ÉPRISE DE MON GARDIEN
CHAPITRE 19
Joyce ma chouchou
- Joyce une bonne amie
~ Rita Akakpo Dupont ~
Je me réveille ce matin, le cœur léger et un sourire aux lèvres, blottie contre mon mignon gardien. Bon, je sais qu'il n'est pas un gardien, mais c'est en le croyant que j'en suis tombée amoureuse. En levant la tête, je le vois toujours endormi… du moins, c’est ce que je pensais jusqu’à ce que je l’embrasse et qu’il approfondisse immédiatement le baiser en glissant sa langue dans ma bouche. Nos lèvres s’accordent dans une danse douce et passionnée pendant que ses mains, comme toujours, trouvent refuge sur mes fesses. Je commence à croire qu'il les aime un peu trop. Lorsque nous nous séparons à bout de souffle, il me sourit tendrement.
Aymen (souriant ): C'est ce genre de réveil dont je rêve depuis le premier jour où je t’ai vue dans ce centre commercial, ma dame de fer.
Rita (caressant sa joue et sa barbe naissante) : Ah oui ? Tu es tout mignon au réveil , mon gardien adoré . Enfin, je peux le dire à haute voix.
Aymen (en déposant un baiser sur mon nez): Oui, ma jolie patronne.
Rita (en riant) : Comment était votre nuit, mon roi ?
Aymen (souriant ): Très bonne, ma reine, surtout que je l’ai passée dans les bras de ma petite femme, dit-il avant de m’embrasser encore.
Rita (en voulant me lever) : Huh, c’est bon chéri, il faut que j’aille me laver. Je dois aller au cabinet aujourd’hui.
Mais monsieur ne l’entend pas de cette oreille et me tire doucement sur lui.
Aymen (en caressant mon dos): Ah, mon avocate… la meilleure de toutes d’ailleurs, j’ai un petit dossier à vous confier .
Rita (amusée) : Ah oui ? Je vous écoute, mon cher client, dis-je en effleurant son visage et en lui tirant légèrement le nez.
Il fait mine de vouloir me mordre les doigts en riant.
Aymen (d’une voix envoûtante) : En fait, il s'agit d'une femme sublime que j'aime beaucoup. J'ai tellement galéré pour l’avoir, et maintenant, je cherche une punition pour toutes les peines qu’elle m’a causées. J’ai tellement souffert, si vous saviez .
Rita (malicieuse) : Ah oui ? Je crois savoir comment vous pouvez le faire… approchez, dis-je en me penchant pour lui chuchoter quelque chose à l’oreille.
Aymen (souriant tout en mordillant mon cou) : Oh oui, je pensais à la même chose… Et si on s’y mettait maintenant ?
Rita (en riant avant de le pousser doucement et de sortir du lit): Hum… c’est ça, espèce de pervers, va !
Il éclate de rire en se levant à son tour.
Aymen : Je t’aurai tôt ou tard, future Madame Saïdi Koné.
Nous nous brossons les dents ensemble avant que je prenne ma douche la première, suivie de lui. Puis nous descendons et découvrons un délicieux petit déjeuner déjà prêt. Maman pense toujours à tout, je l’adore.
Sarah(souriante en nous voyant arriver, main dans la main): Bonjour, mes enfants
Nous ( en chœur ): Bonjour, maman, disons-nous avant de lui faire un bisou sur la joue.
Sarah (en s’installant): Asseyez-vous, je vous ai préparé un copieux petit déjeuner .
Nous prenons place et savourons ce repas dans une ambiance chaleureuse. Une fois rassasiée, je décide de déposer Aymen chez lui, puisqu’il n’avait pas pris sa voiture, avant de continuer vers le cabinet. Une fois arrivée, je salue tout le monde avec un grand sourire, mais leur réaction me surprend. Certains répondent, d’autres me fixent d’un air étrange. Peu importe. Rien ne pourra gâcher ma bonne humeur.
À peine assise, j’appelle mon homme , oui, mon mignon gardien est officiellement mon homme maintenant pour lui dire que je suis bien arrivée. On discute un moment avant qu’il ne doive raccrocher pour se plonger dans ses dossiers. Le soir venu, il vient me chercher pour un dîner dans son restaurant préféré. Un moment parfait… jusqu’à ce qu’il me raccompagne chez moi.
Rita (boudant) : Tu ne veux pas rester encore un peu ?
Aymen : J’aimerais bien, bébé, mais j’ai un dossier à boucler ce soir .
Il m'embrasse mon front avant puis les lèvres avant qu'on ne se sépare malgré moi.
***
Cela fait maintenant une semaine que je suis en couple avec Aymen. On y va doucement, mais il est tellement tendre et attentionné avec moi que j’ai l’impression de rêver. Pourtant, ces trois derniers jours ont été un peu compliqués . Son bras droit aurait profité de son absence pour détourner des fonds dans l’une de ses entreprises, et il s’occupe de tout remettre en ordre pour éviter la faillite. Je ne l’ai donc pas vu depuis trois jours. Heureusement, on s’appelle en vidéo chaque nuit, mais ça ne remplace pas ses bras ni ses baisers . Ce soir, j’ai décidé d’aller le voir après le travail. Peut-être que je pourrai lui tenir compagnie, voire même l’aider.
Mon téléphone sonne alors que je me replonge dans mes dossiers. Un sourire éclaire mon visage en voyant son nom s’afficher.
Rita(après décroché rapidement) : Salut, chéri !
Aymen (voix est fatiguée, mais toujours aussi douce ) : Coucou, bébé. J’espère que je ne te dérange pas ?
Rita : Bien sûr que non ! Mais toi, j’ai l’impression que ça ne va pas fort…
Aymen : Oui… peux-tu descendre, s’il te plaît ? Je suis devant ton cabinet. Il faut qu’on parle.
Son ton est grave, et ça me stresse aussitôt. Mon cœur rate un battement. Mon Dieu, j’espère que ce n’est rien de grave.
Rita : Oui, oui, donne-moi deux minutes.
Je range mes affaires, attrape mon sac et quitte mon bureau après avoir salué mon assistante. En sortant du bâtiment, j’aperçois sa voiture garée un peu plus loin. Son chauffeur descend et m’ouvre la portière. À peine suis-je montée que je tente de parler, mais Aymen me coupe en capturant mes lèvres pour un long et tendre baiser. Je soupire contre sa bouche, savourant ce moment qui m’avait tant manqué. Lorsqu’il relâche mes lèvres, il embrasse doucement mon front et caresse ma joue du bout du pouce.
Aymen : Que cela m’avait manqué…
Rita : Moi aussi…
Je me blottis contre lui, fermant les yeux un instant.
Aymen : Pas autant que moi.
Il marque une pause, et son ton devient plus sérieux.
Aymen : Bébé, j’ai quelque chose d’important à te dire.
Rita : Oui, je t’écoute.
Aymen : Je dois partir en voyage d’affaires en Espagne… ce soir.
Je me redresse aussitôt, les sourcils froncés.
Rita : Tu veux déjà me laisser ?
Aymen : Hey, calme-toi, ce n’est pas ce que tu crois. (Il attrape ma main, la serrant doucement.) Il y a un contrat urgent qui nécessite ma présence. Je ne peux pas y échapper.
Rita : Et tu rentres quand ?
Aymen : Dans deux semaines, chérie…
Deux semaines sans lui ?! Déjà que ces trois derniers jours ont été une torture , j'imagine les deux semaines .
Rita : Deux semaines sans te voir ?! Non, je ne vais pas supporter ça…
Il pose un doigt sur mes lèvres.
Aymen : Chut… Je te promets que ça passera vite. (Il marque une pause avant de sourire légèrement.) Ou alors… tu peux venir avec moi.
Oh, j’aimerais tellement ! Mais c'est impossible.
Rita : J’aimerais bien, mais maman a fait une baisse de tension hier. Je ne peux pas la laisser seule.
Je vois immédiatement son regard s’assombrir.
Aymen : Pourquoi tu ne me l’as pas dit ?
Rita : Parce que tu étais déjà préoccupé, et je ne voulais pas t’inquiéter encore plus. Et puis, ce n’est rien de grave.
Je repose ma tête sur son épaule. Il soupire légèrement avant de resserrer son étreinte autour de moi.
Aymen : Si je suis là, c’est parce que je veux passer la soirée avec toi avant mon vol.
Rita : D’accord, chéri…mais tu vas beaucoup me manquer.
Aymen : Toi aussi , mon cœur .
Il murmure ces mots avant de capturer mes lèvres à nouveau. Je me laisse aller, grimpant naturellement à califourchon sur ses cuisses. Mes bras s’enroulent autour de son cou tandis que ses mains glissent sur mon dos. Juste au moment où la température monte dangereusement, il met fin au baiser. Merde, j’aurais voulu qu’il me fasse l’amour, même là, dans la voiture.
Aymen (souriant): Évitons de faire une bêtise ici .
Moi : D'accord bébé.
Il me bisouille le nez puis appelle son chauffeur pour lui confier ma voiture avant de démarrer. Nous passons le début de soirée ensemble : un dîner au restaurant, une balade, une glace partagée…jusqu’à ce que l’heure du vol approche. La séparation est difficile. J’ai l’impression qu’il m’abandonne. Pourtant, je finis par me faire une raison.
Après l’aéroport, je décide d’aller chez Vanessa. Je veux lui annoncer moi-même que je suis en couple, avant qu’elle ne l’apprenne ailleurs. Quand j’arrive, elle est assise par terre, devant son ordinateur, complètement absorbée par son écran.
Rita : Bonsoir, ma puce.
J’enlève mes talons et m’assois à côté d’elle sur sa moquette toute douce.
Vanessa : Oh, ma chérie ! Je ne t’ai même pas entendue entrer.
Rita : Normal, tu étais absorbée par ton boulot.
Elle soupire longuement, visiblement épuisée.
Vanessa : Ce truc me donne des céphalées depuis trois jours… au point où je ne réagis même plus correctement quand Braun me prend comme un sauvage.
J’éclate de rire. Joyce a vraiment eu une influence sur elle !
Rita : T’es pas possible ! Je vois que ta cousine t’a contaminée avec son langage vulgaire.
Vanessa : Pardon, laisse-moi mes affaires là, ma co .
Rita (souriante) : Devine qui est en couple ?
Vanessa lève automatiquement la tête, les yeux ronds.
Vanessa : Non ?!
Rita (riant) : Si, si. J’ai retrouvé mon mignon gardien aux beaux yeux.
Vanessa crie et me saute dessus.
Moi (riant ) : Doucement rhorrr!
Vanessa : Ahhhhhhh, enfin !
Elle me chatouille sans pitié. J’éclate encore plus de rire et essaie de me dégager.
Rita : C’est… bon, s’il te plaît, Nessa !
Elle s’arrête enfin, me regardant avec malice.
Vanessa : Je comprends maintenant pourquoi ton visage brille ce soir. Dis-moi, vous avez déjà… hummm ?
Elle fait un geste suggestif avec les mains.
Rita (la fixant avec sérieux): Non, pas encore, mais ça ne saurait tarder. Et , oui je ne te dirai rien dessus le moment venu .
Vanessa (faisant une moue) : Hum hum… Ne me regarde pas comme ça, je veux juste savoir les techniques de mon beau-frère.
Rita : Non, oh ! C'est personnel! Mais il y a un truc qui me gêne , Nessa . C’est à propos de Joyce. Aymen lui plaisait et…
À ce moment précis, Joyce entre dans la pièce, un morceau de gâteau à la main.
Joyce : Roh, qui t’a dit qu’il me plaisait même ? Ne t’inquiète pas pour moi et profite de ton bonheur. Tout ce que tu voyais chez moi, c’était juste une mise en scène avec ton homme pour t’ouvrir les yeux et te faire comprendre que tu l’aimais.
J’écarquille les yeux, surprise.
Rita : Comment ça ?
Joyce : Je n’ai pas caché le fait que je voulais cet homme dans mon lit, mais c’était pour essayer d’oublier Henry qui m’a abandonnée. Je me disais que flirter avec ton gardien allait peut-être m’y aider, vu comment il était bien baraqué.
Je lève les yeux au ciel. Typique de Joyce.
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Joyce : En plus, le soir où je l’ai invité dans ce bar pour l’attirer dans mon filet, il a été clair qu’il ne pourrait jamais s’imaginer avec une autre femme, car son cœur était déjà pris, que ce que je voulais de lui n’était pas possible. Lorsque je lui ai demandé qui était cette femme, j’étais surprise d’entendre ton prénom, mais en même temps heureuse, car il parlait avec tellement de sincérité . Alors, je lui ai proposé mon aide pour te faire avouer tes sentiments, car il était très sûr qu’il ne t’était pas indifférent. C’est ainsi qu’ont commencé nos jeux pour te rendre jalouse, et ça marchait… jusqu’à ce que tu gâches tout en le faisant fuir.
Je me mords la lèvre. Bon sang, quelle idiote j’ai été.
Joyce : Après, il m’a appelée pour me remercier de mon aide, même si cela n’avait pas fonctionné. Mais je lui ai dit de ne pas se décourager, car si vous étiez vraiment destinés à être ensemble, vous finiriez par vous retrouver. Et voilà qui est fait.
Je baisse la tête, touchée par ses paroles.
Joyce : Rita, j’aimerais juste te demander de faire confiance à ton homme et d’oublier le passé, car celui-là est très différent fin il n'est pas comme les autres forcément . Prends-en grand soin, sinon une autre va te le piquer. Soyez heureux, et ne t’inquiète pas, je le vois juste comme un ami, ton mignon gardien, depuis ce soir-là.
Je souris légèrement, soulagée d’entendre ça.
Joyce (continuant): Malheureusement ou heureusement, malgré tout ce que je fais pour oublier Henry, rien ne marche. Cet imbécile n’a pas hésité à me larguer pour son ex alors qu’on avait nos projets de vie commune. Mais je compte bien me venger de lui.
Elle éclate en sanglots, et sans réfléchir, je la prends dans mes bras.
Rita : Chut ! Merci beaucoup.
Malgré tout ce qu’on peut dire, Joyce est une bonne fille, même si elle veut faire croire le contraire.
Vanessa : Hey, arrête de pleurer ainsi, tu veux faire du mal au bébé ou quoi ?
J’ouvre la bouche en O, sous le choc.
Rita : T’es enceinte ?!
Joyce : Oui, bientôt je vais fermer mon cinquième mois.
Elle remonte sa robe, révélant un joli petit ventre arrondi.
Rita : Mes félicitations ! Et merci d’avoir contribué à mon bonheur.
Joyce (souriant) : C’est rien, ça. J’ai vu comment tu avais souffert, et il était temps que tu sois heureuse. Mais ce n’était pas gratuit, hein ! Tu vas assurer mon alimentation pendant les trois prochains mois à venir.
Elle éclate de rire, et je secoue la tête en riant aussi.
Rita : Sans souci. Mais dis-moi, avec Henry, vous êtes réconciliés ? Ou il ne sait pas pour le bébé ?
Joyce : Non , nous ne sommes pas réconciliés, même s’il essaie de revenir dans ma vie en demandant pardon après avoir appris pour ma grossesse. Ma chambre est actuellement remplie de cadeaux de lui !
Elle rigole en levant les yeux au ciel.
Joyce : Mais je ne vais pas lui pardonner de sitôt. Il n’aurait pas dû laisser son ex se mettre entre nous. En plus, la fille là lui mentait, elle n’était même pas enceinte ! Et quand je pense que cet idiot m’a quittée pour retourner avec elle… Ko il veut donner un foyer à son enfant même s’il a été conçu dans l’ivresse. Tchrrumm !
Elle grommelle avant d’engloutir un morceau de gâteau.
Rita : Tu as vraiment raison ! Avec sa grosse tête là, on dirait une pastèque.
Vanessa (riant) : Et son gros nez, on dirait…
Joyce ( la coupant ): Eh mais, je ne vous permets pas d’insulter mon homme, hein ! Je suis la seule à le faire. Tchrrr.
Nous éclatons de rire toutes les trois. Je passe une excellente soirée avec elles avant de rentrer chez moi un peu . Après ma douche, alors que j’applique ma crème corporelle, mon téléphone vibre. Un appel vidéo d’Aymen. Je saute sur le téléphone pour répondre. Nous discutons pendant des heures, jusqu’à ce que je tombe dans les bras de Morphée, l’appel toujours en cours ...!