HOPE-Chapitre 9
L'amour fait vivre
Chapitre 9
Nous avions été interrompu par Prisca, encore elle je ne savais pas ce qu’elle venait encore faire dans cette maison. Comme d'habitude elle avait sauté au coup de Kamal et s’était remise à l'embrasser,
je m’étais immédiatement dirigée vers la porte de sortie, je ne voulais plus continuer à vivre chez mon petit frère et subir le comportement déplacé de sa copine alors peu importe ce que Kamal me disait je voulais ce travail et j’étais prête à l’accepter même contre son gré car je voulais être aussi indépendante.
~~Kamal~~
Je voulais que Mady travail certes mais si travailler consistait à gérer la caisse de mon patron, ça ne m’arrangeais plus du tout, je connaissais bien cet homme, il était très intransigeant encore plus quand il s’agissait d'argent alors si jamais elle avait un problème lié à la caisse ça devait automatiquement mal finir. Mais Mady ne me comprenais pas, tous ce qu’elle voyait c’était le travail qu'elle avait trouvé.
Mardi comme je me doutais Mady était allé au travail, maintenant tout ce qui me restait à faire était espérer que tout se passe bien de son côté.
Au début Mady et moi nous nous entendions bien, mais avec le temps elle avait commencé à changer, elle me parlait d'une manière très autoritaire, je reconnais qu'elle était ma grande sœur mais je ne lui avais jamais manqué de respect, alors je ne voyais pas la raison de ce changement subite, je la trouvais différente.
Elle ne me parlais jamais de son travail même quand je remarquais des fois certaines inquiétudes sur son visage, et quand je lui posais la question elle me répondait toujours que tout allait bien, contrairement à moi qui lui racontait tout ce qui se passait de bon ou mauvais au travail. Mais tout ce qui l’intéressait était de devoir travailler.
Avec le temps, nous ne discutions presque plus, j'en avais assez d’être celui qui faisait toujours la conversation, j'avais cette impression d’être entrain de la forcer à me parler sans compter qu’elle sortait sans me dire où elle allait et chaque fois que je lui posais la question elle ramenait toujours le statut de grande sœur sur la table, allant parfois jusqu’à dire que le fait qu’elle vive chez moi n’était pas une raison pour que je la surveille.
Quatre mois après le début de son boulot, nous étions tous les deux assis au salon entrain de regarder la télévision quand elle a entamé la conversation pour une première fois depuis des semaines.
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__ Kamal je ne me sens plus à l’aise dans cette maison et je crois qu'il est temps pour moi de voler de mes propres ailes.
__ Tu veux concrètement dire quoi ?
__ Je veux pas là dire que je ressens cette envie d'avoir mon propre espace ma propre chambre afin de te laisser mener ta propre vie comme tu le souhaites accompagné de ta copine.
__ Mais tu ne me dérange pas du tout, nous pouvons très bien continuer à vivre ici comme depuis nous le faisons je peux comprendre que tu ne supportes plus rester dans cette petite chambre avec moi mais ce que je te propose plutôt c’est de voir dans quelle mesure prendre un appartement tous les deux, je pense qu'avoir un appartement nous permettra non seulement de pouvoir veiller l'un sur l'autre mais aussi de continuer à vivre ensemble.
__ Pourquoi veux-tu à tout prix que nous vivons ensemble tu dois mener ta vie et moi la mienne nous pouvons être dans des endroits différents et rester en contact veiller l’un sur l’autre Ne veux pas forcément dire vive l'un avec l'autre. En plus si nous vivons dans la même maison comme tu lui dis comment allons-nous faire étant donné que tu as ou une copine et si jamais j'ai également un copain donc tu conviens avec moi que la meilleure solution c’est de vivre chacun dans son coin et mener sa vie calmement.
__ Ce que je ne comprends pas C’est pourquoi tout ce que je dis tu le prends toujours mal j'ai déjà comme l'impression que tout ce que je dis sent mauvais tu as ton idée c'est vrai mais ne néglige pas pour autant mon point de vue que je trouve être la meilleure solution pour nous deux. Tu es ma grande sœur je ne le refuse ou pas, je te le rappelle parce que je sais que d'ici quelques minutes Tu vas me le faire savoir. Nos parents m'ont chassé de la maison mais toi tu es parti de la maison donc tu as conscience que nous sommes juste tout les deux maintenant raison pour laquelle je souhaite qu'on ne soit pas séparés pour ce qui est de nos copains et copine je ne vois pas de problème.
__ Vraiment ? Tu es sérieux de ne voir aucun inconvénient ?
Puisse que je te le dit, dache que je me suis séparé de Prisca depuis et c’est la raison pour laquelle depuis tu ne l'a plus aperçut, néanmoins j'ai une nouvelle copine mais par respect pour toi j'ai préféré qu'elle ne vienne pas encore à la maison en attendant que nous ayons une certaine stabilité tous les deux, si nous prenons l'appartement comme je suis en train de te le proposer elle pourra venir, et quand elle le fera, ça ne sera pas pour dormir avec toi mais avec moi et si jamais toi également ton copain vient ça sera pour rester avec toi et non moi.
Dans cet appartement de deux chambres, chacun de nous aura son espace sa chambre, chacun pourra recevoir qui il veut mais on partagera le salon, la douche et la cuisine c'est ce que je trouve idéal pour nous deux afin que nous ne soyons pas dispersés.
__ Non je ne suis pas d’accord j’ai comme l’impression que tu as envie de me surveiller, je ne suis pas un enfant quand même je suis déjà une grande fille je peux me débrouiller toute seule quand toi tu es parti de la maison tu as su te débrouiller sans l'aide de quelqu’un, alors je veux aussi me prouver à moi-même que je peux m’en sortir toute seule.
__ Comme tu insistes je m'aligne de toutes les façons je ne peux pas t’obliger à rester avec moi et encore moins à prendre mon appartement avec moi si tu ne le veux pas, je t’ai proposé qu' au lieu que tu cherches une chambre qu’on se mette plutôt à la recherche d’un appartement tout les deux mais si tu n’es pas d’accord je ne peux pas te forcer chercher ta chambre, seulement préviens moi une fois que tu voudras partir.
__ J’ai déjà trouvé une chambre, grâce à l'aide d'un ami et il reste juste avancer les premières mois de loyer.
__ Waouh d’accord et tu comptes partir quand ?
__ Nous sommes mardi, et si j’avance Les quelques mois de loyer exigés demain mercredi, je pourrai partir d'ici la fin de cette semaine.
__ D'accord pas de soucis.
C’est vrai que j’avais facilement accepter, alors qu'au fond de moi je ne supportais pas l’idée de devoir me séparer d'elle aussi rapidement, Mady m'avait laissé à la maison et était allé visiter des chambres sans me dire, elle voulait avoir son espace je la comprenais mais était ce une raison pour ne rien me dire ? En plus qui était cet ami dont elle ne m'avait jamais présenté ou n'avais jamais fait allusion à lui dans nos conversations. Je ne comprenais pas son attitude, j'avais cette impression que quelqu’un la montait contre moi sûrement ce soit disant ami qu'elle sortait voir constamment.
À la fin de la semaine, elle avait effectivement déménagé, mais j'avais exigé l’aider et voir où elle comptait aller vivre, je l’avais aidé à porter ses effets jusqu’à sa nouvelle maison.
J’avais été très surpris une fois arrivée chez elle, car en réalité il s'agissait d'un studio, je ne voyais pas la nécessité pour elle d’être dans un studio à moins de cinq mois de travail en plus elle était toute seule, mais il fallait que je me retiennes alors je ne lui avais pas demandé sinon elle pouvait mal le prendre.
Une fois tous ses effets chez elle, après m’être rassuré qu’elle n'avait plus besoin d'une aide quelconque j’étais rentré chez moi. Arrivée chez moi, ma grande sœur me manquait déjà, mais j’allais finir par m'habituer.
Plusieurs jours étaient passés, au début on s'appelait et s’écrivait constamment, mais plus le temps passait et plus la distance s’installait entre nous. Puis J’étais toujours celui là qui faisait signe, à un moment je m’étais lassé et avait arrêté, ce qui nous emmenait à faire des semaines sans se parler.
Après son départ Mady était revenu chez moi, juste deux fois et ces deux fois étaient plus pour récupérer des effets oublié que pour me voir.
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Plusieurs mois étaient passé quand un jour j’ai reçu l’appel de Mady, j’étais couché à la maison et n'avais pas travaillé parce que je ne me sentais pas bien et mon patron m'avait donné une permission afin que je prenne les médicaments et me repose toute cette journée. comme je le disais j’étais couché à la maison quand mon téléphone s’est mit à sonner et c'était Mady, j'avais sursauté étant donné qu'elle m’appelait rarement depuis qu’elle était chez elle. J'avais d'abord hésité de prendre son appel, puis après quelques minutes j'avais finalement décroché le téléphone.
__ Bonjour Kamal excuse moi de te déranger, mais tu es la seule personne que je pouvais appeler, je n'ai pas assez de temps je voulais juste te dire que je suis au commissariat.
Mon cœur était descendu dans la poitrine avant de remonter.
__ Tu fais quoi au commissariat Mady ?
__ C’est long, je ne peux pas tout t'expliquer au téléphone, je suis au commissariat de la centrale numéro 1. Écrire pour Partager.
Je n’avais pas eu le temps de lui poser une autre question qu’elle avait déjà raccroché l' appel, Mady au commissariat qu’est ce qui avait pu se passer ? Tous mes sens me disais que la personne qui se cachait derrière cette histoire était soit ce soit disant ami qu’elle voyait depuis plusieurs mois ou alors notre patron. Même si ce jour m’avait trouvé avec les deux jambes amputées je devais trouver une solution pour me rendre dans ce commissariat afin de savoir ce qui s'y passait.
~~Mady~~
Je n’avais pas prévu me retrouver au commissariat, ce que j'avais toujours voulut au fond de moi était être libre, j'aimais Kamal, vivre avec lui ne me posait pas de problème, mais les frustrations de la jeunesse revenait me hanter à grand pas, alors tout ce que je voulais était resté dans mon coin à moi toute seule.
J’étais à la recherche d'une paix intérieure que jusque là je n’avais pas encore trouvé, en plus je voulais aussi que Kamal puisse profiter librement de sa jeunesse et c’est ce qui m’avait amené à faire des mauvais choix…
À SUIVRE…
L'amour fait vivre

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