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HOPE - Chapitre 11

L'amour fait vivre

Mar 18, 2025 - 9 Minutes

Chapitre 11


       
J'étais resté figé debout sans savoir quoi répondre, accepter cette proposition était mettre ma vie complément entre parenthèses au moins pendant quinze long bon mois, j’avais voulu négocier à cinquante mille, mais il avait refusé disant que ça me prendrait plus de temps. 


Je devais faire un choix, et j’avais fait mon choix, je remettais tout entre les mains de Dieu, en choisissant libérer ma sœur. Puis il était entré dans son bureau et en était ressorti avec un contrat que je devais signer comme s'il savait que j'allais revenir le supplier, il s’était préparé en conséquence apparemment. J'avais pris le temps de lire ce contrat comme on le rappelait toujours à la télévision.


__ Il y’a une erreur, je lui avais dit.


__ Non il n’y a aucune erreur.


__ Si, il y’a une erreur c’est écrit ici que je dois travailler pendant deux ans et percevoir vingt milles tous les mois, pour vingt mille je peux comprendre mais pourquoi deux ans au lieu de quinze mois ?


__ Je n’ai pas de temps à perdre avec des questions stupides tu feras deux ans et puis c’est tout, les autres mois serviront d’intérêts pour compenser le préjudice que vous m'avez causé ton idiote de sœur et toi aussi simplement que ça, j'ai un voyage urgent et très important à faire alors tu signes ou pas ? 


Je n’avais pas le choix, le stylo à la main, j’avais apposé ma signature et nous étions allés au commissariat ensemble légaliser le contrat en premier et ensuite libérer Mady. Cet homme était très sage sachant qu’il ne pouvait pas me priver de la majorité de mon salaire tous les mois selon les textes de lois, il m’avait considéré comme un stagiaire à qui il devait juste donné vingt mille comme motivation pendant deux ans en compassion d'une dette.


J’étais plus serein ce jour en serrant Mady très fort dans mes bras à la sortie du commissariat, je ne connaissais pas la suite mais une chose était sûre j’étais content qu’elle soit enfin libre. Elle était fatiguée, fade, avait perdu toute les couleurs de son visage et vieillit en quelques jours. 


Je l'avais emmené à la maison, chez moi, ses effets y étaient déjà puis je lui ai chauffé de l’eau pour qu'elle prenne son bain, j’ai également acheté à manger et quelques remèdes pour qu'elle retrouve la forme. J'avais ressenti comment elle grelottait quand elle était dans mes bras. Ensuite je devais retourner au boulot, mes recommandations étaient claires elle devait, prendre une douche, manger, prendre les remèdes et se reposer, elle avait juste hoché la tête en signe de bonne compréhension.


J’étais enfin retourné travailler, maintenant il fallait trouver une solution sur la manière donc j’allais m’en sortir avec vingt milles de salaire voyant toutes les charges que j’avais, une seule solution me venait en tête, bosser plus que jamais et espérer avoir des avantages de service pour arrondir les fins de mois, car seul le loyer de ma chambre était déjà à vingt mille francs, mais tout était devenu compliqué au travail, mais malgré cela je devait trouver les moyens pour m'en sortir.

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Cette épisode de commissariat avait traumatisé Mady pendant plus d'un mois, si bien qu'elle ne parvenait plus à mettre le nez dehors, une situation qui me compliquait la tâche car je devais sortir chercher l'argent pour qu’on survive et le soir une fois à la maison il fallait encore que je la réconforte ce qui faisait beaucoup, j'avais besoin d’un peu de soutien de sa part mais le moment n’était pas encore propice apparemment.


Nous étions déjà à deux semaines de ce triste épisode qui avait changé nos vies, Mady commençait à être plus active et quand à moi je travaillais comme une bête, notre alimentation se résumait à quatre menus : riz sauté, patte sauté, œuf frit avec pâton ou pain et aussi beignets haricots bouillie, Mady cherchait le travail mais c’était très compliqué. 


Puis elle avait trouvé un petit boulot comme femme de ménage, ce boulot n’était pas bien payé mais c’était proche de la maison ce qui devait l’éviter de prendre le taxi chaque matin, sans hésiter je l’encourageais dans cette lancée, nous avions vraiment besoin d'argent. Mais malgré son aide nous ne vivions pas elle et moi on survivait.


Cette situation avait duré pendant deux bonne année où nous pouvions nous permettre plus de quatre menus très rarement. Après avoir compensé toutes nos dettes, je voulais continuer à travailler normalement avec un bon salaire en

attendant trouver mieux, mais le mois qui suivait la fin de mon contrat il m’avait encore payé vingt mille francs, cet homme voulait m’exploiter durant toute ma vie à ce que je voyais, alors je n'avais pas eu autre choix que d’arrêter le travail sans savoir comment m'y prendre pour la suite. 


Un jour dans mes recherches, j'avais revu un ami celui-ci avait une boutique et faisait dans la vente des pièces détachées, sa boutique étant en route et possédant une grande cours c’est où une idée m’étais venu d’utiliser une partie de sa devanture comme petit garage.

Sans perdre de temps je lui avais soumis l’idée et il n'y avait vu aucun inconvénient, mais je devais m’arranger à ne pas bloquer l’accès à sa boutique ce qui ne me posait aucun problème.


Ce jour c’est en chantonnant que j’étais rentrés, et une fois à maison Mady était aussi contente pour cette nouvelle porte qui s'ouvrait à nous.


J'avais aussi eu l’idée d’acheter un cahier, et faire des petits coupons sur lequel je notais mon nom, mon numéro de téléphone ainsi que ma profession, mon travail je l'aimais, il me passionnait, j'avais commence l'impression d'avoir reçu ce don en particulier.

Chaque fois que j'entrais dans un taxi, j’engageais la discussion avec le chauffeur et quelques minutes avant mon arrêt je lui remettais un coupon en lui proposant mes services à des coûts très bas.

Certains prenaient mais d'autres pas, néanmoins je ne me décourageais pas , j’étais à la fois motivé, déterminé, j'avais une volonté de réussir qui allait au-delà de tout. 


Un mois après Mady avait trouvé un emploi en tant que hôtesse de supermarché, elle devait être payé cinquante cinq milles francs. Tout doucement les choses commençaient à se mettre en place, je n’avais plus de copine, car la dernière était parti après que j’ai choisi de libérer Mady, je n’avais plus rien à lui offrir et depuis ce jour, j'avais décidé de rester seul.
Les débuts était difficile, mais avec le temps je réussissais à gagner les clients que je parvenais à fidéliser grâce à mon bon travail. Mady et moi avions décidé de faire une cotisation, il faut dire que notre relation s’était beaucoup amélioré ces dernières années, nous n’étions plus grande sœur et petit frère, mais juste frère et sœur, certaines personnes allaient jusqu’à croire que nous étions des jumeaux.


Six mois après j'avais de plus en plus de clients, l'espace de mon ami commençait à être très petit et lui et moi ne nous entendions plus très bien, il était allé jusqu’à m'accuser de l’avoir bloqué, j'avais plus d’entrée d'argent que lui, il ne le supportait plus. Cette place je la payais, il avait augmenté la location trois fois déjà et chaque fois, même à contre cœur je restais tranquille, car je n'avais pas le choix. Écrire pour Partager.

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Puis un jour après avoir réparer la voiture d'un client il m'avait avoué ne pas avoir d'argent pour me payer, ce jour j'ai voulu me mettre en colère, mais la journée avait été très difficile, pas de travail, et je n'avais rien manger depuis le matin, la force de discuter avec lui je n'avais pas, je considérais cette journée comme perdu, il y'avait des jours comme ça et il fallait l'accepter. Le monsieur était parti en disant que s'il parvenait à trouver l'argent il passerait me le donner en semaine, mais je n’étais plus avec lui, la journée devais juste s'achever pour que je rentre chez moi.


Comment expliquer qu’une personne vienne garer sa voiture et demande à la faire réparer, et une fois un travail extrême fini , il dit ne pas avoir d'argent pour payer et qu’il le fera en semaine si et seulement s’il réussissait à trouver l'argent. C’était même drôle à la limite.


De retour à la maison, Mady avait déjà fait la cuisine, elle m'avait servir un bon plat que j'avais dévoré avec toute l’énergie qui me restait. C’est une fois après avoir fini de manger que j'avais remarqué qu'il y'avait une télévision dans la chambre, un petit d’écran plat de vingt six pouce environ.


__ C’est la télévision de qui ? Seule Mady pouvait le savoir, J’étais déjà inquiet sans même lui avoir laissé le temps de s’exprimer, tout ce que je souhaitais était qu'elle n'ait rien fait de risqué pour avoir cette télévision. 


__ C’est notre télévision désormais. C’est ce qu’elle avait répondu mais je ne pouvais pas me limiter à cette réponse très simple qui ne me donnait aucun détail.


__ Elle sort d’où ? Qui t'a donné une télévision Mady j'espère…


__ Calme-toi Kamal, voyons, une collègue a perdu sa mère, elle l’a soldait pour pouvoir faire le deuil, en plus a un très bon prix, alors j'ai préféré l'acheter. Kamal je profite de l'occasion pour te remercier pour tout ce que tu as fais pour moi, sans toi je serais surement dans un mariage horrible ou pire encore entrain de mourir dans une prison, nous avions une télévision et c’est à cause de moi que tu as dû la vendre, donc c’est une manière pour moi de me racheter.


__ Tu n'as pas besoin de faire tout cela, et pour le reste c’est déjà passé maintenant nous devons regarder vers l'avenir, garder l'espoir pour un avenir meilleur car même si ça doit être par césarienne nous devons réussir, nous le méritons, l’erreur est humaine, nulle n'est parfait ce sont les épreuves de la vie qui font de nous des meilleures personnes pour le futur. 


__ Je ne sais pas le nombre de fois que je me suis posé la question de savoir entre toi et moi qui était réellement l’aîné, tu es si mature au-delà de tes vingt ans.


__ Si tu le dis, mais sache que je ne suis pas pour autant une personne parfaite.
Deux semaines après, le même client qui ne m'avait pas payé était revenu réparer sa voiture et cette fois ci je lui avais demandé de payer en premier, il s’était excusé, avais réglé ses dettes avant de me proposer un espace qu'il louait pour que je m'installe.

Cette nouvelle tombait comme la manne du ciel, en plus cette espace était proche de la route, après avoir arrangé sa voiture nous étions allés ensemble y jeter un œil, il m'avait montré et c’était un très bel emplacement malgré qu'il fallait encore y fait des travaux, il y'avait des herbes et également des ordures qu’il fallait dégager. 

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C’était un terrain familiale qu’il avait hérité de son père, ne souhaitais pas le vendre et n'avait pas d'argent pour construire dessus, étant donné qu’il avait son propre terrain sur lequel il avait déjà construit. 


Ce qu’il me proposait était me louer cette espace, je ne pouvais pas recevoir une plus bonne nouvelle, bien-sûr que je le voulais, mais en premier il fallait lui verser l'avance de plusieurs mois et prévoir aussi l’argent pour faire les travaux afin que ça ressemble à un vrai garage.


Mady et moi avions du prendre nos deux noms de cotisation et mélanger nos économies pour conclure le contrat, je ne voulais pas me faire duper alors nous devions tous légaliser afin que je ne sois pas chassé de là si jamais cet homme venait à perdre la vie. C’est Mady qui avait évoquer ce sujet en premier bien que j'y pensais déjà, malgré elle m’a grande sœur était devenu plus mature, et j'en étais fière. Elle m'avait également apporté un peu d'aide pour l’aménagement de mon terrain, je n’étais pas triste de laisser la devanture de mon ami qui était devenu subitement plus gentille avec moi après mon départ. 


 Une fois mon garage prêt, j’avais invité Mady à sortir pour la toute première fois, nous étions allés dans une boîte de nuit, c’est fou comme nous nous étions défoulé cette nuit, nous avions jamais vécu une chose pareille, ça nous avait fait beaucoup de bien. Les jours suivants nous avions continué notre petite vie, et ensemble nous avions des projets tous les deux. 


             ~~Mady~~
Avec le temps la chambre était devenu très petite pour nous alors nous avons pris un studio tous les deux, qui était toujours dans notre cité. Un studio s’était libéré et c’est ce qui nous avaient encourager à quitter la chambre, en sachant que nous étions dans le même quartier, même camps, avec les lieux de travail qui restaient proches.


Nous étions un samedi soir et Kamal et moi nous apprêtions à sortie déstresser un peu comme nous avions l'habitude quand son téléphone s'était mis à sonner et c’était un ami de Kamal que je connaissait, il restait dans le quartier où vivaient notre famille. La mine de Kamal laissait croire qu’il s'agissait d'une mauvaise nouvelle. 


__ Mady, notre père est mort. J'avais sursauté en mettant les mains sur ma bouche...


À SUIVRE…

L'amour fait vivre 

  1. Amour famille soutien