Littérature > Romance

ÉPRISE DE MON GARDIEN

18 mars 2025 - 13 Minutes

CHAPITRE 26

Aïchaaaaa 

  1. Dispute et bagarre

~ Nadia Swift, Ex-Épouse Dupont ~
Comme je m’en doutais, après notre divorce, François est retourné en Côte d'Ivoire, là où vit sa maîtresse. S’ils pensent pouvoir se jouer de moi, ils se trompent lourdement . Après tout ce que j’ai dû sacrifier pour l’épouser, juste parce que nos parents le voulaient… Non, ils ne savent pas encore ce que je leur réserve, à lui, à elle et à leur fille. Aujourd’hui même, Ibrahim et moi descendons en Côte d’Ivoire. C’est là que tout va commencer. Je viens de quitter la banque après avoir retiré une grosse somme d’argent. Il en faut pour mener à bien ma vengeance. J’attends seulement l’appel d’Ibrahim, qui est allé récupérer ses résultats d’analyses à l’hôpital chez Cathy, une vieille amie. J’espère que ses maux de tête incessants ne sont pas dus à quelque chose de grave, car j’ai besoin de lui en pleine forme. Pour mon plan… et aussi pour me satisfaire sexuellement. Je grimpe dans ma voiture et attrape mon téléphone pour l’appeler, mais un frisson me parcourt soudain. Une ombre vient d’apparaître derrière moi. Mon regard se pose instinctivement sur le rétroviseur. Ce n’est pas possible.
Voix (avec un sourire malicieux) : Coucou… alors, je t’ai manqué ?
Nadia (tétanisée) : Ri… Ricardo ?
Lui (brandissant un revolver) : En chair et en os, ma chère Nadia. Maintenant, tu vas poser ce téléphone et démarrer la voiture comme si de rien n’était… sinon, boom.
Mon cœur s’accélère. Comment est-il sorti de prison ? Et que me veut-il, cet homme que je ne pensais plus jamais revoir ?

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 ~ Wilfried Aymen Saïdi Koné ~
Après des heures à essayer de la joindre , j’ai fini par localiser Rita . Sans perdre de temps, je prends ma voiture et fonce vers l'endroit où elle se trouve. Quand j’arrive enfin à la plage, elle est assise sur le sable, le regard fixé sur les vagues. Son corps semble tendu, perdu dans ses pensées. Je m’approche lentement.
Rita (sans détourner les yeux de l’océan) : Tu fais quoi ici ? Et comment m’as-tu retrouvée ?
Aymen (avec un sourire léger) : Avec mes super pouvoirs.
Je m’assois à côté d’elle, et sans hésiter, elle pose sa tête sur mon épaule. Un soupir lui échappe, comme si elle trouvait enfin un peu de répit.
Rita (voix tremblante) : Je suis désolée d’être partie comme ça…
Aymen (d’une voix grave) : Je te comprends, mon amour, mais ne refais plus jamais ça. Et si quelque chose t’était arrivé sur le chemin, vu comment tu es partie en trombe ? Que serais-je devenu ?
Elle éclate en sanglots, et mon cœur se serre.
Rita (en pleurant) : Je suis désolée … j’avais besoin de m’éloigner…
Je n’aime pas la voir comme ça. Ça me brise.
Aymen (la prenant doucement dans mes bras) : Chut… je ne t’ai pas connue pleureuse, mon cœur. Alors arrête de pleurer, ça me fend le cœur…
Elle s’accroche un peu plus à moi avant de relever la tête, les yeux embués de larmes.
Rita (d’une voix brisée) : Pourquoi est-ce qu’il n’a pas choisi ma mère et moi ? Il aurait pu simplement la prendre comme deuxième épouse, non ? Et s’assurer d’être présent dans ma vie, comme avec mes frères et ma sœur… Mais il a été un lâche. C’est de sa faute si je ne sais pas ce que c’est que d’avoir un grand frère qui me protège, ou un petit frère ou une petite sœur qui vient me demander des conseils . Il préférait sa famille légitime …
Je la laisse exprimer sa douleur, sachant qu’elle en a besoin. Quand ses sanglots s’apaisent un peu, je pose une main sur sa joue et la caresse doucement.
Aymen : Je sais que tu es en colère contre ton père, et tu as tes raisons. Mais essaie de te mettre à sa place un instant… Aurais-tu agi différemment dans ces circonstances ? Je ne peux pas le juger sans connaître toute l’histoire, et toi non plus. Ce que je te demande, c’est d’accepter de lui parler. La vie est courte, mon amour. Plutôt que de lui reprocher ses erreurs passées, profite du temps qu’il te reste avec lui. Tu sais, ton père prend de l’âge… et je n’aimerais pas que tu regrettes de ne pas lui avoir pardonné si un jour, il venait à disparaître. Peu importe ta décision, je serai toujours là pour toi.
Elle me regarde longuement avant de poser sa tête contre mon torse.
Rita (murmurant) : D’accord… Mais pour l’instant, je veux juste profiter de tes bras pour me sentir bien et en sécurité.
Je dépose un baiser sur son front, serrant son corps frêle contre moi.
Aymen : Je suis là, chérie… Prends tout ton temps. Maintenant, rentrons, il se fait tard.
Elle hoche doucement la tête et nous nous levons. Sur le chemin, nous nous arrêtons à un restaurant pour prendre un plat à emporter. Une fois arrivés chez moi, on prend nos douches respectives, puis on dîne dans un silence apaisant. Quand vient le moment de dormir, je l’attire dans mes bras, la gardant précieusement contre moi.
Aymen (murmurant) : Je t’aime.
Rita (fermant les yeux) : Je t’aime aussi.
Je caresse doucement son dos, puis ferme les yeux à mon tour, bercé par sa présence.


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Quand j’ouvre les yeux ce matin, mon cœur rate un battement. Rita n’est pas à mes côtés. Une vague de panique me traverse. Est-ce qu’elle est partie dans la nuit ? Je me redresse brusquement, balayant la chambre du regard, puis je me précipite vers la salle de bain. Là, je pousse un soupir de soulagement en la voyant devant le lavabo, en train de se nettoyer la bouche. Je m’approche doucement et la serre par derrière, nichant ma tête dans son cou.
Aymen : Bien dormi, mon cœur ?
Rita (me souriant à travers le miroir) : Oui, mon ange.
Je dépose un baiser sur sa joue avant de prendre ma brosse à dents pour la rejoindre dans sa routine matinale. Alors qu’elle enlève sa robe de nuit pour entrer dans la douche, mon corps réagit immédiatement. Merde… ce n’est pas le moment.
Aymen (tentant de me concentrer sur autre chose) : Bébé, tu n’as pas remarqué que tes seins ont pris un peu de volume ces derniers temps ?
Rita (levant un sourcil) : Ah oui ? Je n’ai pas fait attention.
Elle entre sous la douche pendant que je me fais violence pour ne pas la rejoindre et lui faire l’amour comme il faut. Ça fait deux jours que je ne l’ai pas touchée, et ça me manque. Hier, avec tout ce qui s’est passé, elle avait besoin de repos, sinon… ah ! Lorsqu’elle termine sa douche, elle s’approche et m’embrasse avant de vouloir sortir. J’en profite pour approfondir le baiser, mes mains glissant sur ses hanches, mais elle finit par se détacher.
Rita (avec un sourire taquin) : Hum… non, bébé. On doit aller bosser et je dois te faire le petit déjeuner avant.
Aymen (la regardant sortir en riant) : Je t’aurai ce soir, mon cœur.
Quelques minutes plus tard, je sors de la salle de bain et souris en voyant qu’elle avait déjà préparé mes vêtements. Vraiment, c’est une femme exceptionnelle. Je n’aurais jamais cru qu’elle savait prendre soin d’un homme, vu le caractère qu’elle avait au début. Je m’essuie rapidement et me prépare pour le boulot. Une vingtaine de minutes plus tard, je descends et découvre la table déjà dressée. Mon cœur se réchauffe encore plus.
Aymen (après un baiser) : Merci, chérie.
Rita (rangeant quelques affaires) : De rien, chéri. Je vais me préparer rapidement.
Je la regarde monter les escaliers et m’installe à table, attendant qu’elle revienne pour qu’on prenne le petit-déjeuner ensemble. Quelques minutes plus tard, nous sortons dans la cour. Alors que je boutonne ma veste, elle s’approche et lisse mon costume du bout des doigts.
Rita : Bébé, j’ai réfléchi, et ce soir, j’aimerais que tu m’accompagnes discuter avec mes parents après le boulot.
Je l’observe un instant, un sourire satisfait aux lèvres. Elle a enfin pris sa décision.
Aymen : Je suis ravi, bébé. Ne t’inquiète pas, je serai avec toi. Passe une bonne journée.
Je l’embrasse tendrement.
Rita (murmurant contre mes lèvres) : Toi aussi, mon cœur.
Nous montons dans nos voitures respectives et, en quittant la maison, je souris, soulagé qu’elle ait décidé de suivre mon conseil. Sur le chemin, je sors mon téléphone et compose un numéro.
Aymen : Maman Sarah ? Juste pour te prévenir, ce soir, nous viendrons…
*
                ~ John Kouamé ~
L’opération a été un véritable succès hier, et les deux femmes de ma vie vont bien, même si, jusqu’à présent, elles n’ont pas encore ouvert les yeux. Actuellement, je suis dans la chambre de ma femme. Elle dort paisiblement, tel un bébé. Sous l’effet des médicaments, elle risque de dormir encore un bon moment, selon le docteur. Je m’approche d’elle et caresse doucement sa joue.
John : Chérie, s’il te plaît, ouvre les yeux… J’ai envie d’entendre ta voix.
Alors que je reste là, à l’observer, mon téléphone se met à vibrer. Je me lève pour répondre en voyant le nom d’Oumar s’afficher.
John (décrochant) : Oui, mon frère.
Oumar : Alors, ça s’est bien passé ?
John : Oui, grâce à Dieu. Et si tout va bien, d’ici un mois, nous rentrerons en Côte d’Ivoire.
Oumar : Oui, c’est mieux d’attendre un peu, qu’elles puissent récupérer avant de prendre un vol. Et papa ?
John : Il va bien. Actuellement, il est dans la chambre de maman. Et toi, comment vas-tu ? Et Ashley ?
Oumar : Nous allons bien, ne t’inquiète pas.
John (soupirant) : D’accord… Et mes enfants ? Tu es allé les voir comme demandé ?
Oumar : Oui, ils vont bien, mais le petit réclamait trop sa mère.
John : Normal… Elle n’a jamais été loin d’eux. S’il se passe quoi que ce soit, tiens-moi informé.
Oumar : D’accord, frère. Je te laisse, je dois déposer ta sœur à l’université.
John : Bye. Porte-toi bien.
Il raccroche, et je retourne auprès de ma femme. Je prends doucement sa main dans la mienne. Je veux juste qu’elle ouvre les yeux… et là, je serai enfin rassuré.

           ~ Voix de l’auteure ~
Des heures plus tard 
Dans un restaurant animé, Rita et Vanessa sont installées à une table, riant aux éclats tout en dégustant leur déjeuner.
Vanessa (touchant la main de Rita) : Vraiment, il a tapé fort notre Aymen… La bague est encore plus magnifique en vrai !
Rita (souriant) : Merci.
Vanessa : Je suis tellement heureuse de te voir ainsi. Quand un homme veut prendre soin de sa future femme, ça se voit.
Rita : C’est ça. Je…
Son téléphone sonne, l’interrompant. Elle sourit en voyant le nom d’Aymen s’afficher et décroche immédiatement.
Aymen : Coucou, chérie.
Rita : Oui, mon amour, ça va toi ?
Across the table, Vanessa lève un sourcil en souriant malicieusement, faisant des gestes taquins que Rita ignore en riant.
Aymen : Oui, bébé. Je voulais juste entendre ta voix avant d’entrer en réunion.
Rita : Oh, c’est gentil. Bonne chance, chéri, je te fais confiance.
Aymen : Merci, mon cœur. Mais dis-moi… qui rit autant à côté de toi ? Tu es avec quelqu’un ?
Rita : C’est Vanessa, je déjeune avec elle. D’ailleurs, elle te passe le bonjour.
Aymen : Salue-la aussi de ma part. Bon, je te laisse, bébé. Ah, n’oublie pas qu’on doit passer chez toi ce soir pour discuter avec tes parents.
Rita : Ne t’inquiète pas, je n’ai pas oublié. Je t’aime, chéri.
Aymen : Moi encore plus, bébé. Allez, prends soin de toi.
Il raccroche, et Rita repose son téléphone sur la table, un sourire aux lèvres.
Vanessa : Non mais le gars t’a déjà rendu maboule quoi… Qui l’aurait cru ?
Rita : Tchrrumm… va là-bas, oui !
Vanessa : Désolée. Bon, à propos de ce que tu as dit… Es-tu d’accord que tes parents se remettent ensemble si, effectivement, ton père est divorcé ?
Rita (buvant son jus) : Cette décision revient à maman. Je crois qu’elle l’aime toujours, et je veux la voir heureuse .
Vanessa : Je vois… Peut-être qu’ils vont même te faire d’autres petits frères, haha ! Imagine, à 31 ans, t’as des petits frères bébés !
Rita (riant) : Tu n’es pas sérieuse, huh ! Maman est déjà trop vieille pour ça…
Vanessa : Tchrrumm… Ta maman n’a même pas encore 50 ans et elle est toujours belle et en forme. En plus, la ménopause n’est pas encore là, donc…
Rita : Donc rien du tout. Ça les concerne en tout cas.
Vanessa éclate de rire en voyant l’expression de son amie. Pendant qu’elles continuent leur discussion, une femme entre dans le restaurant et scrute l’endroit d’un air déterminé. C’est Aïcha, l’ex-femme d’Aymen. Aïcha avance, cherchant une table, quand son regard tombe sur Rita, dont le rire résonne dans la salle.
Aïcha (dans ses pensées) : Oh, mais qui vois-je là ? Donc ils sont déjà rentrés de voyage ? Ça tombe bien… J’ai deux choses à dire à cette voleuse d’homme…
Elle s’approche lentement, un sourire malicieux aux lèvres.
Aïcha : Oh… mais qui vois-je là ?
Rita et Vanessa lui jettent un bref regard avant de continuer leur repas, comme si personne n’était là.
Aïcha (tapant dans ses mains) : Oh, la voleuse de mari, je te parle là !
Vanessa hausse un sourcil, étonnée.
Vanessa : Attends, ma puce, c’est toi qu’elle traite de voleuse de mari ? Parce que tu lui as volé quoi ou qui, déjà ?
Rita : Ah moi-même, je ne sais pas… Demande-lui voir ! Peut-être que je suis passée d’avocate à voleuse…
Vanessa : Haha, tu es drôle, ma belle ! Mais dis-moi… comment va mon futur beau-frère ?
Aïcha serre les poings en entendant cela.
Rita (souriant) : Oh, il va bien, et surtout, notre relation va pour le mieux.
Aïcha (hurlant) : Non mais tu n’as pas honte de coucher avec un homme qui ne t’appartient pas, espèce de pute ?
Rita et Vanessa échangent un regard complice avant de se lever.
Rita : Attends… c’est qui que tu viens de traiter de pute là ?
Aïcha : Toi ! Tu n’es qu’une sale pu...
SPLASH ! SPLASH !
Rita vient de lui administrer deux gifles magistrales. Aïcha recule, les yeux écarquillés, avant de tenter de répliquer, mais une bagarre éclate entre elles. Vanessa s’en mêle immédiatement, et la scène attire l’attention des clients, dont certains filment la scène pendant que d’autres rient face aux cris d’Aïcha.
Aïcha (se débattant) : Laissez-moi, sales putes, là, ahhh !
Vanessa (tirant ses cheveux) : C’est qui la pute ?
Rita, assise sur elle, enchaîne les gifles.
Aïcha : Tu n’es qu’une sauvage !
Rita : Ah oui ? Attends, je vais encore plus te montrer ma sauvagerie. Et oui, Wilfried Aymen Saïdi Koné est uniquement à moi, retiens-le bien !
Après quelques minutes, Rita se lève, observant Aïcha en piteux état.
Rita : Si tu es une femme, ose encore t’approcher de moi ou de mon homme, idiote.
Aïcha (haletante) : Je te… jure que tu vas me le payer…
Vanessa (riant) : Nous attendons l’addition, ma poulette ! Moi qui pensais qu’elle allait se débattre… Pff, une mauviette comme ça.
Rita éclate de rire.
Rita : Vraiment, hein… Bon, allons-y, Nessa. Je n’ai même plus envie de continuer à manger ici.
Elle sort de l’argent et le dépose sur la table. Alors qu’elles s’apprêtent à partir, Aïcha, le regard sombre, se redresse en silence. Soudain, elle attrape un couteau sur une table voisine et court vers Rita.
SCHK !
Un cri de douleur déchire l’air.
Rita : AHHHHHHH !
Aïcha sourit, le regard fou.
Aïcha : S’il n’est pas à moi, alors il ne sera pas non plus à toi. Va en enfer, espèce de pute !
Vanessa, sous le choc, rattrape Rita qui s’effondre au sol, le sang se répandant sur son chemisier.
Vanessa (en larmes) : Non, Rita… Ne me fais pas ça, s’il te plaît !
Pendant ce temps, à des kilomètres de là , Aymen ressent soudain une douleur violente dans la poitrine. Son souffle se coupe, une sensation oppressante l’envahit. Il porte une main tremblante à son torse, essayant de reprendre contenance, mais ses jambes flanchent, et il tombe assis sur son fauteuil.Ses partenaires de réunion échangent des regards inquiets.
Partenaire 1 : Monsieur Saïdi , ça va ?
Aymen ne répond pas. Son cœur bat à une vitesse folle, et une seule pensée l’obsède : Rita. Pris d’une panique soudaine, il sort son téléphone et compose immédiatement son numéro.
Bip… bip… bip…
Ça sonne dans le vide. L’inquiétude se transforme en terreur. Du côté de Sarah qui discute avec François dans le jardin de Rita , c'est la même chose , elle ressent une sensation étrange qui la traverse brutalement. Son corps se tend, une douleur sourde lui enserre la poitrine. Instinctivement, elle porte une main tremblante à son cœur, son souffle devenant court.
François (inquiet) : Ça va ? Il se passe quelque chose ?
Sarah (le regard paniqué) : Je crois… que ma fille est en danger… Je le sens, François…ma fille ne va pas bien .
Elle se redresse précipitamment.
Sarah (suppliante) : Il faut que je lui parle tout de suite !
Sans attendre, elle se dirige en hâte vers le salon, le cœur battant la chamade.
                    L'Écrivaine Noire 
De retour,dans le restaurant , les sirènes retentissent dans la rue. Une ambulance s’arrête en urgence devant l’établissement, et les secouristes se précipitent à l’intérieur. Pendant ce temps, la police qui vient d'arriver aussi se dirige vers Aïcha, que la sécurité du restaurant avait intercepté plutôt alors qu’elle tentait de fuir. Les clients observent la scène, certains filmant l’arrestation avec leur téléphone.
Aïcha (se débattant, hystérique) : Lâchez-moi ! Je n’ai rien fait, c’était un accident !
Un policier la maîtrise fermement et lui passe les menottes.
Policier (froid) : Vous avez intérêt à garder le silence.
Ils l’escortent hors du restaurant, sous les murmures scandalisés des témoins. Dans l’ambulance qui avait déjà démarré , les urgences s’activent autour de Rita, stabilisant tant bien que mal son état. Son chemisier est imbibé de sang, son visage livide.
Vanessa, à ses côtés, serre sa main en tremblant, les larmes coulant sans discontinuer. Le téléphone de Rita vibre dans son cas . Vanessa le prend , sursaute en voyant le nom d’Aymen s’afficher et, la gorge nouée, décroche.
Vanessa (voix brisée) : Allô… (elle sanglote)
Aymen (paniqué) : Vanessa ?! Il se passe quoi ? Où est Rita ? Dis-moi qu’elle va bien… Pourquoi c’est toi qui décroches ?!
Vanessa (éclatant en sanglots) : Je… elle ne va pas bien… elle a été poignardée par…
Aymen (hurlant) : QUOI ?!
Vanessa (effondrée) : Oui… je… (pleure)
Le silence s’installe, glacial. Aymen, le souffle coupé, sent une rage et une peur incontrôlables monter en lui. Il serre le téléphone si fort que ses doigts en tremblent, incapable de croire ce qu’il vient d’entendre. Sans réfléchir, il se lève brusquement et quitte précipitamment la pièce, le cœur battant à tout rompre...!