Littérature > Romance

ÉPRISE DE MON GARDIEN

4 mars 2025 - 12 Minutes

CHAPITRE 17

Aymen abandonne 😢😢

  1. Rita là dégage même tchuips

~ Voix de l'auteure ~ 
Dans la maison de Rita, celle-ci est sur le point d’entrer dans sa voiture pour aller au boulot lorsqu’une voiture klaxonne. Aymen sort et ouvre le portail. La voiture entre dans la maison puis se gare avant que Joyce n’en sorte, toute souriante.
Rita (souriant malgré elle) : Oh Joyce, c’est toi. 
Elle marche vers celle-ci qui lui fait une bise.
Joyce : Oui ma belle, alors comment tu vas ce matin ?
Rita : Très bien, et toi ?
Joyce : Ça va. Désolée de débarquer chez toi ce matin, mais je viens te demander un service. 
Elle sourit tout en fixant Aymen
Rita : Euh… vas-y, je t’écoute. 
Elle la regarde, intriguée.
Joyce : En fait, j’ai quelques courses personnelles à faire et j’ai besoin d’Aymen…
Rita, surprise : Euh… qui ? Aymen ?
Joyce : Oui, oui, ton gardien. 
Elle sourit malicieusement.
Rita : Oh, je vois… mais je crois qu’il n’est pas libre aujourd’hui. Tu…
Aymen : Bien sûr que si, madame. Je n’ai rien à faire aujourd’hui qu'attendre votre retour, donc c’est oui, Joyce, si ma patronne accepte bien sûr.
Joyce : Alors, ma co’o, t’acceptes de me passer ton gardien, stp ?
Rita (hésitante) : Euh… bon, oui, mais qu’il revienne avant ce soir, c’est-à-dire avant mon retour . 
Joyce : Merci beaucoup ! Alors Aymen, je t’attends. Prépare-toi, puis on y va. 
Elle manipule son téléphone. Rita est perdue dans ses pensées, se demandant où ces deux-là peuvent bien aller.
Aymen : Madame, je vous ouvre le portail toujours ?
Rita : Euh… oui, oui. 
Elle monte dans sa voiture. Sur le chemin, elle appelle Vanessa, toujours dans le but de savoir où vont Joyce et Aymen.
Vanessa : Oui, allô ma chérie. 
Rita : Comment tu vas ce matin ? Et le moral ?
Vanessa : Ça va… J’ai décidé de travailler pour oublier ma peine. Je l’ai appelé toute la nuit d’hier, mais il n’a répondu à aucun de mes appels… (Sa gorge se noue.)
Rita : Tu devrais peut-être lui laisser du temps. Il reviendra une fois calmé, t’inquiète pas.
Vanessa : Tu as peut-être raison…
Rita : Euh… dis-moi, tu sais si Joyce a des courses à faire aujourd’hui ?
Vanessa : Non, pas que je sache. Hier, elle est rentrée tard et on n’a pas eu le temps de discuter, même ce matin avant que je n’aille au bureau. Il y a un problème ?
Rita : Je vois… Non, non, t’inquiète pas. Juste que ce matin, elle est venue me demander la permission pour sortir avec mon gardien, car apparemment, elle aurait besoin de lui pour quelques courses.
Vanessa : Sacrée Joyce… Donc elle veut vraiment du spécimen, là ? Mais bon, c’est mieux. Au moins, elle ne va plus déprimer à cause d’Henry, le crétin.
Rita : Je vois . Bon, je te laisse. Tu dois sûrement être occupée.
Vanessa : Oui, ma belle. À toute donc.
Rita : On se tient. 
Elle raccroche en soupirant.


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~ Un mois plus tard ~
~ Rita Akakpo Dupont ~
Je ne sais pas ce qui m’arrive ces derniers temps. Je ne supporte pas le fait que mon gardien m’ignore. Cela fait un mois maintenant qu’il est devenu strict avec moi, il ne cherche plus à me faire sourire comme avant, ni à me provoquer. Pire, depuis un mois déjà, il sort chaque samedi soir avec Joyce et rentre tard. Celle-ci ne manque pas de venir chez moi les dimanches, et je ressens une sorte de douleur au niveau de la poitrine en les voyant si proches. Sûrement qu’ils couchent ensemble, et cela me dérange d’une façon ou d’une autre. 
Actuellement, je suis assise dans le jardin, fixant le portail, car comme chaque samedi, il est sorti et n’est pas encore revenu. Je ne peux m’empêcher de rester et de guetter son arrivée. Est-ce que tout cela veut dire que je suis ..non, ce n’est pas ça, j’en suis sûre.
Perdue dans mes pensées ,j'en ressors lorsque le portail s'ouvre et se referme derrière Aymen . Sur le point de rentrer dans sa maison sans m'adresser la parole , je l’interpelle.
Rita( voix tremblante) : Je peux savoir d’où tu sors ? 
Je me lève , et me dirige vers lui.
Aymen (se retournant) : J’étais avec Joyce. C’est une chouette femme qui…
Rita (la gorge nouée): Épargne-moi les détails, s’il te plaît. Bonne nuit .
Je me retourne pour partir lorsqu’il m'attrape par le bras. Aussitôt, je dégage mon bras à cause d’un frisson ressenti lors du contact de sa main sur ma peau. À chaque fois qu’il me touche, je ressens ces sensations fortes et étranges.
Aymen (me fixant): Pourquoi vous torturez-vous autant ? 
Rita (calmement ): Je ne vois pas de quoi tu parles. 
Aymen (me collant à lui): Ah oui ? 
Je sens les mouvements de mon cœur qui s’accélèrent aussitôt.
Rita( voulant quitter son emprise mais il me maintient collée à lui) : Je… tu lâches-moi, Aymen. S'il te plaît.
Aymen(me fixant dans les yeux avec un regard tendre) : Non, car je suis fatigué de jouer à ce jeu débile. Quand allez-vous réagir, putain ? 
Rita : Je… tu… 
Je tente de finir ma phrase, mais je suis interrompue lorsqu’il prend possession de mes lèvres, comme un fou. Il force le barrage de mes lèvres et y enfonce sa langue. Je me laisse aller au baiser, qui est unique et tendre. C’est tellement différent de la première fois qu’on s’est embrassés. Ses lèvres sont si douces, et il a une manière unique d’embrasser. Je me dégage soudainement de lui lorsqu’il me vient en tête qu'il vient probablement de quitter Joyce derrière lui, ce connard.
Rita ( une larme perlant sur ma joue malgré moi) : Ne m’embrasse plus jamais après en avoir embrassé une autre ! 
Il est parti la coucher et est venu m’embrasser. Je le déteste, ils sont tous pareils, ces salauds.
Aymen : Vous pleurez ? 
Rita : Qu’est-ce que cela peut bien te faire, espèce de menteur. Tu ferais mieux de retourner voir ta chère Joyce, je…
Aymen : Et risquer de vous faire plus mal ? Jamais ! Car je sais que malgré tout ce que vous faites pour le nier, vous ressentez la même chose que moi. Et le fait que je vous ignore vous blesse énormément. 
Rita (difficilement): Tu… ra…con…tes quoi ? 
Aymen : Je vous aime, Mlle Rita, oui, je suis fou amoureux de vous. Je n’en peux plus de jouer aux chats et à la souris. Je suis complètement…
Rita : Tais-toi ! (je crie en colère avant de lui claquer une forte gifle.)
Aymen (d'une voix douce ): Giflez-moi autant que vous voulez, cela ne changera pas le fait que vous êtes celle qui fait battre mon cœur. 
Rita : Tu mens, imbécile ! Oui, tu mens sûrement. Tu ne peux pas avoir quitté derrière une autre femme et venir me dire ici que tu m’aimes. Tu…
Aymen (me tirant dans ses bras ): Chut, regarde-moi dans les yeux et tu verras à quel point je suis complètement…
Je le pousse et cours vers l’intérieur sans lui laisser le temps de finir sa phrase. Comme les autres, il veut juste jouer avec moi aussi . Il ne peut pas m’aimer, c’est faux. Personne ne m’aime, moi . Je suis seulement celle dont on profite sans scrupule. Je éclate en sanglots une fois dans mon lit. Pourquoi… Pourquoi m’avoir dit qu’il m’aimait alors que cela fait pratiquement un mois qu’il fricote avec Joyce sous mon nez et m’ignore ? Pourquoi une partie de moi veut tellement que cela soit vrai ?
Aymen(apparaissant dans mon miroir ): Vous savez que je dis vrai, je vous aime.
Moi (lançant une boîte de crème posée sur ma commode dans le miroir, qui se brise en mille morceaux): C’est faux. 
***

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~ Aymen Saïdi Koné ~
~ Une semaine après ~
Actuellement, je suis dans la cour, assis dans le jardin avec Amoin, en train de discuter, même si je n'ai pas trop la tête à cela. Cela fait une semaine maintenant que Rita m'évite comme la peste. Avec elle, j'ai parfois l'impression de faire un pas en avant et mille en arrière. Peut-être que j'aurais mieux fait de garder mes sentiments pour moi, mais ce soir-là, quand je l'ai vue si vulnérable et triste, j'ai décidé de mettre fin à cette mascarade et de lui dire que je l'aimais, pensant qu'elle allait s'ouvrir aussi, vu comment elle a réagi en croyant que je couchais avec Joyce. Sans aucun doute, elle était jalouse. Mais j'ai fait une erreur, je crois, en lui disant ainsi que je l'aimais.
Je sais qu'elle m'aime aussi, mais son passé l'empêche d'aller de l'avant. Il me reste encore une dernière carte à jouer, et j'espère que celle-ci marchera. Sinon, je risque de la kidnapper et de l'épouser de force. Quoi ? Vous pensez que j'allais dire : "J'abandonne" ? Jamais, cette femme-là est à moi et à personne d'autre.
Amoin : Et mais tu m'écoutes ou pas ?
Moi : Oh désolée, Amoin, j'étais perdu dans mes pensées.
Amoin : Je l'ai bien remarqué, bon...
Elle est coupée par la voix de ma femme.
Rita (sèchement) : Aymen, je veux te voir tout de suite.
Vraiment, cette femme, hein! 
Moi : D'accord, madame, je...
Elle s'en va sans me laisser finir ma phrase.
Je me lève à sa suite, j'entre dans le salon mais ne la trouve pas. Je tombe sur maman Sarah, qui me dit qu'elle est montée dans sa chambre. Je me dirige alors vers le haut .
Moi (entrant dans la chambre) : Je suis là, madame.
Elle se retourne brusquement vers moi, son regard brillant d'une lueur étrange.
Rita (me fixant intensément) : Tu es ici pour m'achever, c'est ça , non? Tu veux finir le travail qu'avaient commencé les autres ?
Moi (fronçant les sourcils) : De quel travail parlez-vous encore ?
Rita (haussant la voix) : Tu es venu te jouer de moi aussi, c'est ça , non ? Dis-moi ce que tu veux de moi ? De l'argent, du sexe ou ma mort ? Pourquoi tu m'as dit être amoureux de moi il y a une semaine ?
Moi (croisant les bras) : Je ne vous comprends pas, madame.
Rita (rire amer) : Et bien , je vais te donner ce pour quoi t'as osé me dire "je t'aime". C'est mon corps que tu veux, non ? C'est pour ça que t'as dit être amoureux ? Bah, je te l'offre.
Elle défait sa robe d'un geste brusque, la laissant glisser à ses pieds avant de retirer son soutien-gorge et son string. Face à moi, elle se tient nue, le regard plein de défi. Je cligne des yeux, le souffle coupé. Seigneur, mais que fait-elle ? Automatiquement, je sens mon corps réagir malgré moi. Merde. Je risque de flancher si je ne me ressaisis pas.
Rita (me fixant) : Quoi ? T'es étonné ? C'est ce que tu veux, non ? Mon corps ? Tu veux coucher avec moi, m'utiliser et me jeter après comme eux, non ? Eh bien, je te le donne aujourd'hui. Je t'offre mon corps, et après ça, je ne veux plus te revoir. Je veux que tu sortes de ma vie et que tu arrêtes cette histoire d'amour que tu as pour moi.
Sa voix se brise, mais elle continue, les poings serrés.
Rita : Je ne veux pas me laisser aller et qu'après, tu changes de comportement, me battes ou encore me trompes. Ou mieux, qu'une femme sorte de nulle part et me demande d'être son avocate parce qu'elle veut divorcer, et que j'apprenne le jour du procès que l'homme en question, c'est toi. Je ne veux plus avoir mal. Je n'en peux plus de me battre...
Elle éclate en sanglots, son corps tremblant sous le poids de ses blessures invisibles. Je reste figé un instant, abasourdi. Elle pense que je l'aime juste pour son corps ? Elle doute autant de mes sentiments ? D'un geste lent mais ferme, je saisis un drap posé sur le lit et le lui tends avant de le poser sur ses épaules.
Moi : As-tu fini ?
Je la fixe un instant, mon regard chargé d’émotion.
Moi : Rita, sache que pour moi, tu es peut-être la femme la plus belle que j'aie jamais vue, mais tu n'es certainement pas la plus belle du monde. À mes yeux, tu as le corps le plus magnifique, mais cela pourrait ne pas être le cas pour tout le monde. Je t'aime, mais pas de la manière dont tu le penses.
Je marque à nouveau une pause, soupire légèrement, puis reprends d’un ton plus calme.
Moi : Ce jour-là, lorsque tu as recadré cet homme dans le centre commercial, c'est ton caractère qui m'a immédiatement attiré, en plus de ta beauté. Plus précisément, la tristesse que je lisais dans tes yeux. Bon sang, Rita, je voulais découvrir ce qui se cachait derrière tout ça. J'ai continué à penser à toi toute la nuit, et les jours suivants. Alors, j'ai décidé de mener une enquête pour en apprendre plus sur cette femme mystérieuse au caractère fort qui me perturbait tant.
Je me rapproche légèrement d’elle, la regardant droit dans les yeux.
Moi : Après avoir appris tout ce que tu avais vécu par le passé, je me suis promis de tout faire pour te conquérir, te faire sourire, te rendre heureuse et te montrer que tu mérites d'être aimée. Et enfin, faire payer à tous ces imbéciles le mal qu'ils t'ont causé. (Ma voix se brise légèrement avant que je ne reprenne d’un ton plus ferme.) Si je me suis appauvri pour toi et ai accepté de dormir dans des conditions précaires, ce n'était que par amour. Donc tu n'as pas le droit de douter de mes sentiments. On m'appelle Wilfried Aymen Saïdi Koné, architecte. Je suis divorcé depuis trois ans maintenant. N'hésite pas à vérifier mes dires en faisant des recherches sur moi. Et pourquoi un homme qui peut avoir n'importe quelle femme en un claquement de doigts viendrait-il se faire passer pour un gardien juste pour coucher avec toi et s'en aller ? Ça sert à quoi alors les filles de joie ? Je ne suis pas comme les autres. J'ai peut-être mes défauts, mais...
Rita (me coupant en larmes) : Si, tu es comme eux, Aymen. Vous êtes tous pareils ! Sinon, pourquoi m'avoir dit que tu étais un gardien pour m'approcher ? Cela prouve que j'ai raison, tu...



Moi (la coupant brusquement) : Je ne suis pas comme eux ! Et si je m'étais approché de toi en tant qu'homme riche, m'aurais-tu laissé entrer dans ta vie ? J'ai bien vu comment tu avais traité cet homme au supermarché. (Je laisse échapper un rire amer avant de reprendre.) Tu étais une femme meurtrie qui détestait par-dessus tout les hommes. Alors, c'était le seul moyen que j'avais trouvé pour te conquérir, même si c'était mal. Et tu me parles de sexe ? Ce soir-là, où je t'ai ramenée toute droguée à la maison et que je t'ai déshabillée, si je voulais juste coucher avec toi, j'aurais profité de ton état d'ivresse. Mais je ne l’ai pas fait, même si j'en mourais d'envie, car JE T'AIME, RITA !
Je pose une main sur son cœur, ma voix vibrante de sincérité.
Moi : Oui, je suis fou de toi, ma toute belle. Et je veux juste ton cœur en retour. Je veux que tu sois la mère de mes enfants et la femme qui me guide dans ce bas monde. Je veux vieillir à tes côtés. (Je m'approche un peu plus, mon regard plongeant dans le sien.) Comment veux-tu que je te le prouve, hein ? Toute ma famille est au courant que je suis ici en tant que gardien pour ramener leur belle-fille, mais je crois que c'est impossible...
Mon ton devient plus grave, chargé de résignation.
Moi (détournant le regard un instant, puis la fixant avec une intensité douloureuse) : J'ai tout fait, mais je crois que ça ne sert à rien de m'humilier davantage pour toi. J'abandonne. Je te laisse dans ton monde. Tu peux rester la dame de fer que tu veux, faire taire cet amour que tu ressens pour moi mais que tu refuses d'admettre par peur. Je me casse d’ici. Mais sache une chose : ce cœur, dans ma poitrine gauche, ne bat que pour toi et personne d’autre. Je t’aime.
Je me penche doucement et dépose un baiser sur son front avant de tourner les talons. Alors que je quitte la pièce, je l’entends sangloter, mais je continue d’avancer, le cœur lourd. Une fois dehors, je lève les yeux vers le ciel.
Moi (dans un murmure) : Seigneur, tu sais à quel point j'aime cette femme…fais-lui entendre raison.
Une larme coule de mon œil, mais je l’essuie rapidement. J'entre dans ma maisonnette, prends mes affaires et quitte sa maison , plusieurs minutes plus tard . Peut-être pour toujours... Qui sait ? Je marche sans me retourner, l’esprit envahi par une seule question : et si Rita n’était pas la femme de ma vie comme je le croyais ? Mais alors… pourquoi l’aimais-je comme un fou ?!?