L'HÉRITIÈRE MILLIADAIRE
Faites du bien autour de vous !
Chapitre 32
Marcus n'a pas encore fini de nous surprendre
- L' enterrement de Mme Ngakosso
- Une mort inattendu
__ C’est ce que nous allons voir.
Les tensions ont atteint son paroxysme. La famille Ngakosso est brisée, et l’héritage devenu la clé d’une guerre qu’il n’aurait jamais fallu commencer.
Je sens la colère monter en moi, mais je me force à rester calme. Je dois le faire.
Je suis une femme fatale, une épouse, et j'ai un homme à mes côtés qui va se battre pour moi.
__ Je vais défendre ce qui est à moi. Vous feriez bien de vous préparer, parce que je ne compte pas vous laisser faire ce que vous voulez. Ce n’est pas à vous de décider de mon avenir, dis-je d'une autoritaire et imposante.
__ Alors toi Marcus Ngakosso tu retire immédiatement tes propos contre ma femme. Je n'accepterai jamais que quiconque lui fasse du mal tant que je serai en vie. Alors vous allez devoir me passer sur le corps avant de l'atteindre.
__ Je suis morte de rire ! Lâche Victoria.
C'est le même mari qui avait comploté contre toi qui te défend ainsi Soraya ?
Un menteur restera un menteur à vie sale garce.
Alors laisse-moi te dire que nous n'allons pas te laisser notre héritage familiale salope ! grogne t-elle férocement.
__ Mr et Mlle Victoria laisse-moi vous dire que vous ne faites qu'aggraver votre situation. N'oubliez pas que le juge vous a libéré juste pour que vous enterrez votre mère. Après son enterrement vous allez repartir en prison pour attendre votre procès.
__ Espèce de vieux fou ! grogne Marcus. Tu es là pour nous défendre et non pour nous faire des leçons de morale à la con.
__ Dans ce cas on va devoir se dire à Dieux car je ne peux continuer à défendre des gens comme vous !
En fin de compte c'est votre mère qui a eu raison de ne rien vous laisser, dit-il d'une voix imposante. Les propos de l'avocat ont mis Marcus hors de lui et il s'est précipité à coller un coup de poing sur son avocat. Heureusement que les agents de police qui les ont accompagné ont couru pour le maîtriser.
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*** Éclipse de plusieurs jours***
Un silence pesant enveloppe l’assemblée réunie autour de la fosse où repose le cercueil de Mme Ngakosso ma mère. Le ciel est chargé de nuages gris, comme s’il partage le deuil avec moi. L’air est lourd, empreint d’une mélancolie douloureuse, et seules les prières murmurées par certains viennent troubler le calme sinistre du lieu.
Le prêtre, un homme d’un certain âge à la voix grave et posée, tiens fermement son missel en observant la famille endeuillée. Après avoir récité les dernières prières de mise en terre, il lève légèrement la tête et balaie l’assemblée du regard avant de prononcer.
— Avant que nous procédions à la dernière bénédiction, j’aimerais inviter Soraya et Kendall, les filles de Mme Ngakosso, à venir dire quelques mots en hommage à leur mère, dit le prêtre.
Un frisson parcourt l’assemblée.
Je me tiens légèrement en retrait. Je sens une vague de douleur et d’émotion m’envahir à l’entente de ces mots. Je ferme brièvement les yeux, rassemblant mon courage, avant de prendre la main de Kendall, ma jeune sœur. Cette dernière, le regard perdu et les traits tirés par le chagrin, m' adresse un regard hésitant.
Nous avançons lentement vers le prêtre sous le regard attentif des proches et des amis de la famille. Chaque pas semble être un combat contre le poids accablant de la tristesse.
À quelques mètres de là, Marcus et Victoria, échangent un regard courroucé. Victoria me lancent des regards meurtriers. Elle serre les poings sur son manteau noir élégant.
— Pourquoi elles mon père ? Comme si elles étaient les seules à avoir perdu quelqu’un aujourd’hui, déclare t-elle furieusement.
Marcus, dont le visage est figé dans une expression de rage à peine contenu, hoche légèrement la tête. Il n’apprécie pas que le prêtre nous mette en avant Kendall et moi, comme si on était les seules héritières légitimes du deuil.
— C’est ridicule, murmure-t-il à. Maman avait une famille entière, mais il faut toujours que ce soit elles... Je veux dire cette petite sorcière insolente de Soraya qu’on mette en avant.
Leur rage ne passe pas inaperçue. Quelques invités jetent des coups d’œil furtifs dans leur direction, percevant clairement leur mécontentement. Mais Kendall et moi, absorbées par notre peine, ne prêtrent pas attention à ces tensions.
Je prends une profonde inspiration, ma voix tremblante brisant le silence.
— Maman... Je ne sais pas comment commencer. Je ne sais même pas si j’ai les mots qu’il faut pour dire tout ce que tu as été pour moi. Tu m'as as tout donné sans rien attendre en retour. Ton amour, ta force, ta patience… Même quand tout était difficile, tu me regardais avec ce sourire rassurant qui disait que tout irait bien. Aujourd’hui, je ne sais pas comment je ferai sans toi.
Je marque une pause, la gorge serrée par l’émotion. Kendall, àes côtés, pleure en silence, sa main tremblante agrippant mon bras comme pour puiser du courage en elle.
— Tu m' as appris à être fortes, maman chérie, continue-je en essuyant furtivement une larme. Mais comment être forte quand celle qui m'a rendu invincibles n’est plus là ? Je promets qu’on prendra soin l’une de l’autre, que Kendall ne sera jamais seule. Comme tu l’aurais voulu. Je t'aime énormément maman et tu restera à jamais gravé dans ma mémoire.
Une vague d’émotion traverse l’assemblée. Certains hochent la tête en signe de compassion, d’autres essuient discrètement leurs larmes.
Kendall prit alors la parole, sa voix est fragile mais sincère.
— Maman, tu étais mon repère. Même quand j’avais peur, je savais que tu étais là. Aujourd’hui, j’ai peur... Mais je vais essayer d’être courageuse. Pour toi.
Son regard embué de larmes se pose sur le cercueil, et elle pose doucement une rose blanche dessus avant de murmurer un dernier
__ Je t’aime !
Le silence qui suit est déchirant. Seul le souffle du vent et les sanglots étouffés se font entendre.
Mais dans un coin, Marcus et Victoria n’avaient pas l’air touchés par cet élan d’émotion. Victoria croise les bras, exaspérée.
— C’est du théâtre. Cette chienne de Soraya fait du théâtre, souffle-t-elle à son Marcus.
Qui sait peut-être que c'est elle qui a tué notre mère pour rester avec son héritage.
Marcus, crispé, ne répond pas, mais la tension sur sa mâchoire trahit sa colère.
Le prêtre, après un instant de silence respectueux, reprend la parole d’une voix calme.
— Merci, Soraya et Kendall, pour ces mots qui viennent du cœur. Nous savons tous ici à quel point Mme Ngakosso était une femme extraordinaire et combien elle vous aimait. Elle sera toujours avec vous.
Il bénit le cercueil une dernière fois avant de laisser l’assemblée s’approcher pour déposer des fleurs et dire un dernier adieu.
__ Mon amour je sais que c'est difficile pour toi mais tu dois être forte pour le bien de notre bébé je t'en supplie.
Le docteur a été très là dessus.
__ Je le sais mon cœur ! Je n'arrive toujours pas à croire qu'elle est vraiment morte. C'est comme un mauvais rêve pour moi, dis-je en pleurant toutes les larmes de mon corps dans les bras de mon homme.
Marcus et Victoria, bien que mécontents, n'ont pas eu d’autre choix que de suivre le mouvement. Mais dans leurs regards sombres, il est évident qu’ils n'ont pas dit leur dernier mot et moi également d'ailleurs.
Je ne compte pas leur rendre la tâche facile après tout ce qu'ils m'ont fait subir. Ils sont méprisable et diabolique. Le seul endroit où ils méritent d'être c'est la prison.
Alors que les derniers proches quittaient le cimetière soudain, le grondement d'une voiture se fait entendre au loin. Une berline noire s'arrête brusquement à l'entrée du cimetière, attirant l'attention des quelques personnes encore présentes. De la voiture descend l'inspecteur de police, son visage fermé trahissant l'urgence de sa visite. Il s'avance d'un pas mesuré et rapide vers moi, évitant les regards interrogateurs qui se tournent vers lui.
__ Mme Soraya, je dois vous parler immédiatement, dit-il d'une voix grave, posant une main ferme sur mon épaule.
Je lève les yeux vers lui, surprise et inquiète.
__ Qu'y a-t-il, inspecteur ?
L'inspecteur prend une profonde inspiration avant de répondre.
__ Les investigations ont abouti. Nous avons des preuves irréfutables que Marcus et Victoria sont responsables de la mort de votre père, affirme t-il fermement.
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__ Oh mon Dieu !
Avant que l'inspecteur ne puisse ajouter quoi que ce soit, un cri de rage éclate derrière nous. Marcus, le visage déformé par la colère, se précipite vers nous.
__ Espèce de menteur ! Comment oses-tu ? grogne t-il férocement.
Et toi la sale petite trainée tu es responsable de tout, tu dois payer pour cette trahison ! g
Dans un mouvement rapide et désespéré, Marcus arrache l'arme de service d'un policier proche et la pointe en ma directement
__ Baissez immédiatement cet arme Marcus Ngakosso. Vous ne faites qu'aggraver votre situation...
__ J'en ai rien à foutre enfoiré ! Cette garce mérite de mourir et je ne compte pas l'épargner. Même s'il faut que je passe toute ma vie en prison je l'accepte. Mais avant cela je dois en finir avec elle.
Mon mari Alex se place devant moi à l'instant même.
__ Je ne te laisserai pas tirer sur ma femme ! Alors tue-moi !
__ Mais avec plaisir sale traître ! J'aurais dû t'éliminer depuis petit enfoiré de merde. Je regrette sérieusement le jour où je t'ai rencontré. Eh bien je vais devoir faire d'une pierre deux coups. Je vais d'abord te coller une balle dans le crâne ensuite j'en finirai avec ta chienne de femme, grogne t-il tel un lion en colère.
__ Je ne me répèterai pas Mr Marcus baissez immédiatement votre arme ou je tire! dit l'inspecteur.
__ Tout est de ta faute ! Tu vas mourir aujourd'hui connasse! dit-il en en appuyant sur la gâchette en direction de mon mari Alex.
Les secondes suivantes se déroulent comme au ralenti. Paralysée par la peur, je fixe le canon de l'arme, incapable de bouger. L'inspecteur, réagissant instinctivement, dégaine son propre pistolet et tira deux fois. Le coup de feu résonne dans le cimetière, suivi d'un silence assourdissant.
Heureusement qu'il s'est jeté au sol d'une rapide avec moi également.
Marcus s'effondre au sol, l'arme glissant de ses mains. Un cri perçant déchire l'air : Victoria, témoin de la scène, se précipite vers son frère, les larmes coulant sur ses joues.
__ Marcus ! Non ! Nooooooooon ! dit-elle en pleurant.
L'inspecteur baisse lentement son arme, son visage marqué par la tristesse et la résignation. Il se tourne vers moi, dont le visage est blême, les yeux écarquillés par le choc.
__ Je suis désolé, Soraya. Parfois, la vérité est plus cruelle que le mensonge. Mais il fallait que je le fasse.
Mes jambes flageolantes, je magenouille sur le sol détrempé, le regard perdu. Les événements de la journée tourbillonnent dans mon esprit, chaque révélation plus douloureuse que la précédente. Le cimetière, témoin silencieux de la tragédie familiale, semble retenir mon souffle, comme si la terre elle-même pleurait la perte de tant de vies brisées.
À suivre....