La vidéo introuvable de Yolande Bodiong

Je n’ai jamais été autant sollicité que depuis que j’ai commencé à parler de cette histoire de vidéo. De sextape, je veux dire. Parce que depuis lors, je reçois au moins une vingtaine de demande d’amitié sur Facebook chaque jour ! Je reçois des centaines de sollicitations par Messenger et il y a même des anciens amis –que j’avais déjà oubliés hein– qui ont également recommencé à me baragouiner via WhatsApp...
Il s’agit de la vidéo de Yolande Bodiong, une journaliste. Personnellement je ne la connaissais pas réellement puisque je ne savais même pas que c’était une journaliste. C’est même après sa vidéo que je me suis souvenu que je l’avais déjà aperçue sur Canal 2 à une certaine époque, lorsqu’elle présentait l’émission Ktapult. Et ensuite on vient de me renseigner qu’elle bosse désormais sur un média que je ne connaissais pas non plus, et qui apparemment s’appellerait Sun TV.
Donc, une broutille. Un fait divers comme on en trouve tous les trois jours au Cameroun. Une histoire de sextape qui défraye la chronique comme l’ont fait auparavant Nathalie Koah, Clinton Njié ou encore le MRCiste Sam Sévérin Ango.
Sauf que cette fois la vidéo est rare ! Au lieu de se balader de téléphones en téléphones comme le font les autres, les images fuitées de Yolande Bodiong sont devenues une denrée rare. On sait simplement que son mari avait perdu son téléphone (ou on l’avait volé, ce qui revient au même), et qu’un individu malveillant a décidé de diffuser les photos compromettantes qui se trouvaient à l’intérieur de la carte mémoire.
Moi je les ai vues, donc je peux en parler. Je peux confirmer qu’il s’agit bien de la Yolande que je ne connaissais même pas il y a quelques jours, et qu’elle était effectivement en train de chanter sur le micro. Je ne peux pas identifier s’il s’agissait bien du stylo de notre ministre des finances, ou encore de celui de son mari ou d’un autre quidam. Je peux attester que ce stylo était assez minuscule puisqu’elle a pu l’avaler d’une seule traite. Je peux aussi certifier qu’elle est assez bien conservée pour son âge, en dehors de quelques pistolets qui débordent sur les bords et de sa forêt équatoriale qui se trouve au niveau de son Pays-Bas.

Ce n’est pas pour dénigrer hein, car c’est réellement une belle femme. Ses photos retouchées sur Facebook en attestent, et même son make-up sur les plateaux télé le confirme également. Mais je n’ai pas été d’accord avec sa manière de réagir. Je n’approuve pas sa communication de défense, car j’aurai mille fois préféré qu’elle se tût. Mais au contraire elle a produit un audio dans lequel elle explique clairement que c’est bien elle sur les nudes, et qu’elle ne regrette pas ce qui lui est arrivé. « Leur » est arrivé avec son mari. Elle dit bien que cela va solidifier son couple davantage, et elle ajoute que toutes les femmes du monde pratiquent la fellation sur leur conjoint et donc qu’elle ne voit absolument pas où se trouve le problème...
Par ailleurs, son mari est passé la voir le lendemain sur son plateau télé et il lui a souhaité un joyeux anniversaire (quelle coïncidence !). Il a embrassé goulûment sa dulcinée en direct sur les ondes, pour démontrer qu’il n’y a pas de problème. Mais... s’il n’y a pas de problème, pourquoi il ne l’embrassait donc pas en direct auparavant ?
Bref, ça ne nous regarde pas. C’est une histoire de couple. C’est un catapultage interne. C’est une mésaventure qui peut arriver à n’importe quel quidam, puisque de nos jours tous les couples camerounais réalisent des sextape à partir de leur smartphone. C’est une salissure qui peut briser l’âme d’un individu fragile, et d’ailleurs Nathalie Koah a dû écrire sa catharsis « Renaître » pour traverser cette épreuve quasi-insurmontable.
Yolande Bodiong a eu sa part de publicité grâce à cette affaire, et espérons que cela l’aidera à propulser ses niveaux d’audience. Surtout que c’est tout le monde qui papote sur sa nudité mais que curieusement personne n’arrive à déposer sa main sur la fameuse vidéo...
Ecclésiaste Deudjui
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