Littérature > Romance

MAN OF MY DREAM

Né pour t'aimer ❤️

29 mars 2025 - 15 Minutes

Chapitre 12

Ariel King a trouvé pointure à sa chaussure 🤣

  1. Une belle mère de feu
  1. Du président arrogant au garde malade 🤣


Je me demande si ce que nous avons partagé quelques mois auparavant pouvait avoir des répercussions.

Le matin se lève avec une lumière faible qui perce à travers les rideaux de l'hôpital. Toujours assis entouré de mes gardes du corps, je me lève doucement pour m'étirer, mon esprit encore un peu perturbé par les événements de la veille. Victoria n'est toujours pas réveillée, mais au moins, elle semble stable selon le Docteur.

Le docteur entre alors dans la pièce, un dossier médical sous le bras. Je me tourne vers lui, mon expression est toujours marquée par l'inquiétude. Je suis très inquiète pour elle et j'aimerais savoir ce qui ne va pas.

— Comment va-t-elle ? demandé -je, la voix plus autoritaire que je ne l’aurais voulu.

Le médecin hoche la tête, l'air sérieux.

— La patiente va mieux, monsieur le Président. Il n'y a rien de grave. Mais nous avons trouvé la cause de son évanouissement. Il marque une pause avant de continuer, pesant ses mots. Mlle Victoria est enceinte de quatre mois, monsieur King.

Le silence qui s'ensuit est lourd, presque suffocant. Je cligne les yeux, comme si mes oreilles n’avaient pas bien capté la nouvelle. Je secoue légèrement la tête, cherchant à comprendre le sens du mot de ce Docteur. Comment ça enceinte ? Je n'y comprends rien du tout !

— Enceinte ? répété-je, presque dans un murmure.

Le médecin acquiesce, ouvrant le dossier pour me montrer les résultats des tests.

— Oui Mr le Président. Mlle est enceinte de quatre mois. C'est sûr qu'elle l'ignore qu'elle porte en elle une vie.

C’est probablement cette grossesse qui a causé son évanouissement hier soir. Son corps a été trop sollicité, et le stress accumulé a été un facteur déclencheur. Nous avons effectué plusieurs examens, et à ce stade, tout semble normal. Elle aura besoin de repos et de suivi, bien entendu. Elle ne doit plus subir ce genre de stress à l'avenir, sinon ça sera fatal pour le bébé et elle.

__ Vous êtes vraiment une très bonne personne Mr le Président. Vous avez veillé sur elle durant toute la nuit, est-elle votre petite sœur excusez mon indiscrétion ?

__ Qui cette fille est pour moi ne vous concerne en rien Docteur. Faites seulement travail ! répond-je d'un ton irrité.

__ Je suis vraiment désolée Mr le Président !

Je reste un moment sans voix, mes pensées se bousculent dans ma tête. Victoria enceinte…Je n’avait même pas perçu les signes. Comment cela aurait-il pu m'échapper ? Je revois les images de moi lui faisant l'amour cette nuit où on s’était laissés emporter, sous l’emprise de l’alcool et du désir, cela remonte à quatre mois exactement. Je n’avais pas pris en compte les conséquences à ce moment-là. Je ne m'étais même pas protégée bon sang !

Cet enfant qu'elle porte pourrait être le mien.

Le médecin, voyant l’expression perturbée sur mon visage, pose une main sur mon épaule, un geste de réconfort qui, dans cette situation, semble presque déplacé.

— Je comprends que cela puisse être un choc, monsieur le Président. Mais il est important de prendre cette situation avec calme. Il marque une nouvelle pause, puis ajoute : Il faudrait que vous soyez là pour elle, maintenant. Elle aura besoin de soutien.

Je hoche simplement la tête, toujours dans un état de choc, mais aussi de culpabilité. Je suis responsable, non ? Je n'avais pas agi avec la prudence nécessaire lorsque j'avais eu cette aventure avec Victoria. Je n’avais pas anticipé les conséquences.

Lorsque le médecin échange avec une infirmière, je reste là, figé. Je tourne mon regard vers Victoria, toujours endormie, inconsciente de la conversation que je viens d'avoir avec le médecin. Elle porte, mon enfant cette gamine. Bon sang ! Elle n'a que 18 ans putain !

Qu'est-ce que j'ai fait durant cette nuit bordel ! Ce qui s'est passé entre nous n'aurait, jamais arrivé.

Je ne suis pas prêt à être père. Et pourtant,je sens déjà un poids immense sur mes épaules. Je regarde la bague que j'avais prévue pour Sublime, toujours dans ma poche, symbolisant une promesse que je n’étais pas sûr de vouloir honorer maintenant.

Je m'assois à nouveau près du lit de Victoria, prenant doucement ma main dans la sienne. Comment réagir face à une telle nouvelle ?

La situation vient de prendre une tournure inattendue.

SOIS MA REINE

Encore sous le choc de la nouvelle de la grossesse de Victoria, j'ai à peine eu le temps d’assimiler cette information lorsque le docteur reprend la parole, ajoutant un détail encore plus perturbant.

— Il y a autre chose, monsieur le Président, dit le médecin d'une voix calme mais grave. Victoria était vierge au moment où cet enfant était conçu. Les analyses l'ont révélé pour que ses parents ne soient pas dans la confusion.

Mon monde semble s'effondrer en une fraction de seconde. Vierge ? Cette révélation fait l'effet d'un coup de tonnerre dans mon esprit. Je me lève brusquement, me tournant vers le médecin avec une expression de pure incompréhension.

— Vierge ? répété-je, presque incrédule. Comment est-ce possible ? Elle... elle m'a dit... je... Je pensai qu'elle n'était plus...

— Je comprends que cela puisse être difficile à comprendre, mais les résultats des examens sont formels. Votre petite sœur Victoria n’a pas eu d'autres relations avant cet incident. Il marque une pause, m'observant avec un air sérieux. C’est important que vous compreniez cela. Elle n’a pas été dans une relation sexuelle consentie avant cet événement, ce qui signifie que cet enfant est le fruit d’un seul acte. Votre petite sœur n'a que 18 ans et à mon humble avis, c'est encore un peu tôt pour elle de devenir mère à cet âge.

Comment ça ma petite sœur ? Mais il se fou carrément de moi ou quoi bordel ?

Les lèvres serrées, je baisse la tête, laissant échapper un souffle lourd. Mon esprit tourne en rond. Elle était vierge. Cela expliquait pourquoi... Elle me l'avait pourtant dit mille et une fois et moi comme un idiot je l'ai traité de salope alors que j'avais pris son innocence.

Je n’avais pas fait attention aux conséquences de mes actes, et aujourd’hui, elle porte mon enfant dans son ventre.

Le médecin continue, sans se départir de son ton calme et autoritaire :

— Je vous conseille de prendre soin d’elle, monsieur Le président. Le stress est un facteur très risqué pour sa grossesse commence je vous l'ai déjà notifié tout à l'heure. Vous devez veiller à ce qu’elle soit protégée, rassurée et entourée de calme. Toute situation qui pourrait l’inquiéter ou la stresser pourrait mettre en péril la grossesse, et il y a des risques de fausse couche je vous le redis encore une fois.

J' acquiesce lentement, mes yeux remplis d'un tourbillon d’émotions contradictoires. Comment vais-je faire face à cette situation ?

Je n'ai aucune idée de ce que je dois faire ou dire, de comment réagir maintenant. Je me sens responsable de cette situation.

Elle était vierge avant cette nuit.

Je me rends compte de l’importance de cette grossesse qui allait changer non seulement la vie de Victoria, mais aussi la mienne, de manière irréversible.

Le médecin ajoute encore une fois de plus d’un ton plus doux, voyant mon évidente inquiétude sur le visage :

— Je sais que c’est un fardeau difficile à porter, mais il est essentiel que vous soyez à ses côtés. Ne laissez pas le stress et l’incertitudes la gagner. Elle a besoin de vous son grand frère plus que jamais.

__ Elle n'est pas ma putain de petite sœur bordel ! grogne-je fermement.

__ Euh... Je suis désolée... je... d'accord Mr le Président !

Je ferme les yeux, essayant de me concentrer sur les mots du médecin. Je dois protéger Victoria. Je dois la soutenir, la rassurer, et protéger mon enfant.

J' inspire profondément, me préparant mentalement à la tâche qui m'attend.

Je me lève lentement, mes jambes encore tremblantes sous le poids de la prise de conscience. Je m’approche du lit de Victoria, me penchant légèrement au-dessus d’elle. Mon cœur bat fort dans ma poitrine. Un mélange de culpabilité, de tristesse et de désir de réparer inonde mon esprit.

D’un souffle, je murmure pour la première fois ce que j'ai eu du mal à accepter :

— Je suis le père de ton enfant Vic... On va avoir un bébé ensemble!

Je me penche davantage vers elle, ma main effleurant doucement la sienne. Dans ce geste, je lui offre ma promesse.

— Je vais te protéger. Je vais prendre soin de toi et de notre enfant crois-moi notre enfant ne manquera de rien. Même si lorsque le Docteur m'a annoncé tout à l'heure la nouvelle de ta grossesse j'étais un peu perturbé. Mais cet enfant est mon sang !

*** Victoria Zuma***

Cela fait quelques jours que je suis ici à l'hôpital selon les docteurs. Ils refusent de me laisser sortir d'ici pour l'instant. En me réveillant tout à changé lorsque j'ai eu la confirmation que je suis enceinte. Et que l’enfant que je porte est bien d’Ariel, celui que je n'avais jamais imaginé dans ce rôle. Ce qui, au départ, était un choc, se transforme en une vague de peur et d'incertitude.

Ce matin-là, la réalité me frappe de plein fouet. Je ne suis pas prête à être mère. À seulement 18 ans, avec mes rêves d'avenir, d'indépendance et de liberté, l’idée de porter un enfant semble être une montagne que je ne peux pas franchir. Je n’avais pas prévu cette grossesse, je n’avais pas prévu de coucher avec un inconnu le jour de mon dix-huitième anniversaire. J'ai l’impression que tout mon monde vient de s’effondrer.

Les larmes commencent à couler silencieusement, une à une, jusqu’à se transformer en sanglots incontrôlables. Mon cœur accablé par le poids de cette nouvelle. Je me cache le visage dans mes mains, pleurant à chaudes larmes, complètement submergée par le torrent de mes émotions.

Ce n’est qu’alors que Mr Ariel, qui vient de pénétrer dans la pièce, me remarque. Il s’était fait un devoir de rester près de moi après avoir pris sa décision de prendre soin de moi et de son enfant que je porte, mais il n’avait pas prévu cette scène. Il me trouve recroquevillée sur le lit, pleurant sans retenue. Le contraste entre sa posture habituelle, celle du leader autoritaire et confiant, et ma fragilité qu'il vient de découvrir enceinte, est si saisissant qu’il eut un instant de désarroi.

Mr Ariel se fige, observant la scène un moment, avant de s'approcher prudemment près de moi.

L’arrogance qu’il avait toujours cultivée semble si inutile face à la souffrance que je traverse maintenant.

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— Victoria, commence-t-il d’une voix incertaine.

Je relève la tête à ses mots, mes yeux rougis par les pleurs, mais je ne dis rien. Il me regarde intensément, son arrogance habituelle un peu effacée par la situation.

— Écoute, ajoute-t-il en s'asseyant près de moi.

Je comprends que tout cela soit difficile. Tu n'avais pas prévu ça. Mais il faut savoir que... Il s'arrête, comme s'il pesait ses mots. Je vais être là pour toi, et pour notre bébé je t'en fais la promesse.

Je secoue la tête, mes sanglots devenant plus forts, plus désespérés. Je n'arrive pas à trouver de réconfort dans ses paroles, car tout ce que je ressens, c'est une peur paralysante. Ma mère crois toujours que je suis vierge.

Je ne suis pas prête. Je n’avais pas l’intention d’avoir un enfant si jeune. La responsabilité qui me tombe dessus semble bien plus lourde que je ne pouvais l'imaginer.

Mr Ariel, qui ne sais plus comment me réconforter se lève, fait quelques pas, puis se tourne vers moi.

— Tu crois que je n’ai pas de doutes ? demande-t-il brusquement, l'arrogance de sa voix rene légèrement.

Je n'étais pas prêt non plus pour ça, Victoria. Il baisse les yeux un instant, se concentrant sur ses mots. Mais je ne vais pas te laisser seule dans cette situation. Tu n’es pas seule, d’accord ?

Cet enfant nous l'avons conçu tout les deux...

— Tu dis ça, mais est-ce que tu comprends vraiment ce que ça implique ? Ma voix tremble, les larmes redouble de plus belle. Je n'ai que 18 ans, Ariel. Je n’ai pas d’argent, ma mère croit que je suis toujours vierge et innocente alors qu'au fond je suis déjà bien pourrie. Et maintenant, je porte ton enfant que je n'ai pas voulue, dis-je en pleurant toutes les larmes de mon corps.

Mr Ariel, un peu plus dur maintenant, approche encore.

— Oui, je comprends, répond-il. Ce n’est pas facile. Mais tu n’as pas à tout faire seule. Il pose une main sur la mienne, un geste plus doux que ce que je n'avais imaginé. On va traverser ça ensemble c'est promis !

Je te promets, Victoria. Il marque une pause. Je vais être là, et tu n'as pas à te stresser. Je serai avec toi, et je ferai tout pour que cette grossesse se passe bien je t'en donne ma parole d'honneur. Cet enfant ne manquera de rien et toi non plus d'ailleurs. C'est vrai que cette nouvelle m'a complètement secouée car je ne m'attendais pas à ça. Mais je suis en même temps heureux car tu portes en toi mon enfant, mon héritier, une partie de ma chaire et de mon sang.

Je reste un moment silencieuse, avant de lentement relever la tête vers lui, une lueur de reconnaissance dans les yeux.

Mr Ariel se rapproche près de moi, prend mon visage en coupe puis commence à m'embrasser tendrement, comme si sa vie en dépendait. Je ne tarde pas à approfondir le baiser car ses lèvres m'ont tellement manqué.

__ Tu crois toujours que je suis une prostituée...

__ Chuuuut réplique t-il. Je suis désolée de t'avoir traité de prostituées et de ne pas t'avoir crû sur parole. Tu m'as offert ta virginité et moi je ne m'en suis pas rendu compte.

Je te présente mes sincères excuses à ce sujet. Maintenant essuie ces larmes car je ne veux pas que mon fils et toi soyez affecté. Le docteur a dit que tu devrais évité tout forme de stress.

__ Je veux me faire avorter...

__ Chuuuut rétorque -t-il sèchement. Je t'interdis formellement de penser à ça Victoria. N'oublie pas que cet enfant est également le mien et que j'ai tout les droits sur lui, me dit-il d'un ton irrité.

__ Il s'agit de mon corps et tu n'as pas droit à m'imposer quoi que ce soit Mr Ariel. Je ne veux pas voir mon corps grossir comme un porc à cause de toi, alors que tu seras marié à une autre femme...

__ Chuuuut ! Ne pense plus à ça Victoria. Pense seulement à ta santé ainsi qu'à celui de notre bébé. Ne pense surtout pas à avorter de mon enfant ou je te promets que tu réveillera le démon qui sommeil en moi. Je te préviens tu ne vas pas du tout aimé ce que je te ferais, grogne t-il d'une voix autoritaire et vibrante de colère.

Tout ce qu'il sait faire c'est me crier dessus à longueur de journée. C'est mon corps et c'est à moi de décidé ce que j'en fais. Mais malgré ça il ose me menacer. Cet homme est l'incarnation même de l'arrogance je vous jure !

À ce moment Mr Daryl fait son entrée car il a dû entendre notre conversation. Mr Ariel ne parle jamais à voix basse. Il a dû déranger tout le monde tout à l'heure lorsqu'il me criais dessus.

__ Bonjour fréro !

__ Salut ! répond-il sèchement.

__ Victoria ma belle comment vas-tu aujourd'hui ?

__ Très mal Mr Daryl... je ne ... Je ne veux pas de cet enfant...

SOIS MA REINE

__ Je comprends parfaitement. Mais tu ne dois pas prendre des décisions que tu risques de regretter amèrement toute ta vie. Tu viens à peine d'avoir tes 18 ans je comprends que la nouvelle de grossesse puisse te perturber. Mais le père de cet enfant est bien plus riche que tu ne peux l'imaginer.

Tu n'es pas tombé enceinte d'un petit voyou ou d'un homme pauvre. Mais de Ariel King le président de ce pays. Votre enfant ne manquera de rien alors arrête de t'inquiéter pour rien.

Quand je te vois c'est vrai que tu n'es encore qu'une gamine mais cet enfant va te faire grandir crois-moi. Tu seras la première personne à sourire en le voyant tu peux me croire.

Et toi Ariel King tu dois arrêter de crier sur elle de cette façon...

__ Demande juste à ta petite protégée de ne pas avorter de mon enfant ou elle le regrettera amèrement je lui en fait la promesse. Tu me connais très bien Daryl. Tu sais que je ne menace pas pour rien.

La porte de la chambre s'ouvre brutalement. Une silhouette familière entre dans la pièce avec une force qu'on ne peut ignorer. C'est ma mère, une femme d'une cinquantaine d'années, au regard dur et à la voix autoritaire, habituellement calme mais aujourd'hui hors d'elle je le sens. C'est sûr qu'elle vient d'apprendre la nouvelle choquante par le Docteur et il est évident qu'elle n'est pas prête à encaisser l'impact.

Et moi qui venais à peine de retrouver un peu de calme, je me tourne lentement vers ma mère, un frisson de peur me traverse dès que j'ai aperçue le visage furieux de ma mère. Je savais que ce moment était inévitable, mais je n'étais pas préparée à l'affronter ainsi. Elle est vraiment très en colère bon sang !

Ma mère s'avance vivement, le visage rouge de colère, ses yeux pleins de déception et de frustration. Elle s'arrête juste devant moi, sa voix tremblant de colère :

— Victoria ! crit-elle d'un ton irrité.

Elle me regarde d'un air accusateur. Qu’est-ce que tu as fait ? dit-elle en plaçant trois gifles violentes sur ma joue.

Je me se crispe, sentant le poids de chaque mot que sa mère vient de prononcer. Je baisse les yeux, ne sachant pas comment répondre, comme si les mots m' échappaient. Ariel, qui est resté près de moi, se lève lentement, gêné par la situation, ne pouvant me laisser affronter cela seule. Il s’avance à son tour, une expression de gêne marquée sur son visage. Mais ma mère le regarde d'un air noir, comme si sa simple présence l’irritait encore davantage.

— Et vous, Mr Ariel ! crie-t-elle en se tournant brusquement vers lui. Qu'est-ce que vous avez fait à ma fille ? Comment avez-vous pu l'enceinter alors qu'elle n'est qu'une simple gamine. C'est vrai que vous êtes encore très jeune mais vous êtes beaucoup plus âgé que ma fille vous le savez.

Mr Ariel se redresse et, malgré sa posture autoritaire, il se sent un peu perdu face à l'intensité de la colère de ma mère. Il baisse légèrement la tête, hésitant à répondre. Le pauvre n'était pas préparée à affronter une telle tempête.

Ma mère, elle, ne se retient pas. Elle s'approche de moi et, d'un geste furieux, prend mon visage entre ses mains.

— Je t'avais toujours protégé et conseiller à propos des hommes, Victoria ! Ses yeux brillent de colère et de déception.

Je t'avais dit de rester prudente, de ne pas te laisser avoir ! Et voilà que tu me ramènes cette nouvelle, enceinte à 18 ans ! Petite trainée ? Oui c'est tout ce que tu es Victoria. Donc tu as à peine 18 ans et tu commences déjà à écarter tes jambes légères aux hommes plus âgés que toi hein ?

Ne pouvant plus contenir mes larmes, les sanglots redoublent alors que ma mère me fixa, comme si elle me reprochait toute sa vie, toute sa jeunesse, d’un seul coup.

Je n’avais jamais imaginé que ma mère réagirait ainsi.

Ariel, les mains légèrement tremblantes mais toujours présent, s'approche doucement de ma mère , une intention de calmer la situation.

— Je comprends que vous soyez en colère, mais…commence-t-il, mais ma mère l'interrompt violemment.

— Vous ne comprenez rien Mr le Président ! s’écrie-t-elle. Je croyais que ma fille était toujours vierge et j'étais très fière de le savoir Je pensais qu'elle resterait vierge jusqu'à son mariage. Ce n'est pas parce que vous êtes le Président de ce pays que vous pouvez marcher sur nous les pauvres gens. Ce n'est pas parce que vous êtes le Président que vous pouvez enceinter ma fille qui n'a que 18 ans et vous en sortirez aussi facilement.

Elle tourne les yeux vers moi, son regard toujours empli de rage. Et toi, tu m'as énormément déçu Victoria. Heureusement que ton père n'est là pour voir toute la honte que tu nous fait vivre en ce moment.

Je tremble de la tête aux pieds, incapable de répondre. Je n’avais pas osé dire la vérité à ma mère, je n'ai pas osé admettre que je me suis donnée à lui corps et âme durant cette nuit. La honte, le sentiment de trahison pèse lourdement sur mes épaules.

Mr Ariel, toujours calme, tente une nouvelle approche, d’un ton plus doux, presque suppliant :

— Je suis prêt à prendre mes responsabilités Mme.

Il regarde ma mère , les yeux pleins de sérieux. Je vous assure que je vais être là pour elle, pour notre bébé, pour…

Mais ma mère, à bout, secoue la tête avec dédain, interrompant encore une fois.

— Responsabilités ? Et vous, Mr Ariel, pensez-vous sérieusement qu'un engagement comme ça se règle avec des promesses ? C’est facile de dire qu’on va prendre soin d’elle après tout ! Mais vous ne savez pas la douleur qu'une mère qui pense toujours que sa fille bien-aimé est vierge peut ressentir... La douleur d'apprendre qu'elle sera désormais une mère célibataire.

Vous devriez trouvez une solution à ce problème. Car je ne veux pas que ma fille soit une mère célibataire...

À suivre...