ÉPRISE DE MON GARDIEN
CHAPITRE 16
Ibrahim ehhh
- Découverte
- Dispute
- Kidnapping
~ John Kouamé ~
Je viens d’atterrir en Côte d’Ivoire après deux semaines d’absence pour une affaire à l’étranger. Une seule chose m’obsède : retrouver ma petite femme. Malgré nos appels chaque soir, j’avais l’impression qu’elle me cachait quelque chose. Lorsque mon chauffeur gare devant son immeuble, je descends précipitamment et me dirige vers l’entrée. En quelques minutes, je me retrouve à sonner comme un fou devant son appartement. Aïda ouvre la porte, l’air agacé.
Aïda (énervée) : Non mais ça va pas la tête de son…
Elle s’arrête net en me voyant.
Aïda (émue) : Oh bébé, c’est toi !
Elle se jette dans mes bras, et sans attendre, je capture ses lèvres qui m’ont tellement manqué. Nous entrons tout en nous embrassant avec ferveur, puis je mets fin au baiser, essoufflé.
Moi : Tu m’as tellement manqué, mon amour.
Aïda : Toi aussi, bébé…
Moi : Et mes champions ?
Aïda : Ils sont à l’école, huh.
Moi : J’oubliais qu’on est en pleine semaine…
Je l’entraîne vers le canapé, savourant ce moment, mais son regard devient soudain sérieux.
Aïda : Chéri, il faut que je te dise quelque chose. Ça s’est passé pendant ton voyage…
Moi (me redressant) : Je m’en doutais… Vas-y, je t’écoute.
Aïda (hésitante) : Il s’agit de ta mère… Un jour, elle est venue à ma boutique pour me proposer de l’argent afin que je sorte de ta vie. Elle a même traité mes enfants de bâtards, ce qui m’a énervée et… je crois que j’ai été irrespectueuse en lui répondant.
Moi (serrant la mâchoire) : Je vois… Je suis désolé qu’elle ait osé dire ça, mais tu aurais dû te taire. Connaissant ma mère, elle a sûrement fait un drame en allant se plaindre à mon père.
Aïda (voix tremblante) : Je suis désolée, mais je peux tout supporter, sauf qu’on insulte mes enfants. Voilà ce que je voulais éviter en rompant… Elle ne va pas s’arrêter tant qu’elle ne m’aura pas sortie de ta vie. Déjà qu’elle m’a menacée, me disant qu’elle ferait de ma vie un enfer si je ne te quittais pas.
Moi (choqué) : Quoi ?! T’es sérieuse ?
Aïda : Je ne dis pas ça pour te mettre en colère, mais s’il te plaît, John, fais-lui entendre raison. Je ne veux plus souffrir, j’ai besoin de tranquillité.
Je prends son visage entre mes mains et ancre mon regard dans le sien.
Moi : Chut… je suis là. Rien ni personne ne pourra nous séparer. Maintenant, embrasse-moi et montre-moi à quel point je t’ai manqué.
Je l’attire contre moi et elle passe ses bras autour de mon cou avant de m’embrasser. Son bassin commence à bouger lentement contre moi, m’arrachant un frisson.
Aïda (gémissant) : Hmm…
Mes mains glissent sur ses hanches avant d’empoigner fermement ses fesses, la rapprochant encore plus. Elle gémit à nouveau, et je perds totalement le contrôle. Nos vêtements tombent un à un alors que nous nous abandonnons à cette étreinte brûlante.
Demain, j’irai voir ma mère. Elle peut ne pas accepter Aïda, mais de là à la menacer ? Ça, je ne le tolérerai pas.
Lorsque j'arrive chez mes parents aujourd'hui matin après avoir déposé Aïda au boulot, ils étaient tous à table, enfin Oumar et les parents. J'aimerais comprendre pourquoi ma mère veut s'immiscer dans ma vie privée.
John (m'asseyant à table): Bonjour la famille.
Oumar : Bonjour mon frère et bonne arrivée.
John : Merci bien. Papa, tu vas bien ?
Papa : Oui mon enfant, et toi comment vas-tu ?
John (prenant une tasse pour me servir du café tout regardant sa mère qui ne parle pas encore): Bien, merci
Papa(buvant son café) : J'espère que ta fiancée va bien ?
John(fixant sa mère) : Oui papa, merci de demander. Elle va bien ainsi que nos enfants
Maman : Tchrrmm, de quels enfants tu parles même ? Ce sont tes enfants ?
John(fermement) : Oui maman, car ils sont les enfants de la femme que j'aime .
Maman : Des conneries comme ça.
John : D'ailleurs, je peux savoir pourquoi tu es allée menacer Aïda pour qu'elle me quitte ?
Maman : Ah, je vois donc que cette fille t'a déjà retourné la tête, que je l'ai menacée. Je suis juste allée lui donner une mise en garde pour qu'elle s'éloigne de toi.
John : Non mais tu t'entends parler là maman ?
Papa(déposant sa tasse de café): Aya mais c'est quoi ton problème au juste ? Ne peux-tu pas laisser les enfants être heureux ?
Maman : Et puis quoi encore ? Tu veux que notre famille soit la risée de tous ou quoi ? Tous les fils de tes frères ont épousé des filles pures dont les draps ont été dévoilés ici et tu veux que mon fils épouse une dévergondée qui n'a pas su garder ses cuisses fermées, je...
John (criant, énervé): Tais-toi maman, j'en ai marre de t'écouter. Tu vas bien m'écouter, je n'ai pas besoin de faire comme mes cousins en épousant une vierge car celle avec qui je partage ma vie désormais me suffit largement. Je me fous pas mal de vos histoires de tradition à la noix, moi j'ai déjà choisi ma FEMME et je te supplie de lui foutre la paix .
Maman(jouant la victime) : Anh, tu vois, elle n'est même pas encore entrée dans cette famille que tu me manques déjà de respect à cause d'elle .
Vraiment, c'est peine perdue avec elle. Après une longue discussion avec mon père sur le comportement de sa femme, il m'a assuré qu'il allait lui parler pour lui faire entendre raison. Tant mieux, car il est hors de question que je quitte Aïda pour ces absurdités. D'ailleurs, je ne cherche plus qu'un moment propice pour la demander en mariage.
ACHETEZ LE LIVRE: ÉPRISE DE MON GARDIEN
~ François Dupont ~
J'étais au bureau, absorbé par mes affaires, lorsqu’en début d’après-midi, on m’a envoyé une enveloppe sur laquelle était écrit : "Voilà ce que fait votre femme ces derniers temps." Intrigué, je l’ai ouverte et, à ma grande surprise, j’y ai découvert des photos explicites de ma femme au lit avec un homme qui pourrait être l’ami de notre fils aîné. Même si je n’aime pas Nadia, j’étais scandalisé de voir qu’elle me trompe tout en refusant obstinément le divorce. Ses retours tardifs à la maison prennent soudain tout leur sens.
Je poursuis ma journée comme si de rien n’était, sans laisser transparaître le tumulte intérieur qui m’habite. Le soir venu, en rentrant, je constate sans surprise que madame est encore absente, probablement entre les bras de son amant. Je prends ma douche, dîne calmement avec Mélanie qui semble s’être un peu apaisée puis me dirige vers la chambre d’amis où je dors désormais.
Demain, nous aurons une conversation sérieuse. Cette fois, elle n’aura pas d’autre choix que de signer ces papiers de divorce, quitte à ce que nos enfants découvrent ces fameuses photos. Après tout, si elle refuse encore, je n’hésiterai pas à me servir de ces preuves contre elle.
*
~ Ibrahim Fofana ~
Cela fait trois bonnes années que je vis caché en France, précisément à Paris, pour fuir la police. Tout ça à cause de ces deux maudites femmes. Aïda me paiera tôt ou tard pour m’avoir traîné en justice. Je me demande même comment j’ai pu me marier à cette idiote. Mais je sais où frapper pour l’atteindre : nos enfants. Je vais les lui arracher. Et ma chère Rita… Celle qui hante mes nuits depuis des années… J’ai une bien meilleure idée pour elle. Cette femme, je dois l’avouer, je voulais juste m’amuser avec elle lorsque je l’ai rencontrée, toute innocente, en train de pleurer pour un idiot. Mais après, Nadia m’a contacté pour que je l’épouse et lui rende la vie impossible, pour je ne sais quelle raison. D’abord, j’ai refusé, mais quand j’ai vu l’argent qu’elle proposait, je n’ai pas hésité longtemps… Je dois avouer que je l’aimais bien, surtout son corps. Elle a un physique de dingue. Je pensais l’épouser comme prévu, mais tous mes plans ont été contrecarrés par ma folle de première épouse…
Mais il n’est pas encore trop tard. Je ferai très prochainement mon retour en Côte d’Ivoire après avoir soutiré suffisamment d’argent à cette vieille peau de Nadia, qui, j’avoue, est un bon plan cul malgré son âge. D’ailleurs, nous venons de finir notre partie de jambes en l’air comme d’habitude, et elle a dû rentrer retrouver son idiot de mari, qui sera mon beau-père dans le futur, car je compte épouser ma chère Rita après l’avoir kidnappée et l’emmener très loin… elle sera mon esclave sexuelle.
Après le départ de Nadia, je décide de sortir boire un coup et m’amuser avec les filles dans un club. Mais pendant que je marche, j’ai l’impression d’être suivi. Je me retourne et ne vois personne, alors je continue mon chemin. Mais arrivé dans une ruelle quelques minutes plus tard, six hommes costauds sortent de nulle part et commencent à m’encercler.
Ibrahim : Euh… les gars, je n’ai rien sur moi.
Je recule pendant qu’ils s’approchent de moi.
Homme 1 (riant): Et qui t’a dit que nous voulions ton argent ?
Homme 2 : Nous sommes là pour un règlement de compte, mon cher Bernard… ou devons-nous dire Ibrahim Fofana ?
Les autres éclatent de rire. Mon sang se glace. Comment connaissent-ils mon nom ? Est-ce Rita qui les a envoyés ? Non, impossible. Elle ne sait même pas où je me cache. Peut-être Aïda et cet homme qui est avec elle ? Non plus. Aucune des deux ne sait où je suis. Alors, qui veut régler son compte avec moi ? Oh non… et si c’était le mari de Nadia ? Je fixe ces hommes et essaie de prendre la fuite, mais à peine ai-je fait un pas qu’on me rattrape. Le premier coup de poing fuse et s’écrase sur mon visage, suivi d’un autre dans le ventre.
Homme 1 : Prenez-le et allons-y.
Ibrahim : Non… lâchez-moi, s’il vous plaît ! (Je me débats, mais en vain. Deux d’entre eux me tiennent fermement.)
Homme 3 : Nous allons te passer l’envie de mettre la main sur une femme à nouveau. (Il m’envoie un coup violent dans les testicules.)
La douleur est insoutenable. Un autre s’approche et me frappe violemment aux côtes.
Ibrahim : Aïe… pitié… (Je supplie, mais ils ne s’arrêtent pas. Chacun des six me frappe à différents endroits du corps.)
Ils m’embarquent quelque part, je ne sais où, puis me battent sauvagement comme un chien errant avant de m’attacher à une chaise, le corps en sang...!