Insane love
Tome 2
Chapitre 20, part 1
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Elle détourne le regard, fuyant ma question. Mais je n’ai pas besoin de mots pour comprendre. Je vois la tempête en elle, ce combat invisible entre ce qu’elle ressent et ce qu’elle croit être juste.

Je m’approche doucement, prenant soin de ne pas la brusquer, et m’assois à côté d’elle.
— Linda, regarde-moi.
Elle reste immobile, se tendant légèrement. Je pose ma main sur la sienne, un simple geste, mais elle la repousse aussitôt, comme si mon contact la brûlait.
— Je sais que tu ne me connais pas vraiment, mais je suis là. Pour écouter, sans juger. Parfois, parler à un inconnu est plus facile qu’à quelqu’un de proche.
Elle relève la tête et plante son regard dans le mien, un sourire amer au coin des lèvres.
— Pourquoi je te parlerais, Vincent ?
— Parce que tu en as besoin. Et moi, je suis prêt à t’écouter.
Elle secoue la tête, se lève soudainement, comme si un éclair de lucidité venait de la traverser.
— J’ai laissé ma fille seule. Je dois rentrer.
Je sens qu’elle m’échappe. Et je ne peux pas la laisser partir comme ça.
— Linda… Quand est-ce que tu as pensé à toi, juste une fois ? Je sais que ta fille compte plus que tout, mais crois-tu qu’elle serait heureuse de te voir dans cet état ? Tu portes tout sur tes épaules, mais ce soir, laisse-moi être celui qui allège ton fardeau.
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Elle reste figée, ses traits crispés par l’indécision. Je vois son combat intérieur, la bataille qu’elle livre contre elle-même.
— Et si je parle… Qu’est-ce qui me prouve que tu sauras garder ça pour toi ?
Je la fixe, le regard empreint de sincérité.
— Si j’ai pu résister à l’envie de t’arracher à ton mari, alors rien ne pourrait me faire trahir ta confiance.
Elle tressaille.
— Tu es…
— Une énigme ? Un homme intriguant ?
— Un insolent. Je suis plus âgée que toi.
L’âge… c’est ça, son dernier rempart ?
— Quelques années de plus, et alors ? Ce n’est qu’un chiffre. Tu es une femme magnifique, Linda. Ne laisse personne te faire douter de ça.
Elle me fixe, silencieuse. Je vois qu’elle lutte. Mais soudain, les mots jaillissent d’elle comme un cri étouffé.
— Mon mari m’a trompée… avec celle que je considérais comme une amie.
Un frisson me parcourt.
— Merde…
— Et comme si ça ne suffisait pas, sa saleté de fils a couché avec ma fille. Et moi, je me retrouve seule. Abandonnée.
Sa voix se brise, et l’instant d’après, elle éclate en sanglots.
Je ne réfléchis pas. Je me rapproche et l’attire contre moi.
— Ton mari est un imbécile, Linda. Et ta fille… elle est jeune. Elle a fait une erreur, comme on en fait tous à cet âge.
Elle tremble dans mes bras, secouée de spasmes, et s’agrippe à mon torse comme à une bouée de secours.
— J’ai perdu le contrôle de ma vie… Je ne sais même plus ce qui est réel ou faux.
Sa détresse me serre la poitrine.
— Écoute-moi. Peu importe à quel point tout semble s’effondrer, toi, tu dois rester debout. Tu n’es pas seule, Linda. Je suis là.
Elle renifle, la respiration saccadée.
— Pourquoi ? Pourquoi tu fais ça ?
Je lui relève doucement le menton pour qu’elle me regarde.
— Parce que je tiens à toi. Parce que je veux que, pour une fois, tu laisses quelqu’un prendre soin de toi. Juste ce soir… laisse-moi être cet homme.
Je plonge mon regard dans le sien, cherchant une réponse qu’elle-même n’ose pas formuler. Son souffle est court, tremblant encore sous l’émotion. Je pourrais la lâcher, lui donner l’espace dont elle croit avoir besoin… mais je n’en ai pas envie. Et je sais qu’elle non plus.
Mes doigts effleurent doucement sa joue, traçant une ligne invisible jusqu’à sa mâchoire. Elle ne recule pas. Son corps est toujours tendu, mais ce n’est plus de la résistance. C’est une attente fébrile.
— Linda… murmuré-je, ma voix légèrement rauque.
Elle ferme les yeux, comme pour s’interdire de céder. Mais quand je glisse une main dans sa nuque pour l’attirer doucement vers moi, elle ne résiste pas. Nos souffles se mêlent, l’air devient électrique.
— Dis-moi de m’arrêter, soufflé-je contre ses lèvres.
Elle rouvre les yeux, et ce que j’y lis me fait perdre tout contrôle. Ce n’est plus du doute. C’est une fièvre contenue, une faim qu’elle refuse encore d’accepter.
Alors, je prends l’initiative.
Je capture ses lèvres avec une douceur trompeuse, un premier baiser hésitant, une invitation silencieuse. Mais dès que je la sens répondre, un feu s’allume en moi. Ma main s’ancre à sa taille et je la rapproche encore, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de place entre nous.
Elle gémit faiblement contre ma bouche, et ce son me rend fou.
Mes mains explorent lentement son dos, découvrant la chaleur de sa peau à travers le tissu. Je veux la sentir, la posséder, effacer toutes les blessures qu’elle porte encore en elle.
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Elle finit par céder complètement, ses doigts s’accrochant à moi, me tirant contre elle avec une urgence qu’elle ne tente même plus de masquer.
— Vincent… halète-t-elle entre deux baisers.
Ma main descend lentement, effleurant ses hanches, la courbe de ses cuisses. Elle frissonne, mais ne m’arrête pas.
Je brise le baiser, plonge mon regard dans le sien.
— Je veux t’entendre dire que tu me veux aussi.
Elle mord sa lèvre, son souffle erratique. Son silence est un supplice, mais quand elle parle enfin, c’est un murmure fiévreux qui me fait perdre tout contrôle :
— Oui…
C’est tout ce qu’il me fallait.
Je la soulève sans effort, ses jambes s’enroulant autour de ma taille. Nos baisers deviennent plus sauvages, plus affamés. Je la porte jusqu’à la chambre, sans jamais rompre le contact.
Je la dépose sur le lit avec une lenteur calculée, savourant chaque seconde où son corps s’abandonne sous moi. Son regard brûle, son souffle est erratique, et quand je me redresse légèrement pour la contempler, elle frissonne.
— Tu es magnifique, Linda, soufflé-je en faisant glisser mes doigts sur son bras nu.
Elle ferme les yeux, frémissant sous mon toucher. Mes lèvres viennent frôler sa mâchoire, descendant lentement vers la peau tendre de son cou. Je la sens frissonner, se cambrer légèrement, son corps réagissant instinctivement à mes caresses.
— Vincent… murmure-t-elle, sa voix tremblante.
Je prends mon temps, savourant chaque réaction, chaque gémissement qu’elle tente d’étouffer. Mes mains explorent son corps, découvrant chaque courbe, chaque frisson. Je veux lui faire oublier tout le reste.
Je descends lentement, déposant des baisers brûlants le long de son décolleté. Ses doigts s’enfoncent dans mes cheveux, ses ongles effleurent ma nuque et m’arrachent un frisson de plaisir.
— Abandonne-toi à moi, Linda… juste ce soir, soufflé-je contre sa peau.
Elle rouvre les yeux, son regard noyé de désir et d’hésitation. Ce soir, il n'ya plus de retenue, encore moins de barrières.
Juste nous, consumés par un désir incontrôlable.