Littérature > Romance

ÉPRISE DE MON GARDIEN

20 févr. 2025 - 10 Minutes

CHAPITRE 06

Monsieur le mystérieux !

  1. Recherche sur la femme au fort caractère !

CHAPITRE 06
~ Voix externe ~
Dans un duplex haut standing situé à Angré, un homme est assis dans son bureau, en train de lancer un appel.
Lui ( à son interlocuteur ) : Enfin tu décroches, frérot. 
Son frère : Anh, j'étais occupé avec ta belle-sœur chérie, et toi, tu viens gâcher mon moment avec ton appel, huh !
Lui (Riant): Oh, désolé oh. Bon, j’ai besoin de tes services, Abdelkader, le grand détective de la famille Koné.
Abdelkader (voix sérieuse ) : Oh, dis-moi, sur lequel de tes partenaires en affaires tu veux encore enquêter, p’tit frère ?
Lui : Cette fois-ci, ce n’est pas un partenaire, mais une femme qui m’a marqué hier au supermarché où je faisais mes achats. Mon frère, c'est la plus belle femme du monde que j’ai eu à voir, même si elle a un fort caractère. Attends, je te raconte ce qui s’est passé. Bon, je faisais mes achats lorsqu’une scène a attiré mon attention. Je me suis retourné et je suis tombé sur cette beauté qui (…)
Abdelkader (Riant) : Non mais les femmes aussi, hein ! Le pauvre homme voulait juste l’aborder, huh, et voilà oh.
Lui : Vraiment, il s’est fait humilier, mais là n’est pas le problème. Frérot, j’ai envie de connaître davantage cette femme, alors je veux tout savoir sur elle : son lieu et sa date de naissance, sa situation matrimoniale, son boulot…enfin tout ce qu’il faut savoir sur elle. Je crois même que c'est une femme de droit à voir la manière dont elle était vêtue, bref, je te laisse faire ton travail.
Abdelkader : D'accord, mais dis-moi, frérot, elle te plaît, n’est-ce pas ?
Lui : Bien-sûr , sinon je n’aurais pas voulu enquêter sur elle, huh. Je veux bien la connaître malgré son tempérament et voir comment m’approcher d’elle.
Abdelkader : Je suis content pour toi, frérot. Bon, envoie-moi une photo d’elle pour que je commence demain. Mais tu paieras cher, hein.
Lui : Sans souci, cela en vaudra la peine. Je t’ai déjà envoyé sa photo par mail. J’ai besoin des résultats dans une semaine.
Abdelkader (voix rauque): Compte sur moi, dans exactement trois jours, tu connaîtras tout sur cette femme. Mon frère, bon, je te laisse, ta belle-sœur crée un tsunami en moi avec ce qu’elle fait ici. Ciao. 
Il raccroche alors que son frère sourit.
Lui : Sacré Abdelkader... Ouf, la belle et mystérieuse sauvageonne (en souriant), j’ai hâte de te connaître .

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** L'Écrivaine Noire **
De l’autre côté, Aïda est assise dans le petit bureau de sa boutique de pagnes et de vêtements, en train de faire les comptes, lorsque John pénètre dans la boutique. Tellement absorbée dans son travail, elle ne le remarque pas tout de suite.
John (d’une voix douce) : Bonsoir, Mlle Sidibé. 
Aïda (levant la tête) : Oh, c’est toi, John. Vas-y, assieds-toi aussi. Je te sers quelque chose ?
John (en souriant.) : Non, ma p’tite dame. Je suis juste venu te récupérer pour te ramener chez toi afin que tu me prépares un bon repas. 
Aïda : Je vois ! Mais tu ne trouves pas qu’il est temps de te marier, afin que ta femme prenne la relève ? Je suis fatiguée de préparer pour toi chaque soir , (en voyant sa mine) je blague, huh, fais pas cette tête ! 
John : Mais j’ai déjà trouvé cette femme-là… C’est elle qui ne veut pas de moi, sinon cela fait longtemps que je l’aurais épousée. Pour moi, c’est la plus belle femme au monde et elle possède toutes les qualités requises pour être ma femme. 
Il fixe Aïda, qui devient soudainement pâle.
Aïda : Anh, je vois , ( en se levant et en prenant son sac), c’est bien, elle finira par te dire oui. 
Elle avait envie de pleurer sans savoir pourquoi, mais elle se retenait. Une fois proche de John, celui-ci l’arrête par la main et la retourne contre lui.
Aïda (en se débattant) : Lâche-moi, tu veux ? 
John (Souriant) : Non, car je veux que tu me dises oui. Aïda, cette femme-là que je veux, c’est toi. Tu m’as appris ce qu’est l’amour. Avant toi, je ne voyais pas l’importance de me marier, mais tu as changé ma vision et même mon comportement sur le plan sentimental. Acceptes-tu de devenir ma fiancée ? Je sais que tu as beaucoup souffert dans ton mariage passé, mais moi, je ne suis pas ton ex, et je te protégerai au péril de ma vie.
Aïda(Pleurant) : C’est ce qu’il me disait aussi mais après le mariage, il a bousillé ma vie. Et d’ailleurs, qu’est-ce qui me prouve que tu ne veux pas juste te satisfaire et me laisser après ? Je…
Il ne la laisse pas terminer et l’embrasse tendrement. Les deux s’abandonnent dans un baiser doux, jusqu’à en perdre haleine. John la serre contre lui tout en pressant ses hanches, la faisant gémir. Essoufflés, ils finissent par se séparer après un moment.
John (en la regardant avec amour) : Je ne veux pas juste m’amuser avec toi, je te parle de mariage. Je veux que tu rencontres ma famille, car je t’aime, Aïda Sidibé. J’ai longtemps lutté contre ce sentiment, appréhendant ta réaction, mais qui ne risque rien n’a rien , dit-on. Et moi, je sais que toi aussi, Aïda, tu m’aimes.  
Aïda : Je… je… euh ..oui, je t’aime John, comme il n'est pas permis d'aimer et cela me fait peur. Je suis mère de deux enfants, et je ne veux pas être méprisée dans ta famille à cause de cela. J’ai donc décidé de taire mes sentiments pour t’éviter des ennuis. Je pensais que tu me voyais juste comme une amie…
John (en la tirant dans ses bras): Chut, princesse. Je me fiche que tu sois mère, ça ne change rien à l’amour que j’ai pour toi. Et puis, tes enfants sont les miens depuis le jour où j’ai commencé à te voir différemment. Mes parents n’auront aucun souci avec ça. Donc, si tu le permets, je les adopterai comme mes propres enfants… en plus des huit autres que je compte te faire, ma p’tite femme.
Elle pouvait ressentir les battements de son cœur, ce qui avait le don de l’apaiser.
Aïda (en le serrant fort) : Merci beaucoup, mon amour, d’accepter mes enfants. 
John : Attends un peu… répète un peu voir ?
Aïda (riant) : Merci… 
John : Non, tu sais que je ne parle pas de ça, mais de l’autre chose que tu as dit.
Aïda (le fixant dans les yeux) : Oh, je vois ,je t’aime, mon amour.  
John : Je t’aime aussi, ma lady. 
Il l'embrasser à nouveau et ils restent lover l'un contre l'autre. Quelques minutes plus tard, il l’aide à fermer la boutique, puis ils montent dans sa voiture. Direction l’appartement d’Aïda, où sa sœur Myriam s’occupait des enfants, qui, avec l’âge, étaient devenus de véritables tornades.
*

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Dans la maison de Rita, on la voit allongée sur son lit, serrant contre elle un petit vêtement pour bébé, les larmes coulant sur ses joues.
Rita (en sanglots) : Pourquoi m'as-tu abandonnée, mon petit bébé ? On s'était fait tant de promesses, mais tu n'as pas tenu les tiennes… J'avais tellement hâte de te porter dans mes bras, mais hélas, tu es parti loin de moi. Tout ça par la faute de ton assassin de père Je te promets qu'il paiera pour ses crimes, tôt ou tard. Qu'il se cache bien, car lorsqu'on le retrouvera, il ne pourra pas supporter ce que je lui réserve .
Elle ferme les yeux, serrant le vêtement contre elle.
~ Le lendemain matin ~
Alors qu’elle s’apprête pour le cabinet , sa mère entre sans prévenir dans sa chambre.
Rita (agacée, tirant son peignoir) : Maman, tu pourrais frapper avant d’entrer ? Tu vois bien que je suis à moitié nue !
Sarah (hausse les épaules) : Mtchrrr… Et alors ? Ce n’est pas parce que tu as des gros seins pointus qui pourraient exciter même un mort que je ne peux pas te voir nue, hein ! Et puis, tes grosses fesses, là, je les ai toujours vues. Depuis ton enfance, c’est moi qui te lavais, non ?
Elle s’approche et sort une robe bleue du dressing.
Sarah : Tiens, mets cette robe aujourd’hui. J’en ai marre de te voir t’habiller en noir ! Comment veux-tu que les hommes te regardent si, en plus, de mettre du tout noir , tu fais la mine ? Pourtant, tu es belle, ma fille !
Rita (amusée) : C’est mieux qu’ils m’évitent. Ces sorciers n’auront qu’à bien se tenir !
Elle finit par enfiler la robe que lui tend sa mère et la laisse arranger ses cheveux avec soin.
Sarah (satisfaite) : Voilà ! Moi aussi, je suis fière ! J’ai donné naissance à une belle créature de Dieu.
Elle l’embrasse sur le front.
Sarah : Bonne route, ma princesse. Et surtout, n’oublie pas le dossier de Diouf Gueye.
Rita (levant un sourcil) : Ah, je comprends maintenant pourquoi tant de compliments ce matin . Bon, maman, j’y vais. J’ai une réunion importante et je ne pourrai pas petit-déjeuner avec toi. Promis, je mettrai un sucre dans mon thé au bureau.
Sarah (souriant) : Voilà ma fille… Que Dieu te protège.



                      ~ Trois jours plus tard ~
Dans un bureau tamisé, le même homme de la dernière fois est assis, un verre de whisky à la main. Devant lui, il y des photos de Rita, de son enfance à aujourd’hui, ainsi que des documents retraçant son parcours scolaire et universitaire. D’autres dossiers concernent aussi ses parents. Son visage est crispé tandis qu’il feuillette les pages. Après un moment, il saisit son téléphone et compose un numéro.
Voix (au bout du fil) : Oui, allô, mon frère ?
Lui : J’ai reçu les informations, merci. Mais tu n’as pas trouvé plus de détails sur ce Bernard ou Ibrahim ? Il est devenu quoi ? Il mérite une leçon. Un vrai homme ne frappe pas une femme.
Abdelkader : Non, il a comme disparu de la circulation. Mais quelque chose m’intrigue dans cette histoire . La première femme du père de l’avocate cache un secret. On l’a vue sortir incognito plusieurs fois, prenant soin de ne pas se faire remarquer. Jusqu’à présent, personne ne sait où elle va, car elle parvient toujours à semer Alfred.
Lui : Ça ne m'étonne pas d'elle . Je connais bien le père de Rita, c’est un de mes meilleurs partenaires en affaires. Par contre, je n’ai jamais aimé sa femme . Une raciste, et elle ne s’en cache même pas. Les deux fois où j’ai dîné chez eux, la manière dont elle traitait leur servante noire était écœurante. Je me demande bien ce qu’elle nous cache… Bref, dis à ton homme d’être plus attentif la prochaine fois.
Abdelkader : Ne t’inquiète pas, on gère et on finira par savoir. Et toi, que comptes-tu faire maintenant ?
Lui : Tu le sais déjà. Je vais me rapprocher d’elle et lui faire oublier tout ce qu’elle a enduré. Cette femme hante mes nuits depuis ce jour au supermarché , tu n’imagines pas à quel point ! Je fais même des erreurs dans mes comptes parce que je la vois partout.
Abdelkader (riant) : Normal, c’est une très belle femme, avec un visage innocent malgré ses 31 ans. D’ailleurs, elle ne fait pas son âge , pour moi . Mais franchement, comment une femme aussi brillante et intelligente s’est-elle laissée avoir par ses ex ? Surtout le dernier , ah il lui a fait beaucoup de mal. J’ai aussi appris qu’elle avait perdu son bébé, mais je ne l’ai pas noté dans son dossier.
Lui (soupirant) : Je vois , mais tu as beau être intelligent, l'amour peut te rendre bête. Et pour les bébés, ne t'inquiètes pas, je lui en ferai d’autres, et ils seront magnifiques. Tu doutes de notre sang et de notre beauté , frangin ?
Abdelkader : Bien sûr que non ! Mais ça risque d’être compliqué pour toi . Elle ne laisse plus aucun homme s’approcher d’elle, à part son collègue et ami John Kouamé. Lui, par contre, on le voit souvent auprès de l’ex-femme de Bernard ou Ibrahim. D’ailleurs, je me demande comment cette femme réagira si elle apprend un jour que la femme qui a changé sa vie et celle de ses enfants en une vie heureuse était en réalité l'une des maîtresses de son ex-mari ...bref, avant de penser à lui faire des bébés, trouve déjà un moyen de l’approcher.
Lui : Elle ne savait pas qu’il était marié, donc elle est aussi une victime. Et pour ce qui est de l’avoir, ne t’en fais pas. Je ne suis pas n’importe qui. Elle est juste blessée… , moi, je vais guérir toutes ses blessures. Je ne serai pas juste un pansement, mais son médicament à vie. Cette femme sera mienne, peu importe ce qu’il faudra faire. Je briserai quiconque osera encore lui faire du mal.
Abdelkader : Oh là, calme-toi, frangin ! Ça se voit qu’elle te plaît , jusqu’à tu deviens poète, hein ? Mais fais attention, je ne voudrais pas que tu finisses le cœur brisé, comme avec…
Lui (le coupant net) : Ne prononce pas son nom. Cette femme… même après toutes ces années, je n’ai pas réussi à lui pardonner ce qu’elle m’a fait. Bref, j’aurai besoin de ton aide pour entrer en contact avec le gardien de ma future femme, Rita Akakpo Dupont. Elle est née pour moi , tu le sais ça ? Enfin, je vais avoir la femme que je veux et puis même elle remplit toutes les conditions requises.
Abdelkader : Bonne chance, mon frère. Pour le gardien, ne t’en fais pas , je vais te trouver ce qu'il faut . D'ailleurs, j’ai déjà une idée de ce que tu comptes faire ,mais tu es sûr de pouvoir t’en sortir dans le gardiennage ? (dit-il riant)
Lui (rire moqueur) : Bien-sûr que je vais m'en sortir . Et puis , toi, tu oses te moquer de moi hein ? N’oublie pas que tu as escaladé le mur de tes beaux-parents juste pour aller voir Meera ! Si je racontais tout ce que tu as fait par la suite pour l’avoir, même toi, tu te demanderais si c’était vraiment toi.
Abdelkader (riant) : C'est bon , je te laisse .
Il coupe l'appel et l'homme se lève et termine son verre d'un coup sec .
Lui : Avant d’entrer en action, je dois m’assurer que mes entreprises peuvent fonctionner un moment sans moi ...!

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