ÉPRISE DE MON GARDIEN
CHAPITRE 24
En tout cas, Aïcha arrive pour vous
- Voyage
- Rencontre avec la belle famille
- Opération
~ Rita Akakpo Dupont ~
Je viens de passer quelques jours de pure folie avec Aymen. Après le doute semé par cette femme dans ma tête, il m’a prouvé sur tous les points qu’il n’y a que moi. Malgré nos occupations respectives, nous trouvons toujours du temps pour nous retrouver. Aujourd’hui, nous partons en Algérie pour rencontrer ses parents. J’avoue que j’ai un peu peur, hein. C’est la première fois que je vais rencontrer la famille d’un homme avec qui je suis en couple, et si je ne leur plais pas ? Qu’est-ce que je raconte, Aymen m’a déjà dit plusieurs fois qu’ils sont impatients de me voir, mais j’ai quand même cette crainte de ne pas faire bonne impression.
En ce moment, nous sommes à l’aéroport, et maman est venue nous accompagner. Je l’ai suppliée de venir avec moi, mais elle refuse, disant que c’est à moi d’aller voir mes beaux-parents seule.
Maman (me prenant dans ses bras) : Prends soin de toi, ma chérie, et ne laisse rien entraver ton bonheur là-bas.
Moi : Merci, maman, je t’aime.
Maman : Moi aussi, ma chérie, et tu n’as pas idée à quel point je suis heureuse que tu aies enfin trouvé le bonheur. Sois heureuse, mon trésor, et reviens vite, tu sais que maman n’aime pas te savoir loin d’elle.
Elle s’éloigne en me souriant.
Aymen (faisant semblant de pleurer) : Oh, mais arrêtez de pleurer là, vous voulez que je m’y mette aussi ?
J’éclate de rire.
Maman (prenant Aymen dans ses bras) : Non, mon fils, prends soin d’elle, s’il te plaît, et s’il faut la recadrer aussi, vas-y, je te donne le feu vert.
Moi (riant) : Et bah alors, maman ? Et la solidarité entre mère et fille ?
Maman : Elle est là, princesse, mais je sais aussi que tu es insupportable parfois, donc il faut bien qu’il te punisse.
Aymen (me lançant un clin d’œil) : Pour ça, il ne faut pas s’inquiéter, j’ai une belle façon de la punir…
Cet homme est grave fou de parler de ça devant ma mère ! Nous discutons encore un peu, puis le pilote d’Aymen vient nous prévenir qu’il est temps d’embarquer. Après un dernier au revoir à maman, nous montons dans l’avion. Quelques minutes plus tard, en plein vol, je suis couchée dans les bras d’Aymen, qui me caresse doucement le long du bras.
Aymen : Chérie, tu penses à quoi ?
Moi (levant la tête vers lui) : À comment je serai une fois devant ta famille…
Aymen : Ne t’en fais pas, ma reine, tout ira bien. Ils vont t’adorer. Maintenant embrasse-moi.
Il tend ses lèvres, que je prends aussitôt en otage. Nous nous embrassons comme il faut, et, comme à son habitude, monsieur maltraite mes fesses, les pressant par moments. S’il n’y avait pas le pilote, je suis sûre qu’on aurait déjà fait l’amour ici.
Après environ cinq heures de vol, nous atterrissons à l’aéroport international d’Algérie. Quelques minutes plus tard, nous sommes installés dans la voiture envoyée par ses parents pour nous chercher. Il est 20 h, et sur le chemin, Aymen me montre certains endroits. C’est la première fois que je viens en Algérie. J’ai déjà voyagé en Afrique du Sud et dans d’autres pays d’Afrique, mais ici, tout est nouveau pour moi. Je suis émerveillée par la beauté de la ville de nuit.
Après trente minutes de route, nous arrivons devant une grande villa plutôt jolie. Ça se voit qu’ils sont des gens importants dans ce pays.
Aymen (souriant) : Chérie, c’est bon, nous sommes là. Prête à rencontrer les miens ?
Moi (lui donnant un bisou rapide) : Oui, mon cœur.
Alors que nous approchons du salon, dont la porte est grandement ouverte, une jeune femme enceinte, très belle et ressemblant à Aymen, crie :
???: Ils sont là !
Aussitôt, une autre voix répond :
???: C’est vrai ?
Aymen me sourit. Lorsque nous pénétrons le salon, une femme à la peau claire, d’âge mûr, s’approche avec joie et prend Aymen dans ses bras.
La femme : Oh mon bébé, tu es enfin là !
Aymen (souriant) : Oui, maman, mais je ne suis plus un bébé, hein.
Il embrasse son front, et elle me regarde avec un large sourire.
Sa mère : Si, pour moi. C’est elle, je parie. Encore plus belle en vrai…
Elle s’approche de moi.
Moi (timidement) : Euh… bonjour, madame.
Elle me prend immédiatement dans ses bras.
Sa mère : Pas de "madame" avec moi. Je suis ta mère après tout, et la mère de ton fiancé.
Je resserre son étreinte. Elle a l’air très gentille.
Sa mère : Comment vas-tu, mon enfant ?
Moi : Bien, merci, maman.
Au même moment, un homme plus âgé s’approche. Vu la ressemblance, j’en déduis qu’il s’agit du père d’Aymen.
L’homme (taquin) : Oh, mais Amina, laisse-moi aussi prendre ma belle-fille dans mes bras.
Sa mère : Pardon, occupe-toi de ton fils d’abord !
Aymen : Bonsoir, papa.
Il le prend dans ses bras pour une accolade. J’en fais de même et le salue avec un sourire.
Sa mère (élevant la voix) : Venez voir votre belle-sœur !
Une femme descend alors rapidement les escaliers, le ventre légèrement arrondi.
La femme : Salut, belle-sœur ! Moi, c’est Nour, la grande sœur de ton fiancé.
Moi (souriant) : Enchantée, Nour. J’espère que tu vas bien, ainsi que ton bébé.
Nour : Il va bien. Et voici mon mari, Rachid.
Elle me présente un homme plutôt élégant, mais pas plus que mon bébé d’amour. Je le salue aussi, puis une voix masculine résonne.
???: Alors, c’est elle, la jolie patronne sauvage qui t’a rendu la vie impossible, mon frère ?
Je lève les yeux et vois un homme descendre les escaliers, main dans la main avec une femme plutôt belle.
Aymen (me prenant dans ses bras) : Eh oui, je te présente ma reine, frérot.
Je cligne des yeux, surprise.
Moi : Euh… c’est lui ton grand frère ?
Aymen : Oui, mon cœur. Je te présente Abdelkader, mon frère aîné, et sa femme, Meera.
Meera (souriante) : Bonne arrivée, belle-sœur.
Moi : Merci.
Abdelkader : Alors, belle-sœur, tu vas bien ?
Moi : Oui, merci bien, et toi ?
Abdelkader : Ça va, maintenant que je vois mon frère heureux après tout ce que tu lui as fait subir.
Toute la famille éclate de rire alors que je suis gravement gênée. Ma belle-mère demande à Meera de nous conduire dans la chambre réservée pour que nous prenions une douche en attendant le dîner, prévu à 21 h 30. Apparemment, il manque deux membres de la famille que je n’ai pas encore vus. Le petit frère d’Aymen et sa petite sœur sont partis chercher un cadeau pour moi avec le chauffeur. C’est une bonne famille, et je me rends compte que je stressais pour rien, finalement. Après notre douche, nous descendons et apercevons un jeune homme et une jeune femme qui viennent d’entrer dans le salon. En me voyant, ils se dirigent vers moi.
Jeune homme : Bonne arrivée, notre femme. Moi, c’est Youcef, le plus beau de toute la maison. Et si mon frère ne t’intéresse plus, je suis là.
Il me tend un bouquet de fleurs.
Moi : Oh, merci, c’est joli.
Je le prends dans mes bras.
Aymen (riant) : Hey Youcef, lâche ma femme, hein.
Youcef : Rhorr, grand frère, pourquoi tu aimes gâcher les choses comme ça, hein ?
Il quitte mes bras.
Aymen : Attends que je te montre, pourquoi .
Il avance vers lui. Youcef court se réfugier derrière leur mère, riant aux éclats. Pendant ce temps, la jeune femme s’approche de moi en souriant.
Noura (me prenant dans ses bras) : Salut, belle-sœur, moi, c’est Noura, la sœur jumelle de l’autre idiot de Youcef. Je suis la plus intelligente de cette famille et, d’ailleurs, j’étudie le droit pour être avocate comme toi. Donc je dois être ta préférée, hein ?
Je ne peux m’empêcher de sourire face à son récit. Elle me tend un emballage soigneusement décoré.
Aymen : Hey Noura, tu ne m’as pas vu ou quoi ?
Noura : Bien sûr que si, grand frère.
Elle va dans ses bras. On sent qu’ils s’aiment dans cette famille.
Maman Amina : Passons à table, les enfants.
Elle nous invite à rejoindre une grande salle où la table est magnifiquement dressée.Nous nous installons et je découvre des plats typiques de chez eux : la rechta algéroise – petites nouilles de semoule accompagnées de viande de poulet, de navets et de pois chiches – et la chorba, une soupe traditionnelle servie en début de repas.
Le repas est tout simplement délicieux. Aymen ne peut s’empêcher de dire à sa famille que je suis une excellente cuisinière. Sa mère insiste pour que je leur prépare le déjeuner du lendemain. J’espère que ce n’est pas un test culinaire, hein . Après le dîner, nous nous retrouvons dans la salle de séjour pour faire plus ample connaissance. J’apprends que le père d’Aymen s’est converti à l’islam pour épouser sa femme. Avant cela, il était chrétien. En plus, il est ivoirien pur et a toujours un léger accent. Ça explique le prénom Wilfried de mon homme. Est-ce que je dois aussi me convertir ? Moi, je ne connais que Jésus-Christ, oh. Même s’il s’agit du même Dieu, seule la manière de l’adorer diffère selon moi. Et puis, d’ailleurs, je n’ai jamais vu Aymen prier depuis que nous sommes ensemble . Comme si ma future belle-mère lisait dans mes pensées, elle intervient.
Maman Amina : Ne t’inquiète pas, ma fille, tu n’es pas tenue de te convertir pour épouser mon fils. Déjà qu’il n’est pas un fervent pratiquant, oh. Est-ce qu’il prie même, cet enfant-là ? Il ne connaît que les affaires.
Elle rit.
Aymen (riant) : Mais j’allais à l’église des fois, et d’autres fois à la mosquée, non ? Je suis libre de choisir une religion fixe. Je prendrai celle que ma femme voudra.
Il caresse ma main avec un sourire.
Son père : Oui, mon enfant, tu es libre. D’ailleurs, Meera est aussi chrétienne. Est-ce qu’on lui a imposé quelque chose ? Bien sûr que non. Je ne suis pas comme les parents de ta mère.
Il fixe sa femme . Elle lui lance un de ces regards, et tout le monde éclate de rire. En tout cas, je suis rassurée, là . Nous discutons encore un bon moment avant que chacun ne parte se coucher, même si, moi, je prends mon téléphone pour chercher un plat algérien à leur cuisiner demain.
Aymen ( sortant de la salle de bain): Bébé, dépose ça et viens te coucher, s’il te plaît.
Moi : Laisse-moi juste quelques minutes, je veux voir un truc.
Aymen : Tu cherches quoi ?
Il se penche sur mon écran.
Moi : Un plat facile à cuisiner pour ta famille demain.
Aymen : Laisse tomber ça d’abord, ma famille préfère que tu t’occupes bien de moi.
Il me mordille le cou.
Moi : Ah non, on ne va pas faire ça dans la maison de tes parents, hein ! Et si on nous entendait ?
Aymen : Et puis quoi encore, tu es ma femme.
Il me soulève jusqu’au lit. Nous passons une très belle nuit.
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Deux jours maintenant que nous sommes en Algérie, dans la maison des parents d’Aymen, qui sont vraiment gentils avec moi. Ils font tout pour me mettre à l’aise, et mes futures belles-sœurs aussi. Hier, Noura m’a même aidée à cuisiner l’un de leurs plats préférés : le couscous aux boulettes de viande de bœuf. Ils ont vraiment adoré, et je me rends compte qu’Aymen avait raison à leur sujet, sa famille n’est pas compliquée. Aujourd’hui, Aymen et moi allons visiter la ville, et j’ai hâte. Lorsque je me réveille, il dort encore. Je monte sur lui et lui tire le bout du nez. Il ouvre aussitôt les yeux et me donne une tape sur les fesses. Il aime trop ça.
Aymen : À chaque fois que tu feras une bêtise, tes fesses vont subir, ma chérie.
Il me serre contre lui.
Moi (boudant): C’est ça, dis plutôt que tu en profites pour toucher ma chose.
Aymen : Ta chose ? Ça a été créé par Dieu pour moi et personne d’autre, bébé. Je veux mon bisou du matin.
Moi : Je ne te donne rien.
Je veux me lever, mais il me renverse en dessous de lui et m’embrasse . Je ne peux résister à ses délicieuses lèvres, alors nous nous embrassons comme des fous jusqu’à l’épuisement.
Aymen : Je t’aime, bébé, n’en doute jamais.
Il me caresse le visage.
Moi : Je t’aime encore plus. Merci pour ces beaux moments que nous passons ensemble.
Aymen (souriant) : Mais de rien, ma p’tite dame. Je t’ai déjà dit que je suis dans ta vie juste pour te donner le sourire. Maintenant, allons prendre une douche. Aujourd’hui, je serai ton guide.
Il se lève.
Moi : Alors, j’aurai le plus beau des guides touristiques.
Je le suis dans la douche. Quelques minutes plus tard, nous descendons où toute la famille est déjà attablée pour le petit-déjeuner. Sa mère nous propose de prendre au moins du thé avant de partir, ce que nous faisons. Nous commençons notre visite par la Basilique Notre-Dame d’Afrique, un lieu chrétien, puis le Jardin d’Essai du Hamma, et enfin le Fort Santa Cruz. Ces endroits sont vraiment magnifiques. Nous prenons des photos de couple et nous amusons comme des enfants. Les gens nous disent même qu’on forme un joli couple. Pendant ce temps, certaines femmes n’arrêtent pas de regarder mon Aymen. Oui, mon homme. Je n’hésite pas à leur montrer que je suis sa femme, la seule, d’ailleurs.Mais dans l’ensemble, j’adore la visite de ces endroits magnifiques. Ce que j’aime encore plus, c’est de les découvrir avec lui, l’homme de ma vie. Je ne doute plus, c’est le meilleur. Je ne sais pas ce que la vie nous réserve, mais je prie pour ne jamais perdre cet homme.
Aymen : Chérie, tu aimes ce que tu vois ?
Il fixe les vagues qui se déchaînent devant nous. Oui, nous sommes à la plage, moi dans les bras d’Aymen, qui m’enlace tendrement.
Moi : Oui, mon cœur, en soirée, c’est vraiment beau à voir.
Aymen : Je suis content que tu aimes. Tu sais que je t’aime beaucoup, non ?
Moi : Oui, je le sais, chéri.
Je me retourne vers lui et l’embrasse brièvement.
Aymen (me fixant dans les yeux) : Un homme amoureux n’est pas tout à fait complet tant qu’il n’est pas marié. Et toi, mon cœur, tu sais que je t’aime plus que ma vie. C’est pourquoi j’aimerais me réveiller chaque jour à tes côtés, partager chaque moment de ma vie avec toi. Je voudrais que tu sois la mère de nos futurs enfants, celle qui les éduquera et les guidera. Surtout, je veux que tu sois la reine de mon royaume. Je veux t’avoir à mes côtés dans les bons et les mauvais moments de ma vie. Je ne suis pas l’homme le plus parfait du monde, mais je sais qu’à tes côtés, je le serai. C’est pourquoi, Mlle Rita Akakpo Dupont, me feriez-vous l’honneur de devenir ma femme, ma première dame, afin que je sois un homme complet ?
Il met un genou à terre et sort un écrin de sa poche, qu’il ouvre devant moi. Je ne peux m’empêcher de pleurer de joie, car je ne m’attendais pas à cela. Vraiment, cet homme est imprévisible, et je l’aime, oui, je l’aime plus que tout.
Moi : Oui, oui, bébé, j’accepte d’être ta femme. Je t’aime.
Je lui tends mon doigt, sur lequel il glisse une bague incrustée de diamants. Il m’embrasse la main avant de se lever et de m’embrasser. Nous nous embrassons comme si nos vies en dépendaient. Une demande en mariage sur la plage au coucher du soleil… C’était mon rêve, et voilà qu’il l’accomplit. Comment l’a-t-il su ? Sûrement maman lui en a parlé.
Aymen : Merci beaucoup, chérie, je t’aime, je t’aime.
Il me soulève et me fait tournoyer en l’air.
Moi (riant) : Arrête, bébé, fais-moi descendre, s’il te plaît.
Aymen : Ok, mon cœur.
Il me repose doucement avant de m’embrasser à nouveau. Nous marchons un peu sur la plage avant de prendre le chemin de la maison. J’ai hâte d’envoyer la photo de ma bague à Nessa et Joyce.
France** (Nantes)
~ John Kouamé ~
Deux semaines plus tard
Il y a deux semaines, nous avons appris que ma mère souffre d’une insuffisance rénale sévère et qu’elle a besoin d’une greffe de rein. Dans son cas, vu son âge, c’est la seule option. Les résultats du test de compatibilité ont été négatifs pour mon frère et moi, mais pas pour Aïda. Elle veut lui donner un de ses reins, mais je ne suis pas totalement d’accord à cause du comportement qu’a toujours eu ma mère envers elle. Elle est prête à faire un si grand sacrifice uniquement pour moi, par amour pour moi, et je me dis que même tout l’or du monde ne suffirait pas pour lui dire merci .Aïda ne voulait pas que maman sache qu’elle est la donneuse, mais j’ai été obligé de lui dire en voyant la manière dont elle la traitait encore, même à l’hôpital, alors qu’elle voulait juste être courtoise et compatir à sa douleur. Hier, nous sommes arrivés à Nantes, car c’est ici que se fera l’opération. Nous sommes actuellement au CHU de Nantes, l’un des meilleurs hôpitaux reconnus pour la transplantation rénale. Les enfants ont été confiés à ma belle-famille en attendant notre retour en Côte d’Ivoire. Au début, ils ne voulaient pas que leur fille fasse cela, mais elle les a convaincus, je ne sais comment. Je sais juste qu’une fois ce moment derrière nous et qu’elle ira mieux, je l’épouserai dans les prochains mois. J’étais perdu dans mes pensées, avec mon père à mes côtés, lorsqu’un infirmier s’approche.
L’infirmier : Monsieur, la patiente veut vous voir avant d’entrer en salle d’opération. Suivez-moi.
Mon père : Mon fils, vas-y, moi je vais voir ta mère.
Moi : D’accord.
Je suis l’infirmier jusqu’à la chambre où se trouve l’amour de ma vie, en attente de l’opération. Lorsque je pénètre dans la chambre, elle me sourit chaleureusement.
Moi : Mon amour, tu es sûre de ta décision ? Écoute, je ne suis toujours pas ...
Aïda : Chut, mon cœur. Si c’était toi, je suis sûre que tu aurais fait la même chose, alors ne t’inquiète pas.
Elle me caresse le visage.
Moi : Si tu savais combien je t’aime .
Je l’embrasse tendrement.
Aïda : Moi aussi, mon amour. S’il te plaît, prends soin de mes enfants s’il m’arrive quelque chose…
Moi : Hey, ne dis pas ça. Tout ira bien pour vous, j’ai confiance. Tu me reviendras en bonne santé, et ensuite, nous pourrons nous marier et avoir des tonnes de bébés.
Aïda (souriante) : Tu en veux combien ?
Moi : Au moins huit !
Je ris en voyant sa tête.
Aïda : Sans souci, nous en aurons autant que tu veux, mon chéri.
Elle caresse mes lèvres. Nous nous embrassons encore une fois avant de continuer à discuter en attendant l’heure de l’opération. Trente minutes plus tard, c’est le moment pour elles d’entrer en salle d’opération. Je parle avec ma mère aussi, pour lui donner du courage et lui demander de revenir en bonne santé.
Moi : Aïda, je t’aime.
Elle est déjà en train d’être conduite vers la salle d’opération. Elle m’envoie un baiser volant avec sa main droite. Je sens que les quatre prochaines heures vont être difficiles pour moi. Je m’assois à côté de mon père, qui est vraiment fatigué avec tout ce qui s’est passé ces derniers jours.
Moi : Tout ira bien, papa. Ayons confiance en Dieu.
Je lui touche l’épaule.
Papa : Tu as raison, mon fils.
Moi : Reste ici, je vais te chercher du café et appeler Oumar pour voir comment ça se passe là-bas, à la maison.
Papa : D’accord, mon fils.
Je le laisse là et me dirige vers le restaurant de l’hôpital…!