Littérature > Romance

ÉPRISE DE MON GARDIEN

24 févr. 2025 - 14 Minutes

CHAPITRE 10

Aymennnn 🥹🥹

  1. Rita et son gardien adoré

~ Voix Externe ~
Pendant qu'Aymen arrose les fleurs, Rita et sa mère sont dans le jardin en train de discuter, tandis que cette dernière manipule son portable. Quelques minutes plus tard, son téléphone sonne.
Rita (après avoir décroché) : Oui, allô Nessa.
Vanessa : Coucou ma belle, comment vas-tu ?
Rita : Ça va, et toi aussi j'espère que ça va...
Vanessa : Oui, ça va.
Rita (d'une voix hésitante) : À propos de la fête, je ne pourrai pas venir, Vanessa, je suis vraiment désolée. J'étais tellement occupée hier que je n'ai pas pu te prévenir après avoir reçu ton message. Je...
Vanessa (la coupant) : Si tu ne viens pas, oublie que j'existe alors. Ce moment est spécial pour moi et j’ai envie de le partager avec toutes les personnes que j’aime, et particulièrement ma sœur de cœur. En plus, j’ai découvert qu’il voulait me demander en mariage grâce à sa p’tite sœur et, pour rien au monde, tu ne dois manquer cela. Allez, s’il te plaît, promis juste quelques heures, dit-elle d'une voix suppliante.
Rita : D’accord, je vais...
Vanessa (la coupant, excitée) : Merci, merci beaucoup bébé ! Mais dis-moi, pourrais-tu venir maintenant ? J’ai besoin de toi pour quelque chose.
Rita (soupirant) : Sans souci, mais s’il te plaît, garde ton beau-frère loin de moi, sinon je risque de castrer quelqu’un à cette soirée.
Vanessa : Ha ha, ne t’inquiète pas ! Oscar ne viendra pas à cette soirée, il est en voyage selon mon chéri.
Rita : Tant mieux, je vais me préparer.
Elle raccroche et se retourne vers sa mère.
Rita : Maman, je vais devoir te laisser maintenant.
Sarah : Je pensais que tu n’allais pas sortir aujourd’hui, ma chérie...
Rita : Moi aussi, mais Vanessa m’invite à la fête d’anniversaire qu’elle organise pour son fiancé ce soir. Je n’ai vraiment pas envie d’y aller, car il y aura du monde, mais elle insiste tellement que je ne peux pas refuser. Elle a toujours été là pour moi, surtout dans les moments difficiles. Donc j’y vais pour l’aider.
Sarah : Je vois, c’est très bien. Je suis contente que tu sortes un peu sans que ce soit pour le boulot. Cela va te permettre de te détendre, ma chérie, et de faire de nouvelles connaissances au lieu de te renfermer sur ton travail. (D'une voix taquine) Peut-être que ce soir, tu pourras trouver un beau gosse là-bas comme petit ami, on ne sait jamais, hein chérie ?
Rita : Maman, tu sais parfaitement que les hommes et moi, c’est...
Elle est interrompue par des éclats de rire. Les deux femmes se retournent et tombent sur Aymen, qui rit en se tenant le ventre.
Rita (le fixant méchamment) : Je peux savoir ce qui te fait marrer, toi ?
Aymen (riant) : Rien, juste que je me demande quel homme aura le courage de s’approcher de vous à cette fête-là, vu votre caractère de merde.
Rita (énervée) : De quoi je me mêle déjà, monsieur le gardien ? Tu ferais mieux de continuer à arroser ces plantes qui sont trop moches, comme toi, idiot.
Aymen (en la fixant) : Oh, mais du calme, patronne. Et puis, je ne suis pas moche, mais tout le contraire. Reconnaissez au moins ma beauté.
Rita : Tu peux toujours rêver, pauvre gardien.
Aymen (en riant) : Qui sait, peut-être que ce pauvre gardien deviendra votre mari demain, hein ?
Rita : Jamais ! Mtchrrr. À plus, maman.
Elle s'en va après avoir regardé une dernière fois Aymen. Sarah et Aymen éclatent de rire. En passant près de la cuisine, elle voit Amoin en train de préparer un plateau sur lequel il y a du foutou dans un bol et de la sauce graine dans un autre.
Rita (avec une idée derrière la tête) : Amoin, c’est bien le repas du gardien pour le déjeuner que tu sers ?
Amoin (en souriant de toutes ses dents) : Oui, oui ! Aujourd’hui, j’ai décidé de lui préparer exceptionnellement ce mets typiquement ivoirien. J’espère qu’il aimera.
Rita (en la fixant) : J’espère pour toi que tu n’es pas amoureuse de lui, vu comment tu prends soin de lui.
Amoin : Bien sûr que non, madame. Il est trop beau pour une femme comme moi. En plus, je n’ai que 19 ans, et je...
Rita (la coupant) : C’est bon, s’il te plaît. Tu peux aller voir si maman a besoin de quelque chose au jardin. Je pense que son verre de jus est fini, va lui en servir un autre.
Amoin (s'exécutant) : Oui, madame.
Elle prend une carafe de jus dans le frigo puis s'en va, toute souriante.
Rita (dans ses pensées) : Il est temps de donner une bonne leçon à ce gardien. Ah, qu’il m’énerve ! Il faut qu’il reçoive une bonne punition aujourd’hui.
Rita fouille dans les tiroirs, d’où elle sort un sachet en souriant malicieusement...

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*** 
Il est vingt-trois heures lorsque Rita gare sa voiture devant la maison. Elle est étonnée de voir que c'est sa mère qui lui ouvre le portail.Elle sort aussitôt pour l’interroger sur la raison pour laquelle elle fait le travail destiné au gardien.
Rita : Mais maman, où est le gardien ? Et pourquoi c'est toi qui ouvres le portail à sa place ?
Sarah : Oh, mon enfant, il ne se sent pas du tout bien. Nous avons quitté l'hôpital il y a quelques heures à peine.
Rita (surprise) : Quoi ? L'hôpital ? Il s'est passé quoi ?
Sarah : Après le déjeuner, il s’est plaint de brûlures d’estomac. Arrivés à l’hôpital, le docteur nous a dit qu’il fait une allergie aux piments et que le repas consommé en contenait beaucoup, d’où ces brûlures d’estomac, vomissements, rougeurs et douleurs abdominales.
Rita (paniquée) : Maman, où est-il ? Tout ça, c'est ma faute, je voulais juste le punir parce qu'il n'arrêtait pas de me provoquer à tout moment depuis qu'il est là. Alors, j'ai mélangé sa nourriture avec du piment et voilà, je...
Sarah (la coupant, furieuse) : Quoi, Rita ?! Tu ne sais pas que tout le monde ne supporte pas le piment ? Donc, Amoin avait raison quand elle criait que son plat n’avait pas d’excès en piment. Tu...
Rita (courant vers la maisonnette) : Je dois le voir, maman, c'est ma faute...
Lorsqu’elle pénètre dans la chambre, elle tombe sur Aymen, torse nu, couché entre les draps, les yeux fermés, en sueur. Elle s’approche lentement de lui avant de se baisser pour toucher son front.
Rita (inquiète) : Merde, il chauffe un peu trop. Qu'est-ce que j'ai foutu, putain ? Je n'aurais pas dû faire ça...
Elle se lève précipitamment pour sortir, mais tombe sur sa mère qui ramène un bol d’eau froide avec un linge trempé.
Sarah (soupirant) : Tu vois les conséquences des actes irréfléchis ?
Rita (se défendant) : Maman, est-ce que je savais qu'il avait un problème avec l’excès de piment ? Moi, je pensais juste qu’il allait avoir des brûlures sur la langue… fin , je suis désolée.
Elle prend le bol des mains de sa mère, s’assoit à côté d’Aymen sur le lit, trempe le linge dans l’eau et le passe sur son front. Elle répète ce geste plusieurs fois, sous le regard attendri de Sarah qui la regarde s’occuper de lui.
Rita (inquiète) : Maman, pourquoi il n’ouvre pas les yeux ? C’est normal ?
Aymen ne peut s’empêcher d’esquisser un petit sourire rapide, car il est réveillé depuis le moment où elle a posé sa main sur son front.
Sarah (souriant en cachette) : Je ne sais pas, ma fille. Bon, vas-y te reposer, je vais prendre le relais.
Rita : Euh non, maman, je suis coupable, alors je vais assumer les conséquences de mon acte. Je m'occuperai de lui , toute la nuit . 
Sarah : D'accord. Les comprimés sont ici, s'il y a un problème, appelle-moi.
Elle quitte la pièce, laissant Rita seule avec Aymen.
Rita (dans ses pensées) : Même malade, il a tout son charme… mais qu’est-ce que je raconte, même ?

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Elle touche son front pour vérifier si la fièvre a baissé. Après des minutes à s’occuper de lui, elle finit par s’assoupir à ses côtés…
Pendant ce temps, chez Aïda, celle-ci pleure toujours dans sa chambre, rejetant les appels incessants de John. Le lendemain matin, Rita se réveille dans les bras d’Aymen. Elle lui touche le front et soupire en constatant qu’il n’a plus de fièvre. Mais au moment où elle veut se dégager, Aymen la retient contre lui et ouvre lentement les yeux.
Aymen (souriant doucement) : Ne partez pas, s'il vous plaît… je suis tellement mieux là…
Il la serre encore plus contre lui.
Rita (agacée) : Lâche-moi immédiatement !
***                 ~ Rita Akakpo Dupont ~
Je me réveille ce matin dans les bras de mon gardien, dont le parfum me chatouille le nez.Je lève mes yeux vers son visage endormi. Qu'il est mignon ainsi. Je détaille son visage minutieusement et m'arrête sur ses lèvres, dont le goût doit être exquis. Il a de très belles lèvres pulpeuses.
Hier, lorsque maman m'a informée qu'il n'allait pas bien, je ne sais pas pourquoi j'ai ressenti le besoin d'aller le voir. C'était plus que de l'inquiétude. J'ai tout de suite regretté l'acte que j'ai posé en versant du piment rouge en grande quantité dans son repas. Est-ce que, ce que j'essaie d'éviter depuis des années est en train d'arriver ? Non, ça ne peut pas arriver. Il est tout comme les autres, tous avec des visages d'anges mais en réalité ce sont des loups. Je n'ai pas oublié ma dernière déception et ce que ça m'a pris. Je préfère rester la Rita froide qui n'a plus aucun sentiment, cela m'évitera d'avoir à nouveau le cœur en mille morceaux. Et de finir meurtrie. J'ai déjà eu ma dose avec l'amour. Je lève la main pour vérifier si sa température est redescendue à la normale. C'est le cas, je soupire sur le point de me lever lorsqu'il me retient contre lui après avoir ouvert ses beaux yeux dont le regard me trouble à chaque fois malgré moi.Aymen ( murmurant en souriant, me renfermant encore plus ) : Ne partez pas s'il vous plaît, je suis tellement mieux là .
Moi : Lâche-moi immédiatement, dis-je sur un ton froid, voulant me relever, mais il me serre encore plus contre lui au point où je sens les battements de son cœur.
Aymen (souriant avec un air de défi.) : Sinon ma jolie dame .
Moi (énervée): Écoute, je n'ai pas envie de me disputer ce matin alors s'il te plaît lâche-moi.
Aymen (en me lâchant): D'accord.
J'en profite pour me redresser et prendre le bol contenant l'eau qui avait servi à faire descendre sa température hier soir.
Moi (sentant son regard sur moi): Quoi ?
Aymen (me fixant toujours) : Rien, merci d'avoir veillé sur moi toute la nuit. En passant, vous êtes très belle au réveil (d'une voix douce).
Je souris malgré moi en me retournant. Cet homme n'est pas normal, pensais-je dans ma tête. Lorsque j'arrive au salon, je tombe sur ma mère qui descendait les marches d'escaliers.
Maman ( en me voyant) : Oh ma fille, je venais justement vers vous, il va mieux ?
Moi : Oui maman, bon moi je vais prendre une douche rapidement,(en voulant la dépasser, mais elle me retient par le bras).
Maman : Ma chérie, j'ai remarqué à quel point tu étais inquiète hier, il y a un truc avec lui ? Il te plaît ?
Moi : Mais... mais qu'est-ce que tu vas chercher encore là ? Bien... bien sûr que non, juste que je me suis sentie coupable, rien de plus.
Maman : Si tu le dis mon enfant. Je vais demander à Amoin de lui apporter son petit-déjeuner afin qu'il prenne ses cachets.
Moi : Ok, fais-je simplement avant de monter en haut.
Je prends ma douche puis me prépare pour le tribunal. Aujourd'hui, c'est enfin le verdict du procès de Diouf Gueye, ce procès qui nous a tellement donné du fil à retordre à cause des nombreux secrets. Lorsque je sors dans la cour, je vois ma mère et mon gardien assis sous la véranda en train de petit-déjeuner. Elle est sûrement avec lui pour s'assurer qu'il prenne ses cachets. Je comprends maintenant pourquoi j'ai pris mon thé seule aujourd'hui. Il voulait se lever pour ouvrir le portail, mais je l'arrête de ma main et appelle Amoin pour le faire.
Moi : Bon maman, j'y vais.
Maman (en souriant ): D'accord ma chérie, que Dieu te protège sur le chemin et que tu reviennes avec une victoire de plus 
Aymen (faiblement) : Passez une bonne journée, madame.
Moi : Euh merci .
Je lui réponds avant de monter dans ma voiture. Durant tout le trajet vers le tribunal, je n'arrêtais pas de penser à mon séduisant gardien , malgré moi . Je gare ma voiture une fois arrivée à destination, puis sors avec mon sac à main et ma toge. Lorsque je pénètre dans la salle du procès, John est déjà assis mais pas avec une bonne mine. La famille de mon client est aussi présente, y compris la famille Ouattara, dont le père de famille qui ne pouvait s'empêcher de me lancer des regards meurtriers, mais je m'en fous. Je m'assois à côté de mon collègue et lui demande ce qui ne va pas.
Moi : John, y a-t-il un problème ? Tu n'as pas l'air dans ton assiette aujourd'hui.
John (triste): C'est rien, à la fin du procès, on en parlera .
Quelques minutes plus tard, on annonce l'arrivée du juge en charge de l'affaire. Je vous passe quelques heures. Le verdict a été en notre faveur et mon client est libre de toute charge. John et moi venions d'arriver à mon cabinet, et il s’affale dans le fauteuil devant moi en soupirant.
Moi (en le fixant): Tu vas enfin me dire ce qui se passe ? 
John : C'est Aïda... Depuis hier après-midi, elle ne répond pas à mes appels. Je suis allé à son appartement, mais elle m'a laissé comme un idiot devant sa porte en train de frapper.
Moi (surprise): Il s'est passé quoi que tu ne me dis pas ?
John (reprenant) : Eh bien, hier, nous étions allés voir mes parents pour la présentation. Tout allait bien jusqu'à ce qu'ils apprennent qu'elle avait déjà été mariée par le passé et qu'elle est mère de deux enfants. Seule ma mère y trouve un problème et refuse catégoriquement que je continue ma relation avec elle. Avant même que je ne me retourne vers Aïda pour la rassurer, elle est partie en courant... surtout qu'elle me disait qu'elle avait peur que les miens ne l'acceptent.
Moi : Huh, je vois. Mais je ne comprends pas ta mère. Qu'est-ce qui ne va pas à se marier avec une mère célibataire ?
John (tout triste) : Je me demande aussi. Et voilà maintenant que la femme que j'aime me fait la tête depuis hier.
Moi : Hey, frérot, ne sois pas triste. Je suis sûre qu'elle va t'appeler quand tu lui manqueras. Si votre amour est vraiment fort, il peut combattre les obstacles qui se dresseront devant vous. Je te conseille d'aller à sa boutique lui parler, là-bas, elle ne pourra t'empêcher de la voir vu le monde qu'il y aura.
John : Tu as peut-être raison. En passant, je lui ai déjà dit pour son ex et toi. Elle dit vouloir te rencontrer, (en me fixant, comme s'il attendait que je dise autre chose que non).
Moi : Non. Je n'ai pas envie d'affronter les démons du passé. L'ex-femme de l'homme que je croyais être mon fiancé me rappellera beaucoup de choses que j'essaie d'enfouir en moi.
John : Je te comprends, p'tite sœur. Bon, je vais devoir te laisser. Étant donné que notre affaire est finie, je retourne à mon cabinet.
Moi : Sans problème, merci pour le coup de main. Je te ferai un virement ce soir à propos de...
John (me coupant en souriant.) : Tu ne feras rien. Je ne t'ai pas aidée pour ça, mais parce que j'aime travailler avec toi sur les affaires. Nous formons un bon duo après tout .
Moi : Va là-bas, dis-je avant qu'il ne sorte de mon bureau après m'avoir fait un clin d'œil.
**

Après quelques heures de travail, je décide de rentrer chez moi vers 18 h. Lorsque j'arrive, je pensais que c'était mon gardien qui allait m'ouvrir, mais c'était Amoin.
Amoin (prenant mon sac) : Bonsoir, Tata Rita.
Moi : Bonsoir. Et le gardien, il ne va toujours pas mieux ?
Amoin : Non, vu qu'il n'est pas sorti de sa chambre durant toute la journée, même pour le déjeuner. Il n'a pas mangé à 13 h lorsque je suis allée lui donner cela.
Moi : Huh, je vois, fais-je en marchant vers l'intérieur, mais une force intérieure me pousse à aller voir si tout va bien. 
Ne vous méprenez pas, je me sens juste coupable pour hier. Je laisse Amoin entrer dans la maison puis rebrousse chemin pour aller vers sa maisonnette.
Toc toc, fais-je, mais je n'ai aucune réponse.
Moi (me demandant) : Est-ce qu'il dort ?
Je toque à nouveau, mais toujours rien. Je décide alors d'entrer, peut-être qu'il ne va pas bien , mais je regrette tout de suite mon acte en le voyant sortir de sa salle de bain avec pour seul vêtement une serviette mal nouée à sa taille. Je pouvais apercevoir une partie de son pubis. Tout doucement, je remonte mes yeux vers son torse bien tracé, avec des abdos très beaux à voir en passant. L'eau dégoulinant sur lui , lui donne un charme... disons irrésistible. Seigneur, que dis-je même. Son visage mouillé est... oh putain, Rita, reprends-toi, dis-je en fermant les yeux. Lorsque je les ouvre, il est devant moi, souriant.
Moi ( gênée): Qu... quoi ?  
Lui (sur un ton taquin en me fixant) : Oh rien , je sais que je suis très beau, mais pas la peine d'autant baver sur moi, 
Moi : Quoi ? Tchrr, moi, je ne bavais sur personne, ah, dis-je en voulant m'en aller, mais il m'emprisonne dans ses bras.
Lui : Pas si vite, Mlle Rita. Je peux savoir ce que vous êtes venue chercher dans ma chambre ?
Moi : À ce que je sache, c'est ma maison, et tout ce qu'il y a dedans est aussi à moi, je...
Lui (me coupant) : Mais depuis que je travaille ici, cette chambre m'a été attribuée, donc elle m'appartient jusqu'à ce que je m'en aille. Alors, que faites-vous là ? 
Il me fixe droit dans les yeux.
Moi : Je suis venue voir comment tu allais, mais je pense avoir commis une grosse erreur en venant ici. Laisse-moi passer, s'il te plaît, dis-je en essayant de me libérer de son emprise alors qu'il se rapproche jusqu'à ce que nos lèvres se frôlent.
Lui (murmurant d'un ton doux) : Pas si vite, vous me devez quelque chose pour avoir essayé de me tuer avec du piment rouge .
Je sens mon cœur battre de manière anormale.
Moi(en tremblant) : Je n'ai pas voulu te tuer, juste te donner une leçon. Mais je ne pensais pas que cela t'enverrait à l'hôpital .
Lui (en laissant ses doigts parcourir lentement mon visage et descendre vers mes lèvres, me procurant des frissons) : Même si vous méritez une punition, madame .
Moi (balbutiant) : Qu..que fais-tu ? Arrête, s'il te plait..
Lui (rapprochant sa tête encore plus près) : Non, pas avant d'avoir fait ça, (avant de m'embrasser de façon impétueuse, cherchant à atteindre ma langue, que je lui offre sans hésitation).
Une fois en sa possession, il m'embrasse lentement, et je réponds timidement à son baiser. Ses lèvres sont si douces que je me trouve à l'embrasser passionnément, mon corps tout entier frémit. Cependant, une fois confrontée à la réalité, je me dégage brusquement de lui et le gifle.
Moi : Plus jamais tu ne fais ça, dis-je sur le point de partir, mais il m'attrape par le bras.
Lui (caressant sa joue) : Cette gifle est douce venant de vos mains, mais pas autant que vos lèvres. Bonne nuit, madame.
Puis , il me lâche .
Moi (avant de m'en aller): Tu es fou! 
Arrivée au salon, je trouve maman qui me fixe étrangement.
Maman : Cela fait plus de trente minutes qu'Amoin a rentré tes affaires, mais c'est seulement maintenant que tu arrives. Dis-moi, tu faisais quoi avec le gardien ?
Moi : Pas maintenant, maman, s'il te plaît . 
Je monte rapidement les escaliers pour aller me jeter dans mon lit. Je touche mes lèvres et repense au baiser qu'il vient tout juste de me donner.
Conscience : On dirait que tu n'as pas retenu la leçon avec ta dernière relation.
Moi (me levant du lit pour la douche) : Merde .
Il faut que je reste loin de cet homme...!