MAN OF MY DREAM
Victoria Zuma rends juste à Ariel la monnaie de sa pièce
Chapitre 17
La colère de Vicky est comme un ouragan Ariel King tu n'as pas encore fini de lire l'heure 😭😂
- La colère de Vicky 😭😂
- Ariel a t-il définitivement perdu sa Vicky ?
Il est peut-être temps que fasse les choses comme il se doit.
Le lendemain matin, je ne perds pas de temps. Après une nuit agitée, hanté par les paroles de Daryl et l’absence de Victoria à mes côtés, je me lève avec une seule idée en tête : lui parler. Je veux arranger les choses… ou du moins essayer.
D’un pas décidé, je traverse le couloir et ouvre la porte de sa chambre sans frapper.
— Victoria, il faut qu’on…
Ma voix s’étrangle dans ma gorge.
Victoria vient tout juste de sortir de la douche. Son corps encore humide est uniquement couvert par quelques gouttes d’eau qui glissent le long de sa peau dorée. Ses cheveux dégoulinent sur ses épaules, et elle tient une serviette à la main, n’ayant pas encore eu le temps de l’enrouler autour d’elle.
Je reste figé. Mon regard descend lentement sur elle, mon souffle se bloque, et mon esprit s’embrume sous l’effet du désir brut qui me frappe de plein fouet à l'instant.
Victoria, elle, pousse un cri de surprise avant de s’empresser de plaquer la serviette contre sa poitrine. Woow ! J'aurais vraiment aimé qu'elle n'enroule pas cette serviette tout de suite.
— Ariel ! Sors d’ici tout de suite ! s’exclame-t-elle, furieuse et gênée.
Mais je ne bougea pas. Mes yeux sombres restent ancrés sur elle, ma mâchoire contractée alors que je lutte contre l’envie dévorante de m’approcher d'elle. L'embrasser sauvagement comme un fou et lui faire l'amour tel un malade.
Depuis cette première nuit où elle s'est offerte à moi pour la première fois, je n'ai plus eu droit à me plonger en elle une seconde fois.Maintenant que j'y pense, je suis heureux d'avoir été le premier homme de la vie de cette jolie gamine insolente.
— Mon Dieu… murmure-t-il, presque pour lui-même.
Victoria fronce les sourcils en voyant mon regard brûlant et la façon dont j' humecte mes lèvres. Je bave littéralement devant elle tel un chien affamé.
— Tu es sourd ? s’énerve-t-elle en avançant vers moi. Dégage de MA chambre !
__ Nom d'un chien tu es vraiment sérieuse Victoria ?
Elle me pousse violemment vers la porte, mais je suis bien plus grand et plus fort. Je ne bougea pas d’un centimètre. Mon regard remonte lentement vers le sien, et un sourire en coin apparaît sur mon visage.
— Tu es… magnifique Vic, souffle-je d’une voix rauque.
— Et toi, tu es un pervers ! rétorque-t-elle en me repoussant de toutes ses forces.
Cette fois, je recule légèrement, réalisant qu’elle est vraiment furieuse. Je lève les mains en signe de reddition, un sourire amusé toujours accroché à mes lèvres.
— D’accord, d’accord, je sors… mais on doit parler.
— Dehors !
Elle me claque la porte au nez avant même que je n'ai eu le temps de négocier.
Je reste là, devant la porte close, soufflant un rire exaspéré.
__ Cette bout de femme va me rendre fou c'est certain.
Mais je comprends qu'elle ne joue pas et qu'elle est vraiment très en colère contre moi. Pendant ce temps je meurs d'envie de l'avoir dans mes bras.Elle ne veut plus me parler et j'avoue que je ne comprends plus ce qui lui arrive.Je l'ai emmené ici afin qu'on passe des bons moments ensemble mais malheureusement c'est tout le contraire.Étant donné que j'ai encore beaucoup de travaux à faire au pays, j'ai finalement décidé qu'on devrait rentrer.
Il nous a fallu plusieurs heures de vol avant d'arriver en Afrique du Sud plus précisément dans la ville de Johannesburg.
Plusieurs minutes après elle sort enfin de sa chambre alors que j'étais toujours là à l'attendre comme un idiot.
__ Il faut qu'on parle s'il te plaît...
__ Je n'ai aucune envie de te parler alors fou-moi la paix qu'est-ce que tu ne comprends pas imbécile...
Elle n'avait pas terminé sa phrase que je lui colla trois gifles violentes sur la joue, elle se retrouva au sol tenant fermement sa joue.
__ N'ose plus jamais me parler sur ce ton, grogne-je férocement.Je ne le permet à personne... Même pas à toi !
__ Je te déteste tellement ! dit-elle avant de courir en pleurant en direction de sa chambre.
__ Mr le Président Mlle Zuma s'est enfermé dans sa chambre. Elle refuse catégoriquement de sortir pour aller prendre son déjeuner, me dit l'une des employés.
__ J'ai un dernier détail à régler avec le Sénateur Rayan Mac Garret. Assurez-vous qu'elle se nourrisse correctement. Je ne veux pas que mon fils soit affecté, dis-je fermement.
__ À vos ordres Mr le Président !
__ Mais juste au cas où Mlle refuse de prendre son déjeuner...
__ Faites le nécessaire qu'elle le fasse c'est un ordre ! dis-je fermement.
__ Vos désirs sont des ordres Mr le Président !
*********L’avion présidentiel vient d’atterrir sur le tarmac privé du palais sous un soleil écrasant. Je descends le premier, imposant dans mon costume sur-mesure, mes lunettes de soleil dissimulant mon regard sombre. Suivi de Victoria à bonne distance, élégante et gracieuse malgré son air froid. Depuis notre séjour aux États-Unis, elle avait adopté une distance glaciale avec moi. Et ça, je ne le supporte pas.
Cette distance glaciale envers moi. Et ça, je ne le supporte pas. Je sais qu'elle était déjà très en colère contre moi et ces gifles violentes n'ont fait qu'augmenter sa rage envers moi.
Les caméras immortalisent notre retour, mais dès qu'on franchie l’enceinte du palais, Victoria s’éclipse sans un mot, me laissant fulminer de rage. Je me dirige d’un pas lourd vers l’aile privée où réside mon petit frère, Daryl King, un jeune homme charismatique et détendu, bien loin de l’aura autoritaire de son aîné que je suis.
Je pénètre dans le bureau de Daryl sans frapper, le trouvant affalé sur un canapé en train de savourer un verre de whisky.
— Dis-moi que tu as du temps pour écouter mes plaintes petit frère, grogne-je en jetant mes lunettes sur la table basse.
— Toi, te plaindre ? Ça doit être sérieux.
Le grand Ariel King ne s'est jamais plains à ma connaissance.
Je m'assois lourdement en face de lui et passe une main sur mon visage.
— Victoria ne veut plus me parler bordel ! J'en ai plus qu'assez de cette guerre froide. Elle ne me laisse plus l'approcher.
Daryl explose de rire.
— C’est bien ce que je pensais, c’est grave !
Je le fusille du regard avant de commencer à parler.
— Je suis sérieux, Daryl. Pendant tout le séjour aux États-Unis, elle était froide, distante… Et maintenant, elle m’ignore carrément.
— Tu lui as fait quoi ? demande Daryl en sirotant son whisky.
Je détourne le regard, soudain mal à l’aise car je sais qu'il ne va pas apprécier ma réponse.
— Rien de spécial.
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— Mauvaise réponse, frérot. Quand une femme arrête de te parler, c’est que tu as fait une connerie monumentale.
Donc y’a un truc que tu ne me dis pas.
__ Tu devrais apprendre des cours sur comment parler aux femmes chez moi bro !
— Crétin.
— Hé bro, c’est pas ma faute si je sais parler aux femmes, moi !
__ En réalité je l'ai frappé car elle avait osé crier sur moi comme si j'étais son fils tu t'en rends compte ? Tu sais bien que je ne tolère pas ce manque de respect
__ Écoute-moi bien, Ariel. Si tu veux que Victoria te parle de nouveau, il faut que tu rattrapes le coup. Et pas avec un simple “désolé”.
— Tu veux que je fasse quoi bordel ? Me mettre à genoux et lui chanter une chanson d'amour comme un idiot ?
Daryl éclate de rire.
— Non, mais un geste symbolique. Un truc qui lui montre que tu la respectes et que tu regrettes tout tes mauvaises actions envers elle.
— J’ai horreur de faire ça tu le sais bien.
— T’as surtout horreur d’admettre tes torts, réplique Daryl en riant. Mais bon, c’est soit ça, soit elle continue de t’ignorer jusqu’à ce que tu deviennes plus fou que tu ne l'ai déjà.
— Je vais y réfléchir.
Daryl lève son verre avec un rire moqueur aux lèvres.
— Fais ça. Mais à ta place, je ne traînerais pas trop…
C’est à ce moment-là que la porte s’ouvre brusquement.
Victoria entre, droite, imposante malgré sa silhouette fine. Son visage est fermé, son regard glacial. Elle ne jete même pas un coup d’œil à Daryl, se concentrant uniquement sur moi.
— Je rentre chez moi, avoue t-elle d'un ton sec.
— Non tu n'iras nulle part, lui ordonne-je d'une voix imposante.
— Non ? répéte-t-elle en croisant les bras.
Je me lève d’un bond.
— Tu ne pars pas, Victoria c'est un ordre, rétorque-je fermement.
Elle me fixe avec une froideur implacable.
— Je ne suis pas ta prisonnière, Mr Ariel. Je fais ce que je veux et tu ne peux rien faire pour m'en empêcher, ajoute t-elle d'un ton irrité.
— Victoria, je t’en prie… je fais un pas vers elle, mais elle recule immédiatement, son corps entier exprimant un rejet total.
Je… J’ai besoin de toi à mes côtés tu le sais bien..
Elle éclate d’un rire sans joie.
— Toi ? Besoin de quelqu'un comme moi ? Ne me fais pas rire, Ariel. Tu ne ressens pas le besoin des autres, tu ressens juste le besoin de contrôler et de frapper les gens quand cela te chante.
Tu m'as frappé et ça je ne compte pas te le pardonner.
— Ah non...
— Ah non ? Victoria s’approche cette fois, me défiant du regard. Quand tu m’as frappée, c’était quoi alors ? Un geste d’amour connard ?
Je détourne le regard, honteux.
— C’était une erreur et j'en suis navré.
— Une erreur que tu n’as même pas essayé de réparer. Tu crois que ton silence, ton orgueil et ton fichu besoin de tout contrôler vont suffire à me faire retenir ici ?
Daryl, jusque-là silencieux, sent que la situation allait dégénérer. Il s’approche et pose une main sur mon épaule.
— Laisse-la partir, frérot. Elle a besoin d'espace.
Je tourne la tête vers lui, surpris. Il se fou de moi ou quoi ? Comment puis-je la laisser partir alors que je n'ai aucune envie qu'elle soit loin de moi.
— Tu veux que je la laisse partir c'est ça ?
— Oui.
— Je ne peux pas.
Daryl soupire avant de fixer Victoria.
— Tu veux rentrer chez ta famille, je comprends. Mais est-ce que partir maintenant, dans cet état, est vraiment ce que tu veux ?
Victoria plisse les yeux, méfiante.
— Bien sûr que c’est ce que je veux, répond-elle froidement. Ton frère ne m'aime pas et il est juste en train de m'utiliser à sa guise depuis le jour où il a appris que j'étais enceinte. Il m'a toujours humilier, piétiner, insulter... Pour couronner le tout il a osé me frapper.
— Tu veux fuir. Et je ne te blâme pas. Mais tu n’es pas du genre à fuir les batailles, Victoria. Tu vois bien que mon frère est désolé pour son ce qu'il a fait.
— Ce n’est pas une bataille, Daryl. C’est ma dignité en tant que femme...
— Je sais. Et lui, il sait qu’il a merdé. Mais crois-moi, si tu pars maintenant, tu ne fais que le conforter dans ses pires habitudes.
— Comment ça ?
— Ariel a toujours tout perdu à cause de lui-même. Il repousse les gens, les blesse, et quand ils partent, il se convainc qu’il n’a besoin de personne. Toi, tu es différente. Tu peux partir et ne jamais revenir, mais je te pose une seule question : est-ce que tu veux que ce soit la fin ?
— Je… Je ne sais pas.
Je saisit l’opportunité pour la convaincre de ne pas partir.
— Reste encore un peu, Victoria. Juste… quelques jours... Je te promets que je ferai un effort surhumain de changer...
Elle ferme les yeux, le cœur en bataille.
— Alors, Victoria ? Tu restes ?
Un silence. Puis, dans un souffle :
— Quelques jours. Pas plus.
Je ferme brièvement les yeux, soulagé.
*** Éclipse de plusieurs heures***
Dans le grand salon, Victoria est assise sur l’un des luxueux canapés en velours, un sourire aux lèvres. Marie, la gouvernante de toujours, est à ses côtés, lui raconte une blague amusante sur l’un des nouveaux employés du palais présidentiel.
— Je te jure, ma chérie, il a glissé sur le marbre et s’est rattrapé au rideau comme si c’était une corde de secours ! s’exclame Marie en riant.
Victoria éclate de rire, un rire sincère qui résonne dans la pièce. Cela faisait longtemps que je n'ai plus revue ce beau sourire sur son magnifique visage. Je suis resté un moment devant la porte, à l''observer rire.
C'est alors, mon ombre se dessine à l’entrée du salon.
Toujours imposant, vêtu d’un costume sur mesure, l’air imposant. Mes yeux se posent immédiatement sur la jolie gamine qui trouble mes pensées, et un mince espoir traverse mon regard en la voyant sourire. Je m’accroche à ce moment, comme un naufragé à une planche de salut.
Mais dès que Victoria réalise ma présence, son sourire s’efface immédiatement. Son visage se ferme, son regard se refroidit. Elle se lève sans un mot. Je sens mon cœur se serrer à l'instant.
— Victoria…tenté-je d'articuler la voix basse.
__ Bonsoir Mr le Président !
__ Salut Marie!
Victoria ne répond pas. Elle passe à côté de moi comme si je n’existais pas, comme si je n’étais qu’un courant d’air insignifiant dans ce palais, puis s'en alla.
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Je reste figé, incapable de bouger. Je sens un vide s’ouvrir en moi, un gouffre de frustration et de tristesse.
Marie, qui a tout observé, pousse un long soupir et secoue la tête.
— Monsieur Ariel… ça fait mal, n’est-ce pas ?
Je ferme les yeux un instant avant de murmurer :
— Plus que je ne l’aurais imaginé Marie. Comment peut-elle m'en vouloir à ce point ?
__ C'est normal que son indifférence envers vous, vous fasse mal au cœur car je vois que vous être très amoureux de la petite Victoria. Je vous ai vu grandir et je peux en déduire que je ne vous ai jamais vu autant amoureux d'une femme.
Vous avez toujours été celui qui a toujours brisé le coeur des femmes. Mais aujourd'hui c'est le votre qui est brisé, c'est le karma. C'est pas avec le cœur de toute les femmes qu'on joue.
Vous n'aurez jamais dû la frapper Mr le Président, de surcroît dans son état. En plus elle ne vous a pas encore pardonné pour tout ce que vous lui avez fait subir.
__ Je sais que j'ai vraiment merdé mais elle ne me laisse même plus le temps de l'approcher pour réparer toutes mes erreurs putain! grogne-je fermement.
__ Elle est juste blessé au plus profond d'elle à mon humble avis. Laissez-lui juste du temps.
Quand le moment sera venu vous parlerez avec elle pour vous excuser ensuite.
__ Sauf que je n'en peux plus Marie. Tu ne sais pas à quel point elle me rend complètement fou. Ne pas l'avoir dans mes bras me rend hors de moi.
__ Je vous comprend parfaitement Mr le Président. Mais laisse-lui juste un peu d'espace. En plus je sens qu'elle doute vraiment de vos intentions envers elle. Elle se dit que peut-être une fois votre fils né, vous allez peut-être la rejeter.
__ D'accord merci pour tes conseils Marie !
__ Je vous en prie Mr le Président !
********
Les jours passèrent, mais rien ne changea entre Victoria et moi bien au contraire les choses se sont empirées. Je fais des efforts—des efforts que je n’avais jamais faits pour aucune autre personne. Mais Victoria reste ferme. Elle est toujours en colère contre moi pour l'avoir frapper dans un élan de colère. Déjà qu'elle ne m'avais pas toujours pardonner pour toute les fois où je l'ai traiter de salope.
J'ai essayé de l’approcher avec des gestes simples : lui préparer un café le matin, m'assurer que ses plats préférés étaient servis au dîner, lui proposer de discuter calmement. Mais chaque tentative se heurte à un mur impénétrable. Je n'en peux plus bon sang ! Mon fils quant à lui ne me rend pas service. J'ai l'impression que lui aussi est très en colère contre moi.
Quand j' entre dans une pièce, elle trouve toujours une excuse pour en sortir. Si j'essaie de parler, elle me coupe la parole par avec un prétexte avant de s’éclipser. Même quand j' ose frôler sa main dans un geste instinctif, elle se crispe et recule aussitôt.
Je ne la reconnais plus ma Victoria. Je veux retrouver cette jolie gamine fragile et sensible à chaque fois que je suis près d'elle ou que je la touche.
Ce soir, je suis dans mon bureau, assis derrière mon immense bureau en verre, le regard perdu dans le vide. Je ne supporte pas cette sensation d’impuissance. Moi, Ariel King, le président le plus redouté du pays, incapable de faire revenir une femme dans mes bras ? Une femme que j'aime plus que tout.
Daryl entre sans prévenir, une pomme à la main, et s’affale sur l’un des fauteuils en face du bureau.
— Toujours pas de progrès fréro ? me questionne t-il d'un ton moqueur
Je lance un regard noir à mon frère.
— Non, répond-je d'un ton sec. Si tu es ici pour te moquer de moi tu peux sortir immédiatement car je ne suis pas d'humeur.
— T’as essayé quoi, aujourd’hui ?
— Je lui ai demandé si elle voulait dîner avec moi.
— Et ?
— Elle m’a dit qu’elle avait déjà mangé.
— Elle a vraiment mangé ou elle a juste dit ça pour ne pas être avec toi ?
Je passe une main sur mon visage.
— Je crois que tu connais la réponse. Alors arrête de me faire saouler avec tes questions stupides.
— Bon, écoute, je vais être honnête, tu dois accepter que tu l’as perdue fréro...
À suivre...