Mon oncle Charlie, je suis fan !

Depuis quelques semaines déjà, j’ai recommencé à regarder « Mon oncle Charlie », une sitcom américaine dont j’étais particulièrement fan au milieu des années 2000. Disons que ce sont mes petits-frères qui m’ont remis le pied à l’étrier au mois de septembre dernier, puisque j’avais découvert qu’ils en étaient fans eux aussi. Et disons enfin je l’ai comparée aux autres séries humoristiques et que personnellement je la considère dorénavant comme la meilleure...
Mon oncle Charlie, c’est un synopsis banal : un riche compositeur de jingles (Charlie Harper) et âgé d’environ quarante ans, vit au bord de la plage et héberge son frère cadet (Alan Harper) qui a été traumatisé par une procédure de divorce.
Ça, c’est le point de départ. Puisque la série est surtout axée sur la personnalité de ces deux personnages centraux, l’un étant richissime et ayant du succès avec les femmes, tandis que son cadet est un loser efféminé et coincé, en plus d’être extrêmement pingre et manifestement un individu à très faible personnalité.
La série a été créée en 2003, inspirée de la vie réelle de son acteur principal qui s’appelle Charlie Sheen. Ce dernier était réputé à Hollywood comme étant un bon vivant, un amateur de belles femmes et surtout un grand consommateur de liqueurs.
Au début, la série n’avait rien d’exceptionnel. Mais très vite on remarque que ses épisodes son tous rythmés par des réparties à n’en plus finir. Quasiment à chaque réplique, c’est une punchline ! Le téléspectateur est très vite conquis par les moqueries répétitives de Charlie envers son frère cadet, mais également aussi par son impertinent sens de l’humour (iconoclaste, amoral, anticonformiste).
Comme personnages secondaires nous avons la mère de Charlie, agent immobilier particulièrement cupide ; Jake, le fils d’Alan, complètement inculte et inintelligent ; Judith, l’ex-femme d’Alan qui le ponctionne en pension alimentaire et en diverses autres dépenses inutiles ; Bertha, la femme de ménage de Charlie, célèbre pour ses répliques imparables et pour son autorité envers ses employeurs. On pourrait aussi ajouter Rose « l’espionneuse », le pharmacien fou, le livreur de pizza déprimé ou encore la psychologue de Charlie qui est une véritable représentation du cynisme...
Personnellement, je suis vraiment obsédé par cette série. En tous cas, de la saison 1 à la saison 9. Car dès la 10, Charlie Sheen a été viré du projet pour propos injurieux envers ses producteurs, puis il a été remplacé par le comédien Ashton Kutcher. Je n’ai rien contre ce dernier, mais la série a alors perdu de sa magie à partir de ce moment-là.
On aimait le Charlie séducteur, alcoolique, désinvolte et surtout paresseux. On aimait le voir toujours plein aux as, sans jamais savoir quand est-ce qu’il travaillait exactement. On aimait Charlie Sheen en chemise de bowling et en bermuda. Moi je l’aimais avec ses tasses de café à rayures et avec ses chaussettes toujours blanches. On aimait même le voir plaisanter sur ses MST et sur son éventuelle prochaine cirrhose de foie.
Alors comme j’ai dit au départ, je suis fan, fan, fan. Je continue de regarder cette série de lundi à vendredi sur Warner Bros TV, et je me délecte des jeux de mots et du politiquement incorrect qui sont légion dans la série. Je trouve que les sitcoms camerounaises devraient en prendre de la graine, puisqu’on peut faire rire pendant des années et des années et cela avec très peu de décors et de personnages.
On n’a pas besoin d’un synopsis compliqué pour réaliser une œuvre qui restera gravée dans les annales...
Ecclésiaste Deudjui
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