SOUS LE CHARME DE MON BEAU-FRÈRE

CHAPITRE 07

Ehhhh !! 

• En tout cas chacun en aura pour sa part !

Tayson fixe Stella, le regard brûlant d'intensité.
Tayson (d'un ton froid) : Plus jamais ! J’ai bien dit, plus jamais ! Car tu m’appartiens, que tu le veuilles ou non !
Sans attendre de réponse, il se jette brutalement sur ses lèvres pour l'embrasser. Stella se débat un instant, le frappant avec ses poings, mais elle finit par lui répondre involontairement. Lorsqu’il sent qu’elle s’abandonne au baiser, il se détache d’elle, un sourire arrogant sur les lèvres. Soudain, une gifle claque dans l’air.
Stella (furieuse) : N'ose plus jamais m'embrasser, imbécile ! Tu me prends pour tes putes ou quoi ???
Tayson (d’un ton sensuel, un sourire en coin) : Cette gifle… tu me la paieras d’une douce manière, ma tigresse.
Il se retourne et s’éloigne tranquillement, laissant Stella sous le choc. Le cœur battant, elle caresse inconsciemment ses lèvres, se demandant pourquoi elle avait répondu à ce baiser… Puis, secouant la tête, elle monte rapidement dans son immeuble.
** À la plage
Silvana essuie ses larmes avec un mouchoir que lui tend la jeune femme.
Silvana : Merci, mademoiselle.
Jeune femme (souriante) : De rien… Mais pourquoi une si belle femme pleure-t-elle ainsi ? Peine de cœur ?
Silvana : Oui, mais ne faites pas attention…
Jeune femme : Parler pourrait peut-être vous aider à évacuer votre peine !
Silvana (soupire) : En fait, j’ai trouvé des vêtements de femme chez mon fiancé et je me suis emportée, pensant qu’il me trompait. J’ai fouillé l’appartement, mais il n’y avait personne. Et le fait d’avoir douté de lui a déclenché une dispute où il m’a dit des choses blessantes… Il m’a rappelé que je suis incapable de le satisfaire sexuellement, donc il avait le droit d’aller voir ailleurs s’il voulait…
Jeune femme (compatissante) : Oh, ma toute belle, je comprends ta peine… Mais dis-moi, ton fiancé t’a-t-il déjà montré des signes d’infidélité auparavant ?
Silvana : Jamais ! Le problème, c’est moi… Je n’arrive pas à faire confiance depuis ma dernière relation. Et c’est aussi à cause de ça que je n’arrive pas à satisfaire mon homme. 
Jeune femme (la réconfortant) : Ne pleure pas, ma belle. Ça ira, t’inquiète pas. Ce sont des choses qui arrivent… Tu dois juste attendre un peu qu’il se calme. S’il ne t’appelle pas en premier, va le voir et prépare-lui une surprise pour te faire pardonner. Peut-être un plat qu’il aime… mais attends quelques jours pour voir sa réaction.
Silvana (essuyant ses larmes) : Ok… Merci pour ton conseil, je dois y aller maintenant ! En passant, moi, c’est Silvana.
Jeune femme (souriante) : Pas de problème. J’espère que les choses s’arrangeront vite entre vous. Moi, c’est Marina.
Silvana : Joli prénom… Merci pour tout !
Silvana quitte la plage et rentre chez elle, le cœur un peu plus léger.
     ** ÉCLIPSE DE QUELQUES JOURS **
Tanya et Lucas passent plus de temps ensemble, ce qui rend la jeune femme heureuse. De son côté, Silvana attend toujours un appel d’Ethan, mais celui-ci ne daigne même pas lui accorder un regard. Il est bien trop occupé à chercher des failles pour détruire Joaquin. D’ailleurs, cela fait un moment qu’il n’a pas vu Lisa, mais il compte bien aller la voir prochainement pour régler son cas avant de s’occuper de Silvana.
**

** LISA 
Salut, c'est moi ! Je sais que vous ne devez pas m’apprécier, mais franchement, je m’en fiche. Même si, je l’avoue, ça me rend triste que mon homme ne soit pas venu me voir depuis une semaine. Probablement à cause de ma "petite bêtise" chez lui la dernière fois… Mais je ne regrette rien. J’avais besoin de le faire. J’ai laissé mes vêtements exprès chez lui pour que cette traînée les voie. J’imagine sa tête au moment où elle a découvert mes affaires… Oh, la pauvre, elle a sûrement eu le cœur brisé.
MDR 
J’aurais adoré voir sa tête en direct ! À vrai dire, je refuse de la voir près de mon homme. Ça me met hors de moi, je le jure ! Ethan m’appartient, et le voir avec cette garce me rend folle, même si c’est pour sa putain de vengeance. Cette vengeance est tellement importante pour lui… Alors, je fais de mon mieux pour le soutenir. J’étais en train de savourer ma petite victoire quand on frappe soudainement à ma porte.Je fronce les sourcils et vais ouvrir. Dès que je vois la personne en face de moi, mon cœur rate un battement. Il m’a manqué.Moi qui pensais qu’il était trop énervé contre moi pour revenir de sitôt .
Lisa (sourire radieux) : Mon amour ??? Oh, tu m’as tellement manqué, bébé !
Ethan (d’une voix glaciale) : Épargne-moi tes flatteries à la con !
Mon sourire se fige.
Ethan (me fixant durement) : Comment tu as pu me faire une chose pareille ??
Lisa (clignant des yeux, innocente) : Mais de quoi tu parles, mon bébé ??
Ethan (serrant la mâchoire) : N’essaie pas de jouer avec moi, tu m’entends ? C’était quoi ces foutaises ?
Lisa (croisant les bras, faussement innocente) : Tu parles des vêtements que j’avais "oubliés" chez toi la dernière fois ?
Ethan (agacé, ton menaçant) : "Oublié" ?Tu l’as fait exprès.Je sais bien à quoi tu joues, mais je te préviens : je ne veux pas que tu fasses échouer tous mes plans. Tu comprends ?
Je serre les poings, vexée.
Lisa (d’un ton autoritaire) : Dis plutôt que c’est parce que cette garce s’est mise dans un sale état que tu es en colère contre moi !Si c’est le cas, alors va la rejoindre !
Ethan me dévisage, incrédule.
Ethan : Tu es sérieuse, là ??
Lisa (le défiant du regard) : Tu m’as bien entendue ! Maintenant, fiche-moi la paix et va rejoindre la fille de l’assassin de ton père !
Je vois immédiatement son regard s’assombrir. Un frisson me parcourt, mais je ne détourne pas les yeux.
Ethan (d’un ton irrité) : Tu crois vraiment que je sors avec elle par plaisir, c’est ça ?Tu crois que je supporte cette merde ?Je n’arrive même pas à la regarder sans voir son CONNARD de père qui a tué le mien, bordel !!Alors arrête un peu avec tes mélodrames pathétiques !!!
Ma gorge se serre. Mon cœur bat à tout rompre.
Lisa (à bout, les yeux brillants de rage et de douleur) : Mais qu’est-ce que tu veux que je fasse ? C’est déjà difficile pour moi de te voir avec elle, mon amour , lorsque je pense à la manière dont tu l’embrasses quand je ne suis pas là . À tes caresses sur elle et pire encore , le jour où tu lui feras l’amour , (ma voix tremble ), ça me rend folle non ça me tue…
Ethan : C'est bon, mon cœur, j'ai compris. Je suis désolé.
Lisa : Je t'aime tellement.
Ethan : Moi aussi.
Il m'embrasse, et nous faisons l’amour.

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~ Voix externe ~ 
De l’autre côté, Tanya venait d’entrer chez son homme. Elle le cherche partout avant de le trouver dans son bureau, en pleine conversation téléphonique.
Lucas : Oh maman, tu exagères !
Tanya, entrant : Salut, mon amour !
Voix au téléphone : Oh, c’est ta fiancée qui vient d’arriver ?
Lucas : Oui, maman ! (’adressant à Tanya) Salut, mon cœur.
Voix au téléphone : Mets le téléphone sur haut-parleur, mon chéri !
Lucas obéit et active le haut-parleur.
Lucas : C’est bon, maman, tu peux parler.
Sa mère : Bonjour, ma fille ! Comment vas-tu ?
Tanya : Bien, maman, et vous ?
Sa mère : Je vais très bien ! J’espère que mon fils prend bien soin de toi ?
Tanya, souriant : Oui, maman, ne vous inquiétez pas !
Sa mère : Sinon, dis-le-moi… Je vais lui remonter les bretelles !
Lucas : Maman, c’est moi ton fils, non ?
Sa mère : Oui, mais Tanya est aussi ma fille et la future mère de mes petits-enfants. Pas vrai, ma fille ?
Tanya : Oui, maman.
Sa mère : Bon, je voulais vous annoncer que ton père et moi avons décidé de vous inviter à la maison pour quelques jours.
Ce sera l’occasion pour Tanya de rencontrer ton frère et aussi pour que je lui apprenne quelques astuces pour gérer un foyer.
Lucas : Mais maman, tu sais qu’elle travaille… Ce n’est pas à son propre compte, donc ce sera difficile.
Sa mère : Elle travaillera aussi l’été prochain ? Je vous invite pour les vacances, alors, je sais que tu es occupé, mon fils.
Tanya : Pas de problème, maman, nous serons à San Francisco dans trois mois.
Sa mère : Parfait, ma fille ! Je vous laisse, alors. Sûrement, vous avez des choses à faire. Et toi, Lucas, secoue-moi doucement l’enfant des gens.
Lucas : Maman ! T’es vraiment pas possible !
Sa mère : Quoi ? Je suis passée par là, moi aussi. Bon, à bientôt !
Clac.
Tanya éclate de rire après que Lucas ait raccroché.
Lucas : Qu’est-ce qui te fait rire ?
Tanya : Fallait voir ta tête quand ta mère parlait du fait de me faire l’amour !
Lucas : J’avais un peu honte, quand même… C’est un sujet que je peux aborder avec mon père, mais pas avec ma mère. (S’approchant d’elle) Viens là que je t’embrasse un peu, tu m’as trop manqué cette semaine.
Tanya : Ah oui ?
Elle se met à califourchon sur Lucas, et ils s’embrassent avec passion. Tanya commence à déboutonner la chemise de son fiancé.
Tanya : Bébé, j’en peux plus d’attendre… S’il te plaît, fais-moi l’amour. J’ai envie de te sentir en moi.
Lucas : Ce n’est pas une bonne idée, ma chérie… Attendons la nuit de noces. En plus, tu auras mal, et je ne veux pas te faire souffrir. Je veux que ce soit inoubliable.
Tanya, déçue : Mais…
Soudain, le téléphone de Tanya se met à sonner.
Lucas, dans ses pensées : Merci mon Dieu ! Ouf… Quelle excuse allais-je lui donner pour ne pas coucher avec elle ?
Le téléphone continue de sonner. Tanya soupire et finit par décrocher.
Tanya : Oui, allô ? Stella ? Ça va ?
Stella : Reviens au bureau immédiatement ! Il y a un gros problème avec le nouveau dossier, et monsieur est en colère. Il te cherche partout !
Tanya : Mais c’est encore l’heure de ma pause, putain !
Stella : Désolée, mais la pause est terminée depuis quinze minutes déjà, ma belle… Donc grouille-toi !
Tanya : Bien, j’arrive.
Elle raccroche, l’air énervé.
Lucas : Il se passe quoi, ma puce ?
Tanya : Un souci au boulot…je...je dois y aller, mon cœur.
Lucas : Je te dépose, j’ai un rendez-vous d’affaires près de ton cabinet.
Tanya : Bien.
Ils quittent l’appartement de Lucas pour monter dans sa voiture. Tanya a appelé un chauffeur pour qu’il vienne récupérer la sienne.

                                   SAN FRANCISCO
*** BRANDON
Catalina : Aïe, bébé… Plus fort ..Baise-moi fort, Bran, bébé ! s’écrie-t-elle pendant que je la prends avec force.
Moi : Ah oui ? Tu aimes quand je te baise comme une pute, hein ? Sale chienne ! Prends ça ! dis-je en la cognant sauvagement.
Je passe au moins trente minutes à la baiser comme il faut, mais impossible de jouir. Pendant ce temps, cette chienne a déjà joui au moins dix fois. Énervé, je me retire d’un coup, la laissant frustrée, mais pas plus que moi. Merde… Qu’est-ce que cette fille m’a fait ? À peine avons-nous discuté, et me voilà en train de penser à elle, à son sourire . J’ai l’impression de devenir fou.
Catalina : Mais pourquoi tu t’es arrêté, bébé ?
Moi, énervé : Tu me le demandes vraiment ?Tu sais quoi ? Dégage d’ici !
Catalina : Mais pourquoi ? La soirée vient à peine de commencer mon cœur !
Moi : Je t’ai dit : dehors ! Écoute-moi bien.À mon retour de la salle de bain, je ne veux plus te voir ici.

Je lui balance quelques billets avant de disparaître dans la salle de bain.
Moi : Fais chier…
Je soupire en me mettant sous le jet d’eau. Comment une simple rencontre peut-elle me tourmenter autant ? Je me caresse distraitement en repensant à elle. Oui, j’avoue, elle était incroyablement belle. J’ai adoré notre discussion pendant ce vol, mais ça s’arrête là. Est-ce qu’elle pense à moi ou suis-je le seul imbécile obsédé par elle ? Je ferme les yeux… et elle m’apparaît nue, ses fesses bien rebondies, son corps de rêve.Je suis perdu dans mes pensées, et sans même m’en rendre compte… je jouis. Je termine ma douche, enfile un jogging, puis prends mon ordinateur portable avant de me diriger vers mon bureau. J’ai du boulot. Un nouveau contrat à finaliser avant l’été prochain.