Insane love
Tome 2
Chapitre 18, part 2
Vincent 😂😂😂
Je suis perdue dans mes pensées quand soudain, des pas se rapprochent. Pris de panique, je me faufile au sous-sol et m'assois en silence sur le canapé. Je ferme les yeux, cherchant à calmer la tempête dans mon esprit.
Les morceaux de la conversation refont surface, tout s’éclaire : ma mère, avec le père de Marissa. Elle a trompé mon père, c'est évident. Et maintenant, je comprends pourquoi ils ont divorcé.
Les paroles de mon père résonnent en moi, claires comme jamais :
« Un jour, tu comprendras que ce n'est pas moi le méchant… »
Lui, il a tout supporté en silence. La haine, le mépris, tout ce que je lui ai infligé, pendant que la véritable coupable restait là, tranquille dans son coin.
Je ressens une douleur immense pour mon père. Je ne peux m’empêcher d’imaginer la souffrance qu'il a dû endurer en découvrant la vérité. Et aujourd'hui, c’est la mère de Marissa qui se retrouve dans la même situation. La pauvre.
Elle ne mérite pas ça. Et là, la rage que je ressens pour ma mère explose. Si je me laissais guider par la raison, j’appellerais mon père, je lui dirais tout. Mais je sais trop bien ce que cela signifierait.
Il reprendrait le contrôle de ma vie, comme toujours. Il m'éloignerait de Marissa, et je ne peux pas supporter ça. Alors, pour l'instant, je garde tout pour moi.
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~ Vincent Lobe ~
Ce soir, alors que je rentre de la salle de gym, une silhouette traverse la rue à toute vitesse, sans regarder. Je freine brusquement, le crissement des pneus brise le silence. L'instant d'après, la personne s'effondre sur le goudron. Pris de panique, je saute hors du véhicule, le cœur battant, sans savoir ce qui m'attend.
Je m'approche précipitamment, l'esprit en ébullition, me demandant si je suis responsable de ce qui vient de se passer. Mais dès que mes yeux se posent sur la silhouette allongée sur le goudron, un frisson parcourt mon corps.
Linda.
Pourquoi a-t-elle agi ainsi ? Si je n'avais pas freiné à temps, j'aurais pu la blesser gravement. Tandis que je l'examine, un passant se rapproche, inquiet. Je lui lance rapidement que je la connais et qu'elle a simplement perdu connaissance, mais il ne semble pas convaincu.
Je sors alors ma pièce d'identité, lui montre où je réside et lui glisse discrètement un billet de dix mille. Il hésite un instant, puis s'éloigne, laissant place à la solitude. Je n'attends pas une seconde de plus. Je la prends dans mes bras, la porte et la dépose dans mon véhicule, sans me poser de questions.
À cet instant, je chasse toute pensée, et je me dis simplement que c'est "une chance tombée du ciel". Je l'emmène à mon appartement, et quelques minutes plus tard, elle est allongée sur mon lit. Toujours inconsciente, son visage marqué par des larmes séchées, un voile de tristesse semble peser sur elle.
Elle a pleuré. Probablement à cause de ce crétin qui ne la mérite même pas. La rage m'envahit alors, sourde et brûlante. Il pense avoir échappé à tout, mais il va bientôt comprendre que ses actes ne resteront pas impunis. Je vais lui rendre la vie insupportable, et il regrettera ...
Je l'observe durant un moment avant de prendre une douche. L'eau chaude se répand sur ma peau pourtant, je n'arrive pas à me défaire de l'idée qu'elle soit si près de moi , dans mon lit.
Mon corps réagit et un désir violent me saisit. Mon sexe se durcir et là, j'ai juste envie qu'elle soit mienne mais je ne veux pas la brusquer. Si je dois la toucher, ça se fera avec son consentement.
Plus tard, lorsque je pénètre dans ma chambre la serviette nouée autour de ma taille, je constate que le lit est vide mais je ne panique pas car elle ne peut pas quitter mon appartement sans mon aval. J'ai gardé la clé, bien enfouie quelque part.
Alors que j'inspecte autour, sa voix s'élève près de moi.
__ Qu'est-ce que je fais ici ?
Je me retourne et lui fais face avec assurance.
__ J'ai failli te renverser avec mon véhicule et tu t'es évanouie juste après.
Elle plisse les yeux peu convaincue
__ Sinon, crois-tu que j'aurai opéré quel miracle pour te ramener ici ?
Elle reste silencieuse un instant puis me balance sur un ton froid.
__ Je veux partir !
__ Bien-sûr , tu t'en iras mais pas maintenant.
__ Quoi ? Mais ...
__ Comme tu l'as remarqué, je sors de la salle de bains et j'ai besoin de mettre un vêtement chaud sur moi.
Sans attendre sa réponse, je retire la serviette et elle atterrit sur la moquette en produisant un bruit sourd. Je n'ai pas besoin de la regarder pour savoir où est porté son regard en ce moment.
__ Qu'est-ce que tu fais ?
Demande t'elle avec difficulté.
__ Je te l'ai dit, je m'habille.
Elle fait quelques pas vers la porte pour sortir et je me retourne en même temps, ma queue balançant entre mes jambes.
__ Tu devrais savoir qu'il y'a une raison à toute chose. Et à force de lutter, tu finiras par te perdre.
Elle me regarde, ses yeux vont de mon visage grave à ma queue déjà rigide. Elle déglutit puis avec un effort surhumain, elle quitte la pièce. Je souris. Elle doit se dire qu'elle vient probablement de gagner une bataille contre sa conscience et ses valeurs morales mais c'est peine perdue.
La probabilité pour qu'elle s'en aille sans que nous n'ayons eu un acte sexuel soit limite zéro.
Après sa sortie précipitée, je récupère un pantalon de sport en coton et sors. Je la trouve sur le canapé, plongée dans ses pensées. Je m’approche lentement et pose ma main sur son épaule. Elle sursaute, ses yeux se tournent vers moi.
— Je t'ai fait peur ?
Elle ne répond pas, mais son regard me défie. Elle ne cède pas, et c’est ce que je vois en elle qui me captive. Cette femme n’est pas juste une épouse docile. Non. Il y a une étincelle en elle, un désir brûlant de dépasser ses limites, de se libérer de ce qui l’étouffe.
Et moi, je vais être celui qui l’y aidera. Parce qu’elle veut plus. Elle le cache peut-être, mais je le sais. Charles est un crétin mais moi, je vais lui montrer ce que son imbécillité l'a empêché de voir.
Je lui prendrai tout, y compris son épouse.
