HOPE - Chapitre 10
L'amour fait vivre
Chapitre 10
Quand j’avais commencé mon travail tout allait bien au début, je réussissais à satisfaire mon patron, ce qui me donnait une grande satisfaction. Pour ce qui est de la communication avec Kamal étant donné qu'il n’était pas d’accord pour que je fasse ce boulot, je ne voulais plus lui parler de mon travail, surtout que parfois j'avais aussi des soucis, mais si je lui en parlait il devait en profiter pour recommencer à être négatif.
Après un mois de travail mon patron monsieur EBANB Pascal avait commencé à le faire la cours, au début je ne voulais pas accepter ensuite il avait multiplier les attentions à mon égard, ce qui m’avais poussé à accepter tout en sachant qu'il était marié. Nous avions commencé notre relation en cachette et bien évidemment je n'avais pas parlé de cela à Kamal, il allait forcément mal le prendre.
Après trois mois de relation, il m’avait proposé de le payer une partie de mon loyer, une idée que j’avais trouvé très bonne, nous avions convenu que je prenne un studio afin que nous puissions passé du temps ensemble plus au calme. Et c’est la raison pour laquelle je ne pouvais pas accepter la proposition de Kamal de prendre un appartement avec lui, Pascal ne pouvait pas être à l'aise si chaque fois qu'il venait me voir il devait tomber sur Kamal. Le studio devait nous permettre de ne plus se rendre à l’hôtel chaque fois.
Après mon déménagement pour chez moi, ma relation avec Pascal était devenue encore plus intense, toute ma vie tournait déjà autour de Pascal, et en plus du travail je n'avais plus assez de temps pour voir Kamal.
Deux mois étaient passés et la femme de Pascal avait découvert notre relation, c’est ainsi que les menaces avaient commencé, il ne passait pas un jour sans qu’elle ne m'appelle ou ne m'envoies des messages des menaces , mais chaque fois Pascal me rassurait qu'elle faisait juste du bruit pour me déstabiliser, elle était inoffensive. Il était loin de connaître les limites de sa femme.
Un jour alors que j’allais à la banque en soirée faire un versement pour le compte de Pascal, j'avais été kidnappée, les agresseurs m’avaient amenés dans un endroit sombre où je fus roué de coups et dépossédé de tout. Ce jour j’étais retournée chez moi toute en pleure, n'ayant plus de clé, il m’avait fallut casser la porte.
Je voulais informer Kamal mais sachant ce qu’il allait me dire, j’avais changé d'avis je n’étais pas d'humeur à suivre des reproches, j'avais envoyé un message à Pascal après avoir essayé de le joindre sans suite, car heureusement pour moi j'avais oublié mon téléphone personnel à la maison ce jour en sortant, dans la précipitation j’avais juste pensé à prendre mon téléphone de service et en journée après m’être rendu compte je ne pouvais plus rentrer le chercher.
Le lendemain je n'avais pas eu la force de me rendre au travail et mon numéro de service ne passait pas, après le message que j'avais fait à Pascal la veille j’étais sûre qu’il allait me comprendre et viendrais peut être me réconforter, du moins c'est ce que je croyais. Tout mon corps me faisant mal, je voulais uniquement me reposer. C’est ainsi que dans l' après midi des hommes en tenues avaient débarqué chez moi et m’avaient emmené au commissariat où j’y avait trouvé Pascal.
Je n’avais pas fait son versement et le lendemain je ne m’étais pas rendu au travail, ce sont ces raisons qui l'avaient emmené au commissariat, je ne comprenais pas pourquoi connaissant très bien ma maison il n’était pas passé et n'avait pas essayé de me contacter. Malgré mes nombreuses tentatives d’explication il ne voulait rien comprendre tout ce qui l’intéressait c’était son argent, ses deux millions.
Pascal avait complètement changé, il m’ignorait totalement comme si lui et moi n'avions jamais eu une autre que celle de employeur et employé, j'avais l'impression que ces derniers mois n’avaient pas comptés pour lui, je me retrouvais dans les sérieux problèmes.
Ayant eu la permission de m’exprimer, je leur avait raconté tout ce qui c’était passé sans mentir en montrant les bleus issu de la bastonnade que j’avais reçu, mais même ces bleus ne pouvaient me sauver, tous me croyaient coupable disant que je pouvais être dans le coup pour mieux duper mon patron, je n’étais pas la première à monter un coup pareil. Je pleurais en disant à Pascal que je ne pouvais pas lui faire une chose pareille, mais il restait extrêmement froid.
Personne ne me croyait, surtout que même Pascal ne me donnait pas le bénéfice du doute, malgré mes bleus j'avais reçu une autre bastonnade par les policiers sous le regard de Pascal qui voulait que j’avoue. Voyant son comportement j'avais décidé de dire au commissaire que nous avions une relation extra professionnel, je pensais que cette information pouvait m'être favorable mais au contraire elle m’avait encore cloué, en conclusion j’étais une parvenue qui avait séduis son patron pour gagner sa confiance et mieux le voler d'autant plus que je savais qu’il était marié. Comme il m’avait été permis d'appeler une personne, mes pensées ne pouvaient que se diriger sur Kamal mon petit frère chéri.
~~Kamal~~
Je m’étais rendu au commissariat et les révélations m’avaient laissé sans voix. Mady qui sortait avec mon patron, notre patron, en plus elle était au commissariat, je ne savais pas par où commencer. Après avoir discuté avec le commissaire tout ce que notre patron voulait était que Mady restitue ses deux millions. Un montant qui m'avais donné les vertiges, je n’avais jamais touché une somme pareille depuis ma naissance, par où allions-nous commencer pour rembourser cette somme d'argent, tout défilait dans ma tête au même moment, comme une chose pareille pouvait m’arriver. Tout restait encore très flou.
Mon salaire était cent vingt milles francs, mes économies n’atteignaient même pas deux cent milles, ou allais-je prendre jusqu’à deux millions.
Une fois avec Mady, elle me faisait beaucoup de peine, la voir derrière cette grille me fendait le cœur, j'avais failli à ma tâche, je devais la protéger mais je ne l’ai pas fait, elle était certes ma grande sœur mais l’homme c'était moi, je m'en voulais beaucoup.
Elle n’arrêtait pas de pleurer et de me demander pardon, mais je ne voulais plus qu’elle pleure, ou ai des regrets l'urgence était de trouver une solution pour la faire sortir, et je lui avais promis de tout faire pour la sortir de là même si je ne connaissais pas par où commencer.
Comme économies, elle avait cent cinquante milles ce qui était déjà quelques choses, mes amies ne pouvaient pas m’aider. Il fallait que je vois mon patron. J’étais allé au garage espérant le trouver étant donné qu’à mon arrivée au commissariat il venait de partir. Je ne sais pas si j’étais encore malade où pas, tout ce qui m’intéressait était de sortir ma sœur de cette cellule immonde où elle ne cessait de recevoir des bastonnade.
__ Tu fais quoi là Kamal, je croyais que tu étais malade et voulais te reposer. C’est de cette manière que mon patron m'avait accueillis.
__ je suis toujours malade, je viens vous parler de la sœur.
__ et moi je ne veux pas parler d'elle.
Je l’avais supplié avec toutes l’énergie qui me restait pour qu’il la fasse libérer, mais il ma requête avait essuyé bien refus immédiat, soit je lui donnais son argent à défaut elle allait en prison. Voyant qu'il était catégorique il fallait trouver une solution, j’étais retourné chez moi et tout le reste de la journée j’étais dans les réflexions, même cette nuit je n'avais pas pu trouver le sommeil sachant Mady en cellule, tellement soucieux à trouver une solution que je ne m’étais pas rendu compte que Mady n'avais sûrement rien mangé de la journée.
Le lendemain j’étais allé au commissariat avec de la nourriture pour elle, bien avant que le commissariat ne commence à recevoir j’y était déjà, car après je de devais me rendre au travail. Après plusieurs minutes j’avais l’autorisation d’entrer et voir ma sœur.
__ Mady, dans votre garage vous avez fait la recette de deux millions ce jour ?
__ Non c’était de cinq cent mille seulement, mais Pascal en journée m'a remis un million cinq cent mille pour que je verse une fois à la banque en soirée.
__ Et pourquoi c’est seulement ce jour que tu as subir cette agression et pas un autre jour où tu avais une sommes d'argent moins forte.
__ Je ne sais pas quoi te répondre Kamal. Si tu penses que c’est lui qui est derrière tout ça, je ne penses pas, il n'a pas pu me faire une chose pareille après tout ce que nous avons vécu.
__ Vous avez vécu quoi de spécial dans les cachettes ? Tu faisais d'abord quoi avec le mari d'autrui ?
Quand j'avais posé cette question elle s’était rappeler dès menaces de la femme de notre patron et avait en déduit que ça devait être elle derrière ça. Mady était sûre et certaine si c’était un coup monté, c’est cette dame qui en était responsable, connaissant son mari elle savait comment il pouvait réagir fasse à une situation pareille, il avait bien pu lui parler de l'argent qu’il comptait passer lui remettre.
Son hypothèse tenait la route, mais rien ne me garantissait que le couple ne s’était pas associé pour nuire ma sœur, mais Mady restait catégorie Monsieur EBANB ne pouvait pas lui faire une chose pareille. Ma sœur me surprenait, avec sa jeunesse et sa beauté, pour une femme qui pouvait avoir plusieurs hommes à ses pieds, elle s’était mis en couple avec un homme marié volontairement et malgré les menaces de sa femme elle avait persisté avec la relation, voilà où ça nous menait à seulement vingt et un ans elle se retrouvait en cellule si seulement j'avais pu remonter le temps pour l’empêcher de commettre ces bêtises.
Au moment de sortir du commissariat un policier m'avait interpellé me disant que vu que nous étions déjà jeudi, Mady devait être déférée à la prison vendredi. Ce que je ne voulais pas mais ce n’était pas à moi de décider, ou allais-je trouver deux millions en moins de vingt quatre heures.
Je n’avais pas d'autres choix, il fallait mettre mon orgueil de côté et me rendre chez les parents pour solliciter leur aide. Peut être si c’était mon père qui allait voir notre patron il pourrait le comprendre en tant que papa. J’espérais vraiment que cette démarche se passe bien.
J'avais pris la direction du garage, mais mon père n’y était pas alors j’espérais le trouvé à la maison, mais une fois là-bas il n'y était pas non plus, il venait apparemment de sortir pour s'y rendre, j'en avais profité pour exposé la situation à ma mère, cette dernière m'avait traité de voleur et m’accusait aussi d’être
responsable de la fuite de Mady de la maison, sinon elle serait heureuse dans son mariage avec son mari très riche, alors je devais en assumer les responsabilités tout seul. Je lui avais donné ma version des faits et entêté comme elle était elle ne voulait rien comprendre, même la présentation des
excuses ne parvenait pas à la calmer.
En ce qui concerne mon père, je m’étais rendu à nouveau dans son garage, après la première phrase qui résumait la situation dans laquelle Mady se trouvait il n'avait plus souhaité m'écouter, j’avais l’ordre de sortir
immédiatement de son garage, Karl me regardait avec des grands sourire, cette situation lui plaisait bien alors qu'il pouvait intervenir non pas pour moi mais pour sa sœur. Quand je me dirigeais vers la sortie, je l’écoutais dire à notre père que j’étais
sûrement responsable de la fuite de Mady et je l'aurais embarqué dans des affaires louches comme celles que je faisais quand j’étais au garage.
Après tout ces tours j’étais retourné au travail, j'accusais un très grand retard, et par chance pour moi mon patron n’était pas encore arrivé.
Cette journée était passé et nous étions déjà vendredi, un ami m'avait aidé à vendre tout ce qu’il y'avait chez Mady à part ses différents effets de femmes.
Mais la somme n’atteignait pas toujours, ma télévision et mon téléphone je les avais vendu, mon ventilateur également et d’autres effets, mélangé à l'argent récolté chez Mady, ses économies et les miens, ça faisait un total de cinq cent milles francs, ce que j’étais allé remettre à mon patron en le suppliant de libéré Mady et nous allions nous arranger pour lui rembourser tout son argent.
Il avait fini par accepter mais à une seule condition, que je travaille pour lui jusqu’à remboursement complet de la dette, sur mon salaire de cent vingt milles il voulait prélever cent milles chaque mois, ce qui devait me prendre environ quinze mois pour rembourser complément si j’acceptais, et plus de temps si il diminuait le montant, c’était beaucoup trop je devais vivre comment ? il fallait manger, payer le taxi pour se rendre au travail,
se soigner, se vêtir, payer la maison et les autres factures en plus comme Mady n'allait plus travailler avec cet homme après sa libération, elle devait être entièrement à ma charge le temps pour elle de se ressaisir et trouver un nouveau travail, je me retrouvais face à un dilemme...
À SUIVRE…

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