux miens. Il s'agenouille ensuite au bord du lit, et avec une lenteur exaspérante, enlève mon bas, faisant glisser le tissu le long de mes jambes avec une attention infinie. Éthan dépose un baiser sur mon pubis, puis caresse doucement et ensuite plus fermement mon intimité, sa langue explorant mes lèvres intimes avec une précision croissante. Il passe sa langue sur mon clitoris avec une maîtrise telle que je ne peux empêcher mes gémissements de s'échapper.Ses mains, qui se sont glissées entre mes cuisses, viennent caresser mes lèvres, ses doigts se faufilant lentement en moi, un, puis deux, bougeant avec un rythme qui m’envahit totalement. Il sait exactement ce qu'il fait, exactement ce dont j'ai besoin.
Éthan (haletant, entre deux coups de langue): Tu m'as tellement manqué… tu ne sais pas comme j'ai rêvé de ton goût unique… de cette chaleur… chaque nuit… je me demandais si quelqu'un d'autre avait osé goûter à ça.
Moi (gémissante, en agrippant les draps): Personne… jamais… mon cœur, je t'ai attendu malgré ma colère, Éthan… Je t'ai toujours attendu…
Il grogne, comme s'il venait d'entendre la plus belle des confessions, puis il intensifie ses mouvements, ses doigts s'enfonçant plus profondément en moi, ses lèvres ne cessant de m'explorer, de m'embrasser, de me faire frissonner. Les sensations s'amplifient, tout en moi s'embrase alors qu'il me pousse doucement à bout, ne me laissant d'autre choix que de céder à l'orgasme.
Quand il me voit perdre le contrôle, quand il sent mon corps se contracter sous lui, il ne s’arrête pas. Il accélère, jusqu'à ce que je sois consumée par une vague de plaisir qui m’emporte dans un cri de jouissance intense, mes mains agrippant les draps, mes cuisses tremblantes autour de sa tête. Il attend, il me laisse savourer chaque seconde de cet orgasme, se tenant prêt, encore ancré en moi, jusqu’à ce que je revienne enfin à moi, le cœur encore battant. Il se redresse alors, me regardant avec un désir brûlant dans les yeux, avant de se lever pour se débarrasser de ce qu’il lui reste de vêtements. Son regard ne quitte pas le mien, tandis qu’il se déshabille lentement, chaque mouvement de son corps parfaitement calculé pour m'embraser encore plus.
Une fois, ses vêtements retirés, il monte dans le lit, les yeux toujours rivés aux miens, puis se penche doucement vers moi, sa main caressant tendrement mon visage.
Ethan (voix grave, presque rauque) : Je t’aime tellement, Silvana… plus que ma propre vie, ne l'oublie jamais.
Ces mots me transpercent, m’envahissent et me bouleversent. Mes yeux plongent dans les siens, brillants de sincérité.
Moi (à voix basse, pleine de désir) : Alors prouve-le-moi… par tes coups de reins.
Il esquisse un sourire sauvage, son regard s'assombrissant de désir.
Ethan : Avec plaisir, bébé.
Il me repositionne lentement, me faisant délicatement basculer sur le côté, mon ventre arrondi bien soutenu contre l’oreiller. Puis, il se glisse derrière moi, son torse brûlant contre mon dos, une main posée sur ma hanche pour me maintenir tout contre lui. L’autre descend entre mes cuisses, caressant ma peau, m’ouvrant à nouveau à lui. Je gémis doucement, déjà prête, quand il s’enfonce en moi d’un seul mouvement lent mais profond, me faisant basculer la tête en arrière.
Ses coups de reins sont intenses, précis, puissants. Il me prend avec une force maîtrisée, chaque va-et-vient ancré dans une nécessité brûlante. Il me pénètre profondément, me fait l’amour comme s’il voulait imprimer son amour dans ma chair. Mon corps ondule sous lui, épousant ses mouvements, chaque choc déclenchant un frisson qui me consume de l'intérieur.
Ethan (haletant, la voix brisée par l’émotion et le plaisir) : Je t’aime… tu entends ? Je t’aime, bordel, et je veux plus jamais être loin de toi…, désolé de t'avoir fait pleurer.
Ses paroles me font vibrer tout autant que ses gestes. Un cri étouffé me monte à la gorge, alors que je sens la chaleur monter en moi, le plaisir exploser au creux de mon ventre. Nos respirations s'accélèrent, nos corps se couvrent de sueur, nos gémissements se confondent. Il intensifie encore ses mouvements, me transportant loin de la réalité. Puis, dans un même souffle, nos corps se laissent emporter par l'extase, notre jouissance éclate comme une libération. Il demeure là, en moi, tremblant et haletant, ses bras m'enlacent étroitement....!