MAN OF MY DREAM

Chapitre 8

Les choses de l'amour commencent maintenant 🥰🥺🥰

1. La plan machiavélique de Sublime contre Victoria

1. La réaction fatale de Ariel King

 

Victoria reste là, seule, les larmes coulant librement sur ses joues. J'en ai rien à foutre de ses foutues larmes de crocodile. À chaque fois que je vois cette petite trainée je repense à cette nuit qu'on a passé ensemble. Et cela me trouble au plus haut point. 

Je suis obligé d'être désagréable envers elle juste pour cacher cette faiblesse que je ressens à chaque fois qu'elle est prêt de moi. Je n'arrive toujours pas à croire qu'une petite pute comme elle puisse être celle qui occupe mes pensées durant toute mes journées.

Il m'est impossible maintenant de passer une seule journée sans penser à elle. À son corps nu dans mes bras, à ses lèvres pulpeuses, à ses gémissements intenses dans mes oreilles. Putain ! Je crois que cette petite trainée est en train de me rendre complètement fou. D'ailleurs elle déjà réussi à me faire perdre la tête depuis cette nuit.

Mais qu'est ce que je raconte bordel ! Cette fille n'est rien d'autre qu'une pute. Je ne devrais pas penser à elle.

Après avoir laissé cette petite garce en larme, je suis allée droit dans ma chambre. En ouvrant la porte je tombe sur ma petite amie Sublime qui m'attend déjà toute nue sur le lit.

__ Bonjour mon cœur ! Wow tu es extrêmement beau dans ce costume bébé ! me dit-elle en se levant du lit, s'approchant dangereusement près de moi.

__ Sublime je ne suis pas d'humeur aujourd'hui...

__ Je l'ai déjà senti mon amour ! Mais je sais comment faire afin de te faire oublier tout tes soucis.

Fais-moi l'amour mon cœur, j'en meurs vraiment d'envie bébé, ajoute t-elle en me caressant délicatement.

__ Enlève tes mains sur moi immédiatement ! grogne-je fermement.

__ Mais bébé qu'est ce qui t'arrive... Tu as toujours adoré me voir nu à t'attendre dans ta chambre...

__ Sors d'ici immédiatement avant que je ne perds mon sang froid Sublime, grogne-je férocement sur elle pendant qu'elle reste bouche bée.

__ Bébé je ne te comprends plus ces derniers temps. Tu te comportes d'une manière vraiment très bizarre et parfois même très désagréable envers moi bon sang ! J'exige que tu me dises ce qui se passe.

__ Je n'ai aucune explication à te donner sur mes agissements...

__ Ah vraiment ? Ou bien tu c'est parce que tu commences à baiser avec une autre femme c'est ça ? Tu me trompes avec une autre Ariel ?

Je t'ai donné toute ma vie ne l'oublie jamais. Je t'ai donné mon cœur, mon corps et même les relations de mon père pour tes élections présidentielles...

__ Je ne t'ai jamais demandé de faire tout cela pour moi Sublime tu le sais très bien. Je t'ai jamais rien demandé, ni rien imposé. Tout ce que tu as fait pour moi jusqu'ici tu l'as fait parce que tu voulais. Alors arrête de te faire passer pour une victime bordel.

DE TOUTE FAÇON TU ES BIEN CONSCIENTE QUE J'ALLAIS TOUJOURS REMPORTÉ CES ÉLECTIONS SANS TOI. DONC N'AGIS PAS COMME SI JE TE DEVRAIS QUELQUE CHOSE, conclu-je fermement.

__ D'accord mon cœur tu as parfaitement raison. J'ai exagéré dans mes propos mais j'étais tellement en colère et je n'ai pas pu me contrôler bébé, dit-elle en pleurant.

Tu sais bien que je t'aime plus que tout au monde Ariel. Sans toi ma vie n'a aucun sens. Alors te voir agir comme ça me fait vraiment mal au cœur.

Je comprends que tu dois rester seule afin de réfléchir. Car tu as de grandes responsabilités devant toi. Diriger tout un pays n'a jamais été facile pour qui que ce soit. Alors je vais te laisser comme tu me l'as demandé. 

Tu sais que je serai toujours disponible pour toi. Je t'aime Tellement ! 

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*** Victoria Zuma***

Je me suis réfugiée dans un coin discret du grand palais présidentiel. Je suis assise sur un fauteuil de velours, les bras croisés sur ma poitrine, la tête basse, les épaules tremblantes sous le poids des sanglots que je n'essaie  même plus de retenir.  

Le goût amer de l’humiliation est  encore présente sur ma langue.  

Ariel King vient, encore une fois, de me lancer des paroles plus tranchantes qu’un poignard en plein cœur. Je me demande ce que j'ai bien pu faire de mal afin qu'il me déteste ainsi.

Il ne manque jamais une occasion de me rabaisser, de me réduire à cette étiquette qu’il semble m' avoir collée à la peau : *prostituée de basse classe*.  

Tout ça parce que je ne suis pas née dans un monde doré comme lui. Parce que je n'ai pas grandi avec une cuillère en argent dans la bouche comme ces femmes de la haute société avec qui il a l'habitude de sortir.

Un bruit léger de pas me fait sursauter.  

— Mlle Victoria ?  

La voix grave et posée de Mr Daryl brise le silence. Je me relève puis essuie précipitamment mes joues.

Mr Daryl s’approche lentement, son regard perçant et inquiet détaille mon visage rougi par les larmes. Il est toujours impeccablement vêtu, son costume trois-pièces ne laisse aucune place à l’improvisation. Mais derrière cette apparence stricte, il y avait un homme d’une grande bienveillance.  Pas comme ce monstre arrogant d'Ariel qui se prend pour un Dieu.

— Ne me dis pas que c’est encore lui… souffle-t-il en s’agenouillant devant moi.  

Je mords  ma lèvre inférieure, puis laisse tomber le masque.  

— Il trouve toujours une occasion de me rabaisser… Toujours ! avoué-je, la voix brisée. Peu importe ce que je fais, peu importe combien j’essaie de rester à ma place… Il me regarde toujours avec ce mépris, avec cette arrogance… Comme si je n’étais rien...

Mr Daryl ne répond pas tout de suite. Il me tend  un mouchoir en soie que j' attrape d’un geste fébrile avant d’essuyer mes joues d’un revers nerveux.  

— Que t’a-t-il dit cette fois-ci ? me questionne-t-il perplexe.

— Que je suis une… prostituée de basse classe. Encore. Il adore m'appeler ainsi alors que j'ai mal à chaque fois qu'il prononce ces mots.

Mr Daryl pousse un soupir.  

— Il sait exactement où frapper pour te blesser… Mais Victoria, tu es bien plus que ce qu’il prétend. Il est vrai que je ne te connais pas assez. Mais je peux voir au-delà de ce que les gens ne voient pas chez toi. Je sens que tu n'es pas une prostituée...

— Alors pourquoi il refuse de le voir ?!Pourquoi il refuse de me considérer autrement ? dis-je en pleurant.

Mr Daryl lui me prends doucement les mains.  

— Parce qu’il a sûrement peur.

J' éclate d’un rire amer.  

— Peur ? Ariel King aurait peur d'une fille insignifiante comme moi ? 

— Oui. Peur de toi. Peur de ce que tu représentes. Peur de l’impact que tu peux avoir sur lui. Il préfère te rabaisser plutôt que d’admettre que tu es bien plus qu’il ne voudrait l’accepter. Alors soit forte...

— Je ne veux pas être forte, Mr Daryl… Je veux juste qu’il arrête de me haïr sans raison.

Mr Daryl me fixe un instant, puis il serre doucement ses mains dans les miennes.  

— Un homme comme Ariel King ne hait jamais sans raison. Ce qu’il ressent pour toi, c’est bien plus compliqué qu’il ne le laisse paraître crois-moi. Mais tu dois être patiente, Victoria. Ne lui donne pas la satisfaction de te voir brisée. 

— Je suis fatiguée… chuchote-je.  D'ailleurs je ne suis même pas sûr qu'il ressent quoi que ce soit pour moi à part cette haine.

— Alors repose-toi sur moi. Je serai toujours là pour te rappeler qui tu es vraiment, une fille belle, sexy... Je dirais même la plus intelligente que je n'ai jamais vu. Pas ce qu’il essaie de te faire croire.

__ Merci beaucoup Mr Daryl !

Je ferme les yeux un instant, me laissant bercer par cette promesse. Peut-être qu’un jour, Ariel King cesserait de me voir comme une traînée. 

*** Éclipse de plusieurs mois***

Cela fait plusieurs mois que j'ai  intégré l’équipe présidentielle en tant que chargée des relations publiques du Président Ariel King, et déjà, je sens que mon poste est une arène où tous les coups sont permis.  

Je suis brillante, compétente, et sait jongler avec les subtilités du pouvoir. Mais ce que je n'ai pas anticipé, c'est l’hostilité implacable de Sublime, la petite amie du Président.  Cette fille me déteste plus que tout et ne cache pas. 

Mlle Sublime n'a jamais caché son mépris pour moi. Dès notre première rencontre, elle m'avait toisée avec cette arrogance propre aux femmes habituées à régner sur leur territoire. 

Quoi qu'il en soit, je veux juste travailler comme une dingue afin de rassembler l'argent nécessaire pour acheter une nouvelle maison à ma famille. Ce que je leur ai acheté est juste provisoire le temps que je gagne assez.

 Même certaines personnes dans notre ancienne quartier se moquaient de nous car on mangeait difficilement. Mais je sais que dans peu de temps cette situation changera car je travaille pour le Président et j'aurais un gros salaire.

*** Sublime Nandi***

Dans les couloirs feutrés du palais présidentiel, j'avance avec grâce, mon sourire angélique dissimule à merveille mon intention. Je m'arrête devant le bureau de l’un des assistants d’Ariel et lui tend une enveloppe scellée.  Cette chienne n'aurait jamais dû venir travailler ici avec mon homme. Je le déteste tellement au point où je veux la faire virer d'ici. Ces jours dans ce palais sont comptés je le jure. D'ailleurs elle sera virée aujourd'hui même où je ne m'appelle plus Sublime Nandi.

__ Bonjour Mlle Sublime comment allez-vous ?

__ Très bien comme tu le constaté. Tu es aveugle ou quoi ? Ou tu voulais que je meurs ?

__ Bien sûr que non Mlle Sublime ! 

__ Tant mieux pour toi car dans peu de temps votre aimable Président Ariel King me passera la bague au doigt. Donc tu ne voudras pas m'avoir comme énémies n'est-ce pas ? dis-je avec froideur dans mon regard.

__ Pas du tout Mlle Sublime ! J'en serai très heureux que vous deveniez la première dame de notre pays. Vous serez une très bonne épouse pour notre jeune Président, me dit-il respectueusement.

__ Voilà j'apprécie énormément ton attitude !

Maintenant j'ai un petit service à te demander.

__ Vos désirs sont des ordres, notre futur Première dame!

— Wow! Tu sais vraiment comment me rendre heureux toi ! D'ailleurs tout le monde ici devrait m'appeler ainsi. "LA FUTURE PREMIÈRE DAME DE CE PAYS" j'adore ce petit surnom. Ça sonne tellement bien !

Maintenant allons droit dans le vif du sujet !

Fais en sorte que cette note arrive sur le bureau de cette petite crève la faim de Victoria avant 15h. Assure-toi qu’elle pense que cela vient du Président lui-même. J'espère que j'ai été assez clair avec toi petite moins que rien ? dis-je d'une voix imposante à son assistante.

L’assistant, intimidé, hoche la tête sans poser de questions. Elle sait que je ne suis pas une femme à contrarier, sinon les choses vont très mal se passer pour lui dans ce palais Présidentiel.

Quelques heures plus tard, je fais un tour devant le bureau de cette chienne de Victoria. 

Elle est plongée dans la rédaction d’un discours pour Ariel King, reçoit l’enveloppe. L’en-tête officiel et le cachet présidentiel ne lui laissent aucun doute sur son authenticité. Elle l’ouvre et lu à voix haute dans son bureau pendant que je ris en cachette:

__ Mlle Victoria, je souhaiterais vous voir en privé ce soir à 20h dans mes appartements pour discuter de votre avenir à la présidence. Ne parlez de cela à personne. Ariel King ! fini-t-elle par,  lire.

Après avoir lu cette note, elle devint folle de joie car je suis toujours en train de l'observer en cachette.

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Son cœur se serre. Depuis son arrivée, Ariel King ne lui avait témoigné que du mépris, l’accusant de ne pas être à sa place, l’humiliant à chaque occasion.  Elle pense sérieusement que c'est mon homme qui a écrit cette lettre pour elle ? Je suis morte de rire. Je suis sûr qu'Ariel la fera viré aujourd'hui même. Ce qui m'arrange car je veux qu'elle reste loin de ce palais Présidentiel.

Je sais qu'elle va se rendre donc au rendez-vous, sans savoir qu’une tempête l’attend.  Sans savoir que c'est juste un piège que je l'ai tendu.

*** Victoria Zuma***

Il est déjà 20 heures et je me suis présenté devant les appartements privés du Président. 

L’homme de sécurité me regarde avec surprise, mais me laisse entrer après que je lui  ai montré la note.  

Je pousse doucement la porte et trouve la pièce plongée dans une semi-obscurité. Le Président Ariel King vient à l'instant de sortir de la salle de bain avec une serviette roulée autour de la taille. 

Je ne m'attendais pas à le voir à moitié nu, bon sang ! Je n'arrive pas à détacher mes yeux de ses beaux muscles bien sculptés. Cet homme a tout ce qu'il faut pour rendre n'importe quelle femme folle de lui. Même Kim Kardashian ne résistera pas devant sa beauté et son charisme imposant, alors qui suis-je pour lui résister ?  Il dégage la fraîcheur cet homme je vous jure. Je suis bien occupée à regarder ses muscles et à en rêver quand soudain sa voix grave et autoritaire me fait sortir de mes pensées, me faisant sursauter.

— Qu’est-ce que vous faites ici ? demande -t-il sèchement, sa voix imposante est remplie de rage et son beau visage devient effrayant à l'instant.

— Euh... J’ai reçu ceci de votre part Mr le Président… Vous souhaitiez me voir en privé... dis-je en balbutiant.

Mr Ariel fronce les sourcils, s'approche avec furie et m' arrache la feuille des mains. En quelques secondes, son expression changea du mépris à la colère froide.  

— Je n’ai jamais écrit ça. Tu te fous de ma gueule ou quoi bordel ? tonne t-il furieux.

— Mais… Je... tenté-je d'articuler pendant que les mots ont quitté ma bouche.

Le souffle coupé, je comprends enfin. Que c'est un piège.  Mais qui a osé me piéger de cette façon ? 

Un piège minutieusement conçu pour me discréditer aux yeux du Président, c'est sûr je n'ai aucun doute. Déjà qu'il me détestait plus que tout auparavant. Et maintenant que je viens le surprendre à moitié nu c'est sûr qu'il va me virer d'ici à coup de pied. Où peut-être qu'il va demander à ses gardes du corps de m'arrêter. Mon Dieu aide-moi je t'en supplie ! Cet homme ne va pas l'épargner aujourd'hui c'est sûr !

Mr Ariel, dont l’humeur est  déjà exécrable, serre la mâchoire et me lance un regard noir me donnant envie de me faire pisser dessus.  Ses yeux sont remplis de rage et de mépris indescriptibles. 

— Sortez d’ici immédiatement d'ici salope ! grogne t-il tel un lion dans la jungle. Sa voix autoritaire et imposante suffit à faire trembler toute la pièce.

— Mais je…

— DÉGAGEZ VITE D'ICI SALOPE TU ES VIRÉ ! tonne-t-il à nouveau.

Le verdict était tombé. J'ai perdu avant même d’avoir pu me défendre. Je peux dire adieu à mon rêve d'acheter une maison de luxe à la famille. Je suis fini oh!  Cet homme est vraiment terrifiant je vous jure. Je me demande comment sa mère a pu mettre au monde un enfant aussi méchant que lui ? Il est tout le temps de mauvaise humeur et ne sourit jamais ce vilain macaque. 

__ TU N'AURAI JAMAIS DÛ DÉBARQUER DANS MA CHAMBRE SALOPE TU ES VIRÉ ! grogne t-il férocement.

Je ne supporte pas que ses mots sortent de sa bouche alors les larmes de tristesse commencent à perler de ma joue. Je déteste tellement cet homme. Qu'est ce que je lui ai fait de mal pour mériter une telle haine mon Dieu !

C'est ainsi que j'ai retourné mes talons pour sortir de la chambre de ce monstre arrogant.

Juste au moment où j'étais sur le point de partir en courant et en pleurant, j'ai senti une main forte me saisir le bras. En me retournant,  je me suis retrouvée face à son regard, son corps hyper costaud et musclé, réveillant les flammes inexplicables qu'il avait suscité en moi auparavant, plus précisément durant cette nuit.

Je commence à trembler comme une feuille au fur et à mesure qu'il s'approche encore un peu plus près de moi. Son charme magnétique commence à me séduire une fois de plus.

Je lève les yeux vers son visage séduisant et je vois que ses yeux hypnotisants sont tous fixés vers moi.

__ Où penses-tu aller comme ça miss Zuma, me chuchote-t-il à l'oreille.

À suivre...