MAN OF MY DREAM

Chapitre 4

Sublime ne joue pas avec son gars 

1. Des paroles blessantes

1. Une sacrée journée

 

Vous n'aurez jamais dû débarquer à cette conférence de presse pour faire votre show comme vous l'avez fait tout à l'heure. Vous n'avez aucune idée dans quel merdier vous vous êtes mis petite gamine insolente.

Maintenant vous allez subir les conséquences de vos actes !

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La porte s’ouvre en un fracas feutré, et le Président Ariel King fait son entrée avec une arrogance démesurée. Sa démarche majestueuse et imposante dégage un aura de Royauté.

 Dans le décor feutré et luxueux de la salle d’attente je me tiens à droite, le regard rempli d’une fureur contenue. Les souvenirs de cette nuit torride, passion intense suivie d’un départ brusque, ponctué par des billets laissés comme on en offrirait à une prostituée, refait surface avec une violence palpable dans mon esprit.

Le Président Ariel King s’avance d’un pas assuré, ses yeux froids fixés sur moi. D’un ton autoritaire, il déclare:

__ Mlle, nous avons besoin de mettre les choses au clair. 

Sans perdre une seconde, la voix tremblante de colère, je réplique:

__ Mettre les choses au clair ? Vous avez abusé de votre pouvoir sur moi. Vous m’avez utilisée, traitée comme une vulgaire marchandise, et après cette nuit, vous êtes parti en me laissant des billets comme si je n’étais qu’un objet jetable. Vous n'êtes rien de plus qu'un violeur ! dis-je d'un ton irrité.

Un rictus narquois se dessine sur le visage de Mr Ariel, son expression ne trahit aucune émotion autre que cette assurance déconcertante. 

__ Mlle je ne sais qui , arrête de jouer la victime car ce petit jeu ne marche pas avec moi. Nous avons partagé une nuit... rien de plus. Tes accusations ne sont que le reflet de ton incapacité à accepter ce qui s’est réellement passé.  Je ne traite pas avec des petites prostituées de bas étage de ton espèce. Maintenant dégage immédiatement d'ici avant que je ne t'en colle une !

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La pièce semble vibrer sous le poids de ses mots. Nos regards se percutent, l’un défiant l’autre avec une intensité palpable. 

__ Vous n'êtes rien d'autre qu'un misérable violeur... Un connard vous m'entendez ! Après avoir pris ma virginité vous osez me traiter de prostituées de bas étage ?

Vous vous cacher derrière votre pouvoir, mais ce que vous avez fait est irréparable vous n'avez pas idée.

Ce n’était pas un jeu consentant, c’était un abus, une exploitation de votre position pour me prendre ma virginité.

Ariel King esquisse un rire sec, teinté d’arrogance, avant de répondre :

__  Tes mots ne changeront rien à la réalité. Si tu cherches à m’humilier par des accusations infondées, sache que je ne me laisserai pas intimider petite insolente réplique t-il fermement.

Tu dis que j'ai réellement profité de toi pendant que tu étais ivre ? 

Je te rappelle que j'ai moi aussi j'ai été ivre. Je vais te dire une chose... N'ose plus jamais me traiter de violeur car je n'en suis pas un.

Ce n'est pas les plus belles femmes du monde entier qui manque à mon lit. Crois-moi ma petite j'ai baisé avec des reines de beauté et tu ne fais pas le poids devant ces femmes... Bref ! Sache que je n'ai pas le temps de draguer les femmes car elles me suivent toutes derrières telles des mouches. Et je me rends compte que tu viens de t'ajouter dans la liste de ces femmes... Bref ! Si l'argent que je t'avais laissé ne t'avais pas suffit alors mon garde du corps ici présent se chargera de ça. 

Mais je te préviens n'ose plus jamais de toute ta misérable vie insignifiante débarquer dans l'une de mes conférences pour faire un show comme celui de toute à l'heure. Ou je promets que tu regretteras amèrement le jour de ta naissance... N'oublie pas que j'ai du pouvoir et je suis capable de te traquer partout dans le monde entier ! grogne t-il fermement.

— Donc vous comptez utiliser votre influence pour me faire taire ? Je ne suis pas intimidée par vous, Mr  Ariel.

Le président reste silencieux, surpris par mon audace.

__ David occupe-toi de cette petite trainée arrogante ! lâche t-il avant de retourner ses talons et partir pendant que je reste bouche bée.

C'est dans une colère noire que je lui ai jeté ses billets au visage.

__ Je me rends compte que tu continues toujours de jouer à l'innocente ou alors cet argent que je t'avais remis ne t'avais pas suffit ? ... Mais bon! Ne t'inquiètes pas mon comptable te fera un transfert sur ton compte petite trainée arrogante !

__ Je n'ai pas besoin de votre argent espèce d'enfoiré ! Je vous promets que je ne vais pas en rester là... Je ne vais pas croisé les bras après tout ce que vous m'avez fait endurer durant cette nuit. J'attendais de vous juste des excuses et que vous reconnaissez votre erreur. Mais je me rends compte que vous êtes l'homme le plus  arrogant que je n'ai jamais vu de toute ma vie. Le fait que vous soyez président ne vous donne pas le droit de profiter d'une pauvre jeune fille ivre...

__ Rectification pétasse ! Une jeune salope qui joue aux innocente et m'a piègé pour pouvoir coucher avec elle. Tu devrais t'estimer heureuse qu'un homme comme moi t'ai fait l'amour gamine insolente réplique t-il d'un ton arrogant. 

Tu veux porter plainte ? Alors vas-y fais-le! Mais n'oublie pas à quel point tu tremblais et gémissait à cause de mes coups de reins... Tu me disais de continuer et c'est ce que j'ai fait...

__ Je n'étais pas vraiment consciente de mes actes...

__ Alors j'en ai rien à foutre ! Si tu veux une récompense pour cette partie de jambes en l'air que nous avons eu je viens de te le dire que tu l'auras. Comme je te l'ai déjà dit mon comptable te payera autant d'argent pour m'avoir fait passer une nuit torride petite trainée arrogante !

Je sais que tout ce qui t'intéresse c'est mon argent et qu'en réalité c'est peut être toi qui m'avait tendu un piège pour te retrouver dans mon lit.

J'ai vraiment adoré notre petite escapade dans cette chambre d'hôtel. Mais des filles comme toi j'en vois plein dans les rues... 

__ Vous êtes vraiment le pire des démons que je n'ai jamais vu enfoiré de merde ! dis-je en pleurant.

Vous allez me le payer cher je vous le jure...

__ Je suis mort de rire petite trainée arrogante ! Qu'est ce qu'une fille pauvre et fauché comme toi peut bien me faire ? Regarde bien ce beau visage parce que tu ne le reverrai plus jamais de toute ta chienne de vie.

Je suis le nouveau président de ce pays. J'ai le pouvoir et l'argent... Bref ! Je crois que j'en ai assez dit pour aujourd'hui. Alors va porter plainte contre moi et on verra qui en payera les frais sale salope ! grogne t-il tel un lion dans la jungle pendant que je lui colle une gifle magistrale sur la joue. Ses gardes du corps qui sont déjà sur la défensive était prêt à m'avaler tout cru. Ils sont tout de suite venu me saisir.

__ Lâchez-moi ...

__ Lâchez-la tout de suite !

__ À vos ordres Mr le Président !

__ Si tu n'étais pas une femme je te jure que j'allais te faire regretter amèrement le fait d'avoir poser tes sales mains sur moi connasse ! lâche t-il avant de retourner ses talons et partir.

Je n'arrive toujours pas à croire que c'est le même homme avec qui j'ai passé une nuit torride le jour de mon anniversaire. Même si mes souvenirs sont encore flou... Je me souviens peu à peu de chaque baiser passionné qu'on a partagé ensemble. Et moi qui avait juré de rester vierge jusqu'à mon mariage. Maintenant j'ai perdu ma virginité avec un homme qui n'en vaut pas la peine. Le pire dans toute cette histoire c'est qu'il me traite comme une prostituée.

Quelques secondes après c'est une femme étrange qui fait une entrée fracassante.

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Une femme sublime et sexy, fait son entrée avec une assurance implacable. Vêtue d'une tenue chic et provocante, elle balaie la pièce du regard, ses yeux glacials se posent immédiatement sur ma copine Alicia et moi.

D'une voix aussi tranchante elle commence à parler en tournant autour de moi comme si j'étais une chienne errante. Elle n'arrête pas de me lancer des regards meurtriers et glacials.

— C’est quoi ces crève-la-faim ? lança-t-elle avec mépris enme toisant avec Alicia. Des petites prostituées en quête d’un gros portefeuille ? Sérieusement, Ariel, es tombé bien bas.

— Toi, Victoria, quelle pitoyable caricature ! Une prostituée sans vergogne qui se pavane dans l’illusion d’un respect qui ne lui est jamais dû !

Les mots fusent, acérés, et l’humiliation est  totale. Alicia, à mes côtés  un regard inquiet, tandis que cette sorcière continue sans pitié :

— Je suis Sublime Johnson la petite amie du président King pour votre information.

Et vous, toutes les deux, sachez que votre place est ailleurs, bien loin de ce cercle où le vrai pouvoir et la vraie élégance règnent !

D'un geste exigeant, elle fait signe aux gardes, qui s’avancent rapidement vers nous.

— Sortez d’ici, et ne vous avisez plus de revenir emmerdé mon homme sale prostituée de basse classe !

Alors qu' Alicia et moi sommes escortées vers la sortie, le regard de Sublime se fait l’ultime sentence, une arrogance démesurée illuminant son sourire cruel, marquant ainsi une fin brutale et humiliante à notre présence. Je m'arrête un moment car je ne peux accepter une telle humiliation. Cette sorcière arrogante se prend pour qui à la fin ?

Personne n'a le droit de me parler ainsi encore moins me traiter de prostituées.

— Répète un peu pour voir ? 

— T’es sourde ou juste idiote ?  

— Oh non, je t’ai bien entendue, Barbie de pacotille. Elle s’avança, réduisant la distance entre elles. J’essaie juste de comprendre si t’es naturellement conne ou si c’est un talent que t’as développé avec le temps.

— Fais gaffe à ce que tu dis petite trainée !

Tu crois vraiment que t’as une chance avec mon homme petite salope ? T’es personne, ma pauvre. Une gamine sans importance qui n'a pas hésité à ouvrir ses jambes à la moindre occasion juste pour quelques petits billets de banque.