Littérature > Romance

UN PASSÉ QUI RATTRAPE

17 févr. 2025 - 9 Minutes

CHAPITRE 07

Desmond t'es un Comédien hein 

  1. Un coup rapide
  2. Visite surprise

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*** Ariane llunga 
Cela fait un mois que je suis en période d'essai chez DK'S COMPANY, et jusqu'à présent, tout se passe bien, malgré les sauts d'humeur de mon patron, Desmond Kasongo. Derrière sa grande beauté, il se révèle être un homme exigeant et grincheux, avec des attentes élevées en matière de travail. Je me dois donc de donner le meilleur de moi-même pour décrocher un contrat avec son entreprise à la fin de ma période d'essai. En ce moment, je suis assise à mon bureau, en pleine organisation de dossiers.
Madame Nella n'est pas là aujourd'hui, ce qui me met une pression supplémentaire. Je dois montrer que je suis capable de gérer toutes mes tâches sans supervision. Je suis tellement absorbée par mon travail que je n'entends que tardivement le bruit sec de talons qui résonne dans le couloir. Je lève les yeux, et une femme élégante, au regard déterminé, marche droit vers moi.
— Bonjour, Madame, dis-je en me redressant lorsqu’elle arrive à mon niveau.
— Desmond est là ? me demande-t-elle d’une voix froide.
— Oui, Monsieur est dans son bureau. Qui dois-je lui annoncer ? demandé-je, gardant un ton professionnel.
— Ce n’est pas nécessaire, je n’ai pas besoin d’être annoncée, rétorque-t-elle froidement en se dirigeant vers le bureau du patron.
Je me lève aussitôt, le cœur battant, tentant de garder mon calme.
— Non, Madame, attendez. Vous devez être annoncée avant d'aller dans son bureau ! tenté-je de l’arrêter.
Mais c'est trop tard. Elle a déjà ouvert la porte du bureau de Monsieur Kasongo. Mon estomac se noue en même temps imaginant les conséquences sur moi . Putain.
— Monsieur, j’ai essayé de l'en empêcher mais je n'ai pas pu . Je suis vraiment désolée dis-je . 
— Taisez-vous et sortez de mon bureau Mlle llunga , dit mon patron voix calme mais glaciale et autoritaire .
Je reste figée sur place, le souffle coupé. Je sens la chaleur me monter aux joues, à la fois d'embarras et de colère. Je fixe cette dame avec colère avant de sortir du bureau de mon patron et fermer la porte .
*

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*** Desmond Kasongo 
J'étais complètement concentré sur l'étude d'un dossier lorsque la porte de mon bureau s'ouvre brusquement, claquant contre le mur. Je lève les yeux, irrité, et tombe sur Auriana, affichant un sourire au coin des lèvres . Derrière elle, ma secrétaire se tient, visiblement nerveuse.
— Monsieur, j'ai essayé de l'en empêcher mais je n'ai pas pu . Je suis suis vraiment désolée.
— Taisez-vous et sortez de mon bureau, réponds-je d'une voix calme mais glaciale et autoritaire.
Elle me fixe, abasourdie, puis quitte la pièce en refermant la porte doucement derrière elle. Je reporte alors mon attention sur Auriana, la mâchoire serrée.
— Qu'est-ce que tu fais ici, Auriana ? demandé-je, essayant de garder mon calme.
— Quoi, tu n'es pas content de me voir, bébé ? dit-elle en s'avançant, ses hanches ondulant de manière provocante.
Je reste impassible, l'agacement montant en moi.
— Cela ne répond pas à ma question. Tu sais que je déteste les visites surprises, surtout ici, à mon bureau.
— Relaxe, bébé, tu as l'air tellement tendu, répond-elle en s'approchant encore plus. Justement, je suis là pour te détendre... un bon massage. J'ai envie de toi, ça fait deux semaines qu'on ne s'est pas retrouvés, dit-elle en défaisant lentement la ceinture de sa robe, ses gestes remplis d'une assurance déstabilisante.
— Auriana, tu dois partir d'ici, je n'aime pas ce que tu veux créer , répliqué-je alors qu'elle laisse glisser sa robe dévoilant ses seins nus .
— Toujours aussi réticent aux surprises... dit-elle en se caressant sensuellement tout en se rapprochant de moi avec une démarche aguicheuse.
— Auriana, arrête ce que tu veux commencer là, je suis à mon lieu. Rhabille-toi et rentre à la maison, on se retrouve ce soir, dis-je en me levant pour contourner mon bureau.
— Es-tu sûr que c'est ce que tu veux vraiment, dit-elle en attrapant mon sexe d'un geste rapide. Sinon, moi j'ai envie d'être défoncée par toi sans douceur. Je veux que tu me baises sauvagement, susurre-t-elle à mon oreille d'une voix sensuelle.
— Tu veux baiser, non? Très bien, je vais te servir, dis-je d'une voix rauque.
Un sourire satisfait éclaire son visage alors qu'elle va s'asseoir sur mon bureau, écartant les jambes avec une assurance désarmante.
— Je suis à toi, fais de moi ce que tu veux.
Je m'approche, agrippant sa mâchoire avant de plonger ma langue dans sa bouche avec une faim bestiale. Mes mains saisissent ses seins que je presse durement, lui arrachant des gémissements. Pas de temps à perdre. Je fais glisser mon pantalon et mon caleçon d'un seul geste, mes doigts explorant son intimité déjà humide. En un mouvement brusque, je la pénètre, l'entendant s'accrocher à moi, ses ongles s'enfonçant dans ma peau.
— Oh putain... souffle-t-elle, le visage marqué par la jouissance.
— Gémis moins fort, ordonné-je en accélérant mes va-et-vient, mais ses cris deviennent plus intenses à chaque mouvement.
Je presse ma main sur sa bouche pour étouffer ses bruits, continuant mes assauts frénétiques pendant un long moment. Finalement, je me libère en poussant un profond soupir de plaisir, mon corps tremblant sous l’intensité du moment. C’est à cet instant que la réalité me frappe de plein fouet.
— Et merde... j'ai oublié la capote, murmuré-je, reculant légèrement, l'esprit déjà tourmenté par ce que cela pourrait signifier.
— Oh chéri, c'était tellement intense, dit-elle en souriant, ignorant visiblement mes préoccupations.
Fait-elle exprès de prendre ça à la légère ?
— Non, mais tu n'as pas entendu ce que je viens de dire ? rétorqué-je, la voix tendue.
— Et quel est le problème ? Tu es le seul homme avec qui je couche depuis notre accord, réplique-t-elle d’un ton détaché.
— Ce n'est pas la question, et si tu tombais enceinte ? demandé-je, plus anxieux.
Un silence pesant s’installe avant qu’elle ne réponde.
— Je n'y avais pas vraiment pensé... Mais peu importe. J'aimerais avoir un enfant de toi, Desmond, avoue-t-elle soudainement.
Je me fige.
— Quoi ?
— Ne penses-tu pas qu'il est temps de rendre notre relation officielle ? Je veux dire, je t’aime, Desmond...
Mon cœur s'alourdit, et la colère prend le dessus.
— Rien du tout. Tu n'es rien de plus que ma partenaire sexuelle, et je veille sur toi financièrement. Mais je ne pense pas à toi comme la mère de mes enfants. Une prostituée ne sera jamais la mère de mes enfants, répliqué-je, énervé.
Elle reste silencieuse, ses yeux se remplissant de larmes, mais je n’y prête pas attention.
— Alors, je ne suis qu'une partenaire sexuelle pour toi ? demande-t-elle, la voix brisée.
— Et qu’est-ce que tu pensais être ? On couche ensemble, et je paie tes factures. C’est tout, dis-je, impitoyable.
— Mais je... je suis tombée amoureuse de toi, Desmond. Tu as été le seul à m’accepter après tout ce que mon oncle m'a fait subir avant que je m'enfuis . 
— Ce n’est pas réciproque. Et ça ne le sera jamais. Accepte-le.
Ses larmes coulent silencieusement alors qu'elle descend lentement du bureau, ramassant ses vêtements. Elle se dirige vers la salle de bain sans un mot de plus, mais je l'arrête avant qu'elle n'entre.
— N'oublie pas de prendre la pilule du lendemain en sortant d'ici. Je ne veux pas de mauvaises surprises.
— À vos ordres, sa majesté, répond-elle avec une pointe de sarcasme.


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Elle s’enferme dans les toilettes de mon bureau, et je peux entendre ses sanglots étouffés à travers la porte. Pourtant, je m’en fiche. Ça lui passera. Je ne lui ai jamais promis quoi que ce soit, après tout. Nous ne sommes que des partenaires sexuels. Rien de plus. Après environ cinq minutes plus tard, elle ressort enfin, s’habillant en silence. Sans un seul regard pour moi, elle se dirige vers la porte. Je me dirige vers les toilettes pour me nettoyer aussi . Une fois propre, je reviens , puis m’installe derrière mon bureau, passant machinalement la main dans mes cheveux, les pensées encore agitées. Je soupire longuement avant d’attraper mon téléphone fixe posé à côté de moi. 
— Mlle Ilunga, venez immédiatement dans mon bureau, ordonné-je d'une voix froide, sans attendre de réponse.
En à peine 20 secondes, la porte s’ouvre timidement. Elle entre, le visage marqué d’inquiétude.
— Monsieur Desmond, je...
— Pourquoi l'avez-vous laissée entrer sans l'annoncer ? réprimandé-je sèchement, sans lui laisser le temps de terminer. Est-ce que mon bureau est un marché, Mlle Ilunga ?
Elle déglutit difficilement, ses yeux se baissant vers le sol, visiblement mal à l'aise.
— Je... j'ai tenté de l'arrêter, monsieur, mais elle... elle m'a bousculée, et je n’ai pas pu...
Je claque des doigts pour attirer son attention, la coupant net.
— Je ne veux pas d'excuses. Vous savez très bien que je ne tolère pas ce genre de comportement. Votre travail consiste à filtrer les gens qui entrent dans mon bureau.
Ses lèvres tremblent légèrement, et je peux voir la panique monter en elle alors qu'elle tente de se justifier une nouvelle fois.
— Mais monsieur, elle a vraiment...
— J’ai dit, pas d'excuses, Mlle Ilunga ! grondé-je, la voix plus dure. Vous devez comprendre l'importance de votre rôle ici.
Elle hoche la tête, les yeux humides, visiblement au bord des larmes, mais je n'ai pas de temps pour la compassion.
— Sortez de mon bureau, maintenant, et assurez-vous que cela ne se reproduise plus. Je ne veux plus de désordre ici.
— D’accord, murmure-t-elle, la voix à peine audible, avant de se tourner pour partir.
Je la fixe, un sourire malicieux se dessinant sur mes lèvres alors qu’elle quitte la pièce. Je me demande combien de temps elle tiendra avant de craquer. Depuis son arrivée ici, je teste volontairement ses limites. C’est une stratégie, un test pour voir jusqu’où elle peut supporter la pression. J'ai besoin de savoir si elle a ce qu'il faut pour travailler avec moi.
Je ne cherche pas juste des compétences. Non. Je veux des gens solides, capables de résister à la moindre tempête, surtout ceux que je repère avec un potentiel caché. Ariane Ilunga est l'une de ces personnes, et je ne veux pas quelqu'un qui s'effondre à la moindre contrariété. Si elle passe ce test, elle ira loin. Si elle échoue et bah tant pis.

***
Après avoir bouclé ce contrat que j'analysais depuis plusieurs heures, je jette un œil à ma montre. 18 h. C’est l’heure pour moi de rentrer.
— J'suis épuisé, murmuré-je en me levant pour ranger mes affaires dans ma mallette.
Une fois mes affaires rangées, je me lève de mon siège, enfile ma veste et me dirige vers la sortie. En passant devant le bureau d'Ilunga, je la remarque, concentrée sur son travail.
— Que faites-vous ? 
Elle sursaute au son de ma voix, levant rapidement les yeux vers moi.
— Euh, monsieur, je termine le rapport de la réunion de cet après-midi, balbutie-t-elle.
— Je vois. Vous en avez encore pour longtemps ? 
— Non, j’ai presque fini, répond-elle .
— Très bien. J'y vais. Quand vous aurez terminé, vous pouvez rentrer. Et assurez-vous que ce rapport soit impeccable, dis-je sèchement.
— Oui, monsieur, ne vous inquiétez pas, répond-elle d'une voix tremblante.
— Bien, dis-je avant de me diriger vers l'ascenseur.
Alors que les portes de l'ascenseur se referment, je la vois porter une main à sa poitrine et inspirer profondément. Elle a vraiment peur de moi ? Un sourire me traverse l’esprit. Ilunga est jeune, mais elle fait du bon boulot depuis son embauche en période d’essai. Voyons si elle passera tous les tests auxquels je la soumets en silence... Si elle réussit, elle aura le poste.
Lorsque mon chauffeur gare la voiture chez moi, en sortant de ma voiture, des éclats de rire me parviennent depuis le salon. Je suppose que ma mère a de la visite. Je me dirige vers la porte d'entrée que je pousse et en entrant dans le salon, je découvre ma mère en train de rire avec une femme d'âge mûr, assises sur le canapé, et une jeune femme à leurs côtés qui participe aussi je pense.
— Bonsoir, dis-je d'une voix grave les faisant sortir de leur moment.
— Ah, mon chéri, te voilà ! s'exclame ma mère en se levant. Bonne arrivée, mon chéri, dit-elle m'embrassant sur la joue.
— Merci maman.
— Ce soir, nous avons des invités. Voici Mélanie, ma chère amie, et sa fille Claire, qui est toujours à la recherche de l'amour, dit-elle en souriant à la fameuse Claire.