Littérature > Romance

ÉPRISE DE MON GARDIEN

12 mars 2025 - 15 Minutes

CHAPITRE 23

Aymen yeuchhh! 

  • Rita l'idiote
  • Aymen et sa menace

~ Rita Akakpo Dupont ~
~ Quatre mois plus tard ~
Ayant fini plus tôt aujourd'hui, je décide d'aller passer la soirée avec mon homme. Dès mon arrivée, comme d'habitude, je lui prépare à manger, puis nous passons à table après une bonne douche ensemble. Tout semble aller parfaitement entre nous, même si parfois, je me demande si ce bonheur n'est pas un rêve dont le réveil risque d'être brutal.
Aymen : Bébé, tu sais que je t’aime ?
Moi : Oui, et moi aussi, mon amour. J’ai envie de rencontrer toute ta famille, chéri.
Aymen : Sans souci, très prochainement, nous irons en Algérie. D’ailleurs, mon frère a hâte de te rencontrer. Il veut te voir en personne pour te remercier de m’avoir mis à terre.
Moi: Ha ha. Tu lui as parlé de moi comment, même ?
Aymen : Je lui disais tout ce que tu me faisais, non ? Et disons que c’est lui qui m’a aidé à m’approcher de toi. Bref… et si on pensait plutôt à faire de jolis bébés aussi ? 
Il trace une ligne invisible sur mon ventre.
Rita : Euh… tu ne crois pas que c’est trop tôt pour ça ? Je veux dire que…
Aymen : Je sais que tu as peur, mon amour, mais ne t’inquiète pas. Nous allons attendre le temps qu’il te faut. Sache que je suis là et que rien n’arrivera à notre bébé si tu tombais enceinte. D’ailleurs, si ce n’est pas encore fait après tout ce que j’ai versé en toi…
Moi (perdue dans mes pensées): J'espère qu'il a raison et que cette fois-ci, je ne perdrai pas mon bébé. Je ne suis pas sûre de m'en remettre si cela arrivait à nouveau. J'ai tellement peur de l'accouchement après ce qui s'était passé lors de ma première expérience.
Aymen (me touchant) : Bébé, tu es là ?
Moi : Oh… oui, désolée, je pensais à une affaire.
Aymen : Ah, là, je ne suis pas d’accord, mon cœur. Quand tu es avec l’homme de ta vie, le plus beau de toute la planète, tu ne devrais pas penser à tes dossiers. Je dois être le seul à qui tu penses à chaque instant, chaque moment, chaque minute et chaque seconde de ta vie.
Moi (riant) : C’est ça…
Je l’embrasse. Et , nous nous embrassons longuement avant de nous séparer, essoufflés. Il me donne une tape sur les fesses.
Moi : Aouchhh !
Aymen : Tu sais ce dont j’ai envie là maintenant ? 
Il me fixe avec désir.
Moi (souriant) : J’ai ma petite idée, mais dis-moi, tu n’es jamais fatigué, toi ?
Aymen : De te faire l’amour ? Jamais ! Je me sens renaître à nouveau lorsque je suis au fond de toi, surtout quand j’appuie sur tes popotins.
Il m’embrasse de nouveau, et je me retrouve au-dessus de lui lorsque, soudain, la voix d'une personne non invitée résonne.
Voix (acclamant) : Donc c’est ici que tu te caches avec ta nouvelle maîtresse, Wilfried ?
En entendant cette phrase, je me redresse immédiatement, mon cœur tambourinant dans ma poitrine.
Aymen (surpris) : Aïcha, tu fous quoi chez moi ? Et d’ailleurs, qui t’a donné mon adresse ?
Aïcha : Je suis chez moi également, car après tout, c’est ma maison vu que je suis ton épouse.
Mon souffle se coupe.
Moi (tremblante) : Quoi… ? Tu… tu m’expliques ce qui se passe ici, Koné ? 
Les larmes me montent aux yeux.
Aïcha (riant) : Tu veux qu’il t’explique quoi, espèce de pute ? Tu es sa…
Aymen : Tais-toi, Aïcha, sinon je risque de te faire mal ! (Il me regarde.) Écoute, mon amour, ce n’est pas ce que tu crois. C’est elle, mon ex-femme, celle qui m’a trompé et a tué mon enfant derrière mon dos.
Je reste figée, sous le choc.
Aïcha : Mais bébé, ce sont mes erreurs du passé. Dieu même ne veut pas qu’on se sépare, c’est pourquoi le divorce n’a pas été prononcé.
Aymen (criant) : Tu es tombée sur la tête, non ? Je t’ai répudiée trois fois, comme le veut votre religion, donc tu n’es plus ma femme ! Sors de chez moi maintenant avant que je m’énerve !
Des larmes coulent déjà sur mes joues.
Aïcha : Je m’en vais, mais ce n’est pas fini… Et toi, sale garce, tu ferais mieux d’aller chercher ton homme, car celui-là est déjà pris, espèce de pu… aïe !
Aymen vient de lui empoigner le bras sauvagement et la conduit de force vers l’extérieur avant de la jeter dehors et de claquer la porte violemment. Je commence immédiatement à ranger mes affaires dans mon sac.
Aymen (surpris) : Mais bébé, que fais-tu ?
Moi : Je rentre chez moi, vu que je suis la maîtresse d’un homme marié, à ce qu’il paraît… Je ne vais plus supporter qu’on me traite de pute.
Aymen (me tenant contre lui) : Mon amour, je te jure que ce n’est pas ce que tu crois…je suis…
Moi(me dégageant) : Tu quoi, hein ? (les larmes coulant sans retenue.) Je pensais que tu étais différent des autres, mais après tout, vous êtes tous pareils . Je me suis laissée séduire par toi et voilà les conséquences. Qu’est-ce qui m’a même pris de penser que je pouvais être aimée et être heureuse avec celui que j’aime ? (Je renifle bruyamment et prends mon sac) Bref, je ne vais pas pleurer… Plus jamais. Va au diable, Wilfried Aymen Saïdi Koné !
Je me dirige vers la porte, prête à partir.
Aymen (énervé) : Écoute-moi bien, Rita, si tu oses franchir cette porte, alors mets une croix définitive sur nous .
Je reste figée, ma main sur la poignée, mon cœur battant à tout rompre.
Aymen : Je n'ai pas traversé tout ça pour te perdre à cause d’un malentendu. Je pensais que tu me faisais confiance, mais j’ai dû me tromper. Tu crois que la vie de couple doit être parfaite et qu’on doit fuir dès qu’un petit problème survient ? Oui, je sais, tu as souffert dans le passé, mais moi, je ne suis pas comme les autres. Si je ne voulais rien de sérieux avec toi, tu crois que j’aurais abandonné tout ça, ma vie, mes affaires, pour être à tes côtés ? Pour dormir sur un matelas dur, à la dure, alors que j’ai des maisons où je pourrais dormir confortablement.
Il marque une pause avant de continuer .
Aymen : Je ne comprends pas pourquoi cette femme dit que notre divorce n’a pas été prononcé. Peut-être qu’elle ment juste pour semer le doute. Mais mes avocats m’ont dit qu’après que j’aie signé les papiers il y a trois ans, tout serait réglé. Après ça, je suis parti pour l’Allemagne, deux ans à organiser le siège de mon entreprise là-bas. Je n’ai pas cherché à savoir plus, mes avocats m’ont toujours donné raison. Et puis, je l’ai répudiée, c’est juste qu’il fallait régler la question devant la loi. C’est fait, j’en suis sûr. Bref, fais ce que tu veux, la balle est dans ton camp. Mais si tu choisis de partir, oublie-moi, parce que moi, je ne reviendrai jamais vers toi.
Je l'entends se retourner , alors que mon cœur bat fortement dans ma poitrine.


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Moi (dans mes pensées) : Je ne peux pas partir. Pas maintenant. J’aime cet homme comme je n’ai jamais aimé personne. Et il a raison. Pourquoi se laisser humilier si ce n’est pas ce qu’il veut ? Il est resté malgré tout ce que je lui ai fait traverser. Je me fous de cette femme, de ce qu’elle dit. C’est à moi qu’il appartient. Je suis sa femme, pas une simple maîtresse. Et ce divorce, s’il n’est pas prononcé, je vais l’aider à l’avoir. Si elle ment, je vais découvrir la vérité.
Moi (me retournant): Bébé ?
Aymen se retourne aussitôt, l’inquiétude lisible dans son regard.
Moi : Je suis désolée…
Je me précipite dans ses bras, et il me serre aussitôt contre lui, comme s’il avait craint que je disparaisse à nouveau.
Aymen : Je t’aime… Je t’aime tellement. Ne pense plus jamais à me quitter, sinon j’en crèverai.
Ses lèvres trouvent mon visage, m’embrassant avec une douceur désordonnée, presque désespérée.
Moi : Plus jamais…tu es à moi, uniquement à moi, et je t’aime comme une folle. Peu importe ce que cette femme cherche, elle devra me passer sur le corps avant de t’avoir.
Aymen : Ça, c’est mon amour. Mais je dois quand même contacter mon avocat pour éclaircir cette histoire. J’aurais dû le faire bien avant…
Moi (le coupant): On verra ça plus tard . Pour l’instant, occupe-toi de ta patronne sauvage
Je fais glisser ma robe, la laissant tomber à mes pieds, exposant mon corps à son regard affamé. Son souffle se coupe, et ses yeux s’assombrissent immédiatement. Il ne réfléchit pas mais m’attrape par la taille et m’assoit sur la table à manger, écartant mes jambes sans la moindre hésitation. Ses lèvres capturent les miennes, avides, tandis que ses mains glissent sur ma peau, brûlantes de désir.
Aymen : Tu me rends fou…
Sa bouche descend, ses lèvres se referment sur mon sein, ses dents le mordillant doucement avant qu’il ne l’engloutisse entièrement. Mon corps répond immédiatement, une vague de chaleur m’envahissant alors qu’il pince mon autre téton entre ses doigts. Mes soupirs se transforment en gémissements incontrôlés lorsqu’il descend plus bas, sa main explorant mon intimité à travers mon string qu’il pousse de côté sans attendre. Ses doigts glissent en moi, lentement d’abord, avant d’accélérer, déclenchant un frisson qui me fait trembler.
Moi : Oh putain… Aymen…
Je me cambre sous l’intensité du plaisir, agrippant ses épaules alors que ses doigts me torturent délicieusement.
Aymen : Ce soir, je ne serai pas doux, chérie…
D’un geste rapide, il m’ôte ma dernière barrière de tissu avant d’ouvrir son pantalon, libérant son sexe dur et prêt à me prendre. Il me retourne et me plaque contre la table avant de s’enfoncer en moi d’un coup sec. Un cri de plaisir m’échappe tandis qu’il entame des va-et-vient profonds et puissants, me possédant avec une fougue incontrôlable.
Moi (gémissant): Oh merde… c’est trop bon…
Aymen attrape mes cheveux et me tire légèrement en arrière, son souffle brûlant effleurant ma nuque.
Aymen : Dis-moi encore que tu ne partiras plus…
Moi : Non… plus jamais…
Il accélère, me frappant de plaisir à chaque coup de reins, m’envoyant dans un état second où seul son corps contre le mien compte. Mon ventre se contracte, la tension monte dangereusement jusqu’à ce que je bascule dans un orgasme dévastateur qui me fait crier son nom.
Aymen grogne en se libérant à son tour, ses doigts s’enfonçant dans ma peau tandis qu’il me remplit en profondeur. Il reste en moi un instant, le front posé contre mon dos, avant de se redresser et de m’attirer contre lui pour un baiser languide.
Aymen : Je t’aime, mon ange.
Moi : Moi aussi, bébé.
Sans un mot de plus, il me porte jusqu’à la chambre, où la nuit est loin d’être terminée…

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~ Aymen Wilfried Saïdi Koné ~
Le lendemain matin
Je me réveille avec ma petite femme dans mes bras. Elle dort encore, paisiblement, comme un bébé. Je jette un œil à l’heure : 12 h. Merde, on a trop dormi. Je dois appeler mon avocat pour éclaircir cette histoire qu’Aïcha a lancée hier. Alors que je m’apprête à me lever, madame resserre son étreinte autour de moi.
Rita(d'une voix enrouée par le sommeil) : Tu vas où, mon amour ? 
Moi(déposant un baiser sur son front) : Chérie, je vais me soulager, je reviens. 
Rita : D’accord, mais il est quelle heure ?
Moi : Il est midi, ma belle.
Rita (criant) : Quoi ?! 12 h ?! Comment j’ai pu dormir autant, merde !
Elle sort du lit précipitamment.
Moi (riant) : Ha ha, calme-toi, bébé, il n’y a pas le feu. Ça tombe bien, aujourd’hui c’est samedi et comme tu fais toujours une demi-journée, tu vas rester ici et prendre soin de ton homme. 
Je me dirige vers la salle de bain.
Rita : T’es un sorcier, Aymen, tout ça, c’est ta faute ! Comment peut-on maltraiter l’enfant des gens comme ça ?! Tu m’as laissée dormir à 5 h du matin seulement ! 
Elle entre dans la douche en râlant.
Moi (riant ): Comment veux-tu que je dorme alors que je dois te faire des bébés ? 
Rita (riant aussi) : C’est ça ! T’as intérêt à ce qu’ils soient aussi beaux que leur père, vu comment tu me fatigues à chaque fois que tu en as l’occasion !
Moi : Ne t’inquiète pas, toi, tu es sublime, et moi, je suis beau, donc nos enfants seront parfaits, c’est sûr. Et si…
Rita (criant en le coupant) : Non ! Je suis fatiguée ! 
Elle laisse tomber sa robe de nuit et entre dans la baignoire. Aussitôt, mon corps réagit. Mon sexe se tend instinctivement en la voyant ainsi.
Moi (murmurant à moi-même) : Calme-toi, mon soldat, on n’a pas la permission de tirer.
Je la rejoins dans la baignoire pour l’aider à prendre sa douche. Une fois propres et habillés, je prends mon téléphone et appelle mon avocat. Il est temps de clarifier cette histoire. Je mets le haut-parleur pour que Rita entende aussi.
Moi : Allô, bonjour maître Robert, j’espère que vous allez bien ?
Maître Robert : Bonjour, monsieur Koné. Je vais bien, et vous ?
Moi : Ça va aussi. En fait, si je vous appelle, c’est pour avoir des éclaircissements sur mon divorce passé. Il a bien été prononcé, non ?
Maître Robert : Oui, même si cela n’avait pas été facile avec votre ex-femme qui refusait de signer. Mais après notre proposition, elle a fini par céder, et quelques mois plus tard, le divorce a été officiellement prononcé. J’avais essayé de vous appeler pour vous informer, mais vous étiez injoignable peut-être à cause de votre déplacement en Allemagne. J’ai donc laissé l’information à votre assistante personnelle. Pourquoi cette question ?
Moi : Non, rien, juste pour vérifier un truc. Merci bien et bon week-end à vous.
Maître Robert : Passez une bonne journée, monsieur Koné.
Moi : À vous aussi. 
Je raccroche et fixe Rita.
Rita ( se glissant dans mes bras): Donc cette sorcière avait menti hier… 
Moi : Et oui. Et madame, qui voulait déjà me quitter pour un malentendu ! 
Rita (faisant les yeux doux) : J’en suis désolée, mon cœur . 
Moi : Hm… c’est bon, mais maintenant j’ai faim. 
Je l’embrasse sur le nez.
Rita : Laisse-moi te préparer quelque chose ! 
Elle me tire hors de la chambre. Nous allons ensemble à la cuisine et préparons des pâtes.Après le déjeuner, je décide qu’on aille chez sa mère. J’ai envie de parler avec elle en privé pour avoir quelques idées sur la manière dont je vais demander Rita en mariage. Et oui, je veux officialiser les choses. Mais avant cela, nous irons en Algérie dans une semaine voir mes parents. Je n’ai pas encore abordé le sujet avec Rita, mais je suis certain qu’elle voudra m’accompagner. Après tout, elle-même veut les rencontrer...


                   ~ Aïda Sidibé ~
Cela fait quelques mois maintenant que John m’a faite sa demande officielle. Il en a parlé à sa famille, qui était contente, sauf sa mère bien sûr. Cette femme malgré que j’aie refusé de porter plainte contre elle après que nous ayons appris, grâce à l’enquête sur l’incendie de ma boutique, qu’elle en était l’auteure, John est toujours fâché contre elle et ne lui parle plus. Malgré tout ce que je dis, il reste campé sur sa décision.
Mes cours évoluent bien, et j’ai rouvert une nouvelle boutique de vente de pagnes, bazin, sacs et autres accessoires utilisés par les femmes. Grâce à Dieu, les affaires marchent bien. Il y a une semaine, John m’a amenée visiter une maison qu’il compte acheter pour notre vie commune après le mariage. Cet homme est un ange descendu du ciel pour moi. Il se comporte comme un véritable père pour mes enfants, qui l’aiment aussi, et d’ailleurs, les deux l’appellent papa depuis fort longtemps. Je n’ai plus eu de nouvelles d’Ibrahim depuis sa menace de la dernière fois, et tant mieux. J’espère que là où il est, il souffre assez bien.
Actuellement, nous sommes à table, dans l’appartement de John, en train de manger avec les enfants, qui se querellent quelques fois.
Samira : Papa, nous irons au parc demain, stp ? ( en lui faisant des yeux doux.)
John : Bien sûr que oui, princesse. 
Il lui sourit.
Moi : N’oublie pas que tu as beaucoup de devoirs pour le week-end.
Samira : Oui, maman, je vais commencer ce soir après le dîner.
Mon fils (intervenant) : Moi, je veux un p’tit frère avec qui jouer au foot, papa et maman.
Hein ? Qu’est-ce qu’il veut ?
Moi : Euh… mon chéri, tu sais…
John (me coupant) : Champion, ne t’inquiète pas. Très bientôt, tu auras un p’tit frère, car papa et maman y travaillent déjà. 
Il me fait un clin d’œil.
Lui : Youpi ! Samira ne joue qu’à la poupée et elle m’oublie.
Samira : C’est faux !
Lui : Si si !
Et ça recommence… C’est toujours le p’tit là qui provoque sa sœur, hein.
John : Calmez-vous, mes chéris, sinon papa ne va plus vous donner le cadeau qu’il a acheté pour vous en rentrant du travail.
Lui : Un cadeau ? Youpi ! Je peux avoir le mien maintenant ? 
John : Bien sûr que oui. 
Il se lève, mais son téléphone sonne. Il le prend et décroche pendant que je le regarde avec amour. Je m’inquiète lorsque son visage change d’expression.
John( inquiet) : Quoi ? Que s’est-il passé ? 
Moi (murmurant) : Il y a quoi ?
Il me fait signe de la main, mais je sens qu’il a reçu une mauvaise nouvelle. Il raccroche après avoir su ce qu’il arrivait.
John : Mon amour, je dois me rendre à l’hôpital de toute urgence. 
Il prend les clés de sa voiture.
Moi ( en me levant): Mais il se passe quoi ? 
John : Ma mère a été admise à l’hôpital il y a quelques heures, apparemment, elle ne va pas bien. J’y vais la voir, car mon père est anéanti. Stp, prends soin des enfants. Je vous aime. (
Il nous embrasse avant de sortir. Il faut que j’aille le soutenir. Pendant qu’ils mangent, j’appelle ma sœur pour qu’elle vienne rester avec eux afin que je puisse me rendre à l’hôpital. Une heure plus tard, je me mets en route après avoir demandé le nom de l’hôpital à John, qui avait une voix brisée au téléphone. J’en suis sûre maintenant qu’il se passe quelque chose. Lorsque j’arrive à l’hôpital, je tombe sur ma future belle-famille, dont chacun a un visage triste. En m’approchant de John, celui-ci me prend immédiatement dans ses bras en larmes.
Moi(en le serrant contre moi) : Bébé, calme-toi. Qu’est-ce qui se passe ? 
John(d’une voix brisée) : Ma mère… elle ne va pas bien… Les examens ont révélé qu’elle avait une insuffisance rénale sévère… 
Moi ( tentant de le calmer): Oh, je suis désolée, mon amour…mais sois fort, elle ira mieux avec les traitements, j’en suis sûre. 
Je m’approche de mon beau-père, qui est dans le même état. Cet homme gentil ne va pas bien.
Moi : Papa, je suis sûre qu’elle ira mieux avec les traitements, grâce à Dieu, alors ayez foi. 
Je m’abaisse à son niveau.
Beau-père(tristement) : Ma fille… Je ne veux pas vivre sans ma femme… J’ai peur qu’elle s’en aille en me laissant dans la tristesse… J’aurais dû l’envoyer à l’hôpital plus tôt lorsqu’elle avait commencé à se plaindre…)/
John : Papa, je suis sûr que tout ira bien, alors essaie de rester calme pour ne pas faire monter ta tension. D’ailleurs, personne ne se doutait qu’elle avait quelque chose de ce genre, vu qu’elle allait bien physiquement.
Un homme en blouse s’approche de nous.
Oumar : Quelles sont les nouvelles, docteur ?
Docteur : Eh bien, nous devons effectuer une greffe de rein pour elle si nous voulons qu’elle vive longtemps, vu son âge avancé. Son cas est déjà trop avancé. Il y a aussi la dialyse, mais le greffon est plus sûr.
John : Et pouvons-nous avoir un rein fonctionnel si tôt ?
Docteur : C’est ça le problème. Beaucoup sont déjà en attente pour un greffon, donc ce n’est pas très sûr. Mais nous avons quand même mis son nom sur la liste. Cependant, l’un des membres de votre famille peut effectuer le test de compatibilité et, s’il ou elle veut, peut faire don de son rein.
John : Et il n’y a aucun risque après pour le donneur ?
Docteur : Aucun problème si la personne suit bien les instructions après l’opération. De plus, vous pouvez mener une vie normale et en bonne santé avec un seul rein fonctionnel.
John : Je veux effectuer le test alors. Je suis prêt à faire don d’un de mes reins pour permettre à ma mère de vivre normalement.
Je n’ai jamais eu aucun doute sur le fait que John aime sa mère, et en voilà la preuve. Je vais également faire ce test. On ne sait jamais.
Moi : Docteur, si je faisais le test et que j’étais compatible pour le don, pourrais-je mener une grossesse en toute sécurité dans le futur ?
Docteur : Oui, madame. Le don d’un rein n’empêche pas de donner la vie et n’augmente pas les risques lors d’une future grossesse.
John (intervenant) : Ah non non, tu ne vas pas faire ce test !
Moi : Écoute chéri, je suis prête à le faire pour toi…
John : Je sais bébé, mais tu n’es pas concernée…
Moi : Donc, tu insinues que je ne suis pas un membre de la famille ? J’ai compris. 
Je lui tourne le dos, mais il m’arrête en me prenant dans ses bras.
John : Ce n’est pas ça, bébé juste que ma mère n’a jamais voulu de toi…
Moi : Chut ! Personne ne m’oblige à rien. Je veux le faire pour toi .
John : D’accord, bébé… Merci.
Il m’embrasse. Toute la famille me remercie de penser à faire le test. Quelques minutes plus tard, nous accompagnons le docteur pour les examens . J’espère que l’un d’entre nous sera compatible…!